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Critiques de John Norman (30)
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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor

Il y a à boire et à manger dans ce livre... Avant tout, excepté pour les pièces de théâtre, l'écriture en "je" est un gros risque à prendre. Et ici, en l'occurrence, c'était une mauvaise idée: l'écriture est lourde, le protagoniste peu crédible et l'ensemble rappelle un peu les livres dont vous êtes le héro, caste de livres qui est à la fantasy ce que le magazine Spirou est à la littérature...



Les tentatives de l'auteur pour rendre son récit plus crédible sont également pathétiques. Finalement, j'aurais préféré que le genre soit plus franchement fantasy, c'est à dire un monde imaginaire peuplé d'humains et de créatures inventées. Ici, les piètres explications sur l'anti-Terre et le voyage entre les deux mondes rendent la théorie plus risible que plausible et diminuent encore un peu la qualité du roman.



Par contre, justement dans l'esprit qu'il s'agit d'un monde fictif aux paradigmes autres que les nôtres, je ne me suis pas plus offusquée que ça de la condition de la femme. En effet ce monde brutal et franchement phallocrate semble être décrit uniquement pour explorer ce que serait la société si les hommes laissaient libre cours à la fois à leurs pulsions (sexuelles, dominatrices, agressives) mais aussi à un genre de "code de l'honneur" tout masculin que l'auteur leur attribue.

Finalement, dans "Le Petit Prince", toutes proportions gardées, je ne trouve pas que la place de la femme y soit tellement meilleure... Mais c'est un autre débat.



Bref, l'idée aurait pu être intéressante à explorer si l'écriture n'avait pas été d'aussi piètre qualité... Dommage.
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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor

Un cycle fantastique dont les premiers tomes sont très prometteurs. Un style épique, des aventures captivantes, la découverte du monde de Gor, planète cachée de la Terre car se trouvant à l'opposé derrière le Soleil.

Pourtant, après le tome 3, tout s'effondre, l'auteur tombe dans une répétition obsessionnelle de thèmes misogynes, machistes, transformant le monde de Gor en un terrain de jeu pour mâles avides de satisfactions égoïstes.

Malgré tout, je conseillerai quand même la lecture du début de la série que j'avais appréciée.
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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor

Si vous avez aimé le film "Conan le Barbare", vous devriez apprécier ce cycle qui mèle les combats de guerriers à l'arme blanche, l'amitié virile, la lascivité des femmes esclaves, ainsi que les inévitables traitrises et renversements de situation qui font les bonnes histoires.



C'est de l'aventure pure et dure dans un environnement sans technologie (ou si peu) et donc propice à vivre la vie héroïque de Tarl Cabot, guerrier devant affronter maintes difficultés pour arriver à ses fins.

J'ai apprécié avec beaucoup de plaisir la qualité des descriptions de la vie des guerriers dans ce monde de Gor tout en force et loyauté.



Un des gros défauts de cette aventure est la misogynie de l'auteur qui se complaît en peu trop souvent à vouloir prouver que les femmes sont toutes des esclaves de plaisir en puissance et qu'il ne leur manque que de "vrais" hommes pour leur prouver (sic !). Cela oblige parfois à endurer de longs paragraphes inutiles et répétitifs où des femmes disent aimer être esclaves et 2 tomes qui ne parlent que de ça (le 7 et le 11 qui peuvent être évités). Il y a également une certaine facilité dans la valeur des nouveaux amis de Tarl Cabot, mais bon, cela n'empèche pas (loin de là) de savourer ses aventures.
Lien : https://www.yfolire.net/sf/c..
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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor

Tout premier tome de ce qui allait devenir le cycle de Gor, cette histoire sent la poussière nostalgique (ou à la saveur du temps de nos parents pour ceux, comme moi, qui ne les ont pas vécu...) des années 60 à sa vision du monde, sa narration, et son ambiance en générale.



John Norman semble, au premier abord, ne nous livrer qu'un livre de science-fiction comme beaucoup d'autres : héros amené sur une autre planète, civilisation moins avancée en plusieurs points, et plus en d'autres ; rien de bien neuf là-dedans, même si ça l'était plus à son époque. Le livre est même (passé la partie de "l'enlèvement") plus de la fantasy que de la SF.

