Je ne connaissais pas cet auteur et bien c'est une sacrée belle rencontre. Série d'anecdotes racontées par des personnages islandais, norvégiens et danois, cet assemblage de tous petits riens recèle pourtant des perles de sagesse. La vie dans le grand Nord ça peut être une amitié à la vie à la mort avec un coq qui se déplume et dépérit à mesure que les journées ensoleillées raccourcissent, une petite amie imaginaire que tous les chasseurs se rachètent, une chasse avec une Lady squelettique qui engage des porteurs comme si elle se trouvait au fin fond de l'Afrique... A la fois dépaysant et bourré d'humour...
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Ces racontars sont toujours très amusants.
Ces petites nouvelles parlent de la vie de plusieurs chasseurs, au Groenland.
Ils sont en général deux par station, éloignés de plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres.
Il leur arrive toujours des histoires étonnantes, que ce soit avec des ours, le vent, ou cette fois-ci même, avec des touristes !
Ces hommes, je trouve, sont souvent diplomates et poètes, parfois taiseux, parfois bavards, mais ont toujours des idées étonnantes !
Dans ce recueil, il leur prend de créer un char à voile, de faire dessaouler un touriste, ou encore d'apprendre à porter le monocle !
Il y a de la tendresse dans ces racontars, et en ces hommes du froid.
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C'est avec un appétit renouvelé, que je retrouve les savoureux personnages de Jorn Riel.
Six nouvelles histoires sont ciselées avec cet humour et cette poésie que l'auteur imprime aux situations les plus improbables ou/et étranges.
Autant le dire: c'est succulent, et on en redemande!
Chez Jorn Riel, il n'y a rien à écarter, et ces six nouvelles ont une égale haute tenue, du Bruant des neiges au Rat, en passant par Une balle perdue, Un petit détour,Ce qu'il advint d'Emma par la suite et Un safari Arctique.
Ces Racontars arctiques n'ont pas finis de me captiver et de m'enchanter!
Ce sont de ces friandises que l'on déguste sans faim, et que je recommande sans restriction... Elles devraient être portées sur les ordonnances médicales contre la déprime.
En tout cas, à découvrir d'urgence et toute lectures autres cessantes, pour ceux que ne connaissent pas encore ce fantastique raconteur danois qu'est Jorn Riel!
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J’éprouve toujours un plaisir ineffable à lire les racontars de Jorn Riel et cette sensation ne s’estompe pas. En plus d’une langue truculente, fine et précise, on éprouve un dépaysement garanti dû étonnement plus aux tournures d’esprit des protagonistes et à leur façon de réfléchir qu’au lieu où se passe l’intrigue (la côte est du Groenland).
Dans ce nouvel opus des racontars (je conseille de lire « la vierge froide et autres racontars » en premier), j’ai été très heureuse de retrouver les chasseurs de l’est du Groenland : Mads Madsen, Valfred, Anton, le lieutenant Hansen… ainsi que Emma ou le capitaine Olsen. L’humour décalé qui caractérise ces livres est lié à une vision légère de la vie, se refusant à considérer les difficultés comme des soucis et est très rafraîchissant. On s’esclaffe au détour d’une phrase, d’une idée ou d’une péripétie.
J’ai à la fois hâte de découvrir les autres écrits de Jørn Riel et n’ai pas envie de les épuiser trop vite.
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Ce dernier épisode de l'excellente série “Racontars arctiques” parle de la relocalisation des divers chasseurs dans le sud du Groenland suite à la fermeture des activités par la compagnie qui les employait. Ce changement majeur, redouté de tous, se fait finalement avec plus ou moins de bonheur selon les cas, mais l'adaptation est généralement moins pire que prévue, la débrouillardise et le caractère d'acier de ces hommes leur étant particulièrement utiles pour cette transition.
