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Critiques de Jorn Riel (496)
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La passion secrète de Fjordur et autres racon..

J'ai passé un super moment ! Une série d'histoires courtes, reliées les unes entre les autres comme un multivers — ici c'est l'histoire de Untel le chasseur qui est descendu du bateau de Bjorn ; l'histoire suivante c'est Bjorn sur son bateau qui dépose un avocat venu du continent au port ; ensuite on lira une histoire sur cet avocat... etc—



Je ne sais pas très bien dire pourquoi ça m'a tant plu. J'ai lu chaque historiette avec délectation. La littérature est très agréable, les personnages sont truculents, et la peinture qui est faite du Groenland est pleine de tendresse. On sent que l'auteur aime ces terres glacées et les gens qui y vivent.



C'était une belle découverte.



Diversité aucune

bechdel : ZERO personnage féminin. Pas UN SEUL !
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Le garçon qui voulait devenir un être humain - ..

Jorn Riel. Le garçon qui voulait devenir un être humain. 1980. Gaïa Editions. 10/18. 2002. 231 p. 5 étoiles.

J’ai découvert cet auteur par hasard…Et j’ai eu un coup de cœur.

Cela m’a plu car j’aime la montagne. Sa beauté sauvage, la qualité de sa lumière, la nature « préservée »,…Elle m’impose le respect, la prudence et …l’amour.

Si vous aimez la plage, Torremolinos, Ibiza, vous ne serez probablement pas touché comme je l’ai été par ce magnifique récit qui se déroule en Arctique au pays des Esquimaux : « les êtres humains » comme ils se nomment dans leur langue.

Une très belle aventure vécue par des adolescents. Survie, coopération, découverte des paysages, de la faune, de la flore. Des coutumes. De l’action, de l’amour,…De belles émotions.

On apprend combien les esquimaux sont adaptés à ce mode de vie millénaire qui leur a permis de développer des dons et de vivre simplement, dans la joie partagée, l’entraide, en communauté. Toujours manger à leur faim, souvent faire la fête.

Un monde où la prudence est requise. L’ours est le seul prédateur mais après l’homme (les danois, groenlandais, anglais,…) qui naviguent, abordent, tuent, et volent (les peaux, les réserves de nourriture,…) les communautés installées trop près des rivages. Ils sont considérés commes des possédés démons par les esquimaux. Mais les « êtres humains » ont de quoi se faire justice.







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Le chant pour celui qui désire vivre, tome 1 ..

Jorn Riel est l’auteur bien connu des racontars arctiques. Il a aussi écrit des trilogies.

« Le chant pour celui qui désir vivre » en est une. « Heq » en est le premier tome.

Il retrace alors le long chemin qu’on suivit des hommes venus d’Asie, des pêcheurs-chasseurs désireux d’explorer de nouveaux territoires de chasse, pour arriver au Groenland…

« Les peuples des tribus du nord et de l’est décident que ce serait bien de vivre de l’autre côté de l’eau gelée… de chasser le bison et le mammouth ».

Le peuple indien (les hommes-chiens ou Athabascan)comprenant :

Les Kutchin, les Nellagotinne, les Peau-de-lievre, les Dogrib, …

Partons pour découvrir comment les Itqiliit (nom donné aux indiens par les Inuits, signifie «  les mangeurs de poux ») allaient côtoyer les Inuits pour finalement ne faire qu’un peuple.

On est dans un autre monde …

Lors du voyage pour se mettre à l’abri pour l’hiver, la troupe faisait de longues étapes avec de courtes haltes pour dormir et pour que Tewee-soo puisse accoucher…

Le nouveau né fut appelé Orulo, (« car l’âme de ce nom réclamait une demeure »), « mais le garçon cria pendant des jours et des jours, faisant ainsi savoir qu’il n’était pas satisfait du nom ». On l’appela alors « Taq, et le nom d’Orulo fut donné à un chiot, qui le reçut sans se plaindre ».

Un voyage déconcertant dans un autre temps … dans un autre monde … voyage à poursuivre !
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Racontars arctiques - Intégrale (BD)

Estampillée « coup de coeur » sur le présentoir de la médiathèque, je ne pouvais laisser passer une telle occasion ! J'ai donc emprunté cette lourde et longue BD de 368 pages complétée d'un cahier graphique.

Alors, suis-je satisfaite de mon emprunt ?

Oui !

Alors pourquoi avoir mis autant de temps à la lire ?

Parce que je voulais faire durer le plaisir. Je n'ai lu qu'un racontar par jour. Et ils m'ont fait beaucoup sourire. Non, je n'ai pas été jusqu'à éclater de rire.

