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Critiques de Jorn Riel (494)
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La maison des célibataires

Avec "La maison des célibataires" de Jørn Riel je découvre un auteur danois dont l'humour ne m'a pas touchée.

Pourtant le sujet n'est pas sans intérêt puisqu'il concerne le célibat des hommes isolés sur une petite île groenlandaise et leur peur du vieillissement.

Comme le sous-titre l'indique "Une petite histoire groenlandaise" il s'agit d'un texte court, d'une nouvelle mettant en scène des hommes qui revendiquent le droit à la paresse sauf pour aller picoler.

Ils sont cinq à vivre aux crochets d'un des leurs mais ils commencent à s'inquiéter pour leurs vieux jours. Il est vrai que le manque d'établissement d'accueil de personnes âgées est une réalité dans des lieux isolés.

Alors, un des insouciants célibataires envisage de se sacrifier en se mariant pour remédier aux difficultés financières pour investir dans la maison qu'ils occupent en la transformant en maison de retraite pour leurs vieux jours.

Une histoire d'hommes ou les femmes n'ont pas le beau rôle avec des gags quelque peu misogynes qui ne m'ont pas fait rire. On sent quand même qu'à travers son humour, le vieillissement est un sujet qui travaille l'auteur voire qui l'angoisse.

Cela reste une histoire gentillette sans plus.





Challenge Riquiqui 2023

Challenge Solidaire 2023

Challenge Coeur d'artichaut 2023

Challenge ABC 2022-2023

Challenge Multi-défis 2023

Challenge XXème siècle 2023

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La maison des célibataires

Cinq célibataires habitent ensemble une maison. Leur vie est belle, mais ils se font du souci pour leur avenir. Que se passera-t-il quand ils seront vieux ? Seront-ils séparés ? Le plus jeune d’entre eux prend la décision de marier une riche veuve du coin pour qu’ils puissent tous habiter dans sa ferme. Ces quatre amis trouvent le sacrifice trop énorme et vont élaborer un plan pour éviter ce mariage et assurer leur avenir. Toute petite histoire, mais vraiment très mignonne d’amitié entre hommes, de rires, de beuveries et de petites manigances.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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Le garçon qui voulait devenir un être humain - ..

Depuis quelques jours, un froid "polaire" nous arrive du Nord. Ce brusque changement de température m'a incité à retourner visiter le monde de Jorn Riel. Ce scientifique danois a vécu de nombreuses années sur la banquise arctique et y a côtoyé Paul-Emile Victor. Il a ressorti de ses voyages ces magnifiques "Racontars arctiques", petites nouvelles pleines d'humour et de burlesque. Dans le livre qui nous concerne aujourd'hui, il associe la chaleur des sentiments à la froideur du climat. Situant son histoire au début du premier millénaire, à l'époque où les explorateurs marins pionniers allaient découvrir des terres nouvelles, c'est sous la forme d'un conte mêlé de récit initiatique qu'il a choisi de nous narrer les aventures de jeunes héros empreints d'innocence et de curiosité.

Il y a du Jules Verne dans ce périple polaire, constellé de données scientifiques, de rebondissements haletants et de descriptions de paysages et de combats qui nous tiennent en haleine. Les courts chapitres sont agrémentés de titres commençant par "Où...", technique du conte itinérant qui permet par une courte phrase d'entrer dans le vif du sujet. Cela m'a fait penser au "Voyage de Gaspard" d'Eric Pauwels et à celui de Mosca, de Frances Hardinge. Les ressorts du fantastique, des mythes et des légendes du monde associés à une documentation géographique et scientifique de premier plan. Le tout pour toucher à la sagesse universelle par l'apprentissage de la tolérance et de l'amitié.

Un jeune Viking islandais part clandestinement vers le Groenland pour venger le meurtre de son père. Il y découvrira le monde des Inuits (qui veut dire "humain"), peuple sage et tolérant, à des mille marins de la fougue et de la sauvagerie des "barbares" sanguinaires. Lui, le garçon au teint clair et aux yeux bleus, sera accepté par "ces êtres humains" à la peau cuivrée et aux yeux bruns. le thème des "migrants" dans toute sa splendeur, mais à une époque où les terres vierges et inhabitées permettaient encore de trouver un territoire inexploré pour y bâtir une société harmonieuse. Euh..., à vrai dire, c'était déjà conflictuel au millénaire précédent. Rivage rimait avec esclavage, diplomate avec pirate. Le choc des cultures ne laissait pas de "glace", même si le permafrost était encore intact.

