Judith Bouilloc

Iliade, bibliothécaire de Pergame, a reçu le don d'arrache-mots, c'est à dire que lorsqu'elle lit à voix haute, elle donne vie aux mots, les phrases sortent du livres et les personnages, animaux, décors, se matérialisent devant les yeux des auditeurs.

Iliade reçoit une demande en mariage très étrange, d'un certains Lord Tarlyn, de famille royale, transmise par son botaniste. En proie à un terrible chagrin d'amour, elle décide de se rendre à la cour pour devenir conteuse officielle de le reine et se marier 2 mois plus tard avec ce mystérieux inconnu.



Un roman agréable à lire, de structure classique et faisant de nombreuses références aux contes classiques et à la littérature plus généralement. La lecture à voix haute y tient une belle place et devient même très poétique grâce au don d'Iliade.

Le personnage d'Adil est le plus abouti selon moi, celui d'Iliade, apporte de la candeur mais les autres sont un peu caricaturaux, ce qui me laisse un petit goût d'inachevé, c'est dommage, car la trame est interessante et les rebondissements réservent quelques surprises.

Le plaidoyer des fins heureuses renforce ce goût d'inachevé.

J’avais besoin d’une lecture légère en cette période : le graphisme de la couverture m’a fait penser à ces romans qu’on voit beaucoup sur les tables des librairies ou dans les aéroports et qui promettent une belle histoire pas trop prise de tête. Le résumé me donnait aussi envie d’en savoir plus sur le don incroyable de l’héroïne et sur son mystérieux fiancé. Je remercie Hachette Romans d’avoir fourni l’ebook aux jurés du #PLIB2020 ! 🙂



Iliade aime les livres et possède un pouvoir particulier : elle peut donner vie aux histoires qu’elle raconte. Les mots se détachent et se transforment en ce qu’elle imagine en lisant. Sa vie prend un tournant particulier quand nous la rencontrons : elle était bibliothécaire de Pergame, elle est appelée à devenir conteuse royale et reçoit la demande en mariage d’un certain monsieur Tarlyn, qui porte donc le nom de la famille royale, mais sans connaitre le prénom ni le visage de son futur époux.



Iliade accepte de se rendre à la cour pour apprendre à connaitre son fiancé, mais là encore, bien des surprises l’attendent. Car si le mariage est prévu dans un mois et demi, le fiancé, lui, tarde à se montrer. Et personne à la cour ne semble au courant de l’identité du fameux monsieur Tarlyn, sauf Florent, botaniste et ami, qui ne veut cependant pas lâcher le morceau.



Heureusement pour notre héroïne, elle est accompagnée de sa grand-mère Cassandra, chaperon de la demoiselle et dragon à ses heures perdues (car oui, elle crache du feu !). Celle-ci apporte une dose de bonne humeur et d’humour bienvenue à sa petite-fille dépitée par la situation.



J’ai beaucoup aimé les différents rebondissements et révélations du récit, qui nous emmènent à la découverte du château, de la cour, mais aussi de beaux paysages naturels et d’endroits plus populaires de la capitale. On y rencontre aussi des personnages atypiques, certains avec d’étranges pouvoirs, d’autres avec des convictions fortes, et certains avec des plans machiavéliques. Un récit bien construit et plein de surprises !



Un autre point intéressant du livre est les nombreuses références littéraires qu’on y trouve : d’Homère à Shakespeare, de Don Quichotte à la Belle et la Bête, les grandes œuvres classiques sont nombreuses à être citées, et des notes de bas de page expliquent chacune d’elles dans son contexte. De par son pouvoir d’arrache-mots, Iliade a une grande connaissance de la littérature. J’aurais adoré pouvoir assister à une de ses lectures à voix haute, et m’émerveiller devant le spectacle des mots qui dansent et forment un tout nouvel univers !



Par contre, j’ai un peu été déçue par l’histoire d’amour de ce roman, qui n’a pas su me transporter. Je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler, mais je n’ai pas ressenti grand-chose lorsque les amoureux se rencontraient et n’ai pas vraiment été touchée par leurs sentiments. Dommage pour cette partie.



Une chouette lecture dans laquelle les livres ont une place centrale : une héroïne au pouvoir enchanteur qui fait rêver le lecteur en chacun de nous, une intrigue pleine de rebondissements, une grand-mère qui pète le feu et de très nombreuses références littéraires. J’ai juste pour ma part eu du mal avec la romance qui ne m’a pas emportée.
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Iliade, jeune bibliothécaire au cœur brisé, est doté d'un don peu commun : lorsqu'elle lit un texte à haute voix, celui-ci se détache de son support pour donner vie aux scènes lus. Sa vie va être bouleversée par la demande en mariage d'un inconnu dont elle ne sait qu'une chose, qu'il appartient à la famille royale. Iliade rejoint donc la cour de Babel en vue de percer le mystère de ses fiançailles...