Les personnages, affublés de sacrées trognes, sont truculents. Les histoires croquignolettes. Les couleurs ? Ben, c'est du noir et blanc, tout à fait approprié, en accord avec la nature de ce Groenland fantasmé ( quoique... )

De bons moments.

Je recommande à tous de prendre un petit coup de gnole (frelatée, cela va sans dire ) avec ces habitants...atypiques.

Attention, avec modération : l'abus d'alcool est dangereux. Mais vous le savez, non ?
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Le voyage à Nanga

Pourquoi lire? Pourquoi Jorn Riel? Pourquoi l'humour en littérature est si important, si nécessaire?



De ma fenêtre, revenu dans mon pays, de retour dans ma langue maternelle, je tente d'apprivoiser à nouveau les sons, le froid, les coutumes, les conflits. Vers les 5 heures du matin, j'entends un merle qui chante, seul. Il appelle mais ne reçoit aucun retour d'appel, esseulé qu'il est. Plus jeune, le cri des oiseaux saturait les petits matins, le printemps n'était jamais silencieux. Les insectes, les oiseaux, les poissons. Quelque chose tourne mal. Certains disent, quand le dernier éléphant, le dernier lion, le dernier requin aura disparu... Mais j'entends ce merle qui chante, l'affreux pastis du chant du merle, qui s'étonne d'être le dernier, d'être le seul à peupler ces arbres. La littérature est une fuite, bien sûr, un réconfort, comme une langue maternelle qu'on retrouve, comme une vallée qu'on avait oubliée, non pour le territoire mais pour cet accent chantant. La langue de ma mère, la langue des oiseaux. Quand le printemps sera silencieux, il n'y aura plus d'accent ni de langue.
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Le garçon qui voulait devenir un être humain - ..

Certains auteurs aiment croiser des itinéraires individuels pour les mener vers des chemins collectifs éveillant ainsi la réflexion sur le monde qui nous entoure.



Jorn Riel est l'un des plus célèbres conteurs d'histoires venues du Grand Nord. Il a fait de la différence une boussole et son oeuvre entière semble tournée vers la compréhension de son prochain.

« Le garçon qui voulait devenir un être humain » est un véritable plaidoyer pour la tolérance.



Ayant vécu des décennies dans ces contrées hostiles, l'auteur danois, en véritable spécialiste, rapporte du pays des auréoles boréales une description captivante sur les inuits et leur mode de vie.



Ce court roman compte parmi ceux que l'on se retient de lire trop vite tant l'atmosphère unique y est subtile, les rapports entre les êtres parfois complexes et la réalité riche et émouvante.



Jorn Riel signe un magnifique roman de formation, de ceux dont l'on tire des enseignements, doublé d'une utopie globale qui réinventerait notre façon d'habiter le monde.



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La vierge froide et autres racontars

Changement de décor et direction le nord-est du Groenland !

Plus au nord, plus au sud, plus à l’ouest et plus à l’est que l’Islande…



Nous suivons l’univers viril de groupes de chasseurs repartis sur la côte et qui se retrouvent régulièrement, pour passer le temps, surtout pendant les nuits polaires, des mois sans voir la lumière du jour. Il y a carrément de quoi perdre la tête…



C’est très original, touchant et émouvant.

La plupart des ces hommes bourrus sont vraiment attachants.



Un livre qui donne envie de découvrir d’avantage l’univers de cet auteur.

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La Vierge froide: et autres racontars

Changement de décor et direction le nord-est du Groenland !

Plus au nord, plus au sud, plus à l’ouest et plus à l’est que l’Islande…



Nous suivons l’univers viril de groupes de chasseurs repartis sur la côte et qui se retrouvent régulièrement, pour passer le temps, surtout pendant les nuits polaires, des mois sans voir la lumière du jour. Il y a carrément de quoi perdre la tête…



C’est très original, touchant et émouvant.

La plupart des ces hommes bourrus sont vraiment attachants.



Un livre qui me donne envie de découvrir d’avantage l’univers de cet auteur.
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Le garçon qui voulait devenir un être humain - ..

Ce bouquin m'avait happé par son sujet : un jeune viking qui découvre la culture inuit, ça n'est pas banal ! Et puis aucun doute qu'il faut une bonne dose de documentation pour rendre ça crédible.

Je ne connais pas grand chose à la culture inuit, bien que je la trouve fascinante, mais on sent tout de suite que l'auteur maîtrise son sujet. Le livre a une valeur immédiate en tant qu'étude de la vie dans ces milieux impitoyables, et rien que pour ça il mérite d'être lu.



