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Critiques de John Green (3687)
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Qui es-tu Alaska ?

Premiers amis, première fille, dernières paroles.



C'est ainsi que la quatrième de couverture accroche mon regard. Le héros, Miles Halter, un adolescent de seize ans solitaire, a une particularité : il apprend par coeur les dernières paroles des célébrités. Décidé à quitter sa Floride natale, il part dans le pensionnat de Culver Creek (en Alabama), lieu où son père jadis étudia.



Qui es-tu Alaska, est un roman d'apprentissage. Nous y retrouvons ici tous les ingrédients. Un jeune sans personnalité très forte nous raconte une année dans son journal, bien décidé à connaître le grand Peut-Etre. Il va intégrer une bande d'amis, subir les rites de passage en outrepassant les interdits (alcool et cigarettes notamment), découvrir l'amour et la mort.



Vendu pour me faire rire et aussi pleurer, rien de tout ceci n'arriva. C'est bien écrit mais somme toute assez banal, faisant néanmoins des références littéraires intéressantes (Ibsen, Auden, Faulkner, le Général dans son Labyrinthe, pour ne citer qu'eux). Destiné à un lectorat plus jeune, je comprends qu'il puisse faire réfléchir au sens de la vie et de la mort par l'intermédiaire d'un professeur de religion. Ce serait néanmoins largement surestimer ce livre que d'avouer qu'il révolutionne le genre ou de le comparer à l'excellent Attrape-Coeurs de Salinger.



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Tortues à l'infini

John Green est incontestablement un auteur américain qui a le don d'écrire pour les ado américains. Il a le ton, les mots, les sujets.

Après Les étoiles contraires, que j'avais adoré, et après Où es-tu Alaska ? que j'avais apprécié, Les tortues à l'infini m'a moins touché. Le lien entre les adolescents, la maladie psychologique d'Aya, la recherche de ce père milliardaire, m'ont paru peu approfondis. Je n'ai pas éprouvé d'empathie, ni pour les uns, ni pour les autres.

Peut être est-ce du à mon âge !

Bref, ce roman ne m'a pas parlé !!
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La face cachée de Margo

C'est ma deuxième rencontre avec l'auteur et j'avoue qu'après avoir lu "Nos étoiles contraires", j'ai été légèrement déçue en découvrant celui-ci tant j'avais adoré et été bouleversée par le premier. C'est en voyant un reportage sur la sortie du film dans les salles obscures que j'ai eu envie de le découvrir et voulant m'y rendre assez rapidement, je ne pouvais pas me résoudre à la faire tant que je n'aurais pas lu le roman avant, ce qui est désormais chose faite, donc demain : direction cinéma (non, je plaisante, je verrai quand l'occasion se présentera).



Ici, le lecteur découvre deux adolescents Quentin Jacobsen, plus communément appelé Q. par ses meilleurs amis et Margo Roth Spiegelman, tous deux voisins et qui ont pour ainsi dire, joué au bac à sable ensemble. Cependant, ces temps-là sont loin puisque nos deux héros, qui se retrouvent dans ce roman, en année de terminale, leur dernière année de lycée, n'ont plus franchement les mêmes fréquentations ni même les mêmes centres d'intérêt, et cela, au grand dam de Quentin. Tandis qu'elle est quelque sorte le fille la plus appréciée du lycée, une sort de mascotte, lui traîne avec ses deux meilleurs potes, Ben et Radar (ce qui n'est bien entendu qu'un surnom, comme vous l'aurez compris). Tout cela se déroule dans une parfaite petite routine jusqu'à ce fameux soir où Margo vient frapper à la fenêtre de Q. pour l'entraîner dans une folle nuit diabolique et c'est cette nuit-là qui va tout changer pour lui...



Une réflexion sur l'adolescence, la quête de l'identité, le fait de se soucier de savoir comment les autres vont nous juger selon les actes que l'on accomplit (ou non) et je tiens à préciser que ce dernier point n'est pas propre à la période de l'adolescence mais qu'il nous poursuit tout au lon g de notre vie. Un roman, pour jeunes et mois jeunes, remarquablement bien écrit mais avec quelques passages qui traînent un peu trop en longueur à mon goût ! A découvrir et à faire découvrir !
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Nos étoiles contraires

Hazel se bat depuis trois ans contre un cancer de la thyroïde qui en est au stade IV, c'est-à-dire avec des métastases partout, des poumons qui ne veulent plus fonctionner tous seuls, d’où la bombonne à Oxygène sur roulettes qui l’accompagne partout.



Pour céder aux injonctions de sa mère qui s’inquiète car elle se renferme sur elle, Hazel se rend une dernière fois au groupe de parole auquel elle appartient mais qui ne semble plus rien lui apporter. Elle s’agite sur sa chaise en échangeant avec Isaac, victime lui d’un cancer de l’œil et qui, non content de lui avoir piqué cet œil, a décidé de s’étendre notamment à l’autre. C’est alors qu’elle fait la connaissance d’Augustus qui raconte avoir été opéré d’un ostéosarcome et porte une prothèse.