Les aventures de nos chasseurs sont toujours aussi suaves, souvent ironiques, tel Valfred, célibataire endurci et convaincu, qui fini par convoler en une noce mémorables. Certains se découvrent de nouvelles passions, d'autres poursuivent leurs anciennes sur de nouveaux territoires. Bien qu'il s'agisse d'une finale et qu'on regrettera la fréquentation de ces êtres exceptionnels et désorientants, il n'y a rien de vraiment triste dans cet opus outre la mort aussi accidentelle que loufoque de l'un et le suicide pleinement assumé d'un autre que l'on connaissait déjà depuis le tome précédent. Au fil de ces racontars il y a plein d'allusion aux aventures antérieures, ce qui ravive de beaux et parfois d'émouvants souvenirs. Dire que j'ai apprécie cette série est faux; je l'ai adoré !
En terminant je ne peux m'empêcher de citer l'auteur sur la définition d'un racontar: “Ce sont des histoires vraies qui pourraient passer pour des mensonges, à moins que ce ne soit l’inverse”.
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Un ENORME livre (384 pages !) sur la vie de trappeurs-chasseurs en Antarctique, qui vivent seuls ou à deux dans des cabanons pendant des mois (des années). Ils se rendent parfois visite, croisent des ours et tout un tas de bêtes, boivent un peu trop, font circuler leurs fantasmes et tentent de ne pas mourir gelés. C'est drôle et ça s'avale tout seul.
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Des nouvelles toutes autour du thème du Groenland, ses chasseurs rustres mais fichtrement attachants, des récits poétiques, rêveurs, humoristique, qui font voyager et qui nous rappele ce que ont au fond les hommes dans un univers où la nature fait la loi. une belle découverte.
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J'ai adoré ! J'ai acheté ce livre par hasard car le titre et la couverture me plaisaient. Je n'ai pas été deçue par ces personnages tellement loufoques et attachants, par la découverte d'un monde si éloigné du notre ! J'ai aimé l'humour de cet auteur, les aventures rocambolesques et inattendues de cette famille que se sont constitué une bande d'amis venus de tous bords.
Un veritable voyage, avec pour guides des hommes bourrus mais plein de bienveillance.
Je le recommande vivement !
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« La maison des célibataires » Jorn Riel (Gaîa, 70 petites pages)
Relue avec délice cette sorte de fable de Noel déjantée, découverte il y a plus de dix ans. Une jolie courte nouvelle comme on les aime chez Jorn Riel, l’histoire de 4 vieux célibataires fainéants au Groenland, qui cohabitent dans une grande maison. Jusqu’à ce que l’un d’eux, qui craint de vieillir tout seul, décide d’épouser une veuve, la terrible dragonne qui habite plus loin… Comment vont réagir ses complices particulièrement inquiets ? Certes sans surprise de la part de Riel, mais c’est frais, c’est léger, c’est drôle…
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C'est suite à ma fantastique lecture de Pierre et d'os qui était mon livre coup de coeur 2020 que j'entendis parler du roman Le jour avant le lendemain de Jorn Riel, qui parle également de la vie sauvage d'une tribu au Groenland.
Ce fut une lecture intéressante, le côté sauvage, tribal, se ressent même à travers l'écriture de l'auteur, mais aussi dans les descriptions de chasse. Je commence à m'habituer à ce genre de littérature. Néanmoins, malgré le témoignage très intéressant de ces ethnies nordiques peu connues, j'ai largement préféré l'univers si fort et si puissant, onirique, de De pierre et d'os de Bérengère Cournut, que je trouve bien au-dessus qualitativement parlant.
Ce roman est plus informatif et historique, bien que romancé.
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Récit composé de plusieurs nouvelles , toutes plus loufoques les unes que les autres.
Absurdité ou réalité ? surement les deux.
Je me suis laissée prendre par les glaces de l'arctique , le flegme, la tolérance, et l'inventivité des personnages.
Un doux moment de lecture.
