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Critiques de José Saramago (640)
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Les intermittences de la mort

J 'adore l 'auteur, mais déçu par ce livre.

Je ne suis jamais vraiment rentré dans l 'histoire et la magie de Saramago n' a cette fois ci pas opérée...
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Menus souvenirs

Un petit retour dans le Portugal des années 30. Le grand écrivain, prix Nobel, se dévoile.
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Le Dieu manchot

J’ai beaucoup aimé ce roman plein d’humour qui raconte l’’histoire de Balthazar et Blimunda, le couple formé par un soldat manchot et une voyante à l’époque de la splendeur du Royaume du Portugal, des premières tentatives pour créer une machine volante, des procès en sorcellerie et de la musique de Domenico Scarlatti.
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L'autre comme moi

C'est un livre que je recommande vivement! L'histoire est exceptionnelle et la plume magnifique!
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Relevé de terre

L'auteur nous conte l'existence misérable des ouvriers agricoles qui travaillent dans les latifundia, ces grandes propriétés de l'Alentejo portugais. Il suit trois générations de Mau-Tempo au siècle dernier (jusqu'à la révolution des oeillets), qui tentent de vivre de façon quelque peu honorable, malgré le travail harassant du lever au coucher du soleil, malgré les propriétaires qui traitent les ouvriers comme des esclaves, malgré les gardes prêts à faire feu si l'un d'entre eux se rebelle, malgré le père Agamédès qui tente de justifier la position de l'Eglise, à la solde des riches. Cela aurait donc pu faire un roman social classique. Que du contraire!

Car le langage de Saramago est tout sauf classique. Son style est personnel, original, il va à l'encontre de toutes les règles mais parvient à donner à son roman une force incroyable, couplée à une humanité profonde. Saramago décrit les événements de la vie des Mau-Tempo en peu de mots, inclus dans de longues phrases, monologues "crachant" les pensées ou les propos de chacun , aussi des propriétaires ou des gardes, car Saramago manie souvent l'ironie. C'est du langage parlé dans toute son authenticité.

Parfois Saramago en fait trop, se perd dans des propos ténébreux, sans quoi le roman serait un véritable chef d'oeuvre. Mais on comprend pourquoi il a obtenu le prix Nobel de littérature.

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Le voyage de l'éléphant

Superbe !
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Caïn

J'espère que l'auteur dans l'au-delà excusera mes remarques. Mais je suis navrée de le dire, je n'ai pas terminé le livre. Au déburt intéressée par l'originalité de la présentation des événements religieux appartenant à ceux qui veulent y croire. Mais quelle hargne, quelle agressivité, quel mépris, mais quel besoin a-t-on de tout défiguer sous le prétexte que l'on ne partage pas les mêmes idées, les mêmes conceptions. Que l'on soit prix NObel de Litterature, ou simple pequenot, où est donc la compréhension de l'autre et le respect de ses idées. De plus, si cela était au moins, humoristique, ironique, mais je n'y ai trouvé que mépris et le mépris pour le mépris. Marie Balmary a écrit un livre "le sacrifice interdit" du même sujet : la bible, mais en fait une étude scientifique, y mélant l'interprétation psychanalytique et en donnant le parallèle avec l'oeuvre de Freud. Bref, j'essaierai dans quelques temps de m'atteler à une autre de ces oeuvres, et j'espère pouvoir en apprécier le contenu...
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Histoire du siège de Lisbonne

« Une aussi longue digression, devenue irrésistible à cause de cette façon que les mots ont de s’entraîner les uns les autres tout en paraissant ne rien faire d’autre que suivre le désir de celui qui devra finalement répondre d’eux, mais l’induisant en erreur, si bien que celui-ci abandonne souvent le fil de la narration dans un lieu sans nom et sans histoire »



Et les digressions sont longues et nombreuses dans l’Histoire du siège de Lisbonne de José Saramago, si bien qu’il nous perd un peu. Je les apprécie beaucoup d’ordinaire puisqu’elles nous entraînent sur de nombreuses réflexions, mais du coup, j’ai mis du temps à rentrer véritablement dans l’intrigue. Roman pourtant captivant puisqu’il nous entraîne sur les sentiers de l’histoire et dans le milieu éditorial. Et le tout sur fond de romance et de romanesque, pour un correcteur qui voit sa vie bouleversée en insérant un simple non, à la place d’un petit oui…
Lien : http://150mots.blogspot.fr/2..
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L'autre comme moi

J'adore les histoires de double, j'adore José Saramago : une histoire de double écrite par José Saramago - je m'attendais à un pur délice ! Et en effet, je ne fus pas déçue. Certes, sa prose est très particulière et nécessite une attention soutenue ; mais elle est savoureuse, pleine de détails, de suspense et d'humour noir.