Jorn Riel sait allier la violence des situations avec la douceur de son propos. Une véritable fresque à la recherche d'un humanisme où la sagesse s'acquiert par le "vivre ensemble". Tolérance ou tollé rance, la survie de l'humanité dépendra de notre capacité à surmonter nos peurs ancestrales. Au vu de la vitesse à laquelle se produit le changement climatique, rien n'est gagné, mais tout n'est pas encore perdu. "La foule sentimentale a besoin d'idéal", la lecture de ce conte y contribue admirablement. Fraîcheur et dépaysement, découvrez le vite !





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Un safari arctique et autres racontars

C'est avec plaisir que j ai découvert Jørn Riel avec les racontars et tribulations de sa bande de chasseurs arctiques. Du dépaysement, de l'humour et des situations parfois bien turbulentes. Étonnamment on ne s'ennuye pas dans le grand nord avec des bonhommes pareils ! Entre chasse aux phoques, aux boeufs masqués ou au rat !! Un agréable moment en terre de grand froid ^^
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Le jour avant le lendemain

Roman court mais poignant!

Une histoire tragique racontée avec douceur, le temps pour une grand-mère inuit de transmettre ses connaissances et de raconter son passé à son petit-fils.

Ils passent en été ensemble à faire sécher la viande sur une ile où doivent les retrouver tous les membres de la tribu. Une angoisse sourde ne quitte plus la vieille femme tandis que l'enfant progresse de jour en jour dans le maniement de ses premières armes.

L'auteur a le talent de nous faire ressentir la solitude, la force impitoyable d'une tempète, la lutte pour la vie contre un animal sauvage, la faim, le froid mordant,... et les peintures d'Olivier Desvaux accompagnent admirablement ces pages, renforçant la douceur des relations, la magie d'un ciel, la splendeur d'un instant.



Une belle idée que d'illustrer ainsi un roman dans un format album avec un papier glacé de qualité. Un très bel objet-livre!

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Une vie de racontars, tome 1

Je vais commencer par une petite précision. L'édition en poche 10/18 de Une vie de racontars comprend les livres 1 et 2 parus chez Gaia. Il est indiqué sur Babelio qu'il s'agit du tome 1. Encore une fois le challenge solidaire m'a fait faire une belle découverte. Je pense que je découvre Jorn Riel par la fin, puisqu'il s'agit, non pas de sa biographie, mais de racontars biographiques. Ici les racontars n'ont rien avoir avec les carabistouilles du quartier puisqu'il s'agit d'événements vécus par l'auteur : son enfance au Danemark, sa découverte de l'Europe en ruine juste après la guerre alors qu'il n'a que 15 ans, puis la plus grande partie de ses aventures au Groenland et enfin l'Asie. le tout raconté sous la forme d'historiettes sur un ton résolument joyeux et avec humour bien qu'il ait frôlé la mort plusieurs fois et que nombre des situations qu'il décrit n'ont rien de croquignolesque. Il applique ici la règle du Groënland : il ne faut pas s'appesantir sur les choses qui ne nous apportent pas de la joie et que l'on ne peut pas changer.

Challenge multi-défis Item Jupiter

Challenge solidaire
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Le garçon qui voulait devenir un être humain, t..

La corde tendue dans la ferme pour que son oncle s’étale dans une bouse de vache est la dernière farce que Leiv fera avant de mûrir d’un coup à l’annonce de l’assassinat de son père. Après toutes les larmes versées, ce jeune garçon se fait le serment de venger son paternel.

Le grand Thorstein, l’assassin, est banni d’Islande et part vers le Groenland passer ses trois années d’exil. Leiv, embarqué en catimini sur le drakkar de Thorstein, brandit courageusement son épée contre le colosse qui, raisonnablement, lui demande de grandir encore un peu avant de l’affronter plus équitablement.

La flotte, formée de trois petits drakkars, vogue plutôt paisiblement, vers le Groenland.



Le Groenland, c’est la terre où vivent les eskimos qui se nomment « eux-mêmes « Inuit », ce qui veut dire Êtres Humains ». Parmi eux, deux enfants d’une dizaine d’années, Apuluk et sa sœur Narua, jouent le long d’un fjord. Ils aperçoivent de drôles d’embarcations bien plus grandes que leurs kayaks d’où « un énorme bâton poussait au milieu du bateau et une vaste peau blanche y était accrochée ». C’est une manière rafraîchissante d’imaginer comment des enfants, autour de l’an mille, peuvent décrire le premier voilier qu’ils découvrent !



