AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Joe R. Lansdale (461)


Le lendemain, Charlie me rendit visite après le repas de midi. Costume marron mal coupé, avec une chemise marron clair et une cravate de même couleur, mais plus foncée. Il avait des tennis, des chaussettes blanches et son feutre rond.
- Quand sors-tu de ce pieu ? demanda-t-il.
- Demain matin.
- Alors peut-être que je ne devrais pas trop t'exciter avant ?
- Mon Dieu, ti as décidé de me faire un strip-tease ?
- Ce serait le plus beau spectacle que t'aurais jamais vu, mais non. Faut que tu dises à Leonard de rentrer.
- On a déjà abordé cette question, grommelai-je.
- Non, il peut rentrer. Vu la façon dont les choses se présentent maintenant, il est innocenté.
- Comment ça ?
- Les motards du bar. Ils ont traité Leonard de "sale nègre" et d'un paquet d'autres adlectifs si orduriers que si je les répèterai à haute voix les libéraux politiquement corrects tomberaient du ciel en se tenant le coeur et ça ferait trop plaisir à nos foutus super-conservateurs.
Commenter  J’apprécie          00
- Ce n'était pas des êtres humains. Et il ne pouvaient pas se défendre. Enfin, tu ne leur as pas laissé l'occasion. Tu sais que la chasse ne me fait pas bander du tout. Tu devrais peut-être foutre un peu la apix aux animaux de la forêt. Mais un être humain, c'est différent - La cible, ilou elle, pourrait riposter d'une manière à laquelle tu ne t'attends pas. Moi, j'ai tué des hommes et je t'assure que ce n'est pas aussi merveilleux que tu sembles le penser. M^me si tu es conviancu que ceux que tu flingues ont mérité leur sort, leur mort revient te hanter...Personnellement, le souvenir de mes victimes m'obsède chaque jour. Et pourtant, je l'ai fait pour mon pays et j'étais payé pour ça. On me l'a demandé. Et pire encore, j'étais doué.
Commenter  J’apprécie          00
Peace and love, ce n’étaient pas que de simples mots. On pensait que tous les hommes pouvaient vivre dans un monde de respect mutuel, de cheveux longs et d’entraide.
Commenter  J’apprécie          00
Then do it. I hate your type. I hate someone I think’s your type. I hate someone who likes your type or wants to be your type. I’d kill a dog liked to be with you. I hate all of you expensive bastards with money and no guts. I hate you cause you can’t whip your own nigger, and I’m glad you can’t, cause I can. And you’ll pay me. And go ahead, send your killers around. See where it gets them. Where it gets you. And I hate your goddamn shitty hair, Beems.
Commenter  J’apprécie          00
- Parfois, tu n’es pas réaliste, HAP.
- J’imagine que t’as raison. Et je suppose que tu as pris ton pétard.
- Fusil de chasse. Démonté et emballé dans du plastique. Plus deux revolvers et deux Winchester trente-trente pas démontées. Des munitions. Tout ça est dans le coffre.
- Et l’hélico ?
- Dans le coffre aussi.
Commenter  J’apprécie          00
Ecoute-moi bien. Les Blancs ne sont pas meilleurs que les Noirs. Il y a juste des hommes et des femmes aux couleurs de peau différentes. Certains individus sont pires que d’autres et certains sont mieux. C’est uniquement sous cet angle qu’il faut envisager cette question. Je suis un ignorant, fiston, mais je sais au moins ça.
Commenter  J’apprécie          00
- Au cas où tu n'aurais pas remarqué, répondit Herman, la dame en question a un flingue et, à mon avis, il y en a aussi sous les chemises de tes deux potes. Et tu viens juste de m'expliquer à quel point ils sont impitoyables.
- C'est vrai, dit Leonard. Et on est bourrés d'agressivité, en plus. Et on a des fusils dans le coffre, au cas où.
- Avec un paquet de munitions, ajoutai-je.
- Et si c'est pas suffisant, reprit Leonard, on dira des gros mots.
Commenter  J’apprécie          00
J'avais déjà rencontré une fois Doc Stephenson, un jour où j’étais malade, et il m’avait donné un médicament en flacon dont le goût m’avait fait penser qu’il devait sortir tout droit du cul d’une mule.
Commenter  J’apprécie          00
Aux États-Unis, une personne est assassiné toutes les vingt six minutes.
Fait statistique.
Commenter  J’apprécie          00
-Comment fais-tu pour me supporter?
-Parce que tu y arrives aussi, je suppose.
Commenter  J’apprécie          00
Léonard et moi, on regagna le salon de notre mobile home et on étudia notre nouvel environnement. (...) la pièce commença à puer comme une usine d'extraction de graisse.
-J'sais pas c'qui est pire, grogna Léonard. Être gelé ou empuanti à mort. On tire le lit à pile ou face?
-J'ai déjà dit qu'il était pour moi. En plus, tu as entendu la patronne: le chien a pissé sur les deux, donc où est la différence?
