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EAN : 9782757845486
384 pages
Points (04/09/2014)
3.72/5   89 notes
Résumé :
En 1953, José Saramago remit un roman manuscrit à une célèbre maison d’édition de Lisbonne qui ne lui répondit pas et ne lui renvoya jamais son texte.

En 1989, lors d'un déménagement, cette même maison d'édition retrouva le manuscrit et proposa à l'auteur de le publier. Saramago refusa et s’opposa à toute édition de son vivant.

La Lucarne nous parvient donc avec soixante ans de retard. On y raconte la vie des habitants d’un immeuble dan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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“Personne n'est obligé d'aimer qui que ce soit, mais nous avons tous l'obligation de nous respecter les uns les autres”.

C'est par cette assertion teintée d'amertume que José Saramago a réagi un jour de 1989 où une maison d'éditions lisboète lui proposa de publier son roman “La lucarne”. Les feuilles dactylographiées “dormaient” chez l'éditeur depuis trente six ans et le phénomène déclencheur de cet étonnant réveil éditorial avait sans doute à voir avec la notoriété grandissante de l'écrivain lusophone.
Le futur nobel de littérature a-t-il craint que ce roman de jeunesse interfère sur son oeuvre déjà conséquente ? Toujours est-il qu'il refusa la publication de “La lucarne” de son vivant.
Il faudra attendre 2011 pour découvrir ce cadeau posthume qui paradoxalement me permet aujourd'hui une première incursion dans l'oeuvre de cet auteur humaniste.

L'intrigue de ''La lucarne'' se passe dans un immeuble, situé au coeur de Lisbonne, dont les résidents se répartissent les six appartements. Les différentes familles occupent les lieux de longue date si bien que tout le monde se connaît plus ou moins et converse à l'occasion.
Après une présentation liminaire des différents personnages, de courts chapitres permettent au lecteur de passer alternativement d'un appartement à un autre, de se familiariser avec ce petit monde rassemblé sous un même toit par les hasards de la vie.

En ce début des années cinquante, le régime dictatorial de Salazar sévit depuis déjà deux décennies au Portugal ; l'auteur se garde bien d'en parler ouvertement mais une étrange impression de suspicion semble flotter au quatre coins de l'immeuble. le manque d'argent, dénominateur commun aux six ménages, ajoute encore à la sinistrose ambiante.

A seulement trente ans, Saramago dissèque avec une étonnante maturité les états d'âme, les amours cachées, l'égoïsme de ces petites gens. Sans jamais tomber dans le voyeurisme ou le vulgaire, l'auteur dépeint un quotidien de vies ratées où le machisme est très prégnant, un quotidien de misère humaine sans doute pas loin de l'enfer.

Rédigé dans un style usuel, ce roman agrémenté de dialogues fournis est d'une lecture facile. Certains d'entre vous, habitués au style chaotique et à la ponctuation épurée des écrits ultérieurs de Saramago, découvriront par cette prose de jeunesse une autre facette de ce romancier portugais issu d'un milieu modeste.

La lucarne” porte assurément en son sein les germes d'un grand écrivain en devenir !
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Qui n'a pas, lors d'un voyage en voiture ou en train, aperçu un immeuble aux fenêtres éclairées, ou un groupe de maisons, et s'est alors dit "Il y a des familles qui vivent là, et chacune de leur vie est une histoire à part entière..." ? C'est sans doute aussi ce que s'est dit Jose Saramago, sauf que lui a eu l'idée d'en faire un roman.

Ce roman a été ignoré par la maison d'édition à qui il l'avait envoyé, puisqu'elle n'a même pas pris la peine de lui répondre... Et puis, plus de 30 ans plus tard, alors que l'auteur était devenu un des plus grands écrivains portugais... La maison d'édition déménage... Et retrouve la pépite dans les cartons... S'empresse de joindre Saramago pour lui proposer de l'éditer... Mais l'auteur a son honneur... Non seulement il refuse et récupère le manuscrit (jusque là, rien de plus normal).... mais en plus il déclare que ce manuscrit ne sera jamais édité de son vivant. Son épouse et la fondation Jose Saramago se chargent de le livrer aux lecteurs après sa mort.

Au delà de la fierté de l'auteur, et du cadeau que ce livre représente pour ses admirateurs (un nouveau livre de son auteur fétiche après sa mort, c'est vraiment extraordinaire !) qu'évoquent Pilar de Rubio, sa veuve, en introduction de ce roman, on peut essayer d'envisager les raisons qui ont fait que ce livre soit resté caché.