Toutefois quand on va plus loin, on s'aperçoit que ce que John Norman nous livre, par le biais de cette fiction,  c'est une critique virulente de notre société : critique de la technologie utilisée pour faire la guerre, critique des théories du communisme et du pacifisme global rejetant la nature humaine profonde (capitaliste et belliqueuse), critique des religions organisées, critique des sociétés occidentales... Par le biais de l'anti-Terre, théorie pythagoricienne, Norman métaphorise notre monde et ratisse large en démontrant bien souvent à une vision, comme à son opposé, que le monde n'est pas binaire, et que ce qui compte, dans les grandes théories sociales c'est de prendre l'humain tel qu'il est réellement et non tel qu'on voudrait qu'il soit ; par des espèces de constantes, telles que l'esclavage ou les systèmes de castes, il cherche à démontrer que l'humain est un animal doué de raison, certes, mais avec des instincts primaires, qui, quoi qu'on fasse, finissent toujours par transparaître et ressortir...



Le cycle de Gor est plus connu pour son côté érotique et pour être source d'une sorte de kama-sutra des jeux sexuels de dominant(e)/dominé(e), mais ici nous ne voyons que peu cet aspect, celui-ci étant plus survolé et prétexte à démontrer la vertu du héros qu'un caractère du roman poussé au point de ce qu'appellent communément les initiés à ces milieux : la philosophie goréenne. La domination est abordée sous l'angle de l'esclavage plus en général, autant de labeur que de plaisir, et, pour l'instant, rien qui ressemble à une étude des relations entre les partis de ces relations n'a commencé à être abordée, toutefois, ceci est le premier volet d'un cycle de 32 livres, donc la patience est de mise, pour le lecteur qui attaquerait celui-ci pour cette raison (ou entre autres raisons).



Il est à noter qu'entre autres thèmes que John Norman aborde, la religion l'est avec insistance et John Norman matérialise ceux qui sont vénérés en une espèce de race, ou caste, supérieurement développée disposant de moyens technologiques tellement avancé que la population de Gor en est venue à naturellement leur vouer un culte, et s'il ne s'attarde encore que peu sur la nature ou la provenance de ces êtres et de leurs connaissances technologiques supérieures, il s'attaque avec véhémence aux religions organisées et à leurs ministres, à tel point qu'il serait bon de mettre un exemplaire de ce livre entre les mains de toutes les grenouilles de bénitier !



Au final, un roman que l'on sent sans prétentions et qui est un bon divertissement, quant à juger le cycle de Gor sur lui, je ne saurais m'y risquer, et attendrai de lire encore quelques volumes avant cela.
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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor

John Normann. Le Tarnier de Gor. 1967. J’ai Lu 1992. 316 p. 4,5 étoiles.

J.N. a écrit 45 romans dont 38 composent…le cycle de Gor.

Il s'inspire de Edgar Rice Burroughs, le créateur de Tarzan dont de mémoire les tomes évoluent vers la Fantasy (je les ai en bibliothèque, je devrai les relire…).

« L'aspect le plus controversé de ce ce cycle de Gor est la condition des femmes de la société goréenne, systématiquement (ou presque) esclaves des hommes et devant satisfaire tous les désirs de ces derniers. Cet aspect du rôle des femmes se retrouve dans l'œuvre sous forme de nombreux passages décrivant soit les règles qui leur sont imposées soit une justification philosophique de cet état de fait. En effet, selon Norman, les femmes sont naturellement prédisposées à obéir aux hommes, et peuvent trouver le bonheur en acceptant cette situation.

C'est justement cet aspect volontairement machiste du cycle de Gor qui a provoqué la censure du cycle lors des années 1980-90 et qui par opposition plaît à certains groupes sado-masochistes. » Wiki.

A mourir de rire. Gor est aussi violent avec les femmes…qu’avec les hommes. Et elles ne se laissent pas faire (en tout cas pas dans ce 1er tome).

Connexion avec la nature, les plantes, les animaux sauvages terrifiants, dont certain rapace peuvent être domptés et « montés », à vos risques et périls…

On est dans le genre purement Fantasy.

Et face à une œuvre mémorable : un cycle de … 38 romans !

