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Critiques de John Wyndham (57)
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Le jour des Triffides

Mais que j'ai aimé ce livre! Stephen King, merci mille fois de m'avoir fait découvrir cet auteur. J'ai dévoré Choky et les chrysalides puis buté contre le village des damnés - horriblement verbeux - et là! quel plaisir que cette aventure. Partons du principe que vous acceptiez d'office que des vilaines plantes fouetteuses et vénéneuses venues d'on ne sait où envahissent notre Terre et que des éclats de comète rendent l'humanité aveugle...seuls quelques-uns s'en sortent. Eh bien, vous voici en compagnie de Bill dans un Londres dévasté puis une Angleterre dévastée aussi. La nature reprend ses droits, les gens meurent, comment reconstruire la civilisation? Est-ce possible? Comment vivre sans vue? Sur qui compter? Formera-t-on des groupes? Peut-on vivre seuls? Manger, boire, dormir, s'abriter, se soigner? Wyndham, dans ce petit roman qui se lit en quelques heures à peine, réussit à nous faire prendre consciences d'enjeux très modernes: la fragilité de notre condition, le vernis de notre civilisation et que trop jouer avec la nature n'est vraiment pas une bonne chose. Sur ce, je vais chercher un autre livre de Wyndham, yep et je vais profiter de mes yeux et éviter les comètes.
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Le village des damnés

Le roman, plutôt court, entre assez vite dans le vif, avec cet étrange blackout inexpliqué de tout un village qui tombe évanoui, animaux inclus. Les autorités ne comprennent pas ce qu’il s’est passé, mais bientôt, il y a encore plus étrange, puisqu’une soixantaine de femmes se retrouvent enceintes suite à cette journée.



Les enfants sont plutôt en bonne santé, ressemblent bel et bien à des humains… sauf qu’ils se ressemblent tous étrangement, et n’ont en revanche aucune ressemblance avec leurs mères. J’aime assez que les personnages comprennent assez vite d’où viennent ces enfants, ça évite de tourner autour du pot pendant des plombes. Qu’ils décident de les élever n’est pas si étonnant, puisque les enfants semblent tout à fait adorables (mais moins que des bébés chats. Ou des bébés loutres) et ne semblent pas représenter de danger.



Et puis… certains habitants commencent à se conduire étrangement. Les personnages n’y portent pas grande attention dans un premier temps, d’autant que c’est assez anodin au début. Mais peu à peu, ça devient inquiétant, et on se doute bien que les enfants sont à l’origine de ces « accidents ». C’est là un autre aspect du roman que j’ai apprécié : la tension monte graduellement, jusqu’au point où il n’est plus possible d’ignorer la menace que représentent ces êtres, si semblables les uns aux autres, à tel point qu’ils ne forment que deux esprits (un mâle et un femelle) divisé en une trentaine de parcelles. L’uniformité contre l’individualité.



Pourtant, il est difficile de réellement craindre ces enfants. Ils ne sont pas hargneux ou agressifs, ils aiment les bonbons et les films, ils sont polis et aimables. Mais leur instinct de survie et de protection est particulièrement fort, avec des réactions excessivement violentes. Il faut dire qu’ils représentent une toute autre espèce, décidée à survivre sur cette Terre, quitte à écraser les autres.



Points faibles du roman : la narration lente et froide et les personnages. Ces derniers sont juste là pour raconter l’histoire, ce sont des fonctions et pas des personnages vivants, d’ailleurs leurs dialogues sont assez peu crédibles. Par contre les discours racistes et sexistes, youhou, ça y va, et on s’en serait bien passé ! Les femmes c’est juste que des éponges à émotions qui sont pas capables de réfléchir et qui veulent forcément des bébés même s’ils viennent de viols extra-terrestres -_- (d’ailleurs, les femmes ne sont pas du tout traumatisées, il n’est jamais question de viol, de consentement, d’avortement ou quoi que ce soit. Les femmes elles aiment les bébés on vous a dit). Et puis hé, ça aurait pu être pire, les enfants auraient pu naître noirs ou jaunes (sortez-moi de là T_T c’est vraiment dit dans le livre ! – pas de maj dans le texte).



Même si ce roman ne fait pas peur (il n’est même pas angoissant), je le trouve toujours intéressant dans les thématiques qu’il propose, avec une réflexion sur le libre-arbitre, la politique (coucou la Guerre Froide), la morale, l’humanité. Mais bon, faut se farcir les points négatifs, quoi.



(Sur le blog, vous trouverez également la chronique du film de Carpenter, si ça vous dit : suivez le lien !
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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Le jour des Triffides

Superbe roman de science fiction avec une intrigue très original écrite par John Wyndham . Des la première page on plonge dans l’univers post apocalyptique de ce livre , les plantes qui reviennent à leurs droits , la population humaine aveugle etc… très original et très bine écrit !

