Julia Verlanger

A classer parmi les bons romans de Fleuve Noir Anticipation.

Le monde est basé sur un système féodal avec des castes supérieures qui ont accès à des technologies modernes (véhicule, armes à feu...). On se retrouve rapidement au cœur d'un bagne dont on ne peut pas s'évader, avec des prisonniers impliqués dans la récolte d'une plante mystérieuse.



C'est bien écrit, comme on peut s'y attendre de la part de Julia Verlanger, et c'est un peu comme regarder une bonne série B à la télé : ça va droit au but, ça fourmille de plein de bonnes idées, mais c'est peut-être un peu trop court pour pouvoir vraiment s'immerger complètement.

J'aime bien ces ambiances apocalyptiques sur un monde de désolation après un immense cataclysme. On retrouve un peu nos repères grâce à des symboles comme la Tour Eiffel ou encore cette autoroute qui part de la capitale vers le sud et bord de mer. J'avoue avoir été bluffé par ces paysages étonnants de réalisme. Un très bon point pour le graphisme qui m'a séduit.



C'est vrai que c'est assez bestial et sauvage comme bd mais j'avoue que j'aime cette simplicité dans l'action. On ne s'ennuie jamais avec un héros fort du muscle et une jeune écervelée prête à tout pour retrouver sa soeur disparue. On va à l'essentiel. La Terre est désormais réduite à une régression barbare qu'on aurait du mal à imaginer.



C'est une très bonne réalisation dans un genre road-movie à la Mad Max mais à la française. Les deux tomes que j'ai lus ne donnent qu'une seule envie: découvrir le troisième et dernier volume. C'est correctement réalisé et c'est efficace.

Un grand classique du roman post - apocalyptique qui malgré les années n'a pas pris une ride (1976)... Un superbe roman , classique , violent , des phrases dures et crues. Magnifique description d'un monde ou plutôt ce qu'il en reste avec des personnages qui nous entrainent sur une route de l'espoir .

Le réchauffement climatique aidant, le post-apo semble revenir à la mode. Jadis les auteurs spéculaient plutôt sur l'embrasement nucléaire ou la guerre bactériologique, Julia Verlanger a opté pour un cocktail général comme origine à son effroyable environnement.



Pour un lecteur familier des récentes parutions dans le genre, "La terre sauvage" apparaîtra sans doute relativement banale tant sur la forme que sur le fond.



Mais si il a la curiosité de jeter un coup d'oeil aux dates de première édition (1956 pour "Les bulles"), ce lecteur blasé révisera immanquablement son appréciation.



Car si cette petite trilogie et les trois nouvelles qui l'accompagnent ne peuvent prétendre au chef-d'oeuvre, elles regorgent de quasiment tous les ingrédients du post-apo.

Le lisant, j'ai beaucoup pensé à "Exodes" de Jean-Marc Ligny.

Il ne s'agit pas ici de déterminer qui est à l'origine de quoi, je ne suis pas spécialiste de l'histoire de la SF, mais reconnaissons à l'auteure un indéniable savoir-faire narratif et créatif.



A lire.

Première découverte pour moi de la collection Anticipation chez Fleuve Noir et je peut dire avoir apprécié cette lecture.



Nous retrouvons ici un groupe de personnes qui cherche à fuir une matriarchie, monde apocalyptique où les hommes sont traités comme des esclaves par les femmes qui ont pris le pouvoir. Après une présentation des personnages, on nous explique que leur monde est divisé en niveaux et que l'un de celui-ci est un paradis pour les hommes, hors de la juridiction des femmes. Notre groupe va donc faire tout son possible pour fuir et retrouver leur liberté.



J'ai aimé le rythme soutenu du livre et les différentes péripéties mais malheureusement, l'effet de surprise finale est un peu gâché car on devine assez rapidement comment tout cela va se finir.



Cela reste une lecture agréable et je vais continuer la découverte des livres de cette collection.

Une livre entrainant, avec un style relativement fluide - quelques moment il pêche toutefois par faiblesse - et un bon dynamisme.



On est rapidement plongé dans cet univers futuriste et inquiétant que nous dépeint Julia Verlanger, et les pages tournent sans se faire sentir.



Bref sans être extraordinaire, ce livre offre néanmoins un fort bon moment.

Un très très très bon bouquin post-apo, même s'il date il est toujours dans l'ère du temps, le "parlé" utilisé ici est juste excellent, pas mal d'argot mais pas spécialement vulgaire, on s'attache drôlement aux personnages, on vit avec eux on à peur avec eux.