Tout d'abord ce livre est totalement du Saramago... et n'en est pas tout à fait. Les personnages dessinés par l'auteur ressemblent beaucoup à ceux des autres romans de Saramago, enfermés dans une vie qui ne les satisfait pas, cherchant un changement qui leur apporterait le bonheur. le style en revanche est beaucoup plus classique, moins personnel. Ces paragraphes monoblocs où les dialogues ne se différencient pas du reste du récit, qui apparaissent à partir d'Histoire du siège de Lisbonne (pour ceux que j'ai lu) et qui deviennent la marque de Saramago ensuite, il n'en est pas question ici. Les chapitres sont gentiments agencés, reprenant pour l'essentiel chacune des histoires des différents locataires à peu près où l'auteur les a laissé, seul le chapitre introductif les regroupant tous dans la présentation. En 1989, quand Saramago retrouve ce manuscrit, n'a-t-il pas peur que ce livre soit moins "original" dans son style qu'il ne l'aurait été à l'époque ? Dans son style, et surtout dans les sujets abordés.

Car Saramago n'est pas tendre ici avec les couples, l'institution du mariage qui légitime la domination masculine, dissimule la violence domestique, réunit parfois un homme et une femme qui passent leur temps à se rendre mutuellement malheureux. Heureusement que le couple Sylvestre-Mariana donne une certaine image du bonheur, autrement le reste serait à désespérer. Les questions de l'adultère, de l'homosexualité féminine, des femmes entretenues sont également abordées, par un jeune homme de moins de 30 ans, dans les années 50 de la dictature de Salazar. On comprend mieux pourquoi l'éditeur a craint de sortir le livre, même si Saramago fait bien attention de ne quasiment pas évoquer la politique (sauf si on lit entre les lignes les débats entre Sylvestre et son jeune locataire Abel).

Mais plus de 30 ans plus tard, ces sujets sont-ils toujours autant sensibles et avant-gardistes, 15 ans après la Révolution des Oeillets. Saramago savait que son roman était une bombe dans les années 50... mais bien moins explosif à l'aube des 90. Il reste néanmoins un roman très touchant, où l'auteur choisit d'observer ces familles en vases clos, majoritairement des couples avec un enfant (pour la moitié des appartements) et une autre moitié de schémas plus "originaux": le couple sans enfant, la femme "célibataire", et la famille "féminine" avec deux soeurs veuves et les deux filles de l'une d'elles. Comme dans n'importe quel immeuble, certains rapports existent mais pour la plupart juste de voisinage, sans solidarité excessive. On s'observe mais on a beaucoup plus à faire de ses problèmes à soi, même si le système collectif aura son fonctionnement et son impact final.

Chaque personnage rêve d'une meilleure vie, de plus d'argent pour satisfaire ses besoins. du changement, il en surviendra pour chacun, l'auteur nous laissant en suspens pour chaque histoire sur la réelle importance de ce changement, révolution ou maintien dans une certaine routine... Les vies continuent, les lumières des fenêtres continuent à s'éteindre et s'allumer, laissant les observateurs extérieurs à leurs conjectures, les réponses resteront derrière les portes.
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Quelle est cette lucarne ? de quelle fenêtre magique José Saramago disposait-il donc pour observer ainsi avec tant de précision les profondeurs de l'âme humaine ?

Une écriture magnifique et c'est étonnant que ce soit le premier roman de Saramago, écrit alors qu'il était dans la vingtaine. Un texte pourtant très abouti et un regard d'une grande lucidité sur les êtres qui l'entourent.

Le cadre est simple, un immeuble de Lisbonne où vivent des personnes différentes : un vieux couple heureux qui logera un pensionnaire, une femme entretenue qui reçoit son amant, une épouse qui déteste son mari alors que lui trouve son bonheur auprès des putes, un couple frustré, coincé dans une vie sans bonheur, se jalousant l'amour de leur enfant, les parents laids d'une jeune fille trop belle et une veuve vivant avec sa soeur et ses deux filles.

À travers cette galerie de portraits, à travers les menus événements de leur vie quotidienne, on parcourt une large gamme de réflexions et d'émotions humaines. Il sera question du bonheur, de la liberté et du sens de la vie. Il sera question d'amour, de désir et de sexe, on y trouvera l'amour maternel aussi bien que la jalousie et la haine et le malheur.

Et la virtuosité de l'auteur permet de pénétrer aussi bien dans la sagesse d'un vieil homme que dans les angoisses d'une jeune fille.