Dans celui-ci on trouve surtout une critique acerbe de cette catégorie de prêtres-religieux…qui prêchent le respect du dogme et abusent de la torture et du bûcher (inspirés de l’ Inquisition ?).

L’Inquisition prête à renaître de ses cendres au XX ième s. ? (NON ! Mais voir le NB en fin de critique 😊)

Un ordre de religieux goréens qui parlent forts quand ils sont épaulés par un pouvoir autocratique. Mais qui se révèlent terriblement lâches quand les ennuis, e.a. les troupes de la Cité ennemie montrent le bout de leur nez…

Cela se lit comme du petit lait. De l’action, de l’aventure, et un héros humain et … bon avec les femmes et en particulier avec l’héroïne. Des traîtrises (quelques fois elles n’en ont que l’apparence), de l’humour, de belles émotions...J’ai beaucoup aimé

N.B. « À l'exception des États pontificaux, l'Institution (de l’Inquisition) a été abolie en Europe au xixe siècle. Le pape Pie X l'a remplacée en 1908 par la Sacrée congrégation du Saint-Office. Le pape Paul VI a remplacé en 1965 le Saint-Office par la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui a fait prévaloir sur l'aspect punitif de la condamnation l'aspect positif de la correction de l'erreur, et de la préservation de la foi. ». Wiki.





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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor

Le monde de Gor est un vaste univers développé depuis le début des années ’60 par le docteur en philosophie John Norman. Dans ces chroniques (37 tomes à ce jour, le dernier en date publié en 2022, mais seuls les 16 premiers furent traduits en français), l’auteur revisite le pulp à la mode d’Edgar Rice Burroughs. Son héros, Tarl Cabot, est un substitut de John Carter qui, au lieu de se retrouver sur Mars, échoue sur l’anti-Terre, autrement dit Gor. Là il découvre une société composite empruntant à l’Empire romain, au Moyen-âge, aux Vikings mais régie par des notions de castes très importantes. Le roman prône aussi un machisme absolu puisque sur Gor les femmes sont uniquement considérées comme des esclaves toujours prêtes à obéir à l’Homme.



LE TARNIER DE GOR, premier bouquin du cycle, présente donc ce monde pas si mal imaginé et plutôt cohérent avec ses croyances, lois, obligations, code d’honneur et de chevalerie, etc. Evidemment, cette vision est particulière, il ne manque souvent qu’un morceau de Manowar en toile de fonds pour s’immerger dans ce Planet Opéra désuet. Ou pas. En effet, depuis quelques années, des groupes de fans apprécient tellement la philosophie « goréenne » qu’ils tentent de la transposer dans le monde réel, avec des principes sado-masos hérités des romans. On ne peut donc balayer d’un revers de la main l’importance de ce cycle pourtant convenu, aujourd’hui plus connu pour ses scènes érotico-sm (esclavage, bondage, viol) encore peu présentes dans ce premier tome mais qui deviendront plus fréquentes ensuite, la série versant (selon les connaisseurs) dans le « porno pulp » à partir du tome 8 ou 9.

L’écriture n’est pas mauvaise (quoique redondante), l’intrigue possède suffisamment d’action pour dépayser le lecteur et l’ensemble devait être plaisant à lire pour les adolescents de l’époque, entre une partie de Donjons & Dragons, un bouquin de Conan et un film érotique visionné en cachette. Aujourd’hui qu’il existe une pléthore de romans de Fantasy (et même d’Erotic Fantasy), l’intérêt de lire ou relire cette saga s’est bien estompé. Si ce premier tome est, dans l’ensemble, plaisant, il ne donne pas suffisamment envie de poursuivre l’aventure alors que trop de livres similaires (et plus intéressants) sont à présent aisément disponibles.


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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor

Rarement lu un livre aussi misogyne. C'est choquant. Vraiment. Et la lecture est insupportable. Un rabaissement continue de la femme.

Je ne souhaite pas m'étendre sur ce livre... juste... évitez cette lecture désagréable.

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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor

J'ai adoré à 20 ans,

Je me suis interressé aux ethnies et coutumes de cette anti terre à 30 ans,

Je l'ai relu pour me rappeller l'histoire à 40 ans,

Je relis encore ce cycle aujourd'hui.