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Je découvre cet auteur, dont de nombreux titres nordiques attendent dans ma PAL, avec ce récit sous les tropiques et loin du ton léger des racontars. L'histoire de Lalu est touchante et intéressante: Lalu est si différente, elle déroute autant le lecteur que son entourage. On la voit gaie et pleine de vie, docile, volontaire mais aussi libre d'une liberté inconnue, prisonnière de règles parfois choquantes. Lalu est décalée et écartelée entre deux mondes finit par se perdre.
La déchirure est très bien racontée et le récit donne l'occasion de voir ce monde papou en train de disparaitre se confronter à la modernité envahissante . Il y a quelques années j'ai assisté à une conférence donnée par un chef papou qui parcourt le monde pour défendre sa forêt dont les arbres plusieurs fois centenaires sont coupés pour dégager du terrain pour l'huile de palme - il présentait en costume traditionnel, un traducteur à ses côtés. Je situe ce roman juste avant cette confrontation qui fait sortir un chef de sa forêt pour aller la défendre devant les présidents et assemblées du monde entier.
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Ca, c'est un album qui sent l'homme, et plutôt le genre qui a du poil au torse et une idée sur tout. Les pochtrons de comptoir qu'on retrouve sur une terre trop gelée pour y verser une larme. Ici, c'est la terre de la longue nuit, où le soleil ne vient plus visiter les enfants oubliés de cette époque. Des hommes seuls, plus que nul autre, avec des compagnons d'infortunes. Si les femmes manquent, la trappe et l'alcool sont là pour remplacer le tout. Et bien évidemment, les amis, qui réchauffent le coeur et nous redonnent l'envie d'être seul.
Ce recueil de nouvelles est d'un ton diablement acide, une bonne crème glacée à l'ironie, face à des hommes seuls dans des mauvaises cabanes, se saoulant à l'alcool et mangeant les bêtes qu'ils chassent dans les environs, accueillant les nouveaux comme ils le veulent, vivant de leurs fantasmes et leurs rêves, rattachés à des petites réalités. Rien de bien méchant, ou presque. Un ensemble hétéroclite, humoristique et grinçant, voire glaçant, comme la bise du nord qui souffle sur les murs de leurs cabanes.
Sa lecture fut largement jouissive, avec des éclats de rire et de l'intérêt tout au long avec les variations de thèmes qui se développent dans les différentes nouvelles, croisant les personnages et les histoires pour comprendre la vie sur ce morceau de terre perdue dans le froid du nord. Et l'écriture ajoute du charme en étant d'un ton bourru et brute. Comme les nouvelles.
Un recueil de nouvelles qui refroidit le cœur, en nous contant la vie difficile de ces pauvres gars sur un continent gelé dans le nord. Des histoires simples de la vie de tout les jours, qui est tout sauf ennuyeuse dans ces contrées glacées et hostiles, ou l'homme se bat avec la faune et le climat pour subsister. Mais également avec lui-même, entre les débris d'alcool et les relations de voisinage, même lointaines. Un recueil amusant et qui change, a lire pour le plaisir.
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Quelques impressions sur cette lecture non choisie (le livre m'a quasiment été imposé).
Je ne connaissais pas l'auteur, et n'avais quasiment aucune notion de la région dont il parle (très au nord sur la côte est du Groenland).
Le livre s'ouvre sur une carte, mais Jørn Riel ne fait pas une description géographique générale. Il nous offre, dans ces quatre recueils de nouvelles, des visions fugitives des neiges et des glaces, mais aussi de la flore et la faune. Parmi la faune, une quinzaine de chasseurs se distingue, exilés par groupes de deux ou trois dans un monde inaccueillant. Les personnages se retrouvent d'une nouvelle à l'autre, d'un recueil à l'autre, habillés de leurs précédentes aventures, mieux cernés petit à petit, mais sans portrait psychologique avoué. Le lecteur les voit chasser pour se nourrir et pour vendre des peaux, distiller et boire abondamment pour supporter la solitude et les mois de nuit arctique, se porter secours et se battre, surtout pour garder leur mode de vie loin du monde sans se laisser imposer de loi extérieure.
