Judith Bouilloc

Dans la ville de Pergame, la jeune Iliade a un don : elle travaille à la bibliothèque et est capable de faire surgir des illusions grâce à sa lecture. Après une histoire d'amour qui a mal tournée, une demande en mariage mystérieuse l’amène avec sa grand-mère à Babel, la capitale, où elle découvre son fiancé taciturne, issu de la famille royale mais aussi la vie à la cour. Elle est loin de s'imaginer ce que lui réserve le destin...

Un roman de fantasy vraiment très chouette qui, sous couvert d’une histoire d’amour simple, propose de nombreux axes de réflexion : la lutte pour le féminisme et l'égalité des droits, les privilèges des plus riches, les complots pour avoir le pouvoir…

J’ai beaucoup aimé l’univers magique créé par l’auteure, le don d’Iliade (évidemment, moi qui passe mon temps à lire, je ne peux qu'adhérer à ce don) et la volonté de faire découvrir les grands classiques de la littérature aux lecteurs.

A découvrir !

Je remercie infiniment l'auteure pour sa confiance et cette belle découverte.



La première chose à laquelle j'ai pensé en découvrant cette œuvre, c'est la série animée « Le dernier maître de l'air » que j'adore depuis ma plus tendre enfance. Inévitablement, j'ai très vite eu envie d'en découvrir un peu plus et de me plonger dans cet univers.



Nous suivons Yann, un jeune homme qui quitte sa ville natale pour Avel, la République des Vents où il intégrera la grande école des maîtres du vent qui forme l’élite. Mais une bataille ne tarde pas à éclater et il se verra embarquer dans de bons nombres d'aventures.



Judith Bouilloc nous propose un univers de fantasy très riche autant au niveau de la culture que sur ses habitants. Tous les détails sont là, ce qui nous permet de cerner dans sa globalité les lieux où vont évaluer les personnages et surtout de rentrer avec une manière déconcertante dans l'histoire. Nous sommes aussi amenés à découvrir la politique de différentes région de Gilgal et de faire, parfois, quelques allusions à ce qui se déroule dans notre société actuelle.



En revanche, j'ai eu un peu plus de mal avec la trame de l'histoire, la manière dont l'intrigue s'est développée. Durant quasiment la totalité de l'oeuvre, nous suivons Yann dans sa formation de maître du vent. J'ai énormément aimé cette partie du roman, qui me rappelait de temps à ordre l'univers de Harry Potter et de sa célèbre école de magie. Toutefois, la véritable intrigue de l’œuvre arrive seulement vers la fin du roman, soit environs cent-cinquante pages avant, ce que j'ai trouvé un peu dommage, surtout qu'il s'agit d'un one-shot. Je suis donc restée avec une petite goutte amère dans la bouge et c'est bien dommage ! Mais malgré ce petit défaut, l'intrigue est vraiment bien menée et ce jusqu'à la toute dernière ligne !



Concernant les personnages, comme il s'agit d'un one-shot, nous pouvons les suivre de leur adolescence à l'âge adulte, ce qui nous procure de belles évolutions et nous rend encore plus proche d'eux. D'avoir, en quelque sorte, partager plusieurs années de leur vie, un certain lien se noue entre eux et nous et nous oblige à nous attacher d'une manière ou d'un autre. D'autant plus que niveau caractère il y en a pour tous les goûts !

Notez toutefois que certains personnages sont décrit comme un peu trop parfait. Ça peut plaire ou non au lecteur. Pour ma part, c'est vrai que j'ai tendance à avoir un peu de mal à apprécier ce type de personnages, mais ici, ça ne m'a pas plus dérangé que ça.



Il y a des auteurs et des œuvres qui mériteraient d'être connus et reconnus et ce roman en fait partie. La plume de l'auteure est merveilleuse. L'écriture est fluide et l'action s'enchaîne sans le moindre essoufflement. Judith Bouilloc fait partie des auteurs à surveiller avec une très grande attention.



En conclusion, malgré quelques petits points faibles, ce premier roman est une petite réussite et une agréable découverte. J'ai passé un bon moment en compagnie de Yann et ses amis, même si je m'attendais à une intrigue peut-être un peu plu présente dans la durée de l’œuvre.

Je ne peux que vous conseillez de vous le procurer le plus rapidement possible et de plonger dans ce magnifique univers !
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C'est une bonne lecture, bon pas excellente juste bonne. J'ai trouvé que l'autrice a bien géré, pour moi qui n'est pas lu la Passe-Miroir, je ne peux pas comparer comme dans les commentaires précédents mais c'était sympa à lire. Les personnages étaient attachants surtout Illiade et le Roi. J'ai eu un peu plus de mal avec Adil mais en soit, l'histoire se tient quoique un peu lente par moment. J'ai trouvé qu'à la fin, c'est un peu trop le rush parce qu'on sent que l'autrice a beaucoup trainé en longueur l'histoire. C'est le seul bémol pour moi. La plume est fluide et agréable à lire. J'ai voyage dans le monde d'Iliade et à travers ses mots

Avec 124 critiques et une note de presque 4/5, L'Arrache-mots a connu un beau succès... Un succès amplement mérité à n'en pas douter !

