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3.1/5 (sur 96 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 29/03/1958
Biographie :

Joseph Macé-Scaron, né en 1958, est un journaliste et écrivain français.

Joseph Macé-Scaron a été reporter au journal Magazine Hebdo (1983-1985), chef adjoint du service politique du Figaro (1985-1995), grand reporter au Point (1995), rédacteur en chef au Figaro responsable des pages Idées puis directeur de la rédaction du Figaro Magazine (2003) dont il a été démissionné quelques mois après l'arrivée de son nouveau propriétaire Serge Dassault.

Il est aujourd'hui directeur adjoint de l'hebdomadaire Marianne, directeur du mensuel Le Magazine Littéraire et producteur d'une émission de critique littéraire sur France Culture : Jeux d'épreuves. Il collabore par ailleurs à diverses revues ainsi qu'à de nombreuses émissions audiovisuelles (RTL, Canal+, etc.) comme chroniqueur. Il a publié deux romans, Trébizonde avant l'oubli (Laffont) et Le Cavalier de minuit (Julliard) qui a reçu le prix du Livre d'aventure.
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Source : Wikipédia
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Bibliographie de Joseph Macé-Scaron   (18)Voir plus

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8 février 2013 : À propos de Retour parmi les hommes «La beauté de Vincent, c'est de guetter les catastrophes, de voir le bonheur comme une erreur passagère. En cela, il fait partie des grands personnages de la littérature contemporaine, capables d'alimenter encore quelques suites... Un grand Besson !» Clara Dupont-Monod, Marianne La Trahison de Thomas Spencer «L'analyse est menée finement, la jalousie, les souffrances indiquées avec tact. le talent de Philippe Besson, la manière douce et tendre qui lui attire de plus en plus de lecteurs, consiste à ne jamais élever la voix, à montrer que les mouvements du coeur forment l'essentiel d'une vie humaine.» Dominique Fernandez, le Nouvel Observateur Un homme accidentel «Philippe Besson vient de réussir un roman intense et fulgurant.» François Busnel, L'Express L'Arrière-Saison «L'Arrière-Saison a la beauté mélancolique d'une sonate d'automne.» Michèle Gazier, Télérama Une villa en Italie, le soleil trop fort, des ferries qui font la traversée vers les îles, une romancière qui peine à finir un livre, un jeune officier de l'Académie navale, un accident de voiture à des centaines de kilomètres, l'enchaînement des circonstances, la réalité qui rejoint la fiction, la fin d'un amour, le commencement d'un autre peut-être. Dans ce roman plus personnel qu'il n'y paraît, l'auteur de L'Arrière-Saison dresse le portrait d'une femme puissante et de deux hommes fragiles, en proie à des hésitations sentimentales. À propos de son dernier roman Une bonne raison de se tuer «Tout l'art de Besson est là, dans l'introspection des âmes, le déphasage entre l'intime et le public, la marche inexorable du temps.» Marianne Payot, L'Express «Philippe Besson explore l'envers du rêve américain dans un de ses plus forts romans.» Pierre Vavasseur, le Parisien «Portée par un style implacable, dépouillé de tout apitoiement et de tout pathos, l'intrigue a des airs de tragédie grecque, où chacun est en marche vers son destin sans que rien ne puisse l'arrêter. On est touchés en plein coeur.» Valérie Gans, Figaro Madame «Philippe Besson explore la part intime des êtres et traque leur moindre secret. Il gagne encore son pari.» Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo «Si juste et terrible. Quel magnifique portrait de femme et de nous aussi !» Joseph Macé-Scaron, le Magazine littéraire «Un livre qu'on lit d'une traite... C'est très triste et très doux.» Gilles Martin-Chauffier, Paris Match

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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Dans ce pays, les épouses peuvent tenir une ferme et une famille, prendre la mer et les armes s'il le faut. Petit à petit et sans se concerter, ils l'avaient placée naturellement dans la tribu des femmes normandes, et même, croyaient-ils, des femmes vikings mythiques, aussi têtues, aussi volontaires qu'un homme et toujours prêtes à partir au combat.
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Le ciel avait la couleur d'une couette gris souris. S'il y a bien quatre saisons à Etretat, trois d'entre elles ont en commun d'être une variation de l'automne. Qu'il fasse beau ou que le temps vire à l'orage, la même petite pluie fine s'invite en décembre et en août. Il devait exister entre celle-ci et la vallée un pacte multiséculaire. Le crachin avait même fini par mouiller le soleil.