Si Hazel sait qu’elle est en phase terminale d’un cancer incurable, Augustus est en rémission complète. Isaac sait qu’il va devoir être opéré pour le second œil avec un très grand risque de devenir aveugle. Nous allons ainsi suivre ce trio d’amis que le cancer rapproche, leur façon d’aborder la vie et leurs relations avec les autres, que ce soit les parents, les amis…











Ce que j’en pense :







J’ai beaucoup apprécié ce livre que beaucoup de gens sur les sites littéraires, les réseaux… car cela a été un succès planétaire. il y a déjà eu plus de mille critiques...



On voit évaluer Hazel, qui sait qu’elle ne s’en sortira pas. Elle a treize ans quand on diagnostique son cancer de la thyroïde et seize ans lorsque l’on fait sa connaissance. C’est une ado plutôt sympathique, qui est consciente de son état, essaie de vivre de façon la plus normale possible mais comment la vie peut elle être belle quand on ne peut plus respirer, qu’on se promène avec sa bouteille d’oxygène partout, quand les poumons se remplissent régulièrement de liquide et qu’il faut l’hospitaliser en urgence pour aspirer tout cela.





Les relations avec la maladie sont décrites avec leurs mots d'adolescents, qui sont devenus adultes beaucoup trop tôt, souvent bien plus que leurs parents (le père d’Hazel pleure très souvent, et c’est elle qui le rassure et le console. Il n’accepte pas cette maladie, c’est une injustice. Il sait que sa fille va bientôt mourir mais il refuse d’en parler, comme si en niant les faits, ils ne se produiront pas. Sa mère veut absolument qu’elle profite de la vie, qu’elle sorte alors qu’elle est mieux dans ses livres. Elle est persuadée qu’Hazel est déprimée car elle est mieux seule, ses préoccupations sont tellement loin de celles des autres filles de son âge.



Ils sont tous les deux décontenancés, car c’est dur d’avoir un enfant malade, ce n’est pas dans l’ordre des choses, la mort c’est pour les personnes âgées, qui ont vécu, pour leurs enfants la vie a à peine commencé.



Les relations entre les trois ados, sont évoquées de façon décomplexée, on parle de sexe, de premier rapport que l’on doit remettre au plus tard possible, en étant sûr d’être amoureux, que ce soit le vrai grand et unique amour de leur vie. Et, en même temps, il y a beaucoup de pudeur.



La relation avec leurs camarades est fort bien étudiée elle-aussi, comment garder ses amis quand on est malade ? C’est une question primordiale que les gens « normaux » ne peuvent même pas imaginer : on murit trop vite avec la maladie, alors les centres d’intérêt sont à des années-lumière. certains gardent le contact de loin d'autres fuit (cf. la scène hilarante où Isaac bombarde d’œufs la voiture de Monica



Entre eux ils parlent chimio, médicaments qu’ils ont eu ou pas, espérance de vie… le groupe de parole les aident mais pas toujours, mais il est un lieu d’échange où peut parler de la maladie comme on veut. On les suit, dans leur intimité, même dans les toilettes où la chimio les fait vomir, parfois même avant de les atteindre, les effets secondaires des médicaments, protéger l’autre en refusant les visites quand ils sont hospitalisés alors que la solitude est lourde.



Tout est bien décrit, bien maîtrisé, et laisser les ados parler de leur cancer en toute liberté avec leurs mots à eux, de leurs espoirs même s’ils sont limités. Ils parlent de tout, ils n’ont pas de temps à perdre et la souffrance, comme la mort, rôde pas loin d’eux. Ils sont attachants tous les trois. Ils deviennent des étoiles filantes beaucoup trop tôt.



Il y a beaucoup de tendresse, de maturité et de réalisme dans ce livre et l’auteur ne sombre ni dans le pathos, ni dans la caricature. C’est un véritable plaisir de lecture qui ne plombe pas le moral. Il s’adresse avant tout à des adolescents mais, en tant qu’adulte j’ai passé un bon moment. Certaines phrases sont percutantes : Se prendre la tête est un effet secondaire de mourir… Le truc avec la souffrance, c’est qu’elle exige d’être ressentie… On meurt au milieu de la vie, au milieu d’une phrase.



La quatrième de couverture me plaît :on y voit des commentaires d’auteurs, de critiques littéraires, d’admirateurs…



Un bon livre qui fait passer un bon moment, qui est rarement triste car ils réussissent à nous faire rire, à nous faire retrouver notre adolescence. Il nous fait du bien.



Note : 8,7/10




Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Nos étoiles contraires

Je vais mourir… 
Et c’est peut-être pour bientôt.



Un petit malaise ? Vous ne savez plus quoi dire? Vous avez envie d’oublier cette critique pour passer à la suivante, surtout ne pas vous arrêter, de peur que ce soit contagieux…



Rassurez-vous, je ne souffre pas de cancer, juste de la maladie mortelle qui s’appelle la vie… 
Mais on ressent le même malaise quand on aborde un texte comme « Nos étoiles contraires ».