Le voyage paisible vire au cauchemar à l’approche des glaces dérivantes. Combinées au brouillard glacé qui peut s’abattre en plein été elles vont mettre en péril les drakkars.



C’est une histoire, un brin islandaise et en majorité groenlandaise, où l’on apprend le triste sort réservé aux bébés filles en période de famine, où Shinka, le grand-père, occupe les nuits interminables de l’hiver arctique en contant d’effrayantes histoires, où le vieux chaman ne voit pas d’un très bon œil toute arrivée d’étranger, même si celui-ci ressemble à un Être Humain tout en ayant une chevelure « couleur de pavot jaune. » D’ailleurs, existe-t-il vraiment d’autres humains que leur peuple ?



Jorn Riel présente les préjugés de chaque peuple, pour les Islandais, les Inuit sont des « faiblards ». Pour les Inuits, les Islandais sont des monstres sanguinaires.

Leiv suivra une sorte de chemin initiatique et il va se rendre compte que la simplicité du mode de vie Inuit, réduit à l’essentiel, en communion avec la nature, présente un intérêt non négligeable. Il devra se questionner sur la manière dont les Islandais vivent, ce qui les motive. Qui vit réellement comme un être humain ? Ceux qui se contentent des richesses offertes à portée de main et qui assurent juste leurs survies ou ceux qui sont assoiffés de possessions, de bijoux, de guerres ?



Peut-être une belle leçon de sobriété à notre époque !

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Pani, la petite fille du Groenland

Cette lecture est en fait une relecture, et j'étais curieuse de voir ce que je penserai de ce livre, douze ans après ma première lecture. Je dois cependant dire que je suis toujours aussi charmée par les talents de conteur de Jorn Riel. Le récit de ce conte initiatique est très bien mené : à l'intérieur d'une trame principale, qui nous fait découvrir la vie quotidienne de Pani et des siens, nous pouvons lire de courtes histoires enchâssées. Celles-ci permettent aux enfants de faire des pauses dans la lecture (mais aussi, pourquoi pas ? aux parents qui liraient ce conte à haute voix) tout en suivant la ligne directrice de l'histoire : trouver la Mère de la mer, pour empêcher habitant et animaux de mourir de faim. Les épreuves sont inhérentes au genre du conte et si Pani les surmonte, c'est avant tout grâce à ses qualités : n'a-t-elle pas fait choix de rendre un ours blanc à la vie sauvage plutôt que de le laisser emmener dans un zoo, vers ces pays chauds où il n'aurait pu qu'être malheureux ? Grâce à Pani, les adjuvants affluent, et chaque objet magique trouvera une utilité pour elle mais aussi pour tous ceux qu'elle sera amener à secourir.

Pani, petite fille du Groenland, est un conte contemporain à partager !
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Un curé d'enfer et autres racontars

Le Groenland, ce n'est pas que le froid, la nuit quasi permanente et les polars glauques. Il faut lire le petit monde de Jorn Riel pour s'en persuader. Ses racontars arctiques en dix livrets de nouvelles désopilantes nous narrent les aventures de personnages déjantés où l'humour prend toujours le dessus sur la glaceur des situations.

Le fascicule "Un curé d'enfer" fait partie de cette série. A partir de tous petits riens, un cadavre disparu, un chien aphone, un ours presque humain, un crayon qui a perdu sa bonne mine ou une puce acrobate voyageuse, l'auteur danois nous fait voyager dans un kaléidoscope d'histoires à la limite du fantastique.

Dépaysement assuré avec ces nouvelles fraiches et glaçantes. A lire entre deux gros romans, histoire de se ressourcer sur la banquise.
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Le piège à renards du seigneur

Agojaraq est parti suivre les études en Europe, mais tous ses pères et ses oncles sont bien occupés. Bien sûr ils sont tristes, et surtout sa nourrice, Aviaja. Mais c'est ainsi, les jeunes doivent parcourir le monde.



En attendant eux et tout leurs compères, doivent aller aider un village à se défaire de l'emprise que commence à avoir un faux curé sur les Eskimos !



On y fera connaissance avec Louis, un Français cuisinier, et on apprendra tout ce qu'on peut manger au Pôle Nord ! Du grand art.



Encore une fois, dans la digne lignée des racontars, Jorn Riel m'a amusé, avec ces histoires déjantées et drôles, du Grand Nord.
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Un gros bobard et autres racontars

Ce que j’aime dans le Challenge solidaire c’est qu’il nous fait découvrir des auteurs dont on n’avait jamais entendu parler ou qu’on n’aurait à priori pas du tout envie de lire !