Une pépite du Nobel de littérature 98.
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" La lucarne "est le premier roman de José Saramago, qui reçut le prix Nobel en 1998......ouvrage écrit en 1953, refusé par les éditeurs ,perdu prés de quarante ans et enfin publié à titre posthume.
L'auteur y raconte la vie de nombreux personnages au sein d'un immeuble dans une petite ville portugaise, dans les années 50, ou les apparences et le paraître ont plus d'importance que la réalité: des couples qui se haïssent , des jeunes filles en fleur, des soeurs aigries, un cordonnier philosophe et son jeune locataire Abel, une femme entretenue par un directeur d'entreprise à qui elle donne des leçons de dignité, des couturières amoureuses de la musique surtout celle de Beethoven, et de Diderot.....tout ce petit monde est passé au crible avec bonheur et un talent de conteur indéniable...ce roman traitant de situations apparemment anodines est un véritable révélateur de la situation au Portugal, sous la dictature de Salasar au milieu du vingtième siécle, chacun garde ses secrets....derrière les non- dits, les faux semblants, c'est toute la société de l'époque qui est pointée du doigt .....en filigrane: méfiance, amours cachées ou incestueuses, haines inexpugnables, indifférence, mépris, misères physiques et morales, espoir ... Petitesses , bassesses , chacun s'observe et se mesure.....seul, Abel, jeune homme sans attaches, ( serait ce l'auteur lui même?) reste extérieur à ces vie ordinaires, banales, il philosophe avec Sylvestre le cordonnier, homme réfléchi et interessant, bon et amoureux de son épouse, la bonne Mariana...Abel se pose des questions, s'interroge sur la vie de ces petites gens ... Quels sont les secrets de Lydia qui vit de ses charmes dans l'appartement voisin de celui où habite Abel?quelles sont les motivations secrètes des couturières amoureuses de la musique classique et de Diderot?
L'auteur nous révèle un coin du voile mais sans jamais tomber dans la caricature.....pour dessiner le profil de tous ces personnages attachants. Il observe comme un entomologiste les femmes, nombreuses qui peuplent ce bel ouvrage.
Des vieilles, des jeunes fraîches et avenantes, des maigres décharnées, la grosse Mariana si belle dans sa jeunesse, des insolentes, des malheureuses, des travailleuses, résignées ou effacées ,trompées, provocatrices aussi, torturées mentalement, ou profondément en souffrance.....
Un trés beau livre au final, fin et révélateur, brillant à certains égards dans les portraits et les observations minutieuses Vives et profondes à la fois de la société de ces petites gens ou c'est l'anodin qui, parfois est le plus révélateur!

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Tout d'abord, je remercie chaleureusement Livraddict pour leurs partenariats ainsi que les éditions points pour l'envoi de ce roman qui m'a permis de découvrir José Saramago. Je le connaissais de nom bien sur mais je n'avais pas encore lu un de ses écrits. C'est donc une très bonne découverte.

Autant vous le dire de suite, il y a peu d'actions et pourtant on ne s'ennuie pas un instant. On suit plusieurs familles qui on en commun de vivre dans le même immeuble.

Concernant l'intrigue :
Commençons par le deuxième étage gauche, derrière cette porte c'est l'appartement de Lydia, une femme qui n'est pas beaucoup apprécié au sein de l'immeuble, pour la simple raison qu'elle se fait entretenir par un homme riche.
A l'étage en dessous, vit un couple avec leur fille qu'il surprotège : "Anselmo avait découvert que, dans les grands moments "ma fille" valait mieux que toute autre expression. Cela faisait sérieux, cela suggérait l'affection paternelle, l'orgueil de la paternité, avec une pointe de respect" . Grâce a Lydia, elle se trouve un travail de dactylo. C'est l'homme qui entretient Lydia qui l'embauche et très vite une jalousie envahit Lydia.
Deuxième étage droit, c'est ici une vieille femme qui vit avec sa soeur et ses deux filles. Ces deux dernières tiennent, je pense, une rôle plus importante que la mère et la tante. L'une est amoureuse de son patron, un amour pas réciproque, tandis que l'autre adore la lecture. Elle sont prisent dans leur routine : "Puis ce fut l'heure du dîner. Quatre femmes autour de la table. Les plats fumants, la nappe blanche, le cérémonial du repas. En deça -ou peut-être par-delà- les bruits inquisitorial du passé qui nous contemple et le silence ironique de l'avenir qui nous attend." Jusqu'au jour ou l'une des jeunes filles découvre La religieuse de Diderot.
Première étage porte de droite, c'est un couple, qui se déteste mais qui s'attire. Ils ont perdu une petite fille, la femme est diabétique, et surtout a un caractère tyrannique, elle veut maintenir une certaine autorité sur son mari. Lui, a une attirance sexuelle pour sa femme qui augmente au fur et a mesure que sa femme s'éloigne de lui.
Enfin rez-de-chaussée droit, c'est un couple qui se déchire, ou plutôt qui a dut mal a vivre ensemble. Elle est espagnole et a le mal du pays, tandis que lui rêve de liberté et se sent emprisonner dans ce mariage.
De l'autre coté, c'est un couple : "dans la cuisine mari et femme entamèrent le dialogue monotone de ceux qui sont mariés depuis plus de vingt ans. Des banalités, des paroles prononcées pour le simple plaisir de dire quelque chose, un simple prélude au sommeil tranquille de l'âge mûr", lui est cordonnier et pour arrondir un peu leur fin de mois, il décide de prendre un locataire.
C'est la que repose l'intrigue puisque le livre s'ouvre sur l'arrivée du locataire et se termine par son départ.