Il s’agit de l’histoire d’adolescents qui vivent avec le cancer, tantôt en rémission, tantôt en état critique ou en phase terminale. Une réalité qu’on a du mal à envisager. On a envie de détourner le regard ou de s’apitoyer, mais l’esquive ou la pitié sont également douloureuses pour ceux qui ne sont pas que des malades.



Mais la réalité c’est qu’ils vivent, tant qu’ils ne sont pas morts.



Ils ont des jours de découragement, de colère et de révolte. Ils sont égoïstes et généreux, ils se soucient de leurs parents qu’ils font souffrir aussi.

Ils rient, ils pleurent, ils aiment…



Un bon roman, mais sous la cote « littérature jeunesse », car on y trouve une quête un peu puérile, lorsque l’héroïne veut absolument savoir ce qui arrive aux personnages d’un roman… (Est-ce qu’il faudrait se demander ce que Tintin a fait quand Milou est mort… a-t-il acheté un autre chien ?)



Un bon roman, pour ne pas oublier de profiter du temps qui nous reste…

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Flocons d'amour

[ ♫ Help, I need somebody ♫de Babelio qui saurait remettre le vrai titre de ce roman , qui est Let it snow, et non pas " Flocons d'amour". Ensuite, si cette gentille personne pouvait mettre en avant l'auteur John Green, qui est le plus connu des trois, ça me ferait moins mal aux yeux ...]



Mais pourquoi ai-je lu ce livre , alors que je n'ai pas aimé le film qui en a été tiré sur Netflix, et bien, une jeune fille de ma connaissance, me l'a super bien "vendu" en me disant , grosso modo : "tu verras , c'est super sympa, , ça prend pas la tête". L'argument massue ... Et comme je suis dans une période (qui dure un peu...) où je n'ai pas envie de me la prendre, j'ai cédé...

L'idée de départ était excellente : suite à une violente tempête de neige, un train s'arrête au milieu de nulle part, pas loin, un café , et beaucoup plus loin, une toute petite ville. Et les ( jeunes) personnages de ce train vont rencontrer les (jeunes) autochtones et nouer des amitiés, ( voire plus si affinités ).

Trois écrivains , avec ce même script et la même galerie de personnages chargés de créer trois histoires différentes mais qui s' interpénètrent.

Sur ce plan-là, Let is snow, est parfaitement maîtrisé, c'est au niveau du détail que ça se corse...

1 / Jubile se rend ( pour des raisons trop longues à expliquer) , chez ses grands parents, le train s'arrête , elle se réfugie , un temps dans le café , puis est hébergée par un sympathique adolescent qui passait par là. [On y croit, on y croit...]. Leurs péripéties à pied dans la neige et la froidure , est bien rendue , pourquoi faut-il que l'histoire parte dans la grosse caricature avec la mère intrusive, voulant à tout prix caser son fils ? Pourquoi l'auteur en fait-elle des caisses avec ce prénom, Jubile , ça n'apporte rien à l'histoire ...

J'ai pas aimé .

2/ John Green , (la star des romans pour adolescents), propose, lui, une histoire d'errance dans le froid , en cette nuit du 24 Décembre . Appelé au téléphone par un pote qui travaille au café, un ado et deux amis ,( dont une fille mystérieusement surnommée le Duc), essaieront de rejoindre le café rendu inaccessible par cette tempête de neige . Froid, lutte pour arriver avant des copains, cette nuit a un goût d'aventure et de danger. L'enjeu étant d'apporter un jeu de société à 14 pom-pom girls ayant squatté ce fameux café. Un adolescent moyen américain peut-il refuser une nuit avec 14 pom-pom girls ? là est la question... La réponse viendra à la fin de la nuit à cet adolescent qui n'a pas vu que sa meilleure amie, le Duc, était une fille , et une très jolie.

C'est l'histoire que j'ai préféré, parce que ces trois ados , affrontant la neige et le froid, fait un peu "roman initiatique". [Mais vraiment un peu, et parce que je suis de bonne humeur...]

3/ L'histoire de Lauren Myracle [ c'est son vrai nom ? sérieux ? ] m'a prodigieusement gonflée, parce que l'héroïne est une petite fille gâtée, que je ne partage pas la passion de l'auteur pour les cochons miniature, et les anges. Seul le fait qu'un des personnages, soit indien, a trouvé grâce à mes yeux , ce n'est pas fréquent dans la littérature pour adolescents.

Et d'ailleurs , il est passé où l'indien dans la série Netflix ? (Et puis , il n'y a pas une histoire de jeune célèbre ? Un personnage black sur Netflix ? )

L'ironie de ma lecture, c'est que je n'ai retrouvé la série qu' à 50 % ...

Maintenant , il va falloir que je revois la série pour comparer , LOL ;-))

Il y a des romans pour ados, bien plus passionnants que celui-ci, mais , je ne suis pas le public visé, alors, ne faîtes pas attention à mon avis.

Bon, c'est pas l'tout, je m'en vais trouver lecture moins légère . ♫ Help, I need.... ♫
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Nos étoiles contraires

J'ai reçu ce livre suite à un échange avec une amie de Babelio, et je ne regrette absolument pas mon choix. Merci donc à Mademoiselle_Lecture.