Au fait, j'ai une question, qui me hante depuis : quelqu'un sait-il pourquoi ce prénom de Tertulliano, dont est affublé le héros, fait rire sous cape les protagonistes du roman ? Est-ce que c'est une feinte du génial Saramago, ou y a-t-il vraiment un jeu de mots ?
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Caïn

Le dernier roman de José Saramago reprend le célèbre mythe et dresse de nombreuses critiques à l’encontre de dieu (sans majuscule). On reconnait ici toute l’originalité de Saramago mais on peut être décontenancé de par les libertés qu’il prend. Pour apprécier l’œuvre dans son intégralité, il semble important de connaître un minimum la Bible et de pouvoir supporter la critique de la religion, ou plutôt de dieu. Blasphématoire à souhait.



Néanmoins pour une première découverte de l'auteur, je vous conseille d'autres ouvrages (L'aveuglement, Les intermittences de la mort...).
Lien : http://150mots.blogspot.fr/2..
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Caïn

Assez particulier, je n'ai pas pu aller jusqu'au bout. Le manque de majuscules aux noms propres m'a perturbée
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Relevé de terre

Un livre à la force corrosive, porté par l’amour du peuple, l’insolente souveraineté d’une écriture qui n’aura de cesse alors de réaliser des peintures ironiques en diable de l’histoire du Portugal.
Lien : http://www.humanite.fr/cultu..
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Les intermittences de la mort

la mort (toujours sans majuscule bien sûr!) décide d'arrêter de tuer, de mettre en suspens sa raison d'être, et de voir ainsi ce qu'il se passe... Et c'est bien entendu le chaos!

Au lieu de prendre le problème dans le bon sens, les dirigeants commencent par résoudre des problèmes qui n'en sont finalement pas, comme le dédommagement des pompes funèbres ou le reclassement des fonctionnaires... Intelligent, non? On pourrait croire que J. Saramago voit dans notre avenir politique et humain...

L'allégresse des premiers jours se transforme rapidement en hécatombe, mais la mort revient vite sur le devant de la scène, en prenant à parti les médias pour son grand retour.

Mais son nouveau plan va être mis à mal par le refus (inconscient) de la mort d'un homme comme un autre...

On retrouve le style de José Saramago, des phrases longues comme le bras, les dialogues inscrits dans le récit, et surtout une caractéristique dont je n'ai pas parlé jusqu'à maintenant: un livre divisé en deux parties bien distinctes.

J. Saramago commence en général par décrire le chaos induit par l'évènement, que ce soit une épidémie d'aveuglement ou la mort arrêtant de tuer, la réaction de la population en général, le gouvernement, quelques anonymes... Puis s'investit dans un autre univers, plus personnel, en s'intéressant plus particulièrement à une situation, un personnage, une vision... Un schéma récurrent dans son récit, qui a le mérite de ne pas traîner en longueur.

Un vrai livre bien mené, dont on ressort avec un sentiment de fraîcheur.
Lien : http://angel-caprices.over-b..
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Caïn

Le dernier roman de saramago je crois, que j'ai beaucoup moins apprécié que L'évangile selon Jésus-Christ, du même auteur. Caïn me donne l'impression d'être une resucée de L'évangile... , sans en avoir l'humour et le brio.
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Le Conte de l'île inconnue

Gravures d'Olivier Besson
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Le voyage de l'éléphant

En 1551, le roi du Portugal offre à l’archiduc Maximilien d’Autriche un éléphant d’Afrique conduit par son cornac Subhro. De Lisbonne à la capitale autrichienne, Vienne, en passant par les plateaux de la Castille, la Méditerranée, Gênes et la route des Alpes, Salomon traverse l’Europe soulevant sur son passage l’enthousiasme des villageois émerveillés.

« Le voyage de l’éléphant », en plus d’être un roman historique est une réflexion sur la vie et la condition humaine où l’humour et l’ironie s’unissent à la compassion avec laquelle José Saramago observe la faiblesse des hommes.
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Le voyage de l'éléphant

L'oeuvre de Saramago est remarquable et ce dernier ouvrage passionnant. C'est un style, une allure... Je vous en dis plus quand le livre est fini
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Les intermittences de la mort

Saramago joue avec la mort



Saviez-vous qu'il y a une mort pour chaque pays et pour chaque catégorie de vivant ? Dans le pays de Saramago, celle des hommes cesse de les faire mourir. Entre philosophie et 'pataphysique, il nous amène avec beaucoup d'humour à visiter toutes les conséquences fâcheuses de cette nouvelle situation. Et au-delà à réfléchir sur les fondamentaux de notre société.



