"The Promised Neverland" est un titre embêtant à chroniquer : de prime abord ni le titre, ni le résumé, ni la couverture ni les dessins ne permettent à la série de se distinguer du tout venant, donc tu es obligé de spoiler pour expliquer à quelle point cette série est géniale… Mais cela serait aussi gâcher un des twists les plus énormes de l'Histoire de la Planète Manga et celui-ci intervient dès la fin du chapitre 1 au bout de 60 pages !) Misère, comment vais-je faire ? Commençons par le commencement : tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes à l'Orphelinat de Grace Field House où une famille de 38 enfants choyés par Isabella la Directrice, que tout le monde appelle maman, reçoivent une éducation d'élite, et chacun d'entre eux attend avec espoir mais aussi appréhension le jour une famille de l'extérieur viendra adopter l'un des leurs… Et c'est le grand jour pour la petite Conny âgée de 6 ans, et ayant oublié sa peluche préféré (un lapin blanc évidemment ^^) c'est en voulant lui ramener que les préadolescents de presque 12 ans Emma et Ray découvrent ce qu'ils n'auraient pas dû… Pour eux rien ne sera plus jamais pareil, et le compte à rebours a commencé ! Pour teaser je dirais seulement qu'on retrouve l'ambiance angoissante, la violence pouvant surgir à tout instant et les mind games de la série "Hunter X Hunter" ^^
Pour ceux qui savent déjà entrons dans la ZONE SPOILERS :
Nous sommes en face d'un "Prison Break" en manga pile-poil entre "L'Attaque des Titans" et "Le Couvent des damnées". Pire pour les personnages (mais mieux pour les lecteurs et les lectrices), Grace Field House est une ferme et les enfants en sont le bétail humain à destination des tables des puissants qui eux humains ne le sont pas (ce qui amène un message antispéciste assez puissant, et vachement plus intéressant que les mantras et les diatribes des zélotes veggan)… On tremble immédiatement pour ces bambins qui ne demandent rien d'autre que de vivre tranquillement, mais qui sont élevés pour être des surdoués et qui ne peuvent pas espérer dépasser l'âge de 12 ans, et ce d'autant plus que comme eux on ne sait rien du monde extérieur (si tant est qu'il en existe un vu qu'on leur a menti sur tout et ce depuis toujours). La dystopie a le vent en poupe dans les rayonnages Young Adult, mais ici cela va beaucoup plus loin que les édulcoration yankees car ici les personnages sont semblables à tous ces enfants perdus des totalitarismes qui découvrent qu'ils toujours vécu dans un réalité factice… Allons droit au but : si on laisse planer le doute entre SF et Fantasy, nous sommes non dans un pamphlet contre le totalitarisme mais bel et bien dans un pamphlet contre l'hypercapitalisme et l'ultralibéralisme comme dans le plupart des mangas intéressants post crise des subprimes (crise qui n'a toujours pas été résorbée alors que les experts nous prédisent la prochaine pour 2020 vu que les mêmes causes produisent les mêmes effets, surtout quand il est question du pognon à tout prix). Nous avons une population laissée à l'abandon pour être exploitée (comme dans le TINA reagano-thatchéro-macronien), et un système élitiste basé sur des tests d'intelligence sur 300 points (comme dans le système éducatif japonais) qui finalement conduit les heureux élus à être encore plus exploités (comme dans le monde du travail japonais), avoir de trahir en devenant kapo au service du top 1% qui se goinfre perpétuellement…
Autre point très positif, le détournement des contes de fées : dans "Peter Pan" les enfants voulaient rejoindre Neverland pour ne jamais grandir alors qu'ici ils veulent quitter Neverland pour pouvoir grandir, Grace Field House est la maison en pain d'épice dirigée par la méchante sorcière, mais ce n'est pas cette dernière qui est anthropophage mais ses patrons ogres… "Le Petit Chaperon Rouge", "Le Petit Poucet", "Les Cygnes Sauvages" ou même "L'Odyssée", "Le Magicien d'Oz" et tous ceux que je n'ai pas encore repérés sont aussi mis à contribution (plusieurs relectures s'imposeront), et c'est un véritable plaisir de voir détournés et mélangés ces grands mythes de l'humanité au service d'une série rempli d'humanité ! Car c'est Norman cérébral et pragmatique qui fait le lien entre Ray qui est taciturne et égoïste et Emma qui est joviale et altruiste : elle veut sauver tout le monde ou personne, et comme il l'aime et qu'il ne supporte pas de la voir triste et malheureuse il fera tout pour qu'elle réussisse son projet de Grande Évasion quitte à risque sa propre vie (pleurs, et vous savez pourquoi)...