Vous penserez peut-être que j'arrive après la bataille, en effet, ce roman a déjà été chroniqué à de nombreuses reprises. Les avis divergent, mais la majorité des lecteurs ont beaucoup aimé ce livre, ce qui est mon cas.



Il est difficile, quasi impossible de rester insensible à cette histoire d'amour entre deux ados, mais comme vous le savez ce n'est pas une histoire d'amour banale, c'est une histoire à trois. Le cancer est venu se mêler de tout ça.



Mais Hazel et Augustus se seraient-ils rencontrés sans la maladie?



Pourquoi ce livre marque t-il tant les esprits?



Tout d'abord il parle de deux ados confrontés au pire: la mort.



Mais il parle aussi de maturité, de l'amour vrai, celui du cœur et non des yeux, ils gèrent tout ce qui leur arrive avec tant de recule et d'intelligence que l'on ne peut qu'être extrêmement touché.



Pourtant John Green ne rentre pas dans l'apitoiement, ses personnages sont pudiques et forts, on ne peut que se mettre à leur place et se dire que la volonté dont ils font preuve ne serait pas la nôtre.



Pour moi un magnifique roman, que je garderai en mémoire, comme je pense beaucoup d'entre vous.




Lien : http://livresque78.wordpress..
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Nos étoiles contraires

j'avais déjà lu "Le Théorème des Katherine", qui ne m'avait pas totalement convaincue, malgré des personnages attachants (dont Colin un surdoué des anagrammes et surdoué tout court), de l'humour, des réflexions très justes sur l'adolescence, l'amour, l'amitié ...



ce livre m'a vraiment convaincue, touchée, émue

je comprends qu'il ait autant de succès, et je suis contente qu'il ait ce succès alors qu'il évoque entre autres la maladie, le regard des autres sur les malades, des adolescents déjà très malades, bref des thèmes que plein de gens essaient de fuir, d'éviter ...



l'intelligence de ce livre est de nous montrer que même très malade, on reste toujours profondément humain, avec l'envie de donner un sens à notre vie, d'être amoureux et vivre des relations amicales, des loisirs, des rêves, des voyages, rencontrer un écrivain dont on a beaucoup aimé l'unique livre (au point pour Hazel de le harceler pour qu'il écrive une suite)



un gros coup de coeur aussi pour les personnages : Hazel, Augustus, Isaac, mais aussi les parents de Hazel et l'assistante de l'écrivain Van Houten



un beau livre très émouvant
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Will et Will

Des adolescents, des amours et des amitiés, deux garçons du même âge qui se rencontreront par hasard, des chapitres alternent entre les points de vue de chacun des Will.



Will & Will, ça me fait penser à un ancien trio d’humoristes québécois qui s’appelait « Paul et Paul ». Oui, oui, c’était un trio, l’un d’entre eux était le « et ». C’est aussi ce qui se passe dans cette histoire, le troisième héros, le personnage central, c’est Tiny Cooper un garçon obèse, homosexuel et féru de théâtre qui deviendra le lien entre les deux Will.



Une histoire américaine de la banlieue de Chicago, avec plusieurs rebondissements et qui permet de passer quelques messages forts :

— L’homosexualité, ce n’est pas un choix.

— Porter du XXL, ce n’est pas toujours drôle, et l’épaisseur de la couenne ne protège pas mieux le cœur fragile des regards dégoutés et des quolibets.

— La dépression, ce n’est pas juste se sentir déprimé…



Un bon roman jeunesse, avec les émotions et les grandes interrogations de l’adolescence.

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Nos étoiles contraires

Il y a des choses qui resteront de grands mystères de la vie: pourquoi les tartines au beurre tombent elles toujours sur le coté beurré? pourquoi sommes nous sur terre? mais surtout pourquoi les gens aiment ils "Nos Etoiles Contraires" ?



Les quatrième de couverture devraient laisser les critiques enflammées aux adolescents prepubescents car qualifier ce livre de "chef d'oeuvre" est non seulement exagéré mais complètement délirant.



Le roman mise tout sur son theme central, j'ai nommé: le cancer avec un grand C et une romance du genre "je t'ai aimé dès l'instant où t'as fait tombé ton stylo par terre et que j'ai croisé tes yeux en le ramassant pour toi".



L'histoire est cliché après l'autre et les personnages aussi plats qu'une limande.





Voici quelques scènes des plus comiques:



* Deux adolescents malades traînant la nuit dans une ville inconnue et un pays étranger, sont servis -sans mot dire- du champagne en plein public.



*Des inconnues applaudissent nos deux tourtereaux qui s'embrassent au musée Anne Frank. (sérieusement!)



* "Je voudrais juste être assez pour toi Gus!". (que quelqu'un me reveille de ce cauchemar sans fin)



Je vous passe les details affligeants parce que je vous aime bien.





Dans l'ensemble cette lecture ne fut pas veine, ce livre est devenu au fil des mois mon baromètre de crédibilité littéraire, si qui que ce soit m'en parle avec les étoiles dans les yeux, c'est tout simple, je ne lui parle plus jamais de ma vie.
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Nos étoiles contraires

Ce livre, je ne voulais pas le lire.