Les décors sont juste excellent, le Paris qu'on nous décrit pendant tout un long passage du livre est hallucinant.

Très réaliste sur le point de vue de la survie, entre les groupes qui cherchent à attraper des solitaires pour les rôtir et les solitaires qui sont forcés de s'entraîner au combat rapide et rapproché pour esquiver les groupes, un poil de fantastique au milieu de tout ça et on a le droit à un cocktail du tonnerre !

Un des meilleurs roman d'anticipation que j'ai lu jusqu'à présent.

4 romans et une nouvelle composent ce volume 2. 4 romans pour s'immerger dans l'univers de Julia Verlanger, se laisser séduire par ses histoires et ressortir après lecture avec un sentiment exacerbé de frustration, non parce que les histoires racontées sont décevantes mais simplement parce qu'elles sont beaucoup trop courtes. Comme toujours avec les romans de cet auteure. Chaque segment a sa propre identité, son héros quasiment stéréotypé, son atmosphère spécifique. Julia Verlanger ne s'embarrasse pas de développement superflus ou inutiles, ou qui nuisent à l'histoire. Pour elle, seuls comptent le récit et son héros. Si chaque héros est différent d'une histoire à l'autre, il n'en demeure pas moins des points communs. Loin du stéréotype invincible, le héros de Verlanger est sensible,fragile,défaillant, mais doté d'une volonté inextinguible et d'une force de vie incommensurable. Ce qui caractérise chacun des 4 héros présentés ici, c'est sa capacité inébranlable de survie. Le fil rouge ressortant de ses 4 romans est l'évolution, la progression. Chaque héros va évoluer que ce soit sur un plan psychologique, sociologique, morphologique ou biologique, ou politique. Chacun va indéniablement se transformer en un autre lui même. Et ce de manière définitive et irrémédiable. Sur la forme le changement s'opère petit à petit au contact d'expériences et d'aventures toutes plus dangereuses les unes que les autres et qui exigent des capacités d'adaptation et de survie exemplaires. L'autre caractéristique du héros est qu'il n'a pas le choix: s'il veut survivre, il doit changer, évoluer, devenir quelqu'un d'autre. Et c'est dans tous les cas, le seul moyen pour lui d'obtenir sa liberté.

4 romans dans lesquels Julia développe son univers et le rend cohérent.

Le postface rédigé par Xavier Dollo est très intéressant puisqu'il nous parle de Julia Verlanger, de son vrai nom Eliane Taïeb, et du contexte dans lequel elle a écrit ses romans, difficile et même impossible à l'époque d'être reconnue en tant qu'auteur féminin. Il explique comment elle a su écrire des histoires fraîches et les faire passer à la postérité malgré la suprématie masculine dans le monde de l'édition de l'époque.

Hasard ou pas du calendrier, "L'autoroute sauvage" surgit alors qu'un nouvel opus de la saga "Mad Max", référence incontesté des films post-apocalyptiques, arrive au cinéma... difficile de ne pas faire le rapprochement, car même si ici on ne croise point d'engin motorisé, le cadre principal de l'intrigue n'est autre qu'une autoroute...
Lien : http://psychovision.net/bd/c..

Julia Verlanger, "Gilles Thomas" à l'époque du Fleuve Noir. Une auteur de SF française qui avait compris, parmi les premiers d'alors, que l'on pouvait écrire une histoire merveilleuse sans pour autant la surcharger de blabla pseudo-philosophique inutile. Les Portes sans Retour, Les Hommes marqués, La Jungle de Pierre et Horlemonde : quatre grands récits d'aventures SF qui mériteraient une place parmi les plus grands. C'est court, intense, efficace, on ne s'ennuie pas une seule seconde. Ces romans sont à la S.F. ce que la trilogie de "l'Autoroute sauvage" est à l'anticipation (pour rester dans le standard du même auteur). Certes, on pourrait trouver à redire en ce qui concerne la construction des protagonistes, où le héros musclé et intrépide séduira inévitablement la jeune femme, à tel point que l'on pourrait sans peine imaginer qu'il s'agisse là d'une saga et non d'une suite de romans distincts. Mais finalement, le plus grand regret que l'on aura, c'est le format court de chacun des livres : on aurait aimé passé 200 pages de plus dans les mondes ainsi découvert grâce à Julia Verlanger.