Je ne crois pas nécessaire d'en dire plus sur la matière, car c'est la manière qui importe. Riel a une façon bien à lui de montrer l'humanité à travers ces personnages singuliers. Le courage et l'amitié en font la base, sur fond de poésie parfois, mais toujours avec un humour hénaurme. Le macabre, le scatologique, le misogyne même font partie de cet humour, avec des histoires patiemment construites jusqu'à des conclusions hilarantes.
Merci à ma sœur qui m'a mis ce volume en main quasiment sur le pas de sa porte ; puisse ce billet conduire quelques lecteurs à continuer son entreprise de divulgation de cet humour sanitaire.
Note : ce livre a-t-il des effets magiques ? Une nuit, au milieu de la lecture du chapitre « la puce », j'ai subi une dizaine de piqures d'un insecte probablement sauteur. Je vous recommande donc la plus grande attention autour de vous pendant la lecture des nombreux chapitres où paraissent les ours.
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J'avais beaucoup aimé les racontars de Jorn Riel et je n'ai pas été déçue du tout par cette adaptation en BD. Les illustrations se prêtent à merveille à ces récits loufoques du grand Nord, et nous plongent directement au cœur du froid arctique, auprès de ces personnages hors de commun et finalement assez attachants.
Un très bon voyage à s'offrir !
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Un Safari Arctique
Jørn Riel
25 02 2021 05 03 2021
Le bruant des neiges
Anton, étudiant danois, par au Groenland chasser, embauché dans une compagnie. Il partage une cabane d'abord avec Valfred puis change d'endroit et s'installe avec Herbert. La vie est monotone. Arrivé à l'hiver de la troisième année il sombre dans la mélancolie, à la limite de la folie. Il a la nostalgie de son pays et veux rentrer. Mais un déclic se produit, un jour de printemps. Et soudain il voit les montagnes comme une protection et non plus comme une menace.
Il vient de passer le cap. Il reste.
On se reconstruit cet univers blanc, froid, hostile. Des images de films de trappeur reviennent. Sauf que là, le quotidien n'est pas idyllique, la vie est triste, le vase clos oppressant. Dans cette nouvelle on suit l'évolution mentale de ce jeune aventurier et comment il est apprivoisé par le lieu. On se met à sa place, arriverais-je à vivre comme ça ?
La balle perdue
Siverts arrive en traîneau à sa cabane. Là un ours blanc l'attend. Le monstre lui saute dessus, les chiens encore attachés ne peuvent aider le chasseur. Il arrive à s'extirper des griffes de la bête et à se réfugier in extremis dans la cabane. Il reprend des forces, de la chaleur. Mais l'ours s'installe. Le trappeur sort et plante un tisonnier brûlant dans l'animal puis sprint vers le traîneau pour récupérer son fusil. Regagne son refuge en oubliant de libérer les chiens. Il est sous l'emprise de la colère et arrive à impressionner le colosse qui voit dans le fusil un autre tisonnier dangereux. L'homme referme la porte. L'ours s'installe sur le toit. Et c'est par un grand hasard, alors qu'il utilise la crosse du fusil pour casser un morceau de charbon, que le coup part vers le plafond, tuant la bête.
Lu les 20 pages d'un trait, comme une seule phrase, tellement le récit est haletant. Avec cette pointe d'humour de part l'étourderie du gars et sa chance incroyable
Un petit détour...
Hansen et Valfred partent chasser le phoque. Ils campent au bord d'un fjord. Et sortent sur l'eau dans leur petite embarcation à moteur pour tuer les phoques. Mais soudain ils voient un bloc énorme d'un glacier se détacher et créer un raz de marée. L'embarcation se retrouve projetée au sommet d'un iceberg, elle est très abîmée mais eux sont sains et sauf. Ils survivent pendant un mois en dérivant et en chassant le phoque. Mais un jour ils croisent un bateau, et arrivent à attirer leur attention en tirant des coups de fusil. Voilà, ils sont sauvés.
