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Critiques de José Saramago (641)
Le voyage de l'éléphant

le Docteur Honoris Causa SARAMAGO nous offre une itinérance qui fleurte avec l'uchronie en cautionnant comme catharsis la Loyauté. Sans jamais gloser, il conduit son lecteur et son essaim par l'humilité pour celui-ci et ses attenants à demeurer en gésine durant tout l'ouvrage digne de l'Epopée ou la rectitude et le dévouement se côtoient implicitement dans un limpide aspect.

La complexion entre les différents acteurs premiers assure une parfaite corrélation synallagmatique tout à son fil, mêlant le récit idoine de la philosophie afin de dresser quelques écheveaux que ne renieraient pas ARAGON. -Seul Lawrence NORFOLK et son rhinocéros du pape transparaisse-
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Menus souvenirs

SINCÉRITÉ : Pas de promiscuité, non prolixe José SARAMAGO nous crée au travers de "MENUS SOUVENIRS" l'ébaudissement, liesse candide de désuets enfantillages teintés tantôt d'amertumes tantôt de découvertes énamourées

et pleines de désirs inavoués puis vécus. Une lecture incoercible de cet ouvrage par un vocabulaire fébrifuge qui soulage tel un palliatif surabondant de candeur sans omettre quelques litotes bien placées créant l'euphémisme liquoreux et espiègle tant maîtrisé tel une goutte d'eau limpide qui courre intarissablement .

José SARAMAGO se rapproche par le livre du photographe Robert DOISNEAU.

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Relevé de terre

Avec componction, oeuvre pour épicurien initié à l'auteur.



Tel le nocher du "latifundium", José SARAMAGO de son paradigme littéraire,

exerce une désinence lexicale et structurelle abondante, sensible et cohérente des lieux et des êtres ou les turpitudes inhérentes des uns et des autres grégaires excellent, sans facétie, dans leurs contextes imprégnés tour à tour de noème et de noèse.

A cette finalité, lecteur non thuriféraire mais assidu, José SARAMAGO devient le "RACHMANINOV" de la littérature méticuleuse. le cœur et la raison ne sont pas nomades
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La lucarne

Y VOIR CLAIR, sans nul doute !



Sans arguties et avec nuances arachnéennes, déjà illustre puisqu'il s'agit de sa première oeuvre, José SARAMAGO dévoile par le sens inné du verbe une doctrine pantagruélique du quotidien simple et discret sous l’œil du personnage Abel, qui tel un mirliflore curieux et érudit, nous dispense par sa propre narration de nombreuses sulfureuses emprises épousant ainsi la diaprure de l'auteur.

Moralisateur sans l'être, José SARAMAGO écrit, décrit sans se proscrire.
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Histoire du siège de Lisbonne

Un PALIMPSESTE, une oeuvre d'art...



José SARAMAGO est tout à l'égal de Manuel de OLIVEIRA (et inversement bien entendu) dans ce qui amène le cœur à converger vers un oxymore permanent mêlant adroitement le Réalisme, la foi dans la nature humaine et la noblesse de l'âme dans une quête infinie et manichéenne. José SARAMAGO

génère à notre égard une union des sens de l'art et de la vie par l'envie : donc "le fruit du plaisir" et par l'émotion "fébrile met de la vie " dans un style apparenté Gramscien. Intarissables éloges.
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L'Année de la mort de Ricardo Reis

un chef d'oeuvre d'une sémantique parfaite et complice entre l'auteur et son lecteur accomplissant une connivence adroite et juste. "un conte de fée" qui mêle liesse et allégresse laissant le lecteur totalement époumoné, lui créant une fièvre didactique, comme une Agathe, totalement épanché au delà de l'irréel et du contenu du réel puisque celui-ci sensibilisé par l'actualité, s'engouffre dans une abîme de sensibilité heureuse et intarissable.

Fontaine SARAMAGO, je m’enivre de tes mots .

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L'Année de la mort de Ricardo Reis

J’avais déjà lu deux romans de Saramago et j’avais bien aimé son style. Je commençai donc par « L’Année de la Mort de Ricardo Reis » le roman que le prix Nobel portugais a consacré à Pessoa. Ricardo Reis est un des nombreux hétéronymes de Pessoa. En effet, le poète dont le nom en portugais signifie « personne » écrivit sous de nombreux noms, en plus du sien : Alberto Caeiro, Ricardo Reis, Alvaro de Campos, Bernardo Soares… Ce sont-là plus que des noms de plumes ou pseudonymes. Chacun de ces noms représente un personnage avec son histoire et son caractère imaginaires et son style propre.