J'ai toujours beaucoup de mal avec les livres ou les films qui traitent de la maladie, d'autant plus quand il s'agit d'enfants. Sensible comme je suis, je craignais de pleurer du début à la fin.

Donc, quand on me l'a proposé une fois, j'ai dit non. Quand je l'ai vu en magasin, je me suis dit non. Et quand une élève est arrivée l'autre jour en me disant: " madame, j'ai amené un livre, j'aimerais vous le prêter", je...n'ai pas dit non. Comment le lui refuser? L'enthousiasme des élèves en lecture est quelque chose que je me refuse de réfréner.

J'ai donc commencé assez rapidement ma lecture et le ton m'a tout de suite plu. Pas de pathos, pas de larmes, mais de l'humour! La narratrice, Hazel, a 16 ans et affronte un cancer qui, elle le sait, gagnera le combat à plus ou moins court terme. Elle assiste a des réunions de soutien entre malades et anciens malades et c'est là qu'elle fait la connaissance d'Augustus, dont elle tombera amoureuse.

L'histoire en elle-même est banale si l'on considère qu'il s'agit d'une histoire d'amour entre 2 ados. Elle l'est moins parce que ces 2 ados en question sont malades et n'ont donc pas le même regard sur la vie, l'amour et toutes ces choses auxquelles nous ne prêtons même plus attention.

J'aime la justesse de la plume de l'auteur. J'aime comment l'histoire est menée. J'aime sa simplicité, sa beauté.

J'ai pleuré, oui. J'ai ri, aussi.

Je suis finalement heureuse d'avoir fait ce que je n'imaginais pas il y a encore quelques jours.

Et pour finir, toutes mes pensées vont vers celles et ceux, petits et grands, qui se battent contre cette poisse, ainsi que leurs proches.

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Nos étoiles contraires

Je pense que je ne dirai rien de plus qui n'a déjà été dit sur ce livre, mais je tenais tout de même à écrire mon ressenti sur cette belle lecture.



C'est une histoire que j'ai beaucoup aimé car je me suis très vite attachée aux personnages. Dans un même chapitre on passe par différentes émotions: de la tristesse, de la joie et beaucoup de compassion pour les durs moments que traversent Hazel, Gus et aussi Isaac. Le fait que ces personnages soient très jeunes et déjà en train de songer à la fin de leur existence a quelque chose de troublant et touchant à la fois.

Mais ce livre a beau parler de cancer, de traitements et de mort, ce qui est bien c'est que l'auteur ne se focalise pas sur les malheurs de ses personnages. Au contraire, il leur fait aimer la vie en allant au bout de ce qu'ils souhaitent vivre. On trouve ici les joies de l'amitié, les premières histoires amoureuses, l'amour et le soutien de la famille...c'est ce qui fait la force de ce livre je pense, car malgré tout il est rempli de sentiments positifs.



Une brillante histoire, simple et touchante que je recommande vivement.
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Qui es-tu Alaska ?

Qui es-tu Alaska ? est le 2ème roman que je lis de John Green, après Nos étoiles contraires.

Ce dernier m'avait tellement plu que j'avais peur d'être déçue par cette nouvelle lecture.

Et bien, cela n'a pas été le cas, bien au contraire.

Qui es-tu Alaska ? est un roman sur l'adolescence, sur ce début d'indépendance, cette soif de liberté, cette invulnérabilité, mais aussi et surtout sur les faiblesses, sur l'apprentissage de la dureté de la vie, sur la réaction face aux évènements.

John Green met le point juste au bon endroit, là où le lecteur est touché. Une justesse d'écriture, une justesse des sentiments.

Je n'attendrai pas plus longtemps pour découvrir un autre roman de cet auteur.
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Nos étoiles contraires

J'ai enfin cédé aux sirènes de ce best seller lacrymal et compassionnel.



Je ne vais pas faire un nième résumé : ils sont ados,  amis ou amoureux, ils ont le cancer, en rémission complète,  partielle ou en phase terminale. Mais ils ont de  l'humour à revendre, des rêves à réaliser, des livres à lire et des questions à poser.  Plein de trucs à vivre.



Encore.



Pour parodier le style de la narratrice, j'ai été a) scotchée presque malgré moi par le cynisme allègre de Hazel, la jeune narratrice, qui donne le sentiment abusif d'un détachement critique, b) secouée bientôt par la vague redoutable des bons sentiments et le flux redouté du chagrin inhérent au sujet, et c) après l'adhésion et l'émotion, j'ai été assez brutalement rendue à mon libre arbitre ordinaire et pas plus enrichie ou changée que cela par cette lecture essorante mais finalement un peu factice.



Un peu comme si un chef étoilé avait décidé de vous sortir le grand jeu pour vous faire aimer un truc inbouffable- genre des tripes, pour moi le comble de l'horreur- ,  et  que vous retrouviez sa recette sur marmiton. com.