Situation burlesque, encore une fois. Avec deux personnages aussi bien maladroits, bourrus, courageux et doués.
Ce qu'il advint d'Emma par la suite
Il s'agit donc d'Emma, une fille que les chasseurs se refilent, enfin se vendent. En moyenne elle accompagne et partage la vie d'un gars chaque mois. Ce jour là c'est Siverts qui lègue la fille à Fjordur pour une paire de botte, un livre de compte inutilisé et un jeu de carte. Mais quand l'acquéreur voulut récupérer son bien, il n'y en avait pas. Alors furieux il attela son traineau et parti à la recherche d'Emma. Il alla de cabane en cabane, parcourant des kilomètres évidemment sans la trouver. A chaque étape il embarque dans son sillage un peu plus de monde ce qui forme finalement un grand cortège. Arrivés au village natal d'Emma Fjordur cherche Mads Madsen qui a été le premier à fréquenter Emma, pensant qu'il sait où elle se cache. Tous les chasseurs rigolent de Fjordur. Tous ces gars qui ont partagé un peu de leur vie avec elle. Tous en sachant qui elle est vraiment. Ou plutôt qui elle n'est pas. Car Emma est fille sans chair, sans corps, juste une présence. Une compagne virtuelle. Mais ça Fjordur, le bourru, ne l'a pas compris.
Drôle d'imaginer ces chasseurs, rustres, crasseux, barbus, se revendre, ou plutôt troquer, une fille pour qu'ils puissent vivent de beaux sentiments. Encore une fois, histoire loufoque. Même si réaliste.
Un safari arctique
Olsen, le capitaine du navire qui fait la navette entre le Groenland et le Danemark, arrive un jour accompagné d'une Dame. Il y a la une quinzaine de chasseurs qui aperçoit le couple sur le bateau en train de manœuvrer à l'approche du port. Voulant bien présenter face à cette visite exceptionnelle, ils décident de nettoyer la cabane, de de laver, de se couper les cheveux, la barbe et de bien s'habiller. Tout cela n'arrivant que rarement dans l'année. Lady Herta est une chasseuse britannique, elle parcourt le monde pour des safaris de chasse et rencontrer des autochtones. La petites bande lui sert de porteur pour son excursion à la recherche d'un bœuf musqué. Tous à la botte de cette dame sûre d'elle.
On imagine bien et on s'amuse de ces gars maladroitement endimanchés et la Lady qui les regarde de haut en les prenant pour des indigènes.
C'est rigolo de retrouver les différents personnages du livre réunis dans cette histoire
Le rat
Fin de l'été, le bateau est là pour quelques jours le temps de récupérer les peaux de l'année. Mais oh surprise ! oh frayeur ! un chasseur découvre un rat entre deux sacs de farine. Il n'y avait jamais eu de rat au Groenland, il ne peut venir que du bateau. Ils ordonnent donc au capitaine de venir récupérer le rat. Il s'exécute et fait croire qu'il l'a trouvé en sortant de sa poche un autre rat capturé sur le navire. Les chasseurs sont perplexes, mais il jure qu'il n'y a qu'un seul rat et que si ce n'est pas le cas il mangerait sa casquette et le rat. Soit ! Quelques semaines plus tard les chasseurs trouvent le rat, il a même bien entamé leurs provisions, ils arrivent à le tuer. Il le gardent congelé dans le permafrost. Quand le capitaine revient là saison suivante, ils lui servent le rat...
C'était la dernière nouvelle. Toujours amusante. La camaraderie de ces chasseurs et adaptation à vivre dans ce milieu plutôt difficile force le respect
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