Tellement de livres attendent d'être découverts que je suis peu encline à la relecture, préférant consacrer mon temps à "lire une première fois". Mais avec L'Arrache-mots, je crois bien être tombée sur la perle qui me fera le relire !

Comme l'auditoire d'Illiade lorsqu'elle fait vivre ses lectures, j'ai été conquise par cette histoire, et la plume de Judith Bouilloc. C'est poétique et charmant, plein d'humour et aux idées sous-jacentes qui font mouche, sans oublier des personnages qu'on adorerait avoir pour amis. Ah la famille d'Illiade ! Je l'adore! Et ce Roi "avant-gardiste"! Et que dire de ce fiancé anonyme ?! J'ai été emportée et ravie par le récit et les aventures d'Illiade. Un coup de coeur que je ne me lasserait sans doute pas de relire !

J’ai découvert ce livre dans le cadre d’un projet de lecture avec des élèves où ils ont la chance (enfin…) de découvrir des livres récemment sortis et d’élire celui qu’ils ont préféré.



Dans la sélection de 4, j’ai directement mis celui-ci de côté, le gardant pour la fin, pour finir en beauté. Et j'ai été terriblement déçue...



Le plaisir impatient de lire ce livre, nourri par le titre, par le résumé, par la couverture à l’illustration colorée et intrigante, par les motifs de décoration de page rappelant des enluminures… a vite été douché par le texte, par l’histoire, par le style.



C’est l’histoire d’une fille qui a un don merveilleux : celui de faire vivre les mots, les histoires qu’elle lit ! Qui n’a jamais rêvé de cela ? Elle reçoit une demande en mariage anonyme d’un homme dont elle ne sait qu’une seule chose : il est membre de la famille royale. Elle va se rendre à la capitale pour en savoir plus, pour le rencontrer, pour décider de si elle l’épouse ou pas… et découvre des complots, des manigances et des mystères.



Ça vend du rêve !



Premier reproche : l’impression qu’elle a pompé dans d’autres romans de jeunesse. Entre les tables de banquet qui sont chargées de victuailles par "magie", elles « devaient être servies par les commis à l’étage inférieur et remontées » ensuite, comme dans Harry Potter ; le personnage principal qui serait la seule dont on ne parvient pas à lire les pensées, ce qui intrigue et attire le personnage principal masculin, comme dans Twilight ; et la description du personnage principal (rousse myope maladroite), son voyage à la capitale pour un mariage arrangé (et le nom du lieu…), la description de son promis (grand mince, menaçant, sombre, presque laid, cicatrice au visage, rôle clef dans l’administration, peu apprécié des gens) comme dans La Passe-Miroir… m’a tout de suite mise dans de mauvaises dispositions.



Deuxième reproche : l’étalage inutile de connaissances dans les notes de bas de page. Chaque fois que le personnage principal lit un livre, compulse un ouvrage – et c’est souvent (bibliophage qu’elle est) – l’auteur sent le besoin de nous mettre une note de bas de page dans laquelle elle nous précise TOUT ! Le nom de l’auteur, ses dates de naissance et de mort, la date de parution de l’ouvrage, le mouvement littéraire dans lequel il était… sans nous préciser les éléments importants comme, par exemple, ce dont parle le livre, quand ce serait l’information pertinente attendue ; ou au contraire en le répétant alors qu’elle le dit dans le texte-même.



Troisième reproche : il y a du merveilleux… trop de merveilleux. Tout est merveilleux. Les personnages ont tous des pouvoirs, les robes sont magiques les lieux sont magiques, le décor est magique, la vaisselle est magique, les robes sont magiques, les bouquets de fleurs sont magiques aussi… bref, à mettre de la magie partout, rien en ressort et tout semble trop.



Quatrième reproche : la cohérence. Le personnage principal aime les livres, adore les livres. Elle reproche à un autre d’en avoir arraché une page… et quelques pages plus loin, elle fait la même chose… et l’histoire se conclut avec elle, jetant un livre à la mer !

Alors oui, la symbolique est belle : se libérer de l’emprise que les livres avaient sur elle et se tourner vers les autres, vers la vie… mais quand même ! Elle est bibliothécaire ! Elle aurait pu faire quantité d’autres choses avec ce pauvre livre !

Certains passages sonnent absurdes. Elle entre silencieusement dans une maison blottie au cœur de la forêt, en n’entend rien, les lucioles tamisent de leurs délicates lueurs le mystère des lieux, elle entre dans la maison… et « hurle » le nom de celui qu’elle cherche. Hurle ?