Classique peu connu en Europe j'ai l'impression, décrié pour son thème : gros héros costaud, belles femmes esclaves, cela reste une fable n'en déplaise aux féministes.

La qualité du cycle est un peu inégale mais on se dit quand même qu'il fallait oser et l'auteur le fait. Le héros passe de demi dieu et peut tout perdre dans le volume suivant. Sur cette planète Gor, la vie est dure, violente, mais l'auteur y place une critique de notre société cocon. Sur terre tout est entre le gris clair et le gris foncé, sur Gor, tout est plus éclatant, la vie, les sentiments, la mort. Ici les différences entre hommes et femmes sont gommées pour que tous nous soyons des unités de production, des robots humains. Sur gor les hommes se battent pour une cité, leur honneur,une femme.

Je trouve dommage que les ligues de la Morale actuelles s'insurge contre une oeuvre de fiction quel qu'elle soit



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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor

Un univers original et plutôt crédible mais un héros banal. Beaucoup de créatures imaginées et de mots inventés au profit de la fantasy, ce qui me plaît. Un système de castes qui tient la route. Je pourrais croire à l'existence de cette Anti-Terre, Gor. Le machisme est totalement assumé et en toute honnêteté, ce sont bien les rites goréens qui m'ont menée à la lecture de ce livre.



Pourtant, les informations manquent. On ne comprend pas très bien pourquoi Tarl Cabot a été envoyé sur Gor ni par quel procédé. Un peu de magie ou une explication vraisemblable aurait pu aidé à nous éclairer...



Mon côté aventurière m'a donné beaucoup plus envie d'apprendre à chevaucher les tarns avec la caste des guerriers qu'autre chose... Néanmoins, ces rituels goréens sont plaisants à lire.



La traduction n'est pas terrible. On sent rapidement que le livre n'a pas été écrit par un Français. Le vocabulaire est pauvre du début à la fin et les phrases pas toujours bien tournées.



A ceux qui s'attendent à lire une oeuvre érotique comme moi, détrompez-vous! C'est bien un roman de fantasy/SF avant tout.
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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor



L'histoire ravira surtout les fans de Conan. En effet dans ce roman, on y trouvera point d'intrigue complexe mais un homme qui se bat pour son village et sa survie. Cet homme, Tarl vient de notre monde. Professeur, il se retrouvera amené contre son gré sur Gor, une planète où il retrouvera son père disparu des années auparavant. Le monde dans lequel il évolue est assez proche du notre de bien des manière. Il y existe des classes sociales différentes, des politiques propres à chaque Ubar de chaque ville. ( Ubar = dirigeant ).



On suivra donc l'apprentissage du héros aux armes, à la langue parlée sur Gor et aux différentes moeurs ainsi que le code du guerrier. On regrettera néanmoins certaines explications brouillons qui laissent le lecteur perplexe ainsi que la rapidité de certains combats ( excepté la grande bataille ).
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Le cycle de Gor, Tome 1 : Le Tarnier de Gor

Salut les Babelionautes

Voila une Saga que j'avais envie de relire presque cinquante ans après ma première lecture, dans les années soixante dix.

Le Cycle de Gor, de John Norman, fait la part belle au Machisme, mais quand on a 18 ans, l'age que j'avais, on s'imagine dans la peau de Tarl Cabot entouré de belles femmes esclaves.

Maintenant à soixante cinq ans, je m’aperçois qu'il montre une image de la Femme qui la dégrade, mais cela ne m’embête pas car ce n'est qu'un livre.

De toutes façons il y a d'autres Auteurs qui mettent les femmes en esclavages dans leur récits, je n'ai pas de noms qui me viennent a l'esprit pour l'instant.

Donc l’hypothèse de départ c'est qu'il existe une planète parfaitement alignée avec la terre cachée par le Soleil.

Sur cette planète nommée Gor, existe une humanité qui est soumise a l'autorité des Prêtres Roi, on apprend simplement qu'ils disposent d'une technologie Extra-terrestre mais qu'ils empêchent toute évolution technique autre que celle des armes Blanches.

Donc notre Héros, qui a la base n'est qu'un simple professeur, se retrouve transporté sur Gor ou il va devenir un Guerrier.