-La différence, c'est que le canapé ressemble à un instrument de torture.
Commenter  J’apprécie          00
On était chez lui, et on regardait le docu du National Geographic. (...) La caméra passe alors à un type en treillis. Il parlait de ces bestioles tout en marchant. Il arriva devant une grosse merde au milieu des bois et on aurait juré qu'il était tombé sur un billet de cinquante dollars. Tout en touillant dedans avec un bâton, il nous fit un résumé complet de l'état de l'ours qui l'avait chiée. En fait, grâce à ça, il nous révéla tous les petits secrets de cette bête - à part son groupe sanguin et la taille de sa casquette. Ça m'impressionna. Je savais désormais comment mener une traque dans la forêt, je connaissais la plupart des arbres et des arbustes et je pouvais donner quelques informations essentielles sur les créatures du coin à partir de leurs merdes. à condition de succomber au violent désir de farfouiller dedans avec un bâton.
Commenter  J’apprécie          00
Un autre truc détestable avec les cellules, c'est qu'on n'y rencontre pas spécialement un échantillon représentatif de la population. Juste des criminels.
Commenter  J’apprécie          00
Le courage est proportionnel à la taille, à la condition physique et au calibre de ton arme. Et, pour certains, aux quantités d'alcool, de crack ou d'héroïne qu'ils ingurgitent.
Commenter  J’apprécie          00
-Il est gay?
-Je pense.
-Ça a l'air de te faire plaisir.
-Nous, les pédés, on adore les contacts, tu vois. On possède des informations confidentielles sur la nature de l'univers et on se les échange seulement entre nous. Désolé, Hap.
Commenter  J’apprécie          00
-C'est parce que t'as un grand coeur et pas assez de cervelle pour t'inquiéter de ça, répliqua Leonard. Putain, ce que t'as fait, c'était pas pour un chèque! C'est juste une conséquence inattendue. T'as pas à te sentir coupable d'avoir accepté sa proposition. T'aurais agi de la même façon si t'avais su à l'avance que la petite était pauvre et que ce fils de pute allait se battre comme un tigre. T'aurais foncé tête baissée, sans réfléchir.
-Je prends ça comme un compliment de ta part, dis-je, sauf le truc comme quoi j'ai pas assez de cervelle.
Commenter  J’apprécie          00
-Mec, je pense que cette conversation est mal barrée.
Leonard se gara à côté de ma camionnette.
-Bon, ajouta-t-il, pour ma part j'aime bien les grosses bites. Réfléchis un peu à ça. Les mamelles énormes, ça ne sert pas à grand chose. Tu peux les téter ou faire ces trucs que vous, les hétéros, vous faites avec les nichons. Les rouler entre tes pognes ou te frotter la tête ou la queue dessus. J'sais pas, moi. Je m'en fous, en fait, et pour être honnête je trouve ça même un peu dégueu. Mais tu ne fais rien de concret avec des roploplos. Tu t'achèterais un ballon de plage que ce serait pareil.
-T'es à côté de la plaque, Leonard.
-En revanche, on fait des tas de choses avec une biroute.
-Bon, j'vais y aller maintenant, Leonard.
Commenter  J’apprécie          00
-Disons juste que côté cerveau, elle ne concurrence pas Einstein.
-On est presque tous dans ce cas-là, mec.
-D'ac, un point pour toi, ici.
Commenter  J’apprécie          00
Les week-ends, je cognais dans mon sac de frappe et je sautais à la corde tout en me lamentant sur mon sort. Y avait au moins un avantage à ça -j'avais perdu du poids. Je n'vais plus été aussi mince depuis la fois où j'avais chopé une gastro et passé une semaine à vomir et à me vider les boyaux. Sauf qu'aujourd'hui, sur ce coup-là, je me sentais nettement mieux, je ne dégueulais pas tout ce que j'avalais et je pouvais vivre ma vie sans être obligé de rester à portée de chiottes.
Commenter  J’apprécie          00
Moi aussi j'aimais le sexe, mais Brett, ces temps-ci, était moins motivée. Ça la branchait moins qu'avant. Les quelques dernières fois où on avait baisé, j'avais eu le sentiment de me payer une séance d'aérobic. Le genre de truc que tu te fades parce que tu te dis qu'il le faut et que ça va te faire du bien, sauf que tu ne prends pas ton pied et que tout ce que t'y gagnes, c'est une bonne suée pour pas grand chose.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Joe R. Lansdale Voir plus

Quiz Voir plus

Titres de la série 'Hap Collins & Leonard Pine' de Joe R. Lansdale

le 1e, Savage Season (1990), est paru en France en 2014 sous le titre :

Les Mécanos de la Lune
Les Mécanos de Vénus
Les Mécanos d'Uranus
Les Mécanos de la Terre

8 questions
28 lecteurs ont répondu
Thème : Joe R. LansdaleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}