Arrivée à la cour, elle n’en connait pas les usages, elle a peur de faire un impair. « Je suis entrée dans un univers dont je ne maîtrise par les codes. J’essaie comme je peux de donner le change et je commets un nombre incalculable de bourdes. Hier, par exemple, lors d’une partie de croquet dans les jardins suspendus, j’ai lancé un coup de maillet dans le tibia de mon coéquipier » (p.83) … heuuu… mais ça c’est une bourde partout ! Partout !

Elle est à la cour depuis quelques temps, veut préparer au calme une lecture (ok), décide de la faire dans un jardin public peu visité (ok…), s’y met à l’aise (d’accord…) retire ce qui maintient sa coiffure en place (ça se tient), ses chaussures (d’accord), sa robe (heuuuu…) et reste en chemise (…). Du coup, SURPRISE (ou pas), le choc quand elle est découverte par un étranger (…).

Et c’est sans compter ses réactions qui sont parfois vraiment bêtes.



Cinquième reproche : les noms et la quantité de personnages. Le personnage principal s’appelle Iliade LIVRANI. Livre-ani ? L’ex désagréable s’appelle Hélinant de VRAINCOEUR (vain cœur).

C’est de l’ordre du détail, mais l’état d’esprit dans lequel la lecture m’a mise rendait ce genre de détail crispants…



Donc voilà… une découverte décevante.

Avec L'arrache-Mots de Judith Bouilloc nous allons entrer dans un univers de fantasy où la magie est présente de multiples façons.



Ce livre est court avec un très beau travaille d'édition : de très jolis détails dorés sur la couverture et des arabesques à toutes les pages.



J'ai vraiment apprécié les personnages de la famille d'Iliade (sa sœur et sa grand mère sont énormes !)



Après .... j'ai rencontré un gros problème .... ce mélange entre un monde imaginaire magique et de nombreuses références à des classiques littéraires comme Jean de la Fontaine, Victor Hugo, Joachim du Bellay, Racine .... pour moi ça n'avait aucune cohérence et ça m’a empêchée toute immersion dans l'histoire.



C'est comme si Frodon récitait le Corbeau et le Renard à Sam en plein Mordor....😰



Et puis le livre est trop court, tout va trop vite (Tu passes de : il est laid et infect à : je l'aime, en quelques pages) sans approfondissement, sans surprise (tu sais de suite qui est le grand méchant) et deux évènements horriblement sanglants sont gentiments insérés l'air de rien (le bébé de la servante et la vengeance de la mère de Adil)



C'est plus un joli conte mais qui n’est pas pour moi.



Attention, ce livre a reçu beaucoup d'excellents avis donc ne vous arrêtez pas forcement au mien, laissez lui sa chance (et revenez me voir pour me donnez votre ressentis)

Un roman intéressant mais qui a trop d'airs de la passe-miroir de Dabos pour etre apprécié indifféremment d'elle. On s'ennuie souvent et seul le personnage d'Adil a de l'interet

Décidément, je pourrai dire que cette aventure au sein du jury du PLIB 2020 aura su me faire faire de belles découvertes littéraires ! Ce livre de Judith Bouilloc, cela fait un moment que j’ai envie de le lire, mais vous savez ce que c’est, les journées sont toujours trop courtes et les PAL bien trop longues !



L’arrache-mots, d’une certaine manière, cela m’a un peu fait penser à Coeur d’encre, mais attention que c’est totalement différent, je dis simplement que cela m’a fait penser à ce film (non je n’ai pas lu le livre). Mais, commençons par le début, personnellement, je suis complètement fan de la couverture, sans lire le résumé, eh bien je trouve qu’elle garde tout le mystère du récit. Et ce jeu de couleur, moi j’adore !



Maintenant, passons au récit, c’est bien joli de parler de la couverture, mais le principal reste l’intrigue qui se cache derrière, non ?



Judith Bouilloc n’est pas à son coup d’essai au niveau de l’écriture, ce n’est pas son premier roman, mais pour moi, c’est bien le premier que je découvre de cette auteure, et honnêtement, je me demande encore pourquoi je ne l’ai pas lue avant et comment je n’ai pas repéré la couverture de son autre livre, parce que je la trouve juste trop belle aussi, elle aurait du m’intriguer si je l’avais croisée sur Amazon ou les réseaux sociaux. Mais je vais très vite corriger cette erreur car il a rejoint ma whishlist. Mais vous voyez comment à nouveau je m’égare et vous parle d’autre chose que de L’arrache-mots ?!?



Cette fois c’est la bonne, je reste sur le droit chemin 🙂



Pour ma part, j’adorerais avoir le pouvoir d’Iliade, pouvoir ainsi rendre les mots d’un livre vivants lors de mes lectures, voir les personnages ainsi évoluer devant moi même si ce n’est là qu’une simple illusion. J’aurais certainement quelques livres à relire juste pour voir les personnages devant moi !