Une série à ne pas manquer, et l'histoire de Kaiu Shirai est tellement forte qu'elle peut se passer de bons graphismes. Les dessins de Posuka Demizu sont pourtant loin de démériter, et j'ai été agréablement surpris de le voir s'améliorer de tomes en tomes. C'est un peu dommage que le tome 1 rush un peu, sans doute parce qu'il s'agit de la première série régulière des auteurs : c'est en forgeant qu'on devient forgeron, et ils ont vite trouvés les ajustement nécessaire pour exceller ! Après j'ai un peu peur car c'est très difficile de garder le bon ton et le bon rythme pour une série d'une telle intensité, et pas mal d'éléments arrivent assez rapidement au lieu d'être amenés progressivement, voire semble parfois sorti du chapeau comme un lapin blanc (encore lui, sale bête ^^) : c'est le bon vieux dilemme hitchcockien entre les 15 minutes de suspens et les 15 secondes de surprise… de plus c'est une série toujours en expansion qui évolue très vite et nous découvrons en même temps que les personnages l'immensité du monde qui les entoure, peut-être que certains/certaines seront décontenancés de passer en quelques tomes du huis-clos aux grands espaces d'un univers relevant de la Portal Fantasy la plus aboutie, ce qui renvoie encore une fois à tous ces bons vieux contes de fées !
Et je n'oublie pas de mentionner la cerise sur le gâteau : le manga a été adaptée en anime de qualité qui gomme toutes les imperfections de la version papier ! Vous n'avez plus aucune excuse : FONCEZ !!!
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Si vous ne savez pas encore ce qu’il y a au-delà du portail de Grace Field House, fuyez pauvres fous ! ^^
Désormais Emma et Norman savent, car ils ont vu, et désormais Isabella la Directrice qui est à la fois leur mère et leur maître devient leur ennemi. Ils sont nés, et ils ont été élevés et ils ont été éduqués pour être des surdoués, mais « Maman » l’est aussi et elle a été entraînée pour être leur geôlière : la guerre psychologique s’installe immédiatement et prend la forme d’un « je sais que tu sais que je sais... » Chacun essaie de tirer des informations de l’autre, et les enfants partent avec un sérieux handicap car ils ne savent rien du monde qui le entoure et à quel point on leur a menti alors que Maman qui ne le connaît que trop bien possède toutes les informations qui leur manquent ! Ils sont persuadés qu’ils sont sur Terre en 2045 et l’enfer a commencé en 2015, mais tout le monde n’est pas au bout de ses surprises… Et si Emma et Norman reçoivent le soutien d’un 3e génie en la personne de Ray, Maman Isabella reçoit elle le renfort de Sœur Krone : ils n’ont plus 1 gardienne à tromper, mais 2 geôlières ! La tâche s’avère d’autant plus compliqué que la Directrice leur a bien fait comprendre qu’ils étaient tous géolocalisés par un traceur : ils vont devoir localiser et désactiver leur laisse électronique… Et ça c’est rien que le tome 1 : on démarre sur les chapeaux de roue, et cela ne va quasiment jamais se poser !