Un livre jubilatoire écrit par un homme très proche de sa mort. Saramago l'a publié à plus de 80 ans, 5 ans avant qu'il ne nous quitte. Facile d'écrire sur la mort à 20 ans mais demande une remarquable lucidité lorsqu'on approche du moment fatidique.



L'écriture très particulière de Saramago, qui à l'instar de la mort, fait fi des règles habituelles de la syntaxe, associe le lecteur de manière très intime à ses réflexions en l'interpellant pour le ramener à lui lorsqu'il le sent dubitatif ou son attention faiblir.
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L'Evangile selon Jésus-Christ

La virgule de José Saramago

pour Le Monde.fr | 18.06.10 | 17h55 • Mis à jour le 20.06.10 | 14h07



C'est grâce à une virgule que José Saramago est devenu un grand écrivain. Au début des années 1980, alors qu'il avait plus de cinquante ans, en rédigeant un roman sur les paysans de l'Alentejo (Portugal), sa région d'origine, il a réussi à trouver son style.

"J'écrivais un roman comme les autres, avait-il expliqué au "Monde des Livres" du 17 mars 2000. Tout à coup, à la page 24 ou 25, sans y penser, sans réfléchir, sans prendre de décision, j'ai commencé à écrire avec ce qui est devenu ma façon personnelle de raconter, cette fusion du style direct et indirect, cette abolition de la ponctuation réduite au point et à la virgule. Je crois que ce style ne serait pas né si le livre n'était pas parti de quelque chose que j'avais écouté. Il fallait trouver un ton, une façon de transcrire le rythme, la musique de la parole qu'on dit, pas de celle qu'on écrit. Ensuite, j'ai repris les vingt premières pages pour les réécrire."



Après un premier essai infructueux, à la fin des années 1940, et un deuxième roman au milieu des années 1970, c'est avec Levantado do Chao (Soulevé de la terre, non traduit en français), qu'il trouve sa forme, au début des années 1980.



La clé du style de cet ancien serrurier est celle-ci : les dialogues chez Saramago se fondent dans un bloc de prose compacte. Ils sont introduits par une virgule, suivie d'une majuscule qui signale le changement de locuteurs. Cela donne des grands romans polyphoniques, labyrinthiques, comme Le Dieu Manchot (éd. Albin-Michel), L'Année de la mort de Ricardo Reis ou Histoire du siège de Lisbonne (éd. Seuil).



ART NARRATIF TOUT EN CIRCONVOLUTIONS



Les voix s'y entremêlent, les romans ressemblent à des opéras. Les voix des personnages se superposent et sont entrecoupées par celle du romancier omniscient, souvent ironique, quand ce n'est pas par celle de Dieu lui-même, dans L'Evangile selon Jésus-Christ (éd. Seuil). "Dans les divers arts, et principalement dans l'art d'écrire, le meilleur chemin entre deux points mêmes proches n'a jamais été, ne sera jamais et n'est pas la ligne droite", écrit-il dans Le Radeau de pierre.



Parce qu'il a mis du temps à le forger, Saramago manie avec aisance un art narratif tout en circonvolutions qu'il appuie sur une idée romanesque, dont il file la métaphore jusqu'au bout. "J'ai besoin d'entendre une voix qui dit ce que je suis en train d'écrire, alors le moteur commence à fonctionner, sinon ça n'avance pas. J'ai aussi besoin d'une idée forte. Je peux attendre trois semaines ou trois mois, il y a des pensées qui flottent et je rencontre l'idée que j'attendais, je le sais immédiatement", expliquait-il.



C'est ainsi que l'intervention d'un correcteur modifie le cours du siège de Lisbonne (Histoire du siège de Lisbonne) ; la péninsule ibérique se détache de l'Europe pour devenir une île (Le Radeau de pierre) ; Joseph, hanté par le massacre des innocents, se suicide (L'Evangile selon Jésus-Christ) ; un matin, tout le monde (ou presque) se réveille aveugle (L'Aveuglement). Chez Saramago, les idées (parfois un peu trop appuyées) font toujours la part belle à une riche imagination.



Alain Salles
Lien : http://www.lemonde.fr/carnet..
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Les intermittences de la mort

Pfiouuu ! J'ai commencé ce livre il y a un mois et demi... Et je n'en ai lu que 110 pages ! Je déteste faire ça, mais j'ai décidé d'arrêter en cours de route, je n'arrive pas à avancer... Pour ce que j'ai lu, au début je me forçais à tout lire, puis je sautais les pages sans les lire.



La suite en cliquant sur le lien ci-dessous
Lien : http://iani.over-blog.com/ar..
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