Lorsque Iliade reçoit une demande en mariage, elle est forcément loin de se douter qu’en voulant découvrir qui est dérriere cette demande, elle va se retrouver au centre d’intrigues qui dépassent clairement son quotidien de bibliothécaire. Une des choses que j’ai le plus appréciée, c’est que l’auteure fait plusieurs références à des oeuvres connues, dans le genre des animaux que l’on peut croiser dans les fables de Lafontaine par exemple, mais bien d’autres également. J’ai trouvé que c’était une bien belle manière de mettre quelques oeuvres en avant à travers le don d’Iliade.



L’auteure nous embarque dans un monde magique, je l’ai trouvé très addictif et j’ai eu du mal à me dire que j’étais arrivée à la fin. Mais quoi qu’il en soit, c’est une très belle découverte que je vous encourage à faire également. Je pense que ce livre devrait franchement plaire aux adolescentes principalement, bien que je sois adulte et que j’ai aimé ma lecture !

Tout d'abord, je tiens à féliciter l'équipe éditoriale. La couverture est sublime et la mise en page aussi.

J'ai lu ce livre sans trop d'attente, sans vraiment avoir lu le résumé. Rien que le titre m'intriguait ! Je me suis totalement laissé emporter par cette histoire. Ma seule appréhension était que ce roman soit trop jeunesse. Mais pas du tout, on entre dans un univers magique, mystérieux avec une dimension politique. Les personnages sont aussi très bien travaillés. J'ai adoré le mystérieux personnage d'Adil et son histoire qui m'a beaucoup touchée. Illiade est une femme du temps moderne, avec du caractère.

J'ai aimé les différentes références de classiques de la littérature française ou non: Racine, Homère, les contes des frères Grimm,les contes de Perrault, et bien d'autres.

Ce roman nous rappelle le pouvoir que peut avoir les mots et leurs importances.

« Fabuleux! »



Iliade est une arrache-mots : elle peut s’approprier les mots des livres qu’elle lit, les faire voler, créer des illusions. Son talent a fait d’elle la bibliothécaire la plus réputée de Pergame et bientôt d’Esmérie. Car on requiert sa présence au palais… pour se marier et y devenir conteuse. Mais Iliade ne connaît pas l’identité de son fiancé et encore moins les intentions de la famille royale.

Aidée par sa grand-mère et sa grande soeur, Illiade va devoir débusquer son fiancé.



Elle est rousse, elle est sauvage et sa passion pour les livres n’a pas de limite, j’ai nommée Mademoiselle Iliade Livrani. Oui Oui grosse référence à Homère. Et ce n’est pas la seule référence que contient ce livre, en fait il regorge de références littéraires (Racine, Shakespeare, Baudelaire, etc…) et de jeux de mots. La passionnée Iliade, qui vit le nez dans ses livres à longueur de journée (comment ne pas se reconnaître dans ce personnage?).



Tu serais condamnée à vivre à jamais dans tes mondes intérieurs et tu ne verrais plus rien de la beauté du réel.



L’Arrache-mots est une lecture que je ne m’attendais pas à autant aimer. J’ai planée durant toute cette lecture. L’écriture de Judith Bouilloc est imaginative, poétique, elle m’a embarquée dans cet univers fantaisiste et magique. J’ai été subjuguée par la richesse de cet univers, par sa construction. Les références nombreuses ne sont pas là pour remplir les pages, mais pour donner corps au don exceptionnel d’Iliade. Iliade, qui est pour moi le personnage principal idéal, une jeune femme pleine de talent et de fougue. Elle est courageuse, drôle et franche (un peu trop). Je me suis immédiatement attachée à Iliade, à sa famille et à son aventure au palais.



Le moins que l’on puisse dire est que les personnages ne sont pas là pour faire de la figuration, chacun à un rôle, une personnalité et (bon sang) l’auteure envoie du lourd. Notamment la grand-mère d’Iliade, son chaperon, qui m’a fait mourir de rire à chacune de ses apparitions. Mamie Cassandra a le don de cracher le feu et ses répliques sont mémorables.

Je me suis beaucoup attaché à la soeur d’Illiade, Virginia, une jeune femme féministe qui rêve de devenir la première femme avocate. Elle est également une excellente journaliste; une fouineuse aux répliques cinglantes. Il y a aussi le doux Florent, une main verte (au sens propre comme au figuré) qui cultive les plantes et magnifie les jardins de Babel. Et le dernier, mais pas des moindres, le fiancé d’Illiade Adil Tarlyndont je suis tombée moi aussi sous le charme. Et pourtant, ce n’était pas gagné car il n’est pas très engageant. Pas du tout même. Froid, distant, son comportement refroidit Iliade. Le fiancé d’Illiade est un mélange de La Bête, de Geoffrey de Perac et de Mr Darcy.