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Les Chrysalides

Initialement paru dans la collection Fleuve Noir en 1958 sous le titre "les transformés" ce livre est à redécouvrir. Variation sur le thème des mutants et de la tolérance. A ranger aux côtés de " A la poursuite des Slans" , du "Village des damnés" et de "Les plus qu'humains"
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Les Chrysalides

John Wyndham est surtout connu pour l'excellent Day of the Triffids. The Chrysalids (1955) partage le même thème apocalyptique, mais traité d'une façon différente. Après ce que le lecteur devine rapidement être un cataclysme nucléaire, une petite civilisation se développe du côté de Terre-Neuve. Le protagoniste est un enfant qui, après environ un tiers de roman, aura la vingtaine. Il vit loin de la capitale, dans une communauté agricole qui prend très au sérieux l'orthodoxie génétique : les cultures mutantes sont brulées, le bétail mutant est tué et les humains mutants, qu'ils soient vraiment bizarres ou aient juste un orteil en trop, sont bannis vers des territoires où les radiations font encore des ravages. Bien sûr, notre protagoniste a lui-même un petit secret : il partage avec d'autres jeunes un don pour la télépathie. Ils communiquent entre eux via la pensée, ce qui fait d'eux la prochaine étape de l'évolution humaine, d'après le propos de l'auteur, et donc en fait de parfaits boucs émissaires.



La suite sur mon blog :
Lien : http://lespagesdenomic.blogs..
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Le jour des Triffides

J'ai beaucoup apprécié cette histoire sur l'invasion des triffides couplée à un aveuglement massif de la population.

La quête principale du personnage était à mon sens moins pertinente à développer que le développement d'une nouvelle civilisation avec ses propres lois. J'ai également regretté qu'il n'y ait pas plus de recherche concernant une potentielle élimination des intrus.

Il reste très agréable à lire sans prise de tête.
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Le village des damnés

In the small countryside village of Midwich nothing unusual ever happens… until the Dayout. It looked like a normal day, but suddenly everything stopped: no animal or human being inside Midwich could move; no animal or human being outside Midwich could enter the village. It was then assumed that everything simply went back to normal, but it soon turned out that it was not the case.

In the first part of the book John Wyndham describes Midwich, a small English village in the 1950s. He introduces the most important characters, namely Richard Gayford, the narrator, Bernard Westcott, one of his friends and member of the military and Gordon Zellaby, an old academic from the village. It is interesting to notice that the protagonists represent different levels of involvement in the Midwich affair: Gordon Zellaby is part of the village and therefore involved from the very beginning until the very end; Richard Gayford lives in Midwich, but was in London when the Dayout occurred and so there is some distance between him and the events taking place; finally, Bernard Westcott is not linked to Midwich in any way, but becomes interested in the matter after the Dayout. By following them in their task to solve the problems caused by the Dayout, the readers are given the opportunity to compare them, which makes it even more interesting.

The first part shows how normal Midwich is and offers a great contrast with the second part, in which the strangeness of the affair becomes clear. Although everything seems to have come back to normal after the Dayout, the villagers soon notice that all the women are pregnant and that the babies they give birth too are not like other human children at all. As time goes by, the powers of the Children become more and more disturbing, threatening the quietness of the village… and maybe even that of humanity.

In order to fully enjoy this book, one must keep in mind that it was written in 1957, that is before alien invasions became so popular in science-fiction books. There are no fight between aliens and humans, we do not even see much of them –apart from the Children, of course– but we feel their presence all the time and that is one of the strengths of the book. The mystery of the Dayout creates an atmosphere of expectation and suspense, which is confirmed with each small episode in relation to the Children.

Later on in the book, when there is no doubt that the Children are not human beings, the author raises fundamental questions about humanity and survival. John Wyndham also goes into philosophical thoughts about civilisation and the creation of the world, mixing biological theories and fiction.

Although I enjoyed the book, I have one criticism regarding the characters. I found that they were not developed enough and most importantly, that the women had no part in the story –when they should, in my opinion, given that they are the one who gave birth to the Children. Varying the point of view would have added to the depth of the plot, but I suppose it would have been unusual at the time of publishing. It is nevertheless a good book, which I recommend to anybody interests in fine science-fiction and dystopia.
Lien : http://iletaitun-livre.blogs..
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Le péril vient de la mer

tout le charme old school...

une histoire complétement abracadabrantesque; l'auteur ne s'encombre pas de plausibilité scientifique ou sociale, mais c'est tellement bien mené et écrit que l'on passe un excellent moment à cette lecture.



seul bémol, l'incompétence manifeste de la traductrice...
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Le jour des Triffides