Entre le conte itinérant et le conte philosophique, on y retrouve aussi une maxime positive. Une petite ode au vivre ensemble, un message profondément humanitaire (ce titre ne vient donc pas de nulle part !). Je suis friand de ces récits simples et pleins d'espoir.



Mes seuls réticences sur cette lecture viennent du côté "feel good" assez marqué du récit. Oui, il y a quelques passages difficiles, mais globalement tout le monde est assez gentil et aidant, les difficultés sont surmontées avec le plaisir et ne nous font pas toujours ressentir la dangerosité des situations (malgré les morts ou les blessures). C'est raccord avec le thème du récit, on ne peut pas le changer, et pourtant cela m'a souvent sorti de ma lecture. Ça reste d'une certaine manière un livre pour les enfants, et on le ressent.



En conclusion, un très bon livre qui apprend aussi bien à son lecteur des éléments factuels d'une époque lointaine et d'une culture méconnue, que des philosophies de vie positive et bienveillantes. Un récit à lire non pas pour la psychologie des personnages ou la richesse de l'intrigue, mais pour son message et la richesse de son contenu.
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Le garçon qui voulait devenir un être humain - ..

J'ai lu ce livre en 3 tomes, grand format et illustré, en 7 jours. C'était pour moi une immersion dans le grand nord, dans la piraterie, dans un univers très éloigné de ma vie quotidienne et même de mon imaginaire. Bravoure, ouverture, aventure, c'est un peu ce que je retiendrai de cette lecture.

Les illustrations grand format sont exceptionnelles même si ce n'est pas forcément mon style préféré.

Ce doit être chouette en lecture à voix haute avec des enfants à partir de 8-10 ans, mais c'est chouette aussi pour adulte en lecture silencieuse 😉 il y a quelques passages saignants, mais c'est normal, me semble-t-il, pour des histoires de pirates et de conquête de territoire.

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Un récit qui donne un beau visage

Le premier roman de la trilogie la maison de mes pères est sans aucun doute dépaysant mais cela ne m'a pas paru hilarant comme il est pourtant dit à plusieurs reprises. Je n'y ai pas repéré l'humour dont il est question dans de nombreuses critiques.

Pour apprécier des romans "légers", il faut peut-être, être soi-même dans un esprit léger. En tout état de cause, je n'ai pas été réceptive et je le regrette.

Les anecdotes, l'"exotisme" culturel n'ont pas suffi à me divertir suffisamment pour que je poursuive cette trilogie.

Je ne vais donc pas suivre les aventures de ce jeune métis eskimo Agojaraq qui m'a cependant paru bien sympathique. Mais ni lui, ni sa vieille et attachante nourrice Aviaja ont su me dérider, dommage!
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La maison des célibataires

Petite parenthèse guillerette et fraiche avec cette maison des célibataires. Je découvre Jørn Riel grâce à une amie qui m'a donné trois

romans de cet auteur "pour te donner le sourire" m'a-t-elle dit. Jørn Riel serait donc celui qui fait voyager ses lecteurs dans l'univers de l'humour.

J'ai commencé par ce petit ouvrage qui donne le ton.

Me voilà donc embarquée dans le sud du Groenland dans la maison des célibataires où vivent 5 compères dont Kernatoq qui est le plus jeune et le seul qui travaille mais une question taraude ce dernier, que vont ils tous devenir à l'âge de la retraite alors quils veulent rester ensemble ?

Son idée va surprendre et bouleverser la quiétude de ses compagnons. Il décide effectivement de se marier avec Bandida, une veuve réputée terrible.

Le roman étant trés court je ne vais donc pas en dévoiler plus au risque de tout dire et d'en dévoiler tout le charme.

C'est léger et parfait pour s'évader quelques heures.
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Le garçon qui voulait devenir un être humain - ..

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Garçon qui Voulait Devenir un Être Humain ?

"C'est grâce à sa réédition récente chez 10 18 et cette très jolie couverture que j'ai découvert ce petit livre lors de mes recherches de lectures d'hiver."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Leiv quitte l'Islande caché sur le bateau de son pire ennemi pour venger la mort de son père mais lorsqu'ils font naufrage au large du Groenland, sa vie va changer du tout au tout..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"Inuit, dans la langue des Inuits, signifie être humain et c'est à cela que fait référence ce titre si bien choisi. Ce court roman jeunesse rassemble les trois volets successifs des aventures de Leiv au Groenland. J'ai mis quelques pages à entrer dans l'intrigue, à dépasser le style assez factuel du récit et puis, je me suis laissée emportée, sur la glace, à bord du traineau, sous la tente des Inuits et j'ai apprécié chaque minute du voyage. Peu à peu, comme Leiv, on apprend à connaître ce peuple particulier et sa philosophie de la vie à la fois simple et essentielle, et chaque nouvelle péripétie est l'occasion de traiter de sujets importants comme la liberté des hommes, la différence, tout en prenant son lecteur au sérieux. J'espère vraiment que j'arriverai à convaincre mon neveu de le lire parce que j'ai beaucoup aimé cette aventure et ses personnages."