La rencontre d’Iliade et son futur époux m’a d’ailleurs rappelé la rencontre d’Angélique et Geoffrey dans Angélique Marquise des Anges. Un grand moment épique pour les deux personnages. Car cette romance accumule les situations imprévisibles, gênantes et loufoques. J’ai ri tout le long du roman en suivant les tribulations de notre pauvre Iliade à le recherche de son fiancé, puis de ses déconvenues.



C’est finalement l’intrigue principale qui m’a vraiment convaincue. L’auteure a réussie brillamment à tisser une belle toile d’araignée pour arriver au final qui m’a donné des frissons. Bravo! Et ce roman est d’autant meilleur, car son vocabulaire a été suffisamment adapté pour convenir à un public jeunesse. Alors, on succombe à ce fabuleux romans ? Oui, oui et encore oui.



~∴~



Les points positifs :

– Des personnages qui se démarquent

– Un univers magique et surprenant

– Une romance drôle

– Une ode à la lecture et aux lecteurs



Les points négatifs :

– Quelques similitudes avec d’autres livres du genre.



Bilan: Je n’ai clairement pas vu let temps passer en compagnie d’Iliade et de ses talents d’arrache-mots. L’intrigue m’a happée dans ses rouages, entre moments loufoques et d’autres plus intimes, plus touchants. La romance n’est pas trop omniprésente, contrairement à l’amour des livres et de la littérature. C’est un très bel ouvrage, que je conseille totalement, éperdument : en résumé à ne pas manquer.



Note : 19 / 20
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L'Arrache mots a été écrit par son auteure juste après qu'elle ai lu le premier tome de La Passe Miroir. Et même sans le savoir, on s'en rend compte assez vite tant il y a de similitudes entre les deux univers. Iliade, une jeune femme au pouvoir d'arrache mots (elle fait vivre et apparaître des personnages de ses lectures) est invitée à se rendre au royaume de Babel, pour y épouser un homme grand, taciturne, inconnu, secret, et au visage coupé d'une cicatrice. Vous voyez ? Sur le fond, rien de nouveau : un développement très rapide puisqu'ici c'est un OneShot, des personnages développés mais on ne peut s'empêcher de comparer les deux histoires, vraiment (pour ma part en tout cas).

Sur la forme, et c'est là le plus intéressant je trouve : des références à foison à la littérature classique, que ce soit les extraits choisis pour les Lectures d'Iliade, les prénoms, les notes de bas de page et j'ai vraiment adoré le style d'écriture pour ce qui est des dialogues, d'Iliade surtout.

Dans son ensemble, ce livre est une ode à la lecture et aux bienfaits qui l'accompagne : on se retrouve forcément dans l'une ou l'autre des situations ou des pensées des personnages, si notre livre nous suit partout comme un compagnon adoré.

Je trouve très bien que des sagas inspirent des auteur.e.s, mais je pense que pour apprécier celui-ci à sa juste valeur, il faut le découvrir entièrement ainsi que l'univers et l'histoire, sans avoir de point de comparaison.

il n'empêche que j'ai aimé lire ce livre et que je l'ai dévoré :)

Judith Bouilloc nous offre ici un univers enchanteur et magique, à sa façon. Plutôt féérique. Elle fait un hommage aux mots et à leur magie à travers son personnage principal, bien plus à l'aise avec ses livres qu'avec les gens.

     Un personnage qui adore la "grande littérature" et vit dans un monde qui n'est pas le nôtre mais aime des auteurs comme Victor Hugo, Racine, Jean de la Fontaine...



     Un roman à l'histoire intéressante avec cette jeune femme qui rejoint la capitale, affronte la cour et ses prétendants et cherche à connaître celui qui lui a demandé sa main.

     Qui prône l'amour de la lecture et s'agrémente de références littéraires. De quoi me séduire pour ma part.



     En plus, j'aime beaucoup cette image de la bibliothécaire qui donne vie aux textes qu'elle lit. J'aime à croire que nous le faisons pour de vrai. Et quand je vois les yeux des enfants, pas besoin d'être un arrache-mot pour leur faire vivre l'histoire.

     Un livre différent mais il a quelque chose qui m'a fait penser à la "Passe-miroir" de Christelle Dabos. Ce monde imaginaire quelque peu onirique, les dons, un personnage principal qui en possède un qui intéresse autrui, un futur époux froid mais qui ne l'est sans doute pas quand on creuse... Ophélie est une liseuse, Iliade est une arrache-mots.



     Un livre que je vais faire découvrir et peut-être donnera-t-il envie à des adolescents (public cible) de découvrir les références données ?



Captivant ! Un one-shot qui plaira à coup sûr aux amoureux des livres et de la lecture.
Lien : http://blondes-and-litterair..