Le roman de Saramago raconte l’histoire du docteur Ricardo Reis, émigré au Brésil et qui revient à Lisbonne en 1936 après avoir appris la mort de Pessoa. Il s’installe à l’hôtel Bragança, se promène dans la ville, s’arrête sur les bancs pour lire le journal. A l’hôtel, il entend les échos de la guerre d’Espagne et observe la montée en puissance du régime de Salazar. Il tombe amoureux de Marcenda, une jeune femme de Coimbra qui vient régulièrement à Lisbonne se faire soigner. Mais c’est la femme de chambre Lidia qui le rejoint de temps à autre dans sa chambre. Ces quelques péripéties amoureuses mises à part, il mène une vie sans relief. Sauf qu’il lui arrive, sans crier gare, de rencontrer le fantôme de Pessoa et de discourir avec lui de la marche du monde. Reis se décide à quitter l’hôtel et à reprendre une pratique médicale, mais il attire aussi, sans trop de raison apparente, les suspicions de la police politique du régime. Le livre de Saramago est très bien écrit. Je l’ai écouté en livre-audio, en partie pendant mes montées et mes descentes à Lisbonne et ce fut une excellente introduction aux quartiers du centre-ville et au monde de Pessoa.


Lien : http://www.lecturesdevoyage...
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Histoire du siège de Lisbonne

J'ai choisi ce livre pour le lire lors d'un voyage à Lisbonne. Mais je n'ai pas réussi à m'intéresser à l'histoire. Le contenu est peut-être trop dense pour moi. J'ai eu des difficultés à aller au bout.
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Le voyage de l'éléphant

Nous avons bien apprécié ce livre car il y avait beaucoup d' aventure et aussi des moments triste et des moments joyeux. Malgré que nous l'avons apprécié nous l'avons quand même trouvait un peu long.
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Relevé de terre

Un très bon livre sur la situation des paysans sous Salazar et leur libération après sa chute.
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Tous les noms

Je suis très heureuse d’être tombé sur celui-ci.



C’est un très beau roman, une histoire prenante et sublimée par une plume des plus virtuoses. La quête de Monsieur José m’a réellement entrainée et j’ai été presque captivée par les péripéties tout au long de ma lecture.



Sans ne rien dévoiler, j’avoue tout de même avoir été très déçue par la toute fin (et voilà pourquoi j’enlève une étoile) mais une chose est sûre, si vous n’avez pas lu ce livre, il vous le faut !
Lien : http://www.agoaye.com/mes-le..
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Relevé de terre

noir noir, narration pas assez dynamique qui m'a fait abandonner la lecture avant la fin.
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L'autre comme moi

Verbeux, longtemps vain et cependant pour finir, indubitablement brillant.

La fin justifie les trois étoiles que je décerne à ce roman, auquel je n'en avais décerné qu'une avant d'arriver au dernier quart.
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L'autre comme moi

Pour ma part les louanges ne sont pas justifiées.

Un livre qui donne l'envie d'en abandonner la lecture tant l'auteur part dans le fils de ses pensées qu'il partage à outrance avec le lecteur. D'ailleurs d'autres ont abandonné, j'ai failli ... j'ai tenu bon en me disant que le motif de la critique attractive inscrite au dos du livre va jaillir rapidement !

Et c'est après les 200 pages que l'histoire commence réellement, après une lecture rapide de ces 200 pages à sauts de puce au dessus de ce partage inutile de réflexions de l'auteur qui n'apportent rien au sujet. Bref comment faire un livre d'environ 350 pages.

Le sujet est intéressant mais pas assez travaillé à mon goût. La fin d'António Claro et la nouvelle vie de Tertuliano Máximo Afonso est très intéressante, l'accent aurait dû être posé à ce moment. Le final pour moi est inutile et inexpliqué... Si José Saramago aurait fait travaillé son héro à la découverte de une explication d'un double parfait : un clône, le final serait justifié...mais là pas vraiment. Apparemment le film est excellent, je vais attendre avant de le voir 😀
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Relevé de terre

Ce roman, l'un des premiers de José Saramago (publié en 1980), pourrait très bien s'appeler « Une histoire populaire du Portugal ». A travers trois générations d'une même famille de travailleurs agricoles de l'Alentejo, on suit l'évolution des conditions de vie de ces paysans soumis à la toute-puissance des propriétaires terriens, de l'Église et de l'État dictatorial.