Dans ce superbe roman de fantasy et d'anticipation nous sommes transportés dans un monde où les gens avec la peau verte sont les seigneurs tandis gens de couleur blanche sont leurs esclaves. Jellal qui est né d'un père vert et d'une femme blanche, est considéré comme un bâtard mais il est destiné à reprendre le domaine de son seigneur de père, sauf qu'un jour ce dernier va ramener un jour d'une contrée lointaine une Dame verte : c'est un arbre dont le tronc est un corps féminin. Le jeune homme va être fasciné cette créature étrange pendant qu'une révolte va se déclencher.

Un super roman qui se déroule dans une planète lointaine dénonce le racisme et l’intolérance. Une belle histoire à découvrir car la plume de l'écrivaine est absolument magnifique

La terre sauvage est en fait une trilogie qui regroupe trois livres parus dans l’ancienne collection Fleuve noir Anticipation. Je connaissais le premier tome - L’autoroute sauvage – puisqu’il avait été un des titres qui m’avaient le plus marqué et forgé mon gout jamais démenti pour le genre postapocalyptique. Ne connaissant pas la suite et voulant renouer avec les lectures de ma jeunesse, j’ai donc immédiatement craqué pour ce livre et même si la mort en billes et l’île brûlée sont des suites moins prenantes que l’original, j’ai immédiatement retrouvé le style direct, sans fioritures de Julia Verlanger qui écrivait à l’époque sous le pseudonyme de Gilles Thomas. Une manière d’écrire très simple mais tout entière tournée vers l’efficacité, ce qui fait de la Terre sauvage un roman très distrayant qui m’a fait passer un très bon moment. Rien de bien nouveau puisqu’il s’agit des aventures de Gérald, un solitaire qui tente de survivre dans une France chaotique où l’unique souci des derniers humains et de rester en vie quitte à pratiquer le cannibalisme. Nous somme ici dans une sorte de Mad max à la française où l’action et l’aventure sont les maitres mots. J’adore ce genre de roman qui m’a fait découvrir la science-fiction dans mon adolescence et même si maintenant je me tourne plus souvent vers des livres plus « sérieux », j’aime parfois me replonger dans les trésors de la SF que Bragelonne a eu la bonne idée de rééditer.

Le monde est en plein chaos. On n'en connait pas encore la raison. Pourtant les habitants de Porquerolles y vivent encore en paix jusqu'à l'arrivée des groupés qui massacrent les hommes et enlèvent les femmes. Hélène va subir les pires atrocités jusqu'à ce qu'elle croise la route de Mo qui la sauve de son affreux destin. Ensemble, ils vont faire route vers Paris pour retrouver la sœur d'Hélène. Ce road movie post apocalyptique est palpitant. Mo et Hélène sont attachants, et leur histoire un vrai rêve : un peu de douceur dans ce monde de brutes.

Alors, si je ne peux conseiller qu'un premier livre pour découvrir cette formidable Auteure , pour moi, c'est celui ci !!!

Une fois commencé on ne peut plus le lâcher et quand on sait que ce roman a été le précurseur de Mad Max et compagnie ....

Un must have ou tout du moins Must read !!!!

Pour moi, cette suite de l'autoroute sauvage n'est qu'un long chapitre du premier tome étiré. L'idée est bonne mais elle est unique et rien de neuf n'est amené au déroulement de l'histoire.

C'est une pâle copie du tome 1

Durant mon adolescence, j'ai plongé allègrement dans la bibliothèque de mon père. Il se fournissait au bouquiniste du marché du samedi après-midi. Des "Fleuve noir", catégorie anticipation et science-fiction. Deux francs le livre acheté racheté un franc. Il partait toujours avec un panier.

Bref, j'ai beaucoup lu ce type de livres que je n'appellerais pas de la littérature avant de tomber dans Asimov et consort.

Il y a peu, je suis tombée (ouille !) sur une compile de Peter Randa que j'ai attrapé avec délice, pensant me replonger dans ma boulimie de l'adolescence. Quelle déception ! Comment ai-je pu prendre plaisir à lire.... ça ? J'avais l'impression de parcourir de la mauvaise fanfiction. C'est donc sans grand espoir que j'avais saisi "L'autoroute sauvage". Mais c'était l'un de mes préférés alors, j'ai tenté le coup.