Et comment cela s'est-il fini ?

"J'ai été émue, j'ai ri, je ne voulais pas les quitter... Tout ce qui fait d'une fin une réussite en somme."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Racontars arctiques - Intégrale (BD)

Les racontars de Jorn Riel rendent compte d'anecdotes humoristiques, souvent loufoques sur le quotidien des hommes partis chassés dans le Groenland, isolés pendant plusieurs mois. Loin de tout, de tout le monde et parfois sans ensoleillement, le moins qu'on puisse dire est que les conditions sont rudes alors entre deux chasses au phoque ou à l'ours, les blagues et l'alcool constituent des remèdes efficaces. Et surtout, l'humour est une belle enveloppe pour la solitude, la violence, la rudesse du climat et des individus et du tragique.



J'ai voulu tester cette bande dessinée vue à la médiathèque suite à une très bonne lecture que je n'attendait pas avec le premier tome du roman Le garçon qui voulait devenir un être humain. J'ai un peu moins aimé ces courts récits qui certes se lisent très vite, mais on tourne assez vite en rond dans les thématiques. Le graphisme est toutefois très réussi et sert magnifiquement les variations de ton de ces racontars. Ce côté répétitif mis à part, ces histoires sont une manière assez noble de rendre hommage aux individus hauts en couleurs que le romancier a croisé dans ses voyages.
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La vierge froide et autres racontars

Des petits contes sur des hommes perdus dans le grand froid arctique. Que peuvent donc bien endurer ces hommes dans ces conditions extrêmes et surtout comment peuvent ils le supporter?



Ce livre assez rapide nous fait vivre le quotidien un peu burlesque d'hommes bourrus, solitaires mais solidaires. De recherche de compagnies avec un coq ou un cochon, de petites guerres entre colocataires forcés. Et surtout du froid impitoyable.



Livre conseillé dans choix dans ma pal

Livre intéressant, très différent de ce que je peux lire d'habitude. Une lecture solidaire 2023

Mais je ne pense pas lire la suite de ces petites histoires.
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Le garçon qui voulait devenir un être humain, t..

Leiv est un jeune Islandais qui vient de perdre son père, tué par un autre Viking de son village. Malgré sa taille et son âge, il décide d'embarquer en douce sur le drakar dudit meurtrier pour venger la mort de son père. Seulement, ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que les conditions de navigation du côté du Groenland peuvent être particulièrement difficiles, et Leiv se retrouve à dériver jusqu'à un campement Inuit.



J'avais eu une expérience assez peu transcendante avec la plume de Jorn Riel il y a quelques années, et s'il n'avait pas été dans la liste des auteurs sélectionnés pour le Défi Solidaire 2023, pas sûre que je lui aurais redonné une chance ; et bien mal m'en aurait pris !

J'ai passé un bon moment de lecture avec cette histoire très humaine, très touchante et aux thématiques et aux résonances toujours actuelles. C'est un court récit d'apprentissage très riche dans lequel un jeune garçon pas assez mature pour comprendre les complexités de ses semblables et des codes de société - de la limite ténue entre le légal et le légitime, le rationnel et l'émotionnel - va être confronté à une langue, un peuple, des coutumes et une vision du monde très différente de celle dans laquelle il a grandit. Pour tout un chacun se pose la question du traitement de l'Autre (l'étranger) dans le besoin. Doit-on lui venir en aide ou bien l'ignorer ? L'initier à notre culture ou nous en méfier ? Pour être accepté, doit-il obligatoirement renier tout ce qui l'a construit jusqu'à son arrivée sur la nouvelle terre ?



J'ai beaucoup aimé ce croisement de regards et les épreuves difficiles que traversent ces enfants (loin des happy end à la Disney) , même si j'ai toujours du mal avec les scènes de chasse et de dépeçage d'animaux (quand bien même il s'agit dans ce roman de survie, la petite âme sensible que je suis a eu des pincements au cœur).

Alors, bien que c'est une lecture que je n'avais pas prévu du tout, je pense que je tenterai les deux tomes suivants pour voir comment évolueront ces personnages, leurs perceptions et leurs parcours de jeunes ado ou adultes. Par ailleurs, j'ai remarqué une magnifique adaptation en texte illustré chez Sarbacanne, avec des illustrations signées Christel Espié. Comme quoi, il y a des livres qu'on n'attend pas et qui nous réservent de très bonnes surprises.