C’est le cas cette année par exemple avec Jorn Riel, écrivain danois qui passa 16 ans à explorer les territoires arctiques et en rapporta la matière de ces petites fictions humoristiques , la série des «  Racontars arctiques »dont fait partie «  Un gros bobard et autres racontars ».





Programmé au festival Étonnants voyageurs à St Malo en Mai 2023, il est présenté ainsi :



« Ses héros, ce sont ses compagnons d’alors, trappeurs au grand cœur et chasseurs de phoques, paumés hâbleurs, écrivains de pacotille, philosophes de comptoir devant un imbuvable tord-boyaux… de fiers solitaires et pourtant indécrottables sentimentaux en quête de l’âme sœur, tous amoureux de cet être cruellement absent de la banquise, la femme. »



Ça me semble très bien résumer en effet ce que j’ai vu à travers ces petites histoires (9 en 150 pages). Certes c’est dépaysant, ça fait sourire par moments, les personnages ne sont pas antipathiques mais j’ai eu du mal à aller au bout … Si j’osais , je dirai que ces récits m’ont laissée de glace ! Côté littérature arctique je suis plutôt team Jean Malaurie mais je tenterai peut-être un autre Riel pour comprendre l’engouement qu’il suscite !

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Le jour avant le lendemain

Un livre magistral ! Choisi pour un challenge, je vais le chercher dans ma médiathèque préférée, classé au rayon jeunesse. De belles illustrations, une histoire d'inuits, je pense que ma lecture sera simple et gentillette. Pas vraiment. Je me demande pourquoi ce roman est classé dans le coin jeunesse. C'est triste, gore, tragique mais aussi émouvant, poétique et superbement écrit. Premier coup de cœur de l'année !
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Le chant pour celui qui désire vivre, tome 2 ..

Au XVe siècle le Groenland est peuplé d'inuits sur sa partie ouest, tandis que l'est connait une émigration en provenance d'Islande et scandinavie.

Arluk est inuit et décide de réaliser le tour du monde, soit du Groenland, comme Heq un illustre inuit avait pu le faire des siècles auparavant.

Ce 2e tome de la trilogie permet une nouvelle fois de décrire le monde particulièrement rude dans cette terre hostile, où le froid est partout et les comportements des humains, inuits et européens sont souvent envisagé pour permettre la survie du clan ou des plus forts.

L'immersion dans la culture inuit et dans l'environnement groenlandais sont riches et apportent tout l'intérêt de ce roman.

J'avais lu Heq, il y a une douzaine d'années et en ai conservé un souvenir émerveillé. Ici le style est simple, facile, mais il m'a peut-être manqué une petite touche de poésie ou d'aventures, pour être pleinement touchée. Cependant ce fut un agréable et très instructif voyage sur les coutumes et le mode de vie des inuits.

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Des racontars arctiques

Racontars : propos médisants ou sans fondements, commérages... Ce n'est pas tout à fait ce à quoi on pense quand on imagine un groupe d'individus dans l'arctique. Et pourtant des histoires désopilantes ...le livre en est truffé. Au fil de la lecture, on s'étonne à s'attacher à chacun de ses hommes. Ils sont pourtant, pour la plupart, un brin ivrogne, souvent vulgaires et peu loquaces mais on en viendrait presque à tenter l'aventure...enfin pour quelques jours parce que ce qu'on comprend surtout que la vie dans l'arctique n'est pas de tout repos !

Je retiendrai quelque chose qui ne nuirait pas à s'appliquer aussi à nos contrées : "Ils étaient, comme tous les individus de leur espèce gagneraient à l'être, modérément sociables et aussi éloignés des sociétés d'abeilles et de fourmis qu'un éléphant du virus de la grippe asiatique."
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Pani, la petite fille du Groenland

En eskimo, Pani signifie "petite sœur". Pour sauver sa famille de la famine, la jeune Pani doit entreprendre une quête initiatique qui la conduira à "le Mère de la Mer". Ce roman mêlant magie et merveilleux, voit se succéder les épisodes qui font grandir Pani. D'abord amie avec un ours grâce à son don de parler avec les animaux, elle entreprend ensuite un grand voyage au cours duquel ses bienfaits sont récompensés et où les objets magiques qu'elle obtient l'aident à poursuivre son chemin. Des animaux serviables, un iceberg voyageur, des monstres gentils, un peu de sorcellerie aussi, les ingrédients sont réunis pour la lecture d'un jeune public.
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Le Roi Oscar et autres racontars (BD)

A l'opposé du "Feu" de London où un homme cherche à survivre dans le grand nord, dans "Le roi Oscar et autres racontars", Jorn Riel nous délecte de quatre histoires dans le Groenland.