Je n'ai pas adhéré à cette romance fantastique sur fond de littérature classique. Une intrigue politique plutôt qu'une histoire d'amour m'aurait sans doute plus convenue.



La première chose qui m'a gênée, c'est le parallèle difficile à ignorer entre ce roman et l'excellente saga La Passe-Miroir. [...]



J'ai trouvé l'héroïne assez vide. [...] Je n'ai pas réussi à saisir qui elle était, ce qui la faisait avancer. Du coup, ses réactions me semblaient souvent incohérentes.



Enfin, l'univers du roman m'a semblé incomplet. Il offre de belles images, de jolies scènes. De multiples petites touches d'originalité. Mais qui ne s'assemble pas en un tableau homogène. En fait, je trouve l'univers de L'arrache-mots assez inconsistant. Une chose me pose particulièrement soucis : le manque d'informations sur le passé historique de ce monde. Cela me gêne car Iliade, jusque dans son nom, fait référence à des auteurs de notre réalité. Des poèmes d'Hugo sont cités, des extraits d'Homère disséqués, des auteurs contemporains détournés. Il y a donc une base commune entre notre monde et celui de Babel. Et cela nous est rappelé constamment à travers l'incessant name dropping d’œuvres classiques. Mais quel est le lien entre notre monde et celui du roman ? A quel moment et pourquoi la magie a-t-elle envahie le monde ? Ce sujet n'est pas évoqué dans le récit, à aucun moment. Un trou béant omniprésent durant ma lecture. [...]
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L'Arrache-mots est un roman fort sympathique mais qui souffre malheureusement d'un petit défaut qui fera tiquer bon nombre de fans de la Passe-Miroir, la saga écrite par Christelle Dabos, et plus globalement tout ceux en quête d'originalité. Je vais d'abord te parler de ce dernier, histoire de m'en débarrasser, afin de te présenter ensuite ce qui m'a plu. J'ai tendance à préférer commencer par la mauvaise nouvelle pour terminer par la bonne.



J'ai reçu ce livre dans la box Mille et un livres de mai 2019 et il était accompagné d'un sketchbook contenant des croquis inédits de l'univers (pas mal pour se plonger dans l'histoire!) mais surtout une interview de l'autrice. Elle y explique qu'elle a eu l'idée de ce roman après avoir lu le premier tome de la Passe-miroir et que l'Arrache-mots est en quelque sorte un hommage assumé à cette saga et à la littérature de manière générale. Si tu n'as pas lu cette interview mais que tu connais La passe-miroir, disons que tu t'en rendras vite compte tellement l'hommage est peu subtile. Que ce soit le mariage arrangé qui cache certaines choses, les caractéristiques physiques ou bien les traits de caractère du futur couple, il y a beaucoup trop de similitudes avec la saga de Christelle Dabos. Tellement, que ce roman en a perdu son identité et sa singularité à mes yeux. Que l'autrice glisse 2-3 clins d’œil à sa saga fétiche, passe encore, mais là c'est bien plus que ça et cela m'a dérangée et perturbée. Involontairement, je n'ai pas pu m'empêcher de les comparer. Et forcément, confronter un one-shot jeunesse à une histoire à l'univers dense et complexe découpée en 4 tomes n'est pas avantageux pour le premier. Si je n'avais pas lu la Passe-miroir, j'aurais donc davantage apprécié l'Arrache-mots.



Car à côté de ça, il y a de jolies choses dans ce roman avec lequel j'ai malgré tout passé un joli moment. Déjà, l'objet-livre est très réussi avec une sympathique couverture mais surtout un intérieur travaillé avec des arabesques dans chaque coin et une pagination illustrée fort mignonne sous la forme d'un livre ouvert. La plume est également fluide, jolie et agréable à lire. Autre point positif : il s'agit d'un one-shot et j'avoue que cet argument n'est pas pour me déplaire car aujourd'hui il devient de plus en plus rare d'en trouver tant ils se noient dans l'océan des sagas SFFF qui voient le jour chaque année. Seul son titre me rend perplexe car je trouve qu'il ne colle pas du tout au don d'Iliade. Celui-ci est poétique, doux, merveilleux et envoûtant alors que ce titre me donne plus l'impression qu'elle enlève les mots contre leur gré, comme s'ils ne voulaient pas être lus et s'éveiller pour émerveiller les spectateurs.