Ah bon, c'était juste une question d'épices alors? On peut vraiment me faire avaler n'importe quoi...



L'impression de m'être fait avoir en beauté, si vous voyez ce que je veux dire..

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Qui es-tu Alaska ?

John Green, ce nom se passe d’introduction. Alors que la majorité de ses lecteurs ont adoré et porté aux nues « Nos étoiles contraires » - et pas sans raison, je l’ai bien apprécié –, moi, ma préférence s’est portée sur « Qui es-tu Alaska ? » J’y ai cru, à Mitch, qui commençait une nouvelle vie loin de sa famille. Ce jeune homme avait mené jusque là une existence très ordinaire, pour ne pas dire morne, il s’entendait relativement bien avec tout le monde mais il n’avait pas d’amis proches. Il avait surtout un père au-dessus de ses affaires et une mère super-protectrice. À Hampden, son nouveau collège, il pourra vivre pleinement sa vie. Enfin !



Plusieurs lecteurs de ce roman trouvent Mitch stupide, influençable, facilement manipulable. Eh bien, c’est un peu ça, l’adolescence. Il se retrouve dans un milieu qui ne lui est pas familier, il est seul et sans talent particulier (en d’autres mots, ordinaire, qui ne ressort pas du lot), il est donc prêt à tout pour se faire accepter, pour essayer de vivre de nouvelles expériences.



Dès son arrivée, le jeune homme rencontre son camarade de chambre, Le Colonel. Plus grand que nature (du moins, c’est ce qui semble à Mitch), il intelligent, rusé, audacieux, il a ses entrées partout. Bref, tout ce que Mitch n’est pas ! Qui ne voudrait pas être son ami ? Surtout, il est proche d’Alaska, une fille du collège tout aussi fonçeuse que le Colonel, belle et sensuelle, énigmatique. Qui ne rêverait pas de tomber dans ses bras ? Autour d’eux gravitent Takumi, le confident rêvé, plus stable que les deux premiers, un pilier même s’il n’en a pas l’air, puis Lara, plus accessible, douce et compréhensive mais capable d’espièglerie.



Quand on côtoie de pareils individus, ne serait-on pas disposé à tout faire pour devenir leurs amis ? Et le rester. (Ceci dit, « tout » est assez relatif…) Agirait-on différemment ? Pas moi, je crois bien. Pendant un semestre complet, Mitch et ses camarades vivront des expériences inoubliables jusqu’à ce moment où leur vie éclatera en mille morceaux : Alaska meurt dans un accident de voiture. C’est le drame ! Soyez sans craintes, je ne viens de pas sévoiler le punch final, cette information est donnée assez tôt.



Cet événement tragique détruit quelque chose dans cette bande d’amis. Surtout que le mystère entourant la mort d’Alaska demeure entier. Est-ce vraiment un accident ? Les morceaux du puzzle s’accumuleront jusqu’à la toute fin, alors le lecteur pourra les recoller ensemble en même temps que les personnages. Du grand art. Au-delà du sort de la jeune fille, « Qui es-tu Alaska ? » est une histoire sur l’acceptation (de soi, surtout) et l’amitié. Étrangement, c’est justement ce qui unissait Mitch et les autres qui viendra mettre un terme à leur amitié. Un roman d’apprentissage peu conventionnel mais touchant.
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Will et Will

~ Ma note 3,5/5.





~ Ce livre m'a laissé une impression vraiment étrange. Il est rare que j'aie autant de mal à exprimer mon jugement à la suite d'une lecture.

Tout d'abord : ça y est, j'ai enfin lu tous les John Green en date ! Et désormais, je peux affirmer une chose : Nos étoiles contraires est le meilleur. C'est le premier que j'ai lu ; c'est le dernier que j'ai vraiment aimé. J'ai trouvé tous les autres romans de l'auteur plutôt brouillons, étrangement similaires et... et... bizarres. À chaque fois, j'ai eu l'impression qu'il partait dans ses propres délires et fantasmes et qu'il me laissait sur la touche. Dans certains de ses romans, tels Qui es-tu Alaska ?, j'ai saisi davantage son message, ses émotions, ses personnages. Mais dans d'autres, je suis passée totalement à côté, comme La face cachée de Margo ou Le théorème des Katherine.



Pour en revenir à Will & Will, c'est exactement le genre d'impression que j'ai ressentie : brouillon, qui part dans tous les sens. Comme d'habitude, les thèmes explorés sont bien traités : l'amour, l'homosexualité, la souffrance, la solitude, l'amitié, la dépression... tout cela avec une touche d'humour (un gros point fort de John Green !) très bien dosée et qui, je le reconnais, m'a fait rire bien des fois. Cependant, les personnages, les actions sont amenés de façon si spéciale, avec une façon de voir les choses étonnante, que cela a rendu ma lecture... déroutante ? Oui, l'adjectif est plutôt bien choisi. Aussi, ce roman n'est pas très émotif et honnêtement, j'ai trouvé la fin cucul. Je n'ai pas compris le message transmis, si message il y avait.