J'en suis ravie ! Certes, ce n'est pas de la littérature mais c'est un petit roman SF sans prétention qui se déguste comme un honnête vin primeur. le style est simple : un narrateur intérieur qui n'a jamais fréquenté l'école ^^. le style vieilli : le nom des personnages entre Annie et Gérald montrent une autre époque, tout comme le langage familier ou certaines situations. Malgré tout, j'ai passé un très agréable moment à lire ce roman faisant partie d'une trilogie et je me jette sur la suite de ce pas pour découvrir les nouvelles aventures des héros dans une France post-guerre biologique où toute civilisation est morte, ou presque.

Si vous avez lu cette "critique" parfaitement personnelle et subjective, vous avez eu bien du courage (ou d'inconscience, à moins que ce ne soit du masochisme ^^)

Un sac de billes.

Alors que Gérald a réalisé l’impossible, revenir de Paris sain et sauf avec le résultat de recherches médicales prometteuses pouvant peut-être permettre d’élaborer un remède contre la peste bleue, il s’ennuie sur Porquerolles, havre de paix sécurisé où une vie sociale s’organise, presque aussi plan-plan qu’avant l’apocalypse. Frédéric, leader du clan de l’île d’Hyères, décide de l’envoyer en mission pour tenter de dénicher des survivants compétents dans le domaine biomédical et les amener sur l’île. Il devra aussi tester l’antidote mis au point sur un pestiféré schtroumphé. Accompagné par le fidèle, efficace et mutique Thomas, Gérald est ravi d’aller se dérouiller les muscles dans l’hexagone ravagé et pourri mais les surprises ne vont pas manquer avec l’avancée des amas de billes dévoreurs insatiables de toute vie animale. Rien ne semble pouvoir enrayer cette mort en marche hormis prendre la fuite, hagard par manque de sommeil, enragé par impuissance totale.

Le 2e tome de la trilogie de Julia Verlanger paru en 1977 respecte le cahier des charges de la collection Anticipation chez Fleuve Noir, suspense, sexe, baston, rythme, rebondissement, coup d’éclat final. Moins fourni en actions prenantes que le premier volume, les groupés ayant été progressivement supplantés par des squelettes de billes qui chuintent mollement en avançant comme des zombis attirés par la viande fraîche, le récit démarre sans beaucoup d’attraits avec des redites par rapport aux précédentes trouvailles du 1er tome. Heureusement, vers la moitié de l’histoire, quand les billes resserrent leur jeu et taraudent les survivants qui ont la mort aux trousses, le roman devient à nouveau prenant, inventif et surprenant. Il incite ainsi à partir à la découverte du 3e et dernier volume, « L’île brûlée ».

Suite d’une série de romans post apocalyptiques, ce récit d’aventure se lit avec plaisir. Bien écrit, avec de l’humour, des rebondissements et de bonnes idées. Dans cet opus, on suit nos héros à la poursuite d’un clan qui a massacré tous les habitants de leur groupe et brûlé leur île.

Critique pour les tome 1/2/3.

Ah, l'autoroute sauvage. Je n'ai que de bon souvenir de la lecture de ce cycle Post-apo Français écris par L'autrice Julia Verlanger (dont je suis un grand fan).

J'avais entendu parlé de cette adaptation en BD depuis un bon moment mais je viens seulement de me l'a procurer.

Tout comme pour les romans j'ai adoré ce premier tome. Bon, adaptation oblige il y a eu quelques changements mais rien de bien méchant et les dessins sont de bonne facture. Que demander de plus.

Sang pour sang.

L’attaque de la ferme par les Indiens, ici la maison d’enfance délabrée de Mo, là des sauvages blancs à crêtes de punk, occupe la majeure partie du second tome de « L’autoroute sauvage ». L’épisode n’est pas sans rappeler « La nuit des morts-vivants » (1968) de George A. Romero où des réfugiés dans une ferme isolée se barricadent dans l’espoir de survivre à une attaque de zombies. Tortures, égorgements, décapitation scandent le récit riche en actions, rebondissements, effondrements. L’intrigue est relancée quand les pontes parisiens lancent une razzia auprès du baron local qui pensait pouvoir marchander habilement ses femmes esclaves. Pour Mo et Jin, malgré l’aura mortifère qui nimbe l’ancienne capitale en ruine, Paris devient la destination incontournable puisqu’Hélène y a été transférée dans l’espoir flou de retrouver sa sœur Anna. Violent, trépident, sans concession, le second volet du triptyque maintient le lecteur en haleine qui pressent que la conclusion du road movie post apocalyptique ne sera pas idyllique.