Enfin, pour rentrer dans le vif du sujet, j'ai adoré cette charmante histoire où une amoureuse des livres côtoie des passionnés de botaniques, une mamie enflammée au caractère bien trempé, un roi progressiste et un juge taciturne et agoraphobe, qui devient bien plus loquace lorsque l'on creuse un peu sous sa carapace. Une histoire dans laquelle une jeune fille de province se retrouve au cœur de complots royaux qu'elle n'imaginait pas. Une histoire que j'ai pris plaisir à lire lorsque mon cerveau arrêtait de comparer et de repérer malgré lui les ressemblances avec la Passe-Miroir (qui portent plus sur les personnages que sur l'histoire en elle-même d'ailleurs). Je me suis attachée à ses personnages et j'ai surtout aimé suivre l'évolution de la relation entre Iliade et son fiancé. Je n'aurais d'ailleurs pas dit non à quelques pages supplémentaires, afin de passer plus de temps en leur compagnie, et pourquoi pas, d'apporter davantage d'épaisseur à cet univers. J'ai également aimé la manière dont les classiques de la littérature s'intègrent au récit. De jolies références qui donneront peut-être envie au plus jeunes de s'y intéresser.



Pour conclure : Bien qu'il soit plus destiné à un jeune public qu'à de jeunes adultes, j'ai aimé le simple et bon moment que ce roman m'a fait passer. J'ai apprécié l'hommage qu'il rend aux mordus de lecture comme moi et à la littérature dans sa globalité (ainsi qu'aux fans de romance dont la description en citation me correspond tellement!). Le don d'Iliade est plein de poésie et je m'y suis attachée ainsi qu'à ses compagnons. Mon seul regret est que l'autrice ne se soit pas suffisamment détachée de la saga dont elle s'inspire. Je recommande donc ce one-shot davantage à ceux qui n'ont pas lu La Passe-Miroir, ils sauront bien plus l'apprécier.
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Iliade est une arracheuse de mots, c’est à dire que ses textes prennent vie quand elle les lit à voix haute. Etant l’une des meilleures, elle est invitée pour être conteuse de la reine à Babel et pour épouser un mystérieux inconnu dont elle ne connait que le nom : Lord Tarlyn. Curieuse d’en apprendre plus, elle accepte de se rendre à Babel pour rencontrer son fiancé.



Si j’ai eu du mal avec Iliade, l’histoire est si prenante que j’ai dévoré ce roman. J’ai aimé ce côté magique, j’ai aimé l’histoire du mystérieux fiancé, j’étais très curieuse de le rencontrer enfin et de voir qui il était. Je n’ai pas du tout déchanté quand enfin il apparaît, je me doutais qu’il était plus qu’il ne le montrait. C’est surtout là qu’Iliade m’a agacé, j’ai trouvé qu’elle se fiait trop aux apparences (alors qu’elle même condamnait ce genre de comportement) et n’essayait pas d’aller au delà. Malgré les conseils qu’on lui donnait. Par contre j’ai adoré sa grande sœur Victoria, hyper engagée, droite dans ses chaussures, qui sait où elle va et ce qu’elle veut. Je me suis aussi beaucoup attachée à Lord Tarlyn. Et heureusement Iliade évolue.



J’ai bien aimé l’histoire, les intrigues à la cour même si c’est plutôt léger et que ça s’attache surtout à la romance qui se met en place. Ce livre se laisse lire vraiment facilement, et j’ai pas vu le temps passer au cours de ma lecture.



En bref, c’était vraiment sympa. D’autant plus que l’objet livre est très joli. Une belle lecture.
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Soyons honnête, j’ai lu ce livre car on m’a dit qu’il ressemblait à La Passe-miroir.

J’ai clairement eu l’impression de relire LPM. L’auteure dit clairement qu’elle s’inspire de l’univers de Christelle Dabos. C’est vraiment dommage que la ME ne soit pas aussi transparente. (J’ai eu du mal à trouver l’info)

L’histoire est bien construite, l’intrigue intéressante et addictive.

Les personnages ont une certaine profondeur et complexité, ils deviennent aussi attachants. L’univers quant à lui est juste renversant.

C’est un roman qui en soit n’a fait aucun faux pas. Alors pourquoi n’ai-je pas été plus emballé que ça ?

Et bien tout simplement parce qu’à mes yeux c’est une fan fiction. C’est la même intrigue que l’histoire originale à quelques détails près.

Du coup, je ne saurais pas trop dire si j’ai accroché à ce bouquin parce qu’il m’a fait penser à ma saga favorite ou parce que l’auteure a une belle plume. C’est sûrement un peu des deux…

En tout cas cette lecture m’a laissé perplexe.
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Avant toute chose, je tiens à remercier Netgalley ainsi que les éditions Hachette pour la découverte du roman de Judith Bouilloc, L'arrache-mots.

Je dois dire que ce roman m'a énormément plu. L'univers de Judith Bouilloc est très détaillé et très soigné. Les personnages principaux, Iliade et Adyl sont vraiment très intéressants. Iliade a un pouvoir: elle donne naissance aux mots qu'elle lit, elle leur donne vie. Elle doit épouser un jeune héritier de la cour qu'elle n'a jamais rencontré. Leur première rencontre est explosive et n'augure rien de bon. Et pourtant...

