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Citations de Joe R. Lansdale (461)


Quelqu'un allait être plongé dans le fleuve. Pour les baptistes, ça signifiait que vous étiez certain d'aller au Paradis, même si avant ou après votre baptême vous aviez des relations sexuelles avec une vache ou que vous foutiez le feu à un bébé dans un berceau ... ( p 142 /143 )
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" Parfois, quand on est heureux, ou du moins raisonnablement satisfait de sa vie, on oublie de lever la tête pour voir ce qui nous tombe dessus."
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" Cet été-là, papa cessa d’électrocuter et de dynamiter les poissons ; il se mit à les empoisonner avec des noix vertes écrasées. La dynamite faisait un sacré barouf et, quelques années plus tôt, une explosion lui avait arraché deux doigts."
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... je comprenais maintenant à quel point j'avais été prisonnière. Ce qui me frappa vraiment, c'est que ma geôle n'avait ni murs, ni gardiens et que pourtant j'y étais restée à cause d'une sorte d'engagement moral. J'avais été mon propre maton et mes propres barrières ...
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_ Tu es bien silencieuse.
_ Je réfléchis à ma carrière criminelle, comment elle me permettra de m'offrir un sandwich et un tour en autobus...
_ C'est du fric qui a déjà été volé, précisa Terry. C'est pas comme si c'était toi qui l'avais piqué.
_ Si je m'en sers, ça sera pareil. C'est pas parce que je vole un voleur que je n'en suis pas une moi-même.
_ Il est mort, tout comme ses héritiers, fit remarquer Terry.
_ Il reste le père, dis-je.
_ Il ne compte pas.
_ Et pourquoi donc ?
_ Parce que je ne l'aime pas et que, si on y réfléchit, on ne peut pas hériter d'argent volé. Du moins, pas légalement.
_ Ravie de savoir qu'on dispose d'une base juridique solide, dis-je.
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- Les gars, vous m’avez l’air un peu mal en point, remarqua-t-elle. On dirait que vous avez déjà pas mal de kilomètres au compteur. – Peut-être même plus que ça, fis-je. – Oh, pardon, je ne voulais pas vous offenser. J’aime bien votre look. La plupart des hommes que je connais se tartinent de lotion pour la peau et ont un nez bien droit. La seule violence dont ils sont capables, c'est de grogner quand ils jouent au tennis de table. Et parfois, dans leur sommeil, ils lâchent des pets spectaculaires. Oh, désolée, je suis un peu vulgaire, là, non ? Elle tourna lentement la tête pour qu’on ait le temps d’apprécier son profil, puis elle reprit sa position initiale et se remit à siroter.
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le lendemain. Un samedi. Il faisait chaud (...) Debout sur la berge, à l'ombre des saules pleureurs, on lançait nos lignes.
Les poissons ne mordaient pas, mais les moustiques, oui. Et ils étaient mauvais, ici, parce que l'eau stagnante offrait à ces petits salopards un lieu de reproduction idéal. Florida portait un short en jean vraiment mini (....) Elle passait plus de temps à s'envoyer des claques qu'à surveiller sa ligne.
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Il possède un puits de pétrole et il est persuadé que parce qu'il a du pognon il ne pue plus de la bite.
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Il se contenta d'encaisser la décharge brûlante, de lâcher un pet presque aussi sonore que la détonation du .38, et de s'en aller sur le cheval noir de la Mort.
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- Les cafards sont assez gros pour revendiquer la propriété des lieux, grogna-t-il [Léonard vient de passe du désinfectant]
- Je sais. Y en a un qui vient de m'aider à descendre les poubelles.
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Brett] fila à la cuisine et revint avec des chips de maïs et des sodas. ─ Profitez-en, mes talents de ménagère s'arrêtent à peu près là... On se jeta sur les chips et les boissons. On aurait dit la folie qui s'emparait du zoo au moment de la distribution de nourriture.
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"Une petite nénette trapue était en tête de la débandade. Elle ne portait qu'un peignoir de bain marron et des mules fripées et elle avait sa perruque à la main. On voyait ses courtes jambes nues tandis qu'elle courait, et son peignoir s'ouvrait sur les sympathiques éclairs laiteux de ses miches. La moumoute se calcinait doucement. La gonzesse ne tarda pas à disparaître dans les bois avec ses faux tifs boucanés et son peignoir voltigeant."
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«On faisait partie de ces gens qui ne pouvaient pas s’empêcher d’ouvrir leur gueule quand ils étaient nerveux, histoire de faire croire le contraire. C’était une habitude débile, mais impossible d’aller contre notre nature.»
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Bill Roberts décida de cambrioler la cabane de pétards, vu qu’il n’avait pas de boulot et plus un cent en poche, et qu’en prime sa mère était morte et plus ou moins lyophilisée dans sa chambre.
Enfin, pas complètement lyophilisée. En fait, elle puait, mais elle semblait tenir le coup : elle n’était qu’en partie mélangée au matelas et s’il gardait la porte fermée et allumait le ventilo pour repousser les odeurs, ça allait encore.
La cabane en question se trouvait au bord de la route nationale ; c’était la semaine du 4 juillet, elle resterait ouverte assez tard chaque soir, et après deux nuits de surveillance au cours desquelles il avait vu des tas de gens s’arrêter pour y faire leurs emplettes, Bill avait estimé que c’était le bon endroit à braquer.
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Je n'avais jamais entendu une voix pareille.En elle, il y avait toute l'obscurité, l'humidité et la boue du fond de la rivière, toute la pourriture des poissons et des serpents morts et des ordures jetées à l'eau,tous les excréments des cabinets extérieurs.
Je n'avais pas encore aperçu son visage, mais je fus certain, à sa stature et au souvenir de cette chaîne accrochée à la main en putréfaction, qu'il s'agissait de ....
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Leonard fit le dos rond et se serra dans sa veste pour lutter contre le froid. D'une de ses poches, il tira une matraque plombée et me la tendit.
- J'en ai une et maintenant toi aussi, grogna-t-il.
- On est comme des jumeaux, toi et moi.
- Sauf que moi je suis un Noir à la peau magnifique, alors que t'es pâlichon et que t'as une petite bite.
- Mais, à part ce détail, on est comme des jumeaux, répétai-je.