Sa destiné va lui faire affronté bien des dangers dont, bien sur, il sortira victorieux.

la fin du roman le voit revenu sur Terre, en proie à une profonde mélancolie due pour une grande part a celle qui a fini par devenir son épouse sur Gor.

Merci a Arlette Rosenblum qui c'est chargé de la traduction de trois tome de cette Saga, le un, le deux et le sixième pour ensuite laissé le soin de la traduction a Bruno Martin pour deux tomes et David Lemoine pour les autres a partir du tome sept.
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Le cycle de Gor, Tome 11 : La captive de gor

Juste non. Mon oncle ayant un large panel de roman de fantasy et de sf, j'ai pioché dedans au hasard.

Encore une fois non. Plus machiste, plus sexiste que ça ! Tu meurs !

Alors, je sais que le livre fait parti d'un cylce, avec un univers bien précis, mais la façon dont sont traitées les femmes est... Ce sont juste des esclaves sexuelles, soumises, à qui on a lavé le cerveau pour qu'elles intègrent qu'elles ne valent rien et ne servent qu'au plaisir des hommes. Elles sont moins que des chiens. Oops, pardon que des chiennes... L'univers en lui-même est assez intéressant, cela m'a rappelé un peu une antiquité-punk mais les personnages sont si clichés, et aucune évolution n'est prévue pour l'héroïne, à part peut-être devenir la meilleure dans son genre... La psychologie du personnage est juste détruite.

Je n'ai rien contre le fait que dans un univers créé, il peut y avoir une culture de ce genre, mais il n'y a rien là, c'est vide ! Rien autour, aucun personnage auquel on a envie de s'attacher, cela ne m'a pas donné envie de connaître plus de ce monde. Du moins dans ce tome ! (Qui d'ailleurs, je suis sûre, est presque lisible indépendamment des autres. J'ai eu l'impression que le peu de références à la culture de cette univers en lui-même, n'empêchait pas de comprendre quoique ce soit, vu que "l'histoire" est juste centrée sur la descente aux enfers de cette pauvre terrienne.)

L'auteur part dans de ces délires sur l'asservissement, l'esclavage, la soumission des femmes, qu'on se demande presque s'il n'adhère pas lui-même un peu à ses idées...

Navrée si ce n'est pas le cas, mais je l'ai ressenti comme ça. Si ce livre devait sortir en 2015, je ne sais pas s'il serait si facilement accepté.
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Le cycle de Gor, Tome 2 : Le banni de Gor

Aussi mouvementé que le premier tome de ce cycle, le banni de Gor nous emmène cette fois-ci dans un contexte légèrement moins barbares. Le thème dominant reste celui du sort des femmes sur Gor, qui on le remarquera n'ont pas beaucoup de choix de mode de vie. Surtout sur la ville de Tharna.

L'auteur se lâche est n'hésite pas à tendre vers le sado-masochisme en soumettant encore plus les femmes et les hommes.



On peut être rebuté par ce côté soumission ou ne pas l'être. De là dépendra beaucoup l'avis qu'on aura sur ce second volume qui ne m'a personnellement pas génêe. Beaucoup de romans en fantasy utilise les femmes soumises, les femmes devenant des objets sexuels.
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Le cycle de Gor, Tome 2 : Le banni de Gor

Salut les Babelionautes

Cette Saga de John Norman que j''ai lu il y a plus de cinquante ans a laissé peu de trace dans ma tête, tant est si bien qu'il me semble la découvrir.

Alors oui, c'est une vision de la femme qui va faire réagir toutes celles qui liront mon avis, mais qu'importe, ce n'est qu'une fiction.

Sept longues années ont passées depuis que les Prêtres Rois ont ramenés Tarl Cabot sur la Terre.

Mais ils n'en ont pas finis avec lui et il est une fois de plus transporté sur Gor, s'attendant a retrouver sa compagne dans la ville libre de Ko-ro-ba, une cruelle désillusion l'attend, sa cité a disparu.

Sur Gor, un guerrier sans cité est considéré comme un brigand, c'est donc la rage au cœur qu'il va entreprendre un voyage vers les Monts Sardar, ou réside selon la légende, les Prêtres Roi.