Yann aimerait devenir un guerrier, mais sa mère est contre. A la mort de son oncle, un sculpteur de talent, il accomplit le vœux de celui-ci et rejoint la contrée d’Avel. Un peu par hasard, il va tenter sa chance pour entrer à l’école où il apprendra à maîtriser le vent et est admis. Il y rencontre Adémar, qui vient de la même région que lui, et d’autres qui deviendront ses amis.



Mais la situation politique est compliquée entre les différentes région de Gilgal…



Ce roman de fantasy (un one-shot) est écrit par une jeune française, j’ai donc décidé d’y jeter un œil. Alors je vais commencer par les défauts : tout d’abord, il n’y a pas d’intrigue. Je m’explique : Yann va à l’école, puis dans une autre école et la véritable intrigue n’arrive que dans les 150 dernières pages. En revanche, on ne s’ennuie pas et je trouve même bien de rendre intéressant un livre qui n’a pas une trame tout du long. Autre « défaut », j’ai trouvé que les références et jeux de mots étaient un peu faciles : Yggdrasil, Heimatlos, John Perse, SoenTsu, c’est un peu trop facile et j’aurais plus de mots inventés, ou inspirés, mais apportant une bonne originalité.



J’ai beaucoup aimé la première partie qui se passe dans l’école des maîtres du vent, il y a une ambiance un peu Poudlardienne voulue, des références aussi à la Horde du Contrevent dans l’écriture et la transcription des différents vents. Le passage dans la 2ème école, est moins prenant, plus court aussi. Quand à la troisième partie, elle fait un peu courte par rapport au reste du livre, mais est bien menée.



L’écriture est fluide et très agréable, les personnages attachants (même si Yann et Adémar sont peut-être trop parfaits). On rentre facilement dans l’histoire et on passe un bon moment.



L’éditeur le conseille à partir de 10 ans, pour un bon lecteur, ok, je le conseillerai plutôt à partir de 12 ans, honnêtement.



Une jolie petite découverte, je suis curieuse de savoir si elle a un autre projet en cours, car c’est une jeune auteure prometteuse !
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Un gros coup de coeur pour ce premier roman ! Il n'est pas facile d'imaginer un univers de fantasy original et bien construit, cohérent et dans lequel on a envie de vivre. Judith a réussi ce défi en y ajoutant une qualité littéraire qui n'est pas négligeable et qui peut manquer parfois dans le paysage de la littérature jeunesse.

Yann vit dans la foret de Waldgan. Fils d'une guérisseuse et d'un guerrier, il doit choisir sa propre voie. Il pourrait être aussi sculpteur comme son oncle. Le jour où celui-ci meurt, il suit ses conseils et part en Aven où il va intégrer l'école des maîtres du vent. Puis il ira à l'école de guerre de SienTsu. De ces études, il va en ressortir avec un potentiel important, des compétences multiples et des amis important.

Ce roman parle de différences, d'acceptation et d'adaptation. On peut y voir un reflet de notre société. L'afflux des migrants en Occident a exacerbé la peur de l'autre. On ne peut pourtant que s'enrichir des autres. Il est dur également pour un jeune aujourd'hui de trouver sa voie. Nous savons bien qu'un élève de lycée va choisir une orientation, mais qu'il a 50% de chance de finir sa carrière professionnelle avec au moins une reconversion. Comment être sûr alors du choix que l'on fait à un moment T. C'est ce qui préoccupe Yann pendant son adolescence. Bien sûr, ce roman ne parle pas que d'orientation. On y trouve beaucoup d'amitié, un peu d'amour, beaucoup d'aventure.

A mi-chemin entre Tolkien et Bottero, ce roman est à savourer absolument !!
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Comment ne pas succomber à ce roman en voyant cette couverture si sublime? Dire que je ne me suis pas intéressée à ce roman pour sa couverture serait un cruel mensonge. Bien évidement c’est ce qui m’a donné envie de le découvrir en premier, le résumé a fini le travail. C’est une des plus jolies couvertures que j’ai pu voir et puis même la mise en page à l’intérieur est vraiment super jolie et si agréable à la lecture. C’est peut être un détail, certes, mais en même temps je trouve ça chouette d’avoir une si belle mise en page, ça rend la lecture encore plus intéressante.



En vérité, c’est encore une fois une relecture pour le coup. Cette année j’ai fais un tas de relectures! Surtout pour des romans que je n’avais pas chroniqué sur le blog. Au moins ça me permet de rectifier le tir! Mais bon mémoire de poisson rouge obligé, j’avais tout oublié quasiment! Je ne connaissais pas du tout l’auteure avant de lire ce roman, je n’en avais jamais entendu parler mais ce fut une si belle découverte! J’ai trouvé sa plume si belle, si agréable à lire, limite poétique. C’était vraiment merveilleux et sa plume nous embarque de la première à la dernière page. D’ailleurs, c’est une des plus belles plumes que j’ai pu lire, vraiment merveilleuse!