Ce classique de la SF britannique ne m’a guère convaincu. Le début du récit avec le réveil du héros dans l’hôpital, l’humanité aveugle et les triffides s’avère assez angoissant. Hélas, impossible pour moi de croire un seul instant que deux fléaux d'une telle envergure (la cécité à grande échelle des êtres humains et les attaques de dangereux végétaux) s’abattent simultanément sur l’humanité. L’auteur nous présente une succession de modèles de société (pragmatique, individualiste, autoritaire, idéaliste etc.) censés sauver l’espèce humaine. J’ai trouvé les descriptions des règles de vie dans ces communautés antagonistes ainsi que la place réservée dans ces groupes aux voyants et non-voyants d’une lecture laborieuse. D’autant que John Wyndham finit par en oublier ses plantes mortelles. D’ailleurs, il m’est difficile d’imaginer ces dernières se déplaçant hors de leurs racines même dans un roman des années 50… C'est dommage car les réflexions non dénuées d’humour du personnage principal sont plaisantes.
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Meteor and other stories

Je n'ai pas trouvé une édition française de 'Meteor'.

Pour moi, c'est le conte de science fiction le plus impressionant que je connaisse.
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Le jour des Triffides

La nuit où la Terre traversa un nuage de débris de comète attira toute la population à l’extérieur. Il faut dire que le spectacle était grandiose avec ces mystérieux éclairs verts. Malheureusement, le narrateur, du se contenter de la version radiophonique de cette féerie venue du ciel. William Masen, est un grand spécialiste des triffides. Cette drôle de plante est apparue un été dans les jardins londoniens et beaucoup de rumeurs circulent à son sujet. La thèse la plus probable viendrait d’une dispersion accidentelle lors d’une manipulation génétique. ..
Lien : http://www.valunivers.fr/201..
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Le village des damnés

Le genre de roman qui, malheureusement, expose une histoire plus qu'il ne la fait vivre à ses lecteurs. J'ai ainsi été complètement imperméable à ce récit froid et distant et bien trop souvent ennuyé par les longs dialogues répétitifs. À réserver, je crois, aux amateurs de SF de cette époque. Pas pour moi...
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Chocky

Attention, chef d'oeuvre méconnu.....



Autant le dire tout de suite, si votre vision de la science-fiction se borne aux voyages dans les étoiles, aux guerres interplanétaires (voir inter galactiques), ou autres guerredesétoiles du même acabit, ce livre n'est pas fait pour vous.

Il est lent, comporte peu d'actions, aucun pistolet laser, rien de tout cela.



Le voyage est intérieur... Intérieur à une famille. Ca s'est passé près de chez vous, peut-être, et vous n'en avez rien su.....

Le génie de l'auteur est de placer l'action au sein d'une famille ordinaire. Tout est raconté par le père, incrédule, puis lentement convaincu qu'il assistait à un phénomène hors du commun. Il n'est alerté en cela que parce que l'enfant (comme beaucoup d'enfants) parle à un compagnon imaginaire.



Or, une entité extra terrestre a pour mission d'étudier la Terre et ses habitants. Elle utilise pour cela une sorte de possession de l'esprit d'un enfant. Cette entité n'est ni hostile, ni bienveillante. Elle est en mission.

Elle va cohabiter avec l'esprit de l'enfant, en essayant de le déranger le moins possible, pour observer. Elle va ainsi tenter de comprendre comment fonctionne notre société.

Et petit à petit, par capillarité, une sorte de complicité s'établit entre l'être et l'enfant. Ce ne sera visible de l'extérieur que par certaines réactions du petit, bien trop évoluées pour son âge.

A tel point que lors de situations critiques, outrepassant sa mission, l'être interviendra dans un but salvateur.



Evidemment, cette science fiction là parle de nous. de nos moeurs. de nos espoirs. de nos faiblesses. L'autopsie de la vie de famille dans les années 60 est fascinante, même si, parfois, elle semble un peu idéalisée. Le tout avec un style plaisant, concis, d'une limpidité exceptionnelle, tenté d'une pointe d'humour qui traverse le livre de temps à autre, comme une fulgurance. Notez enfin que ce livre est loin d'être un pavé : même pas 200 pages de plaisir.



De la très grande science fiction, où l'extraordinaire naît, comme souvent, d'un subtile décalage avec le réel.



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Le village des damnés

Ah, là c'est un des rares films qui à mon humble avis est aussi fascinant que le livre.
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Le jour des Triffides

Un roman que je recommande. Un rare post-apo que je trouve vraiment intéressant, l’invasion des plantes n’est qu’un prétexte à développer les idées de survie et tentatives de rétablissement d’une civilisation.
Lien : http://caput-mortuum.fr/le-j..
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Le village des damnés

La présente édition permet de rendre justice à ce maître du fantastique trop méconnu en France, fin raconteur d'histoires et dont on peut découvrir, dans le même volume, un autre récit autour de la paranoïa et de l'enfance : Chocky, ou les relations entre un petit garçon et son amie invisible...
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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Les Chrysalides

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