En marchant, Paule se souvint que c'était cette compagnie qui lui avait donné le goût de se plonger dans les livres. Que faire à Ètretat quand il pleut ? S'inscrire à la bibliothèque municipale et lire. Comme beaucoup d'ouvrages étaient des dons, elle avait pu parcourir des univers multiples et dévorer aussi bien Chrétien de Troyes que Léon Bloy, Roald Dahl que Benoît Duteurtre.
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— Qu'est-ce qu'on s'en fout que Tartemuche ou Tartemolle ait vécu ici quand on continue à avoir les deux pieds dans la merde ? Qui écope quand la mer passe par-dessus les digues ? Nous. Qui écope aussi quand des flots de touristes occupent nos rues et repartent en laissant des tonnes de déchets plasdques ? Encore nous. Qui est esclave de ces écrivains à deux balles, de ces golfeurs snobs comme des pots de chambre et de ces films ou de ces séries françaises ridicules qui paralysent la vie des salariés locaux pour deux pauvres plans sur les falaises ? Toujours nous.
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Antoinette Lecanu, l’infîrmière que sa conscience professionnelle avait poussée à venir sur les lieux du crime pour évaluer le travail qui l'attendait, pestait contre les volatiles qui s’étaient acharnés sur le corps.

— C'est le cinquième depuis le début du printemps l soupira-t-elle en s’agenouillant avec difficulté.

Comment allait-elle réussir à reconstruire le visage du désespéré, qui pour l'heure ressemblait à une gueule cassée de la Première Guerre mondiale peinte par Picasso. Une des joues, dont la peau pendait sur le côté, était couverte de petits bulots.
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Guillaume s'approcha d'eux en se raclant la gorge.

— Je suis désolé d'interrompre votre échange. Puis-je vous rappeler que nous allons dans moins de deux heures à la rencontre de dangereux criminels ?

Puis-je vous rappeler, cher capitaine, qu'à une heure de monter sur l’échafaud mon auguste ancêtre, François du Plessis de Cernin, avait une controverse avec le marquis de Rouget sur la pureté apollinienne dans l'œuvre du sculpteur Phidias ?

Guillaume fut sur le point de le prendre par les épaules et de le secouer mais ce n'était pas le moment de l'effrayer. Il est toujours dangereux de réveiller un somnambule. Adelbert citait son ancêtre guillotine ? Après tout, il avait trouvé dans cet exemple un refuge et cela eût été imprudent de chercher à l’en faire émerger.
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Avant de sortir, Guillaume souhaita bon courage à la jeune femme, qui avait encore trois autopsies à mener à bien. Elle esquissa un sourire de politesse.

— Oh mais je ne me plains pas, lui dit-elle. Je fais ici ce qui me plaît sans me compliquer la vie. Quand j’ai commencé la médecine, j’avais toujours la hantise une fois docteur de ne pas faire le bon diagnostic et de provoquer des séquelles graves et même la mort d'un de mes patients. Ici au moins, tout est déjà joué, non ?

Guillaume ne voulut pas répliquer que c'était dans cette morgue qu'un prisonnier donné pour mort par deux médecins légistes après une tentative de suicide s'était réveillé en hurlant au moment précis où on commençait à lui ouvrir le ventre et à lui rabattre la peau sur un côté. Il se contenta de suivre docilement le directeur de la morgue, qui alla s’asseoir à son bureau.
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Le repas était inspiré d'un souper de carême de la reine d'Espagne Isabelle II, qui avait vécu en exil à Étretat : Cappuccino de homard au parfum d'agrumes, Vol-au-vent d’huîtres d'Isigny, Bouchées de sole aux pointes d'asperge, Beignets de fraises venues... d'Espagne. Le tout arrosé d'un condrieu 1978.

(…)

On parla de golf, des personnalités qui séjournaient à Etretat, de Vincent Lindon, de Peter Doherty, tout en parvenant à ne pas évoquer le double assassinat, ce qui relevait de l'exploit. On parla même andouillette. La commandante vanta celle d'Arras et Adelbert célébra celle faite avec du canard. Paule cria à l'hérésie. Elle était normande et, pour elle, il était évident que l’andouillette ne pouvait être servie qu’avec sa belle et si riche crème jaune. Pour la taquiner, Adelbert ne put s’empêcher de rappeler la phrase d'Edouard Herriot :
— « L’andouillette, c'est comme la politique, ça doit sentir un peu la merde, mais pas trop »...
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Paule s’appliquait à n’oublier aucun fait, aucun acteur, car s’il y avait bien une chose dont elle avait horreur dans les romans policiers qu’elle avait lus, c’était le sentiment qui la traversait parfois que la pelote de l’intrigue était encore plus emmêlée après l’explication finale.
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Quel imbécile était donc à l'origine de la sentence qui faisait de la curiosité un vilain défaut alors que c'était là le salvateur sursaut, celui qui étendait à l'infini le champ des possibles quand tout conspirait à vous enfermer dans une boîte et à limiter votre savoir?
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Il y a trois sortes de barristes, affirme Phiippe de Villiers : ceux qui le sont par passion, comme son ami Philippe Mestre, ceux qui le deviennent à regret, ce qui sera forcément le cas de François Léotard, et ceux qui en font partie par raison. C'est son cas : convaincu de la nocivité de la cohabitation, agacé par l'ultra-libéralisme de la bande à "Léo," auquel il oppose le "libéralisme critique, passé par le tamis de la tradition," il estime que la seule voie possible pour 1988 passe par l'ancien Premier ministre.
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