Résumer comme cela, le roman parait simple mais Saramago décrit a merveille, ses personnages sont complexes et surtout on se prend au jeu. Ce jeu de voyeur, d'observation. On rit, on pleurs, on s'énerve face a ses personnages, mais au final, on referme le livre avec une certaine nostalgie de devoir les quitter.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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critiques presse (1)
Actualitte
04 novembre 2013
À la qualité psychologique du livre, il faut ajouter sa dimension poétique, qui se traduit par une grande finesse d'expression. Saramago ne se laisse jamais aller à trop en dire. Ce qui n'équivaut par pour autant à une quelconque sècheresse.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Il était indéniable que, tout comme les animaux domestiques - chat et chien en tout cas - reflètent le tempérament et le caractère de leurs maîtres, les meubles eux aussi et les objets les plus insignifiants d'une maison reflètent un peu la vie de leurs propriétaires. Une froideur ou une chaleur s'en dégage, de la cordialité ou de la réserve. Ce sont des témoins qui racontent à tout moment, dans un langage muet, ce qu'ils ont vu et ce qu'ils savent. La difficulté est de trouver le moment le plus favorable pour recueillir la confession, l'heure la plus intime, la lumière la plus propice.
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Entre les voiles oscillants qui peuplaient son sommeil, Silvestre commença à entendre des entrechoquements de vaisselle et il aurait presque juré que des clartés s'insinuaient à travers les grandes mailles des rideaux. Sur le point de se fâcher, il s'aperçut soudain
qu'il était en train de se réveiller. Il cligna plusieurs fois des paupières, bâilla et demeura immobile, sentant le sommeil s'éloigner lentement. D'un mouvement rapide, il s'assit dans le lit. Faisant craquer bruyamment les articulations de ses bras, il s'étira.
Sous le vêtement, les muscles de son dos roulèrent et tressaillirent. Il avait un torse puissant, des bras épais et durs, des omoplates revêtues de muscles entrelacés.
Il avait besoin de ces muscles pour son métier de cordonnier. Ses mains étaient comme pétrifiées, la peau de ses paumes était devenue si épaisse qu'on aurait pu y passer une aiguille avec un fil sans qu'elle saigne.
Il sortit les jambes hors du lit avec un mouvement de rotation plus lent. Ses cuisses maigres et ses rotules blanchies par le frottement du pantalon qui en élaguait les poils attristaient et désolaient profondément Silvestre. Il était indéniablement fier de son
torse, mais détestait ses jambes, si décharnées qu'elles semblaient ne pas lui appartenir.
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Le temps s'écoulait lentement. Le tic-tac de la pendule repoussait le silence, s'obstinait à l'éloigner, mais le silence lui opposait sa masse dense et lourde, où tous les sons se noyaient. Sans défaillance, l'un et l'autre se battaient, le son avec l'opiniâtreté du désespoir et la certitude de la mort, le silence avec le dédain de l'éternité.
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— Quand tu seras grand, tu voudras être heureux. Pour l’instant, tu ne penses pas à ça et c’est pour cette raison que tu es heureux. Quand tu y penseras, quand tu voudras être heureux, tu cesseras de l’être. À tout jamais! Peut-être à tout jamais! Tu entends? À tout jamais. Plus ton désir de bonheur sera fort, plus tu seras malheureux. Le bonheur n’est pas quelque chose que l’on conquiert.

(p.110)
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Quand vous entendrez parler de l’homme, pensez aux hommes. L’Homme avec un grand H, comme je le vois parfois dans les journaux, est un mensonge, un mensonge qui set à couvrir toutes les vilenies. Tout le monde veut sauver l’Homme, personne ne veut entendre parler des hommes
(p. 367)
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Charlotte Ortiz, traductrice de "Traité sur les choses de la Chine" de Frei Gaspar da Cruz (ouvrage à paraître) nous fait le plaisir de nous parler de deux livres importants pour elle. "L'aveuglement" de José Saramago, roman parlant d'une pandémie ... elle vous en dira plus et, "Européens et japonais, traité sur les contradictions et les différences de moeurs" de Luís Froís où il est question, entre autres, de genre, de cuisine et de belles perspectives ;) !
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