~ Bref : Will & Will m'a laissé très mitigée, j'ai mis un peu de temps pour le lire, mais finalement j'ai su l'apprécier. Et si vous voulez un conseil (que, bien évidemment, vous n'êtes pas obligé de respecter) : lisez seulement Nos étoiles contraires et Qui es-tu Alaska ?. Ne cherchez pas plus loin pour ne pas être déçu(e).
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Nos étoiles contraires

Hazel et Augustus, Gus pour les amis, se rencontrent dans un groupe de parole pour adolescents victimes d'un cancer. La maladie a coûté une jambe à Gus, mais les pronostics sont en sa faveur. Les poumons d'Hazel sont tellement atteints que sa mort semble inéluctable.

Pour le garçon, c'est le coup de foudre immédiat. Pour la jeune fille, ce n'est que le début d'une amitié, une relation dont elle a terriblement besoin tant la maladie l'a coupé des autres. Avec la bienveillance de leurs parents, ils se voient de plus en plus, parfois en compagnie d'Isaac, un ami d'Augustus qui doit sacrifier ses yeux pour survivre au cancer, .



John Green nous fait partager le quotidien de trois ados gravement malades, dont le pronostic vital est engagé, et qui doivent accepter de terribles sacrifices pour espérer survivre. Il le fait avec beaucoup de bienveillance et une bonne touche d'humour, ce qui permet de mieux affronter les souffrances sans les occulter.

Le livre est écrit simplement, et même parfois un peu crument, au sens de sans fard, dans la description des sentiments des adolescents et de leurs parents. Mais l'écriture reste pudique ; on n'y trouve aucune forme de voyeurisme.

La forme narrative ne cherche pas à masquer les réalités, mais à les montrer telles qu'elles sont vécues, parfois avec violence, parfois jusqu'à la mort... Et le personnage de l'écrivain Van Houten, qui a sombré dans l'alcoolisme, est là pour rappeler que les parents aussi peuvent craquer.

Une lecture tout à fait accessible aux adolescents, mais également utiles pour les parents, qu'ils soient ou non confrontés aux maladies graves de leurs enfants.
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La face cachée de Margo

"La Face Cachée de Margo". Je ne sais pas pourquoi, mais je pensais surtout à "La Face Cachée de la Lune". Après, Margo est comparable à la Lune, mystérieuse, secrète et puis attirante pour certains...



Je m'égare un peu ! Dans ce roman, nous sommes avec deux jeunes adultes de plus de 18 ans, étudiants à la fac. Quentin, aussi appelé sous le nom de "Q.", homme plutôt normal pour son âge, et qui veut réussir ses études, et décrocher son diplôme ainsi qu'un boulot. Bref, on ne peut plus normal.



Margo, elle, comme je le disais avec la Lune, elle est plutôt secrète... en fait, le livre porte assez bien son titre. On pourrait croire que Margo est très timide, assez réservée, mais pas du tout ! Elle se montre comme quelqu'un de forte, populaire, pote avec tout le monde et qui maîtrise le monde. Elle en est tout le contraire. Elle se sert des gens, les manipule, et méprise le monde entier. Sans exception.



Je continue. Donc, Quentin, lui, est amoureux de Margo. Une nuit, elle va venir dans sa chambre, pour l'entraîner dans la ville, et détruire les habitations et réputations de personnes qu'elle n'aime pas. Je trouve ça limite pas sympa d'entraîner quelqu'un innocent pour mettre la faute sur lui, surtout que Quentin, lui, a du faire des choses qu'il ne voulait pas faire, puisqu'il était en bonne entente avec ces personnes...



Bon...



Le lendemain, Margo a disparu, mais elle a laissé des indices. Quentin va alors se mettre à sa poursuite.



C'est simple et clair, Margo, je ne l'aime pas. Quentin, lui, est beaucoup plus attachant par sa normalité et son innocence dans toute cette affaire. Margo, elle cherche les embrouilles, préfère faire le mal que le bien, juste pour une réputation. Quentin n'aurait pas du se mettre à sa poursuite. Elle ne le méritait pas.



Que dire de plus ?



"La Face Cachée de Margo", est mon deuxième livre de John Green. Je dois dire que je suis un peu déçu du résultat. "Nos Étoiles Contraires", est juste magnifique comme livre ! Je m'attendais à quelque chose d'aussi bien, et j'ai donc été déçu.



Aussi, je ne sais pas comment l'expliquer, mais certains passages étaient trop longs à mon goût, j'avais envie de tourner quelques pages en lisant en diagonales, comme si l'auteur avait voulu joué sur la longueur.



Étonnant, mais je voulais savoir la fin, même si j'avais une petite idée de ce qu'elle était.



Bref, une belle découverte, avec un héros attachant, en qui je me reconnaissais. Assez décevant, mais pas au point de détester ce roman :-)



Bonnes lectures, bonne reprise, portez-vous bien et 172 critiques :-)



*****



Ma critique de "Nos Étoiles Contraires" pour ceux qui le veulent :
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Nos étoiles contraires

Roman jeunesse.

Indiana, USA, XXIè siècle. Les "héros" sont trois ados.