J'ai eu envie de terminer la lecture dès que j'ai commencé à lire les premières lignes de ce roman: j'ai trouvé que la jeune Iliade avait tout d'une héroïne prometteuse. Et je n'ai pas été déçue.

Je dois dire que ce roman m'a fait penser au Passe-Miroir de Christelle Dabos, même si L'arrache-mots est destiné aux plus jeunes il me semble.

C'est une lecture vraiment très agréable, à faire découvrir aux jeunes adolescents!

quand on est fan de lecture, comment résister à une histoire dont le personnage sait donner vie aux mots, littéralement ?



Car c'est bien là le pouvoir de l'héroïne de ce roman, la jeune Iliade. Avec un nom comme ça, difficile de lui résister encore une fois ! Cette jeune bibliothécaire sait faire danser les mots devant elle, créant ainsi de petites scénettes en même temps qu'elle lit à voix haute. Elle mène une vie plutôt paisible, entourée de ses sœurs, jusqu'au jour où elle reçoit une lettre de demande en mariage anonyme. Le fiancé mystérieux offre, en échange, de payer les études des jeunes sœurs d'Iliade. L'offre est d'autant plus alléchante qu'il semblerait que cette proposition émane d'un membre de la famille royale, rien que ça ! L'excitation d'Iliade est à son comble, elle est ravie d'avoir été repérée pour ses talents, et accepte de se prêter au jeu de chercher à découvrir qui est son fiancé. Cependant, en arrivant à la cour, elle va vite être déçue, car le jeune homme ne daigne même pas dévoiler son identité, et encore moins lui adresser la parole. Mais elle veut rester, décidée coûte que coûte à démêler les fils de cette histoire décidément bien étrange.



Comme je l'ai dit plus haut, tout ce résumé met l'eau à la bouche, et j'avoue que j'aurais pu me laisser séduire très facilement par cette lecture qui réunit tout ce que j'aime : du fantastique, des sentiments et du mystère. Je dois reconnaître que je me suis un peu laissée emporter, j'ai eu du mal à poser ce livre et j'avais hâte d'aller au bout de ma lecture. Cependant, j'ai été vraiment gênée par les ressemblances beaucoup trop grandes avec la saga La Passe-Miroir, dont je vous ai déjà parlé. Je reprends un par un les points communs, pour que vous puissiez comprendre mon propos. D'abord, on a un mariage arrangé, avec un homme qui est fortement intéressé par le pouvoir de la future mariée, comme c'est le cas entre Thorn et Ophélie. On s'aperçoit d'ailleurs assez vite qu'on est dans un schéma similaire : lui veut la protéger, même s'il s'avère très maladroit à cela, et elle veut à tout prix en savoir plus sur lui, mais ne semble pas emballée par la perspective de l'épouser. Ajoutez à cela que le fiancé mystérieux présente bien des similitudes avec le personnage de Thorn : ils sont tous deux magistrats, deux hommes taciturnes, et, la cerise sur le gâteau, ils ont tous deux une blessure à l’œil. Bref, vous le comprenez, je trouve que cela fait trop de ressemblances pour être une simple coïncidence, ou même une source d'inspiration, et cela me déçoit beaucoup.



Ma déception est d'autant plus grande que j'ai trouvé ce livre assez mal écrit. Outre plusieurs tournures assez bancales, l'autrice a eu recours à plusieurs reprises au format épistolaire. Malheureusement, comme ces lettres recouvrent des périodes où il y aurait pu avoir des plages de narration un peu longues, cela ressemble à une solution de facilité plus qu'autre chose, comme si on avait voulu éviter de s'embarrasser avec autant de narration.



Bref, ce livre est une déception pour moi alors que cela partait vraiment bien.
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Doux, magique, onirique.

Une lecture delicieuse portée par un univers dans lequel on aimerait plonger volontier tant il fait rêver.



L'écriture est délicate, sensible avec des mots terriblement bien choisis et travaillés. Petite mention spéciale d'ailleurs pour les titres de chapitres très accrocheurs essentiellement dû à leur jeu de mots et leur visée juste.

J'ai eu un coup de coeur sincère pour les personnages principaux du roman, Iliade et son pretendant. Elle pour sa simplicité, sa rêverie, sa maladresse et son côté piquant qui frôle souvent la drôlerie. Et le monsieur pour les mêmes raisons, car après tout, ils se ressemblent sur pas mal de points. Et c'est sans doute pour cela que mes passages préférés de l'histoire sont toutes les scènes où on peut les trouver ensemble. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la rencontre cocasse entre ces deux personnages très attachants. Elle illustrait bien leur future relation et promettait beaucoup de maladresses à la fois agréables et divertissantes.