(p. 323)
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[...] ... [Lanagan] reprit :

- "Mon cher Jason, il faut bien comprendre que ...

- Cason.

- Cason ... Il faut bien comprendre qu'en regardant la télé on a l'impression que tout le monde pratique des tests ADN à tout bout de champ de nos jours, et qu'on résout les affaires criminelles à l'aide d'une chiée de matos sophistiqué, en moins de temps qu'il ne faut pour arriver au générique de la foutue série ... Comme si tout le monde avait à sa disposition un graphologue expert capable de dire si quelqu'un a écrit sa demande de rançon de la main gauche ou avec les orteils. Ou des équipements d'analyse sonore pour distinguer une pétarade de voiture et un chien qui flatule. C'est du pipeau, tout ça, mon pote. Notre budget en matière d'enquêtes - et ça couvre tout, depuis les recherches ADN jusqu'à ces chouettes rubans en plastique jaune qui interdisent l'accès à la scène de crime - est en tout et pour tout de deux mille dollars par an. Ici, à Camp Rapture, on a une poignée de flics dévoués et durs à la tâche et un chien anti-drogue tellement vieux qu'il a besoin d'une infirmière à domicile pour le veiller. Plus une fuite d'eau dans les toilettes qui rend le sol tellement glissant qu'on risque sa vie chaque fois que ...

- Si je comprends bien, je peux éliminer les tests ADN.

- Ouais, vous pouvez, et aussi la balistique et la plupart des autres trucs. ... [...]
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[...] ... Tout se passa très simplement. Je racontai à Price [= officier de police chargé de l'enquête sur le meurtre du cambrioleur] ce que je lui avais déjà dit à la maison, sauf que j'étais plus à l'aise à présent, comme si tout ça était arrivé à quelqu'un d'autre et que je n'avais été qu'un simple témoin.

La pièce où il prit ma déposition sentait le tabac froid, mais c'était bien là le seul détail qui correspondait à mon idée d'un poste de police. On aurait plutôt dit le bureau d'une compagnie d'assurances. J'avais vu trop de mauvais polars à la télé et m'étais attendu à de la poussière, des toiles d'araignées, des gobelets vides, des pizzas entamées et une lumière crue.

La décoration et le mobilier étaient on ne peut plus sommaires. Quelques diplômes sur les murs, une armoire à dossiers, un bureau impeccable, une machine à écrire, une feuille de papier dans le cylindre de celle-ci et Price devant le clavier. En fait, Price et moi étions les seules personnes dans la pièce.

Cela me prit vingt minutes pour tout raconter à nouveau, depuis le début jusqu'à la fin.

- "Et maintenant ?" dis-je.

- Pas grand chose. L'affaire va être portée devant un Grand Jury. Ils étudieront votre déclaration, celle de votre femme et la mienne, puis vous serez déchargé de toute accusation. Vous n'aurez même pas besoin de passer devant un tribunal.

- Vous en êtes sûr ?

- Une simple histoire de légitime défense. Il est entré chez vous avec intention de voler et vous a tiré dessus. Votre revolver était en règle. C'est un escroc connu, vous êtes un honorable citoyen de cette communauté. Nous n'avons aucune raison de vous soupçonner. Affaire classée. Sauf pour votre arme. Nous la garderons encore un peu, jusqu'au non-lieu. Puis nous vous la restituerons." ... [...]
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[...] ... - "[Le fantôme] est de l'autre côté de la scierie," dit Richard [= meilleur copain de Stan]. "Il faut traverser la forêt pour rejoindre les rails. Je peux pas te garantir que tu verras quelque chose. Mais on raconte qu'il est là.

- Traverser la forêt ?" répéta Callie [= soeur de Stan.]

- "Exact," répliqua Richard en me jetant un coup d'oeil. "C'est pour ça que je voulais pas que tu ramènes une fille, Stanley.

- Ca veut dire quoi, ça ?" grommela Callie.

- "Ca veut dire que t'as l'air tout effarouchée. Ooooohhhh, la forêt ! Les ronces risquent d'abîmer ta mise en plis.

- J'ai pas dit que je ne pourrais pas le faire. Ni que je ne le ferais pas. Je t'ai juste demandé où était le fantôme. Je suis là pour en voir un, non ? Tu penses qu'une scierie en ruines et quelques sapins vont m'arrêter ?

- Stanley t'a prévenue que ce revenant n'avait plus de tête ?

- Si t'essaies de me ficher la trouille, laisse tomber. Si c'est vraiment un fantôme, alors je suppose que j'aurais la pétoche de toutes façons, qu'il ait une tête ou pas. ... [...]
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Un lieu où les rêves venaient se suicider et où l’espoir se faisait baiser bien profond.
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