Hazel et Gus ont le cancer. Un chirurgien opère Isaac : il est obligé de lui enlever l'unique oeil qui lui reste.

Bref, tout cela n'est pas gai ! Je suis entré dans ce livre à reculons, car je déteste les séries style "Urgences", les hôpitaux, odeurs, blanc, tout ce qui s'y rattache... Je voudrais mourir en pleine forme dans mon lit en dormant, à 90 ans !

Sauf que.......

Sur le plan santé, on n'a pas toujours le choix, comme dit John Green.

Sauf que...

Le style de John Green est brillant.

Sauf que...

Malgré leurs handicaps ( Hazel a un cancer des poumons, et traîne en permanence une bouteille d'oxygène, Gus a une jambe coupée à cause du cancer ), eh bien ces ados sont super-intelligents, et se permettent des tonnes d'humour....

Sauf que...

J'adore l'humour United States, très direct,

différent du so british très classe de "La reine des lectrices", d'Alan Bennett (livre que j'adore aussi),

ou de l'humour français goguegnard ( Michel Audiard, Coluche).

Sauf que...

C'est hyper romantique !

Sauf que...

Hazel et Gus, passionnés par un écrivain philosophe génial, vont, malades comme ils sont, jusqu'à Amsterdam pour rencontrer cet ours bourru mal léché afin de connaître la fin de "Une impériale affliction".

Sauf que je viens de me rappeler, grâce à l'écrivain génial, que mon cacao préféré est le van Houten, et je viens également de m'en acheter un paquet.

je vous le recommande ( ce cacao).

.

Bref, je me suis embêté jusqu'au milieu du livre, Mais la fin est sublime !

Et j'aime beaucoup Hazel Grace !



En plus, en début de carrière, j'ai enseigné le sport à Flavigny dans un collège pour handicapés physiques... Oui, oui, et l'ambiance entre eux et moi était géniale :

-- Bon, au basket, vous avez droit à 3 impulsions de roues de fauteuil avant de faire la passe !

-- Monsieur, dit un unijambiste dont on a coupé la jambe à cause d'un cancer ( tiens, Gus ?), prenez mon fauteuil, et faites la course avec les autres : je suis arrivé bon dernier, et on a tous ri aux éclats !

-- Monsieur, a dit ce même unijambiste, la prof de français m'a mis "zéro". Pourquoi, puisque je vais mourir l'an prochain ?
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Nos étoiles contraires

"Nos étoiles contraires" est un livre qu'on ne présente plus parce qu'il fait partie de nos familiers.

Il fait partie de ce genre de livres qu'on n' a jamais ouverts mais dont on entend tellement parler qu'on finit par croire qu'on les a déjà lus.

Autant vous dire que ce n'était pas du tout dans mes intentions de le lire.



Deux adolescents, deux cancers, deux étoiles qui brillent, deux combats contre la maladie, deux étoiles qui s'aiment...

C'est joli les étoiles mais moi, je suis du genre à me voiler la face. J'ai beaucoup de mal à appréhender la maladie. (J'imagine que je ne suis pas la seule). Rien que le mot cancer me fait froid dans le dos. C'est comme un mot tabou que je tente d' enfouir très loin au plus profond de moi. C'est comme un harpon qui m'agrippe chaque fois qu'il surgit devant moi. C'est comme un de ces monstres qui dorment sous les lits et qui font si peur aux petits.

Alors, non, je n'étais pas décidée à le lire. Parce que je savais qu'indéniablement, il provoquerait chez moi une sensation de malaise.





Et puis ma fille l'a lu et elle m' a dit qu'il fallait que je le lise. J'aime bien que ma grande fille adolescente soit aussi passionnée par la lecture que moi. J'aime bien parler livres avec elle. J'aime bien échanger nos avis comme je le faisais avec ma propre maman. C'est important.

Alors, j'ai laissé tomber mes peurs, et je me suis sagement conformée à la note de l'auteur en début de livre.

" Plus qu'une note de l'auteur, il s'agit d'une simple petite précision : ce livre est une œuvre de fiction. Ni les romans ni leurs lecteurs ne gagnent à ce que l'on cherche à savoir si des faits réels se cachent derrière une histoire. Ce genre de tentative sape l'idée que les histoires inventées peuvent avoir de l'importance, ce qui est pourtant un des postulats fondamentaux de notre espèce. Je compte sur vous pour ne pas l'oublier."



Ah ça non, je ne risquais pas de l'oublier. ça m'arrangeait bien que ce soit une pure fiction ce roman. J'ai grandi, je ne crois plus aux monstres sous les lits. Mais j'aime bien qu'on me raconte leurs histoires...Vous saisissez la nuance ?



Et puis, j'étais intriguée. Pourquoi elles sont "contraires " les étoiles ? Je le sais maintenant...Je sais pourquoi deux étoiles peuvent être à ce point contrariées. Et pourtant, elles n'ont jamais eu de cesse de s'accorder, de se soutenir, de briller l'une pour l'autre, de faire de malicieux et d' effrontés pieds de nez à la mort.





C'est une belle leçon de vie...

...ou de mort.

A vous de voir.

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