Le roman se veut aussi offrir une dimension politique aux lecteurs. Elle n'est cependant pas omniprésente, ni même lourde ou encore lassante. Elle est évoquée de manière assez légère et attendue, mais est tout à fait adéquate pour un roman jeunesse. Cela ajoute une petite touche de sérieux sans pour autant être invasif, ce qui est très appréciable.



Vous l'aurez compris, L'Arrache-mots m'a tout a fait conquise. Je ne peux que le conseiller fortement à tout ceux qui liront cette critique !

Je referme ce roman avec un goût amer de déception car il s'est fini beaucoup trop vite. Je ne pensais pas que j'aurai un tel coup de coeur en le débutant car ce n'est pas forcément mon type de lecture.



Ce livre est une ode à la littérature et à l'amour des livres avant même d'être une histoire d'amour. Iliade est bibliothécaire, férue de classique et elle se noie dans la lecture, sans compter qu'elle possède le don de faire naître des images en lisant à voix haute un texte.



Je me suis beaucoup reconnue en Iliade qui à tendance à vivre à travers les livres plutôt que dans la réalité au début du roman. C'est un personnage attachant, avec la tête sur les épaules, romantique et instruite. Sa grand mère, Cassandra, m'a fait pouffer de rire plusieurs fois en public pendant que je lisais. Quand à son mystérieux prétendant, sur lequel je vais entretenir le mystère, lui aussi m'a plu. Ce n'est pas le portrait classique qu'on s'attend à croiser dans une romance et ce n'est pas non plus le cliché usé jusqu'à la corde du bad boy. Ses échanges avec Iliade m'ont bien amusé.



Qui ne rêverait pas de vivre à Babel et de pouvoir écouter Iliade lire et donner vie aux livres ? Certainement pas moi !



Un gros, gros coup de coeur pour ce roman tout doux, rendant hommage aux classiques, mais comme le dit la conclusion louant aussi le fait de s'en détacher pour écrire ses propres histoires. Seul bémol, il était trop court ! J'en voulais plus, plus de description, plus d'anecdotes, plus pour ne pas quitter cette histoire.

Iliade est un personnage adorable. Je l’ai tout de suite appréciée parce que c’est une grande amoureuse des livres. Son caractère doux est pimenté par sa forte personnalité. Elle ne se laisse pas impressionner par les fastes de la cour et elle demeure elle-même. J’ai adoré un autre personnage qu’on ne découvrira pas tout de suite dans le roman mais que j’ai trouvé attachants et très intelligent. Judith Bouilloc propose bien d’autres protagonistes qui vont venir alimenter sa galerie de personnalités.



L’arrache-mots a été une très bonne lecture, un récit mystérieux, onirique et intriguant. Le tout est porté par une plume poétique qui rend hommage aux livres et à la lecture. Une jolie découverte que j’ai beaucoup aimée.
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La première chose qui m'a très rapidement frappée quand j'ai lu ce roman, c'est quand est typiquement dans l'esprit de la Passe-Miroir de Christelle Dabos (mais avec un positionnement un peu plus jeunesse). Si vous avez lu ce dernier, vous retrouverez le même type d'environnement et d'interactions.

La deuxième chose, ce sont tous les auteurs français (et leurs œuvres) cités au fil des pages. Ce qu'on ne voit pas si souvent en fantasy.

La troisième, c'est que ce roman est une pure déclaration d'amour aux livres et à la lecture. Le principal rêve de l'héroïne, c'est de rentrer dans la plus grande bibliothèque du royaume.



Ensuite, même si le parallèle avec La Passe-Miroir m'a parfois un peu gâché ma lecture, le scénario reste bien construit, avec des rebondissements auxquels je me suis laissée prendre. J'ai pris du plaisir en le parcourant.

Mais...

Mais je l'ai parfois un peu trouvé faible dans la construction de l'univers ou dans certaines réactions des personnages. J'aurais aimé, je crois, que ce soit un peu plus creusé, un peu plus fouillé. Il m'a juste manqué cela pour être véritablement emportée par ma lecture...
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Je tiens à remercier Hachette Romans et NetGalley France pour l’envoi de ce roman ! Je comptais le lire pendant le Challenge NetGalley mais je n’ai pas eu le temps. Pourtant à la vitesse que j’ai dévoré ce roman j’aurai été clairement capable ! Je l’ai adoré ! Un vrai coup de cœur !