Dans ce roman, on va suivre le personnage d’Iliade. Cette jeune femme possède un don merveilleux: le pouvoir de donner vie aux mots et aux histoires. Elle est ce qu’on appelle une arrache-mots. Et ça fait d’elle la bibliothécaire la plus célèbre de tout le royaume d’Esmérie. Le matin où elle reçoit une demande en mariage presque anonyme elle n’est sûre que d’une chose: son prétendant est un membre de la famille royale. Iliade décide de se rendre dans la capitale pour en savoir plus sur cette mystérieuse proposition. Là-bas, elle découvre les fastes de la cour… et la froideur de son fiancé.. Surtout, elle se retrouve propulsée au coeur d’intrigues et de complots auxquels rien ne les préparait…



Commençons par la chose qui m’a le plus plu dans ce roman. L’importance des livres dans l’histoire! Comment une amoureuse des livres comme moi pourrait ne pas apprécier cette histoire? C’est tout simplement impossible. Rien que pour ça, j’ai adoré cette lecture. Non seulement les livres ont une grande importance dans l’histoire, mais le personnage d’Iliade est une mordue de lecture! Elle passe son temps à lire, même dans des situations qui ne s’y prête pas trop, comme par exemple en descendant un escalier. C’est vraiment l’aspect du roman qui m’a le plus plu même si j’ai beaucoup aimé le reste également!



Ce roman a été un gros coup de coeur, j’ai tant aimé suivre Iliade dans cette aventure plus que merveilleuse. L’intrigue est chouette à suivre. On n’est pas simplement en train de suivre Iliade qui cherche qui peut être son fiancé si secret. C’est bien plus profond que ça. C’était une superbe aventure. La rencontre entre Iliade et Adil, les voir apprendre à se connaître mais surtout il y a un but qui reste secret dans tout ça. Je ne le dirais pas pour ne pas spoiler, ce n’est clairement pas mon but. Mais au début, c’est vrai qu’on se demande où va nous mener tout cette histoire, pourquoi cette demande en mariage si anonyme et si sérieuse etc. Mais on finit par tout découvrir à la fin et tout s’éclaire à ce moment là.



Concernant les personnages, j’ai adoré Iliade. Son amour pour les livres est incroyable. elle ne pense qu’à lire tout le temps, si bien qu’elle a toujours un livre caché au fond de sa poche pour pouvoir lire où elle en a envie. Et puis comme elle le dit si bien à un moment donné, « il y a trop de livres qui sortent chaque année il n’y a pas une minute à perdre! ». J’ai beaucoup aimé son caractère, c’est une jeune fille posée, qui n’hésite pas à s’énerver quand il le faut. Mais en même temps elle fait preuve de ténacité, surtout lorsqu’il s’agit de son fiancé. D’ailleurs, j’ai vraiment beaucoup aimé le personnage d’Adil, je le trouve si intéressant. C’est un peu le rejeté de la cour, l’indésirable, le mis de côté. Si seulement les gens allaient plus loin que les préjugés, ils découvriraient un jeune homme si touchant et surtout si adorable. J’ai adoré découvrir leur relation au fil des pages, certes ce n’est pas gagné au début mais ils finissent par apprendre à se découvrir et j’adore le couple qu’ils forment.



Véritable coup de coeur pour ce roman. Tout est réuni pour que le lecteur passe un excellent moment. On a une plume fluide et terriblement addictive avec un côté très poétique qui rend la lecture encore plus agréable. L’univers du roman est tout simplement incroyable, surtout pour les amoureux des livres, c’est tout simplement merveilleux. Une intrigue prenante du début à la fin, un roman qui se dévore en un rien de temps et des personnages si intéressants à suivre. Je ne regrette vraiment pas de l’avoir relu, c’est un roman dont je vais garder un excellent souvenirs, même d’ici plusieurs années.
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j’ai adoré !



Nous sommes dans une petite ville d’un royaume où vit Iliade, une jeune femme possédant un rare pouvoir, celui de faire prendre vie aux mots des histoires qu’elle lit. Un jour elle reçoit une étrange demande en mariage d’un membre inconnu de la famille royale. Elle décide de se rendre à la cour accompagnée de sa grand mère et entre complots, mystères et amour, Iliade va se retrouver avec le sort du royaume entre les mains…



Bon, déjà j’adore vraiment la couverture qui est magnifique 😍. Ensuite, j’ai dévoré ce livre en une journée car je l’ai trouvé très prenant et j’ai été embarquée avec Iliade dès les premières pages. La plume est magnifique, assez soutenue je dirai, mais qui reste très accessible avec un rythme agréable.



Je me suis forcément sentie très proche d’Iliade, mais pas seulement par rapport à son amour des livres et des mots, aussi sur son caractère, et je me suis beaucoup identifiée à elle. Il y a des références ou des citations de beaucoup de roman réels et ça m’a vraiment donné envie de lire certains classiques que je n’avais pas encore lu ! Et étant fan de mythologie, j’ai adoré le fait que l’autrice parle pas mal d’Homère et qu’elle ait donné le nom d’un de ses livres à l’héroïne (Iliade… J’adore !).