Mais sa Vengeance devra attendre car sur son chemin se dresse la cité de Tharna, ou le modèle de gouvernement est matriarcal, chose rare sur une planète ou les femmes sont plus souvent esclaves que libres.

Après bien des mésaventures, dont il sortira sans problème, il va encore une fois changer la destinée de toutes la population de Tharna.

Alors oui, l'intrigue est légère et on comprend vite qui sont les méchants, mais c'est de la lecture facile, sans prise de tête et moi j'ai bien aimé.

Merci a Arlette Rosenblum pour son travail de traductrice.
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Le cycle de Gor, Tome 2 : Le banni de Gor

Deuxième tome d'une saga pour laquelle j'avais (et ai toujours) beaucoup d'attente.



C'est bien pour la philosophie sous-jacente de l'oeuvre qu'on m'avait recommandé cette fiction et pour cette raison également que j'en poursuis la lecture car je me lasse très vite des héros qui réussissent tout ce qu'ils entreprennent. Cela enlève tout le suspense de l'histoire et rend les actions inutiles.



Tarl Cabot se retrouve désormais au pays des Dominas où il est assujetti de force. Un esclave rebelle et indomptable, qu'il faut frapper à plusieurs reprises pour pouvoir mettre à genoux. Il va ensuite devenir chef des esclaves, les mener tous à la rébellion, car il est un peu plus intelligent que les autres, et........... parvenir à remporter le combat. Bof bof. Je n'ai pas trop aimé le contenu de ce volet. Trop classique et attendu. Il y un côté Marvel à ces bouquins, style Slave-Man.



La traduction n'est pas meilleure pour ce tome ci.
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Le cycle de Gor, Tome 2 : Le banni de Gor

d'habitude j'essaie toujours d'être polie quand un livre ne me plait pas mais la trop c'est trop et ce que je vais dire concerne tout les romans de John Norman. De la merde pure et simple, une saloperie finie voila ce que c'est, comment des gens apprécie ce truc ça me dépasse. C'est étonnant que l'auteur n'est pas eus un procès. Sans blague je n'ai même pas pus finir le tome je sais plus combien. Pour faire cour le thème du livre c'est "les femmes sont inférieur à l'homme ce sont des esclaves sexuelles". Avouer que c'est dégoutant, enfin je vous le déconseille fortement parce que franchement c'est... y à pas de mot pour le décrire enfin ne l'acheter pas.
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Le cycle de Gor, Tome 2 : Le banni de Gor

En tête de liste de tous les reproche que je pourrais faire à ce livre, c'est qu'il est mal écrit. L'écriture en "je", déjà, est un risque important que seuls les plus grands auteurs peuvent se permettre sans que cela sonne faux. Ici, en l'occurrence, même si l'auteur tente à nouveau un genre de mise en abîme, ça rend très mal. Et puis, les réactions des personnages, les descriptions, les dialogues... Tout est peu crédible, malheureusement, et peine à émouvoir.

Les amateurs des genres fantasy et science-fiction (dont je suis) ont souvent tendance à accepter une plus grande médiocrité littéraire pourvu que l'histoire soit bonne et je proteste fermement contre cette condescendance qui relègue ces genres à de la littérature "de seconde zone", bonne à lire aux toilettes!



Le sexisme systématique de cette série a suscité une très forte polémique, à l'époque. J'étais donc curieuse de m'y frotter. En effet, ce monde sous le joug des hommes ressemble probablement à nos civilisations antiques ou mésopotamiennes, c'est à dire qu'il est très -très!- phallocrate. Dans ce tome en particulier, l'auteur tente d'expliquer ce que donnerait une gynécocratie sur cette planète et les ficelles de son idée sont grossières. Il démontre tout au long du livre que ces femmes émancipées sont en fait des mégères frustrées qui prennent une revanche puérile sur les hommes mais, qu'au plus profond d'elles-mêmes, elles ne rêvent finalement que de la soumission qu'elles ont quittée.

ça sent le fantasme domination-soumission à plein nez, et finalement très peu la théorie socio-politique machiste et phallocrate qu'on m'avait fait miroiter. Je suis presque déçue. Il n'y qu'à ajouter une touche de romantisme et un narrateur féminin pour en arriver à "Cinquante nuances de Grey"...