Tout d’abord, j’ai trouvé l’héroïne, Iliade, passionnante avec son pouvoir d’arrache-mots. Cette dernière est une grande lectrice et elle peut arracher les mots d’un livre pour donner vie aux histoires qu’elle lit. Quand cette dernière fait la lecture, on y voit donc clairement les images vivre autour d’elle et l’histoire n’en est que plus réelle ! Cette dernière vient de rompre avec son précédent copain quand elle est invitée à rejoindre le royaume pour devenir conteuse pour la reine et surtout elle reçoit une demande en mariage d’une personne de la famille royale. Elle ne connait pourtant pas son nom ! Difficile de faire un choix mais cette perspective lui permettrait de partir loin et de vivre une nouvelle vie sans compter que sa curiosité est piquée ! Elle part donc pour la capitale mais au début elle est frustrée car la date du mariage approche et elle n’a toujours aucune idée de qui veut l’épouser ! Et une fois qu’elle le sait, elle n’a pas vraiment envie de se marier ! Et pourtant, l’histoire n’évolue pas comme l’héroïne le pense au début. J’avoue que j’ai aimé la relation qui se crée entre Iliade et son futur époux ! Certes, il n’est pas forcément comme elle l’espérait mais une bonne alchimie se crée entre eux et j’ai juste adoré la découvrir. On se doute bien sur l’évolution de l’histoire mais on aime quand même ! C’est toujours le genre de romans qui marche sur moi ! Et puis bon, l’histoire n’est pas si simple, on apprend pourquoi cette demande est faite à l’origine parce que Iliade a un rôle essentiel à jouer dans le royaume !



En résumé, L’Arrache-Mots est un excellent roman grâce une héroïne aux pouvoirs magnifiques qui nous fait rêver ! On aimerait avoir un tel pouvoir lorsque l’on découvre nos romans préférés ! Personnellement, je valide à 200% ma lecture, j’ai adoré et je l’ai dévoré. Je ne peux donc que vous encourager à le lire !
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Iliade a un don que tout lecteur passionné adorerait avoir. Un don si merveilleux et enchanteur : créer au son des mots les illusions mettant en scène sa lecture. C’est le point crucial qui a capté mon attention à la lecture du résumé.





Iliade cultive son don depuis quelques années. Véritable rat de bibliothèques, elle est chaperonnée et ses progrès sont à la hauteur de ce qu’elle partage. Les mots virevoltent au rythme de sa voix mélodieuse, prennent vie selon ses propres sentiments et ce qu’elle ressent. C’est un ballet sublime et magique où il est possible de percevoir la force induite par la poésie des mots.





Iliade est une jeune femme qui porte haut ses convictions mais qui est très introvertie. Elle aime rarement être le centre de l’attention mais n’hésite pas à tout moment à partager son don avec les autres. Altruiste et généreuse Iliade est un personnage très attachant, la gentillesse incarnée. Iliade porte un amour inconditionnel à la littérature classique et à la poésie. Elle les respire et les vit. Ils sont liés par un lien puissant. Iliade a toujours vécu chez sa mère et sa grand-mère paternelle. Elle a des sœurs qui sont le pilier de sa vie. Sa renommée parcourt les villes et villages de l’Esmérie. Son nom ce murmure ici et là. Sa vie va prendre un tournant radical lorsqu’un pli bien mystérieux lui est remis en main propre. Cette lettre la convie à se rendre au palais royal afin de devenir la conteuse de la reine et de se lier à un membre de la famille royale. Surprise et curieuse, Iliade n’hésite pas à répondre favorablement à cette requête. Mais elle est loin de se douter des véritables raisons qui se cachent derrière cette demande saugrenue. Un prétendant intriguant, asocial et rebutant, un complot, des non-dits, voici une aventure trépidante et génialissime !





Judith Bouilloc a de l’imagination à revendre et ce n’est pas pour me déplaire. J’adore l’univers qu’elle dépeint : c’est une explosion de couleurs, de paysages bucoliques et sensationnels, des animaux extravagants, des personnages singuliers aux dons tout aussi nombreux. Cet univers m’en a mis plein les yeux ! Et c’est à savourer avec plaisir ! Une plongée directe dans l’imaginaire où les petits détails font les grands. De plus l’autrice n’hésite pas à parsemer ici et là, des références littéraires qui donnent un aspect intéressant à la lecture. Ce n’est sans compter sur cette intrigue qui finit par donner une nouvelle dimension non négligeable à la trame initiale du roman.





L’ARRACHE-MOT est un authentique hommage à la littérature classique française où l’imaginaire à une place cruciale et capitale. Cette mise à l’avant est délectable et impressionnante. La plume de Judith Bouilloc est un pur ravissement. En toute simplicité, les pages se dévorent et l’immersion dans la lecture est tout autant appréciable.





Cette lecture a été une merveilleuse découverte. Depuis les trois tomes de LA PASSE MIROIR, je n’avais pas pris autant de plaisir.
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Si je devais utiliser un mot pour le résumé je dirais : poétique.

Pas seulement parce qu'il y a des passages de poésie ou de pièce de théâtre à l'intérieur.