Les personnages sont vraiment attachants (j’ai beaucoup aimé Adil, en plus il m’a fait penser à Thorn) et très bien construits, j’ai passé un excellent moment en leur compagnie. Une lecture que je vous conseille pour une petite bulle de fantasy, avec des complots, de l’amour, des livres et qui va vous donner envie de lire des classiques !
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J'ai débuté ma lecture avec quelques à priori... Le résumé et les échos que j'avais eu m'ont fait pensé à "La Passe Miroir" : une jeune fille dans une famille nombreuses, maladroite avec une chevelure indomptable, promise en mariage à un parfait inconnu distant et froid, elle doit partir de chez elle accompagné d'une membre de sa famille proche au caractère haut en couleurs et va devenir la conteuse officielle d'un membre de la famille royale... Vous voyez le truc ?

Eh ben ça y ressemble mais c'est carrément différent.

L'auteure nous offre là une magnifique histoire d'amour dans un monde remplis de magie ! Un récit court mais intense, j'ai pas su décrocher de ma lecture !

Ce qui m'a un peu embrouillé, c'est le temps. Je ne sais pas quand se passe l'histoire. On est clairement dans notre monde, notre histoire est connue (on parle des grands auteurs et dramaturges français !) mais il n'y a aucun repère, aucune technologie et il y a même des créatures magiques !

Enfin, une lecture vraiment top, à lire sans prise de tête et avec légèreté !
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Quel délicieux petit livre !

L’histoire qui nous est contée, toute en délicatesse, retrace l’essentiel de la spiritualité de la Petite Thérèse.

Henri, un garçonnet auquel les petits lecteurs pourront se configurer, nous emmène dans son cheminement vers la haute montagne dont il rêve. Quelle voie peut-il emprunter, lui qui est si jeune et si fragile ?

Une belle adaptation de la pensée de Sainte Thérèse de Lisieux pour les enfants (entre 5 et 10 ans environ), illustrée par des peintures d’une grande douceur.

Merci Judith Bouilloc !

A glisser sous le sapin cette année…

C'est l'histoire d'une jeune fille qui donne vie au livre qu’elle lit à voix haute. Non, il ne s'agit pas de "Cœur d'encre" de Cornelia Funke, car il n'y a aucun inconvénient à ce pouvoir qui ne crée que des illusions temporaires. Cette jeune fille modeste et intelligente a l'occasion de faire un mariage qui permettra d'assurer l'avenir de ses sœurs. Mais son prétendant est un homme austère et hautain et la jeune fille se refuse à l'épouser. Non il ne s'agit pas d'"Orgueil et préjugés" de Jane Austen. L’homme est aussi défiguré et incompris alors qu’il travaille pour le bien du peuple (et ce n’est qu’un des aspects qui rappelle "La Passe-Miroir" de Christelle Dabos).

Au fil des rares rencontres avec cet homme riche et titré, l'héroïne en tombe amoureuse et par sa bonté brise la carapace de ce beau ténébreux (ce qui est la trame de très nombreux romans d'amour...)

Pour compléter le tout, le fiancé possède un pouvoir qui ne fonctionne pas sur la jeune fille ("Twilight" de Stephanie Meyer…).

Donc, beaucoup de clichés qui ne sont pas sauvés par les nombreuses références littéraires. Au contraire, ces dernières passent mal car comment Hugo, Racine ou Baudelaire peuvent-ils être connus dans un monde imaginaire où les cerfs ont des ailes ?

Grosse déception avec cette lecture. Un jeune public (12-13 ans) qui aura moins de références littéraires ou qui interprétera les similitudes comme des hommages (les cuisines sont en dessous de la salle de réception pour faciliter l’apparition de la nourriture sur les tables… comme dans Harry Potter) appréciera sans doute plus ce roman.

En tout premier lieu, je dois dire que j’ai adoré l’idée. Faire vivre les histoires qu’on lit, quelle belle invention ! Notre héroïne crée des sortes d’illusions à partir des histoires qu’elle lit, déployant un petit théâtre d’illusions pour ses auditeurs. L’univers de ce livre a été pour moi un des points forts de l’histoire. Il est bien décrit, très visuel. On s’y voit ! Il a un petit côté exotique qui m’a fait complètement voyager.



Les personnages sont intéressants. Très clairement, on y retrouve un soupçon de La Passe miroir de Christelle Dabos. Heureusement l’autrice a su s’en détacher.



Ce roman c’est un bonbon tout doux, une lecture sucrée qu’on lit avec plaisir. Seule petit regret qui ne tient qu’à mes yeux d’adulte : une intrigue un poil trop simple où tout se joue finalement sur la fin.
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