Après avoir vécu seize ans dans ce pays, l'auteur a voulu partager les déboires d'hommes rustres vivant en autarcie.

La chasse est un domaine qu'ils maitrisent mais pour les bonnes manières, ce sont celles d'hommes des bois peu civilisés.

Et comme le froid à l'extérieur est coriace, la chaleur de l'amitié et de l'alcool réchauffe les cœurs et échauffe les esprits.



Quel bonheur de lire ces racontars aux situations burlesques. Avec leurs trognes hilarantes, la morosité s'envole durant la lecture.

Riel amuse son lecteur en croquant des toilettes orange sur une banquise blanche.

Il nous attendrit avec le cochon Oscar que Vieux-Niels a adopté et dont les jours sont comptés.

Et que dire du corps de Jalle qui se décongèle durant la cérémonie des funérailles.



Le noir et blanc des illustrations transposent à merveille la froidure du Groenland et la rusticité des personnages.



Si "l'alcoolisme est un humanisme" je lève mon verre à ses barbus et à ses auteurs.



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La vierge froide et autres racontars

Le challenge solidaire m'aura fait lire Jorn Riel, l'auteur des racontars arctiques. Particularité de ces livres : mon mari est ultra méga fan, mais je n'ai jamais osé m'y lancer, peur de ne pas aimer et de devoir l'annoncer à mon cher et tendre....

.

Autant arriver à la conclusion immédiatement : c'est sympa, marrant parfois, des récits autour d'anti héros particulièrement gratinés.... Mais dans le genre "nouvelles décrivant un milieu hostile", je préfère les histoires du bush australien de K. Cook....

Là oui bon.... Dans l'absolu j'ai toute la série à la maison... mais bon soyons honnêtes, j'en lirai un autre si Jorn Riel réapparaît dans le challenge solidaire, sinon, bah.....

Récits parfois drôles (bon qui tirent un sourire chez moi, un fou rire chez mon mari....) parfois proches du nonsense.... avec toujours des personnages complètement farfelus (à se demander comment ils peuvent survivre dans ce milieu hostile qu'est le Groenland au-delà du cercle polaire) et tout ça dans l'hiver arctique sans lumière, sans soleil, un monde complètement isolé.....

.

Déroutant. Contente de l'avoir lu mais bon je ne suis pas sûre d'entamer la suite. Comme pour Pratchett l'année dernière, j'ai rendu son livre à mon mari qui a recommencé à le lire pour la Xième et à s'éclater dessus (pourtant il doit le connaître par coeur). Je suis un peu jalouse de le voir autant rire dessus.....
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Un récit qui donne un beau visage

Dans la plus pure tradition de ses racontars, John Riel nous livre ici une belle histoire de vie.



On fait connaissance avec Agojaraq, depuis sa naissance jusqu'à ses 14 ans. Ce jeune a 2 pères, 3 oncles, une mère adoptive âgée, et tout va bien, dans ces contrées du Grand Nord ! La mère l'a mis au monde et est partie, mais personne n'est surpris de la situation.



On suit le début de sa vie, mais surtout les histoires de chacun des membres de sa drôle de famille.



C'est coloré, magique, tendre, drôle, et on apprend des dizaines de légendes du Nord.

A suivre, 2 opus dans cette trilogie de petits romans.





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Un gros bobard et autres racontars

Le Groenland c'est grand, glacé et désert. C'est sur cette côte hostile que le gouvernement danois a choisi d'installer quelques-uns de ses ressortissants qui seront très bien loin de la "mère patrie".

C'est donc là que l'on retrouve ces bonshommes rudes dont Riel peut dresser un portrait si doux et si fin qu'on se plaît à aimer ces philosophes de comptoir que l'on suit à travers les racontars
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Le garçon qui voulait devenir un être humain, t..

Leiv vit maintenant avec l'assassin de son père, il a appris à pardonner grâce à ses nouveaux amis Inuits.

Ce tome est à la fois plus violent et sanglant sque le précédent et à la fois très "tout va bien dans le meilleur des mondes, jusqu'à ce que...."

Les jeunes lecteurs un peu trop sensibles devraient éviter cette lecture, bien que certaines scènes de description de la vie quotidienne des inuits soient particulièrement intéressante.

Pour moi , naïve lectrice du Sud de la France, il n'y avait aucune différence entre les peuples inuits et les islandais. je suis contente de découvrir grâce à cette lecture les différences culturelles, religieuses, et politiques de ces peuples.
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