Moralité : un livre peut en cacher un autre!
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Le Roi Oscar et autres racontars (BD)

Adaptation en BD en noir et blanc de 4 nouvelles de Jorn Riel basées sur son expérience chez les trappeurs du Groenland.



Dessins par Hervé Tanquerelle, scénario par Gwen de Bonneval.



1) De joyeuses funérailles

Jalle et Lodvig sont des trappeurs amis.

A la mort de Jalle, Lodvig prépare en grands pompes les funérailles de son ami, avec grande bouffe et beuverie au programme avec tous les copains trappeurs.



2) Une condition absolue

Deux chasseurs cohabitent dans le nord du Groenland.

L'un d'eux, Laurits Evaldius, a l'idée de créer les premières toilettes là-haut.

Les WC polaires deviennent l'attraction à tester, mais Laurits ne veut pas partager ses latrines, il rechigne déjà à prêter la clé à son camarade.

Son copain décide de ne pas se laisser faire et passe à l'attaque.



3) Le roi Oscar

Nouvelle éponyme de cette BD, le roi Oscar est un cochon adopté par deux trappeurs, Vieux-Niels et Halvor.

Le 1er devient copain comme cochon avec le-dit cochon justement.

Halvor est jaloux de ce lien entre les deux.

Sa jalousie le conduit à commettre l'irréparable.



4) Le bruant des neiges

Le jeune Anton, des rêves d'aventurier polaire plein la tête, a postulé comme chasseur dans une station au Groenland. L'expérience doit durer 3 ans.

Il se rend compte que c'est loin de ressembler à une vie de baroudeur téméraire.

Les vieux chasseurs du coin sont plutôt du genre amis de la bouteille et en mode tranquille pépère dans leur cabane.

Va-t-il jeter l'éponge avant la fin de son contrat ou va-t-il s'acclimater à ce qui ressemble au sketch des inconnus sur les bons et les mauvais chasseurs ?





J'ai pris plaisir à suivre les aventures de ces chasseurs du dimanche et de ces vrais experts en survie polaire.

De l'humour, de l'inattendu, le sentiment d'être à la fois seul mais en groupe, la solidarité et la détresse : c'est tout ça à la fois ces racontars du grand froid.

J'ai apprécié le fait que l'auteur se soit inspiré de son vécu.



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Le naufrage de la Vesle Mari et autres raco..

Lecture dans le cadre du Challenge solidaire 2023 de Gwen21



Par une série de petits chapitres courts, l'auteur nous emmène dans le Groenland du nord. On suit les péripéties des chasseurs qu'une décision administrative prise au Danemark contraint à quitter leur base.

Les personnages sont un peu caricaturaux, les exploits un peu surdimensionnés, les femmes un peu maltraitées...



Reste les paysages grandioses et l'humour de Jorn Riel qui m'a fait penser à @Arto Paasilinna et à @Petits suicides entre amis.
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Le jour avant le lendemain

Quel livre magnifique et puissant ! Quelle leçon de vie que de suivre Ninioq dans sa tribu !

Cette vieille femme nous raconte toute l'humanité de ce peuple inuit, la dureté de la nature mais aussi le ciment qui lie profondément tous ces êtres. Ninioq c'est le courage et la transmission, une magnifique conteuse. Jorn Riel nous offre ici un trésor inestimable, un récit de Vie plus encore que de survie. Ces hommes et femmes doivent chaque jour trouver l'essentiel, la chaleur, la nourriture, prévenir le lendemain, accepter les épreuves infligées par la vie polaire, affronter la peur, mais jamais ne se départissent d'une philosophie tirée de ce fort sentiment d'appartenance à ce noyau dur qu'est la tribu. Quand Ninioq sera obligée de s'isoler un moment pour mettre ses idées en ordre, son petit fils Manik l'accompagnera et l'histoire prendra encore plus de profondeur. Un livre très émouvant vraiment.
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Un récit qui donne un beau visage

« Un récit qui donne un beau visage » donne tout de suite envie de le découvrir. Le titre est déjà magnifique. Premier opus d’une trilogie, ça ne me fait pas peur.

Ce petit livre est un vrai régal.

L’auteur nous emmène parcourir d’immenses étendues blanches, vivre avec une famille des plus atypique (1 jeune, ses 5 pères et sa vieille nourrice), rencontrer des personnages hauts en couleurs, découvrir un mode de vie et des coutumes eskimo.

Je me suis donc empressée de trouver la suite.

A découvrir absolument, pour un grand bol d’air frais !
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