Mais parce que Judith a su me transporter dans l'histoire d'Iliade grâce à des mots bien choisis.

Une magie des mots à chaque page.

J'ai tout aimé dans ce récit :

L'amour d'Iliade pour les livres. Son talent de charmeuse de mots qui me donne envie. Son caractère fort et déterminé, sa gentillesse et sa générosité.

Lord Tarlyn et son côté ténébreux et introverti en fait un homme très attachant pour moi.

Cassandra, la grand-mère d'Iliade et son caractère bien trempé et ses particularités me font rire.

Florent et sa gentillesse pourrait se révéler être un ami pour Iliade.

J'ai eu l'impression d'être transporté dans un monde rempli de magie des mots et j'ai apprécié cette immersion.

C'est très bien écrit, la relation des personnages est bien détaillé.

En bref j'ai eu un petit coup de cœur. Sincère et simple.
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Quelle lecture délicate et poétique. Quelle jolie plume qui permet de rêver. Quel plaisir de lire un ouvrage qui parle de littérature ! Bien que je n’apprécie pas forcément les grands classiques, ce roman m’a emporté, transcendé. L’histoire d’amour ne m’a pas embêté, elle était discrète sans fioritures et gnangnan. Elle était simple, charmante à l’image des personnages principaux. C’était doux, frais et beau. C’est tout ce qu’il y a à retenir.

Conquise par ce petit bijou de roman, ouvrage poétique, onirique, conte de fée revisité. mêlant humour, fantaisie et romantisme , séduite par cette fort belle couverture lumineuse, enchanteresse qui vous plonge dès le premier regard dans un monde de magie et de féérie. Larrache mot de Judith Bouilloc est un roman young adult fantasy plein de saveur et très raffraichissant. Un univers décalé et original comme toile de fond

Un hymne à l’imagination, une ode à la littérature classique avec des références littéraires parsemés tout au long du roman. Une écriture poétique, rythmée ...

Ce récit raconte l'histoire d'Illiade, 24 une jeune arrache-mots de la bibliothèque de Pergame qui a le pouvoir de donner vie aux livres qu'elle lit. Un don qui lui donne une renommée indéniable. Un don qui lui vaut une demande en mariage surpris, accompagnée d'une invitation à devenir conteuse à la cour des monarques à Babel. L’envie de fonder une famille la fait se rendre à Babel pour découvrir qui est ce mystérieux fiancé dont elle ne connait que le nom de famille. Or ce nom de famille appartient à la famille royale. Elle découvre la vie à la cour et la froideur de son fiancé. Pourtant, elle finit par s’attacher à lui et se retrouve au cœur d’intrigues et de complots auxquels elle ne s’attendait pas.

Des personnages très attachants qu’on a du mal à quitter Iliade, douce et rêveuse, son fiancé , intelligent, érudit et cultivé malgré son apparence assez taciturne.

Bel hommage à travers ce roman et ces personnages à la lecture, à la littérature, aux livres et aux mots. Ce roman est aussi une façon de mettre en scène l’abus de pouvoir, comment on peut passer d’une monarchie à un régime totalitaire.

Un livre que je conseillerai pour tous ceux qui aiment rêver et voyager dans les livres, roman accessible dès la fin du collège.

#larrachemots #judithbouilloc #hachette #netgalley
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Voilà un livre qui devrait réjouir le cœur des jeunes, et moins jeunes, aventuriers. Cet été, le kitesurf passe pour ringard face aux maîtres du vent. Cette saga tient toutes les promesses d'une bonne histoire de fantasy auquel s'ajoute une lumineuse dose de poésie.

Seul bémol, cette histoire aurait pu se dérouler en deux tomes tant il y a matière à rebondissements...

En tous les cas, voici une plume que je retrouverai avec plaisir.

J'avais déjà eu l'occasion de lire ce roman il y a plusieurs années dans le cadre du Challenge Netgalley 2019. Comme vous vous en doutez, j'étais débordée à cette époque et n'ai jamais réussi à écrire ma chronique... Afin de respecter cet engagement, j'ai donc laissé ce roman dans ma PAL le temps de retrouver un rythme avec mon blog (ça a été long !). Maintenant que c'est chose faite, c'est grâce au Challenge Bookineurs en Couleurs et à sa session multicolore que je l'ai enfin relu.



Je dois dire que j'avais plutôt hâte de me replonger dedans. Même si je ne me souvenais plus vraiment des grandes lignes de ce roman de fantasy jeunesse, j'en gardais en tête globalement un bon souvenir, notamment concernant son intrigue originale, l'amour de la littérature que l'on y découvre ainsi que le fait qu'il s'agisse d'un one shot ! Autant j'adore ce genre, autant je perds vite patience devant les séries qui cumulent des dizaines de tomes (bon, L'Assassin Royal, avec ses trois époques et séries dérivées reste number one dans mon coeur exæquo avec Harry Potter). Le fait de ne pas vraiment me souvenir de cette lecture a été un bon point : même si les événements décrits me rappelaient forcément quelque chose et que je n'ai donc pas eu les surprises d'une première lecture, je n'ai pas davantage vu venir les différents éléments et ai donc réellement apprécié redécouvrir les rebondissements successifs de cette histoire.