Tandis que le lecteur suit, de père en fils, l'histoire des Mau-tempo, les figures emblématiques du pouvoir ne changent pas : mêmes curés, mêmes policiers, mêmes patrons, dans un contexte qui semble immuable (misère, analphabétisme, exploitation) jusqu'au moment de la prise de conscience et de la révolte. En effet, alors que le temps semble figé dans la torpeur du soleil, on sent poindre les tentatives de soulèvements du peuple et les premières grèves.

L'auteur, prix Nobel de littérature en 1998, a prévenu : « Ce sont là des histoires vraies que ceux qui se laissent guider par la fiction ont bien du mal à croire ». Et ici apparaît, au sein d'un livre à la force corrosive, porté par l'amour du peuple, l'insolente fluidité d'une écriture qui n'aura alors de cesse de réaliser des tableaux de la société portugaise.



"Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s'ils ont déjà calculé le nombre d'individus qu'il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l'infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ?" Almeida Garrett (1799 – 1854) ; épigraphe du roman.
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Le voyage de l'éléphant

Je trouve qu'il n'y as pas assez d'action. Il y a tout le temps les même choses.

Il y a beaucoup de page qui raconte quelque chose de répétitif.

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Histoire du siège de Lisbonne

Avec son style kilométrique et personnel (sans ponctuation) donnant à ses phrases une tournure assez engageante, Roger Saramago refait l’histoire d’un des épisodes fondateurs du Portugal, le siège de Lisbonne, qui a vu les troupes du roi chrétien des portugais assiéger la ville tenue par les Maures. Au départ il y a un professionnel du livre qui, pour une raison un peu obscure, modifie une proposition du texte original qu’il corrige (dire un Non à la place d'un Oui). Cette falsification modeste et relevant de l’ordre du détail va pourtant l’entrainer à réécrire une nouvelle histoire pour redonner à l’ensemble de l’œuvre une unité perdue. Dans cette construction narrative en miroir (une histoire dans l’histoire), l’auteur généreux nous communique son amour pour l’écriture, son attachement à son peuple, et son regard bienveillant sur toutes les petites faiblesses du genre humain. On doit mentir, cacher les choses qui nous font honte et que nous n’avons pas réussi à accepter ou encore se contenter de chose simple non par conviction mais par paresse. L’homme est un chien qui a appris à lire croirons-nous.
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Relevé de terre

Le latifundium est un lieu reculé dans lequel ceux qui le contrôle brisent les existences de ceux qui le font vivre. Il y a à la base une occupation violente de cette terre et le viol d'une indigène, qui sera l'acte fondateur et la matrice de cette population laborieuse pendant des siècles. Des étrangers se sont donc octroyés le droit d'occuper ces immenses territoires pour en exploiter les ressources agricoles. La besogne sera effectuée par la population locale, asservie et captive. Voici en germe la fondation de ce que l'on appréhende comme une légende et qui deviendra le quotidien des travailleurs du latifundium.

Par-delà cette ossature historique et au travers d'un narrateur omniscient qui nous livre la vie intérieure des personnages, l'histoire relate sur un ensorcelant rythme de transe, sans ponctuation, les existences, petites et minables, d'une famille de paysans sur trois générations. La lecture relève de l'expérience sensorielle et affective. Le passage où la garde impitoyable force un père à battre presque « à mort » son propre fils laisse le lecteur dans une torpeur effroyable. Mais à l'inverse des fourmis et des chiens, images dont l'auteur se sert souvent pour symboliser l'organisation archaïque du latifundium, les hommes n'ont de cesse de se relever de terre par dignité, arrogance, ou bêtise. A chacun de se faire sa propre opinion.

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Les intermittences de la mort

C'est un de mes livres préférés, je lui ai retrouvé par hasard dans un stand de livres dans mon pays d'origine... C'est vraiment un coup de cœur car malgré avoir l'air d'un délire fou, l'on peu trouver certaine logique si l'on se permet de naviguer dans l'imaginaire... Conseillé +++
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Histoire du siège de Lisbonne

Meme si l'on trouve la patte habituelle de Saramago dans ce roman, c' est à dire érudition, humour, originalité...

Je n'ai véritablement accroché au livre, le trouvant un peu laborieux voir ennuyeux par moment.
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Le voyage de l'éléphant

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