Bref, décevant.
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Le cycle de Gor, Tome 2 : Le banni de Gor

Norman John. Le Banni de Gor. Tome 2. 1967. J’ai Lu 1992. 317 p. 3,5 étoiles.

Dès les 1ères pages, la magie opère. Non exemptes de pertinence, de finesse.

Par contre je n’ai pas trop aimé la disparition de Ar… Pourquoi ? Qu’est-ce que » cela apporte ?

C’est un choix d’écrivain mais j’ai immédiatement eu le sentiment que cela appauvrirait le récit. La lecture du tome suivant me le confirmera…

Quelques exemples de bonnes choses

Chap 2 : le retour à Gor est touchant.

Chap 3 : une plante carnivore bien sympathique

Chap 4 : un des secrets des prêtres-rois de Gor est révélé….

Chaque chapitre amène 1 ou plusieurs découvertes et c’est bien agréable !

Cela reste de la Fantasy bien sûr. Rien a attendre ici sinon du délassement mais c’est bien fait avec de l’action, de l’amour,… Des trouvailles à la pelle.

Et ce jusqu’au chap 15 yc.

Après, l’auteur fait passer son héros pour un crétin. Par excès de confiance. Ce n‘est pas la première fois (lire tome 1), mais là cela devient exagéré, « incohérent » (par rapport au monde de Gor, à sa vie sur « Terre » aussi,…)

Du coup, Tarl est envoyé aux mines et enfermé au foind du trou. Et il souffre atrocement…Ben tiens, quand on est con…

Il arrive à s’échapper de la prison avec ses 10 camarades crevant de fin depuis des mois, enchaînés à lui, et faisant chacun l’effort de grimper à la queue leu leu dans un puits de ventilation étroit et grillagé. Puis faire sauter la grille en fer par la force de ses muscles pour échapper à la noyade…

J’ai beau m’imaginer l’action, même avec une force décuplée… c’est une absurdité. Sans autre explication de l’auteur (ex. : « la grille est pourrie », « chacun a pris des amphétamines »,… : n’importe quoi, je suis prêt à tout accepter de moyennement cohérent…).

Donc vu la répétition d’absurdités, le récit devient INCOHERENT. Et j’y suis très sensible.

E fait, sans le vouloir, mon cerveau extrait mon cœur du plaisir de l’immersion de la lecture et de la fantaisie … C’est le même effet qu’un sevrage brutal (de sucre, de chocolat,…) 😊

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Le cycle de Gor, Tome 3 : Les prêtres-rois de..

Norman John. Les prêtres roi de Gor - tome 3. 1968. J'ai Lu 1992. 383 p. 2 étoiles.

La qualité du récit, l’inventivité, l’intérêt diminue imperceptiblement, de tome en tome.

La trame est toujours la même : les femmes sont esclaves des hommes. Et le héros libère celle qui a la chance de croiser son chemin.

Pas de suite, car il est un peu bourru. Donc il lui fait bien comprendre qu’elle est une esclave…Mais à partir de la p. 100, il est touché par la détresse de la dame, et il fera tout (et ce n’est pas peu !) pour la libérer du joug…

Petite touche d’érotisme dans le tome 2.

Mais ici, rien ne se passe ou presque avant la page 70. J’arrête là. Je me procurerais le tome 4

« Les assassins de Gor » pour voir si l’auteur reprend la barre en main…

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Le cycle de Gor, Tome 3 : Les prêtres-rois de..

Salut les Babelionautes

Ce tome trois du Cycle de Gor est dans la même veine que les précédant, avec toutefois l''introduction dans le récit d'une espèce Extraterrestre.

John Norman a écrit ce Cycle dans les années soixante dix et cela se ressent, pour ma part a l'époque j'avais bien aimé mais depuis j'ai lu beaucoup d'Auteur des littératures de l’Imaginaire, et à côté cela semble pauvre.

Je vais continuer cette Saga mais en intercalant d'autres lectures, j'ai une PAL monstrueuse, et Au-delà de la lumière, un livre reçus en SP par Babelio.

Cette fois c'est Bruno Martin qui c''est chargé de la traduction et je l'en remercie.
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