J'ai aimé le côté un peu conte de fée avec cette roturière aux pouvoirs spéciaux demandée en mariage à l'aveugle par un membre de la famille royale. J'ai aimé ce côté romantique du roman où on enquête pour trouver l'identité du fameux fiancé et où les héros apprennent à se connaître doucement, après une première rencontre difficile. J'ai également apprécié la magie environnante : même si tous les personnages n'ont pas de pouvoir, j'ai trouvé cette atmosphère un peu féérique, tant la plupart d'entre eux se servent de ces dons pour faire le bien autour d'eux, à l'image d'Adil pour la justice et d'Illiade pour la culture. J'ai trouvé le talent d'Arrache-Mots de la jeune femme vraiment fascinant : s'il n'est, à priori, qu'artistique, j'ai aimé la manière dont Judith BOUILLOC lui donne un rôle politique. C'est inattendu et ça m'a beaucoup séduite tant on a tendance à oublier que les politiques usent aussi d'influence par ce biais ;)

J'ai aimé cette conclusion plutôt riche pour un livre jeunesse. Elle reste malgré tout assez féérique tout en y mentionnant des sujets de société. Du coup, j'ai l'impression qu'on peut avoir deux niveaux de lectures à ce roman suivant l'âge du lecteur et j'aime beaucoup ça !



Illiade est une jeune femme attachante dans laquelle il est facile de se reconnaître, notamment du fait de son amour des livres. Son cœur brisé la rend touchante et fait forcément échos en nous vis à vis de situations similaires (j'espère cependant que peu de lecteurs auront déjà eu leurs fiançailles rompues par un imbécile orgueilleux). J'ai aimé son imagination, ses valeurs, son sens de la famille et notamment sa relation avec sa Mamie Cassandra.

Adil m'a également bien plu. S'il n'est pas franchement attirant au premier regard avec son attitude blasée et taciturne, je l'ai trouvé de plus en plus séduisant au fur et à mesure que les pages se tournaient. Il est droit dans ses bottes et j'ai aimé la manière dont il s'engage pour les valeurs qui lui tiennent à cœur. Clairement, son combat pour le peuple et sa sincérité ont fait battre plus vite mon petit cœur d'artichaud.

La famille d'Illiade m'a également beaucoup plu. Toutes ces femmes ont une force de caractère incroyable et se donnent les moyens de réaliser leurs rêves. Elles sont touchantes et nous motivent à nous dépasser pour réussir tout ce que l'on peut, nous aussi, entreprendre.



J'ai trouvé l'écriture de Judith BOUILLOC très agréable et facile à suivre. J'ai aimé son ton doux et assez contemplatif malgré le fait que l'histoire avance à bon rythme. J'ai apprécié son écriture intemporelle qui mêle conte traditionnel et combat moderne : c'est aussi envoûtant que rassurant et, mine de rien, elle fait passer certains messages. C'est vraiment un roman qui invite à se poser, à profiter de l'instant présent mais aussi à réaliser nos rêves !

Un conte de fée moderne.
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C'est un peu par hasard que je suis tombée sur ce livre en magasin et j'ai commencé à le lire sans m'être renseignée dessus. Assez rapidement je suis tombée des nues. Héroïne binoclarde qui s'en va à la cour pour devenir la conteuse et épouser un homme de haut rang. Cela ne vous dit rien? L'homme en question travaille dans la justice et a une balafre qui lui barre la tempe. Toujours pas? Elle le déteste, lui est hautain, il veut l'épouser pour son don et pour une question de livre... Aaaah là je sens que j'ai fait mouche! Et oui, dès les premières pages, ce livre m'a fait fortement penser à la Passe-Miroir! D'ailleurs : l'Arrache-Mots / la Passe-Miroir, c'est fort semblable. Qu'à cela ne tienne, notre roman ici est un tome unique de 240 pages qui se lit aisément en une après-midi, autant vous dire ; du binge-reading. Sachez que les ressemblances sont voulues par l'auteure qui, semble-t-il, a adoré la Passe-Miroir. Malgré ces ressemblances, l'histoire n'est pas du tout pareille, le monde est différent et malgré tout, les personnages sont différents. On peut donc tout à faire lire celui-ci sans avoir peur que cela soit "répétitif" si on a déjà lu la Passe-Miroir. J'ai tout simplement adoré. Il est court et efficace. Il y a de l'action, de l'intrigue et de l'amour. Que demander de plus?