Dans le tome 2 tandis que tout le monde s’entraîne d’arrache-pied au « jeu du loup », la guerre psychologique s’étend puisque nous découvrons que Sœur Krone veut devenir Maman à la place de Maman et compte bien se servir des enfants pour réaliser ses ambitions : la rivalité entre les deux adultes est-elle un avantage ou un inconvénient pour la Grande Évasion ? De plus la paranoïa s’installe quand il apparaît l’un des 38 enfants est une taupe à la solde de Maman, et au moment de recruter Don et Gilda le cérébral Norman doit faire fonctionner ses petites cellules grises à fond la caisse pour le démasquer… et là, c’est la stupéfaction ! L’espion de Maman est Ray, chien de garde de la bergère devant mener le troupeau à l’abattoir. Mais c’est d’abord et surtout un agent double qui travaille pour la Directrice pour mieux la désinformer et mieux s’échapper. Car ce n’est pas Emma et Norman qu’il l’ont recruté pour une évasion collective, c’est Ray qui les a mis sur la piste du Grand Secret pour les recruter pour son évasion personnelle qu’il prépare minutieusement depuis l’âge de 6 ans…
Il faut déjouer la vigilance d’Isabella et la manipuler pour mieux la tromper, il faut déjouer la vigilance de Krone et la manipuler pour mieux la tromper, quitte à les dresser l’une contre l’autre pour gagner du temps et provoquer l’occasion de lancer l’Opération Grande Évasion. Mais est-ce que les enfants ont une chance d’avoir un coup d’avance face à ces deux survivantes expertes en games of thrones ? Pour ne rien gâcher le relationship drama est excellent : Emma compte sur Norman pour convaincre ou tromper Ray afin de partir tous ensemble, Ray compte sur Norman pour convaincre ou tromper Ray afin de s’échapper en petit comité (sans savoir que s’il encore du projet qu’il a lui-même initié, c’est grâce à la compassion d’Emma qui veut partir avec tout le monde ou avec personne). Les vieux routards de la Planète Manga auront reconnu la configuration de la saga culte "Hokuto no Ken" : c’est un Norman / Toki christique qui fait le pont entre Emma / Kenshiro qui n’est qu’idéaux altruistes et Ray / Raoh qui n’est qu’ambitions égoïstes… On peut deviner que tout cela va finir dans torrents de larmes de la part des personnages et des lecteurs/lectrices, mais aussi qu’au fond de la Boîte de Pandore il restera toujours l’Espoir ! To Be Continued !!!
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j'ai pris ces derniers temps beaucoup de retard dans la rédaction de mes avis me concentrant sur mes examens mais je commence dès ce soir à combler ce retard en commençant par le premier tome de ce très sympathique manga qui n'a vraiment pas fait long feu étant très rapidement complètement pris par une intrigue plus qu'accrocheuse.
Une fois le premier chapitre arrivé à son terme plus moyen de lâcher celui-ci voulant avidement en savoir plus face à la tournure brutale et très sombre que prend alors le manga.
Sous sa jolie couverture, nous présentant des jeunes enfants tous sourire, difficile d'imaginer que s'y cache en réalité une bien sombre intrigue. Une fois la découverte faites sur la véritable nature de l'orphelinat qui s'avère être un élevage dans lesquels les enfants font office de bétail , s'engage alors un jeu du chat et de la souris avec la maman qui promet une suites des plus intéressantes le personnage de maman étant assez intrigant et apparemment plein de ressources.
Un premier tome donc réussi, à la fin de ma lecture je n'avais qu'une seule envie, me jeter sur la suite pour découvrir comment ses petits génies allaient s'en sortir pour mener à bien leur projet .
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Dans ce tome 13 tout commence avec le baroud d’honneur de Yugo et Luca. On sait dès le départ qu’ils sont en mode « « Butch Cassidy et le Kid », mais leur amitié est tellement belle et tellement forte qu’on finit par y croire quand même… Et puis on se fait une raison. Et c’est là les auteurs nous agite l’espoir sous le nez, avec un droit de quotas de flashback tragicness to the max (Yugo qui voulait mourir, sauvé par le gong par l’irruption dans dans son refuge des évadés de Grace Field House, et qui a enfin repris goût à la vie en donnant un sens à son existence), avant de nous le reprendre abruptement. Putain de salauds, c’est vraiment des sadiques ! Même chose ensuite, c’est quand on pense la Team Emma & Ray sortie d’affaire que l’autre psychopathe qui a pété les plombs vient semer la chaos et la destruction en mode Murdoch de "McGuyver" avec un paquet de mort violentes et cruelles : public sensible s’abstenir !
La deuxième partie sert d’abord à faire le deuil de personnages qu’on vient de perdre. Et c’est joliment fait : on ne meurt vraiment que quand on disparaît de la mémoire de ceux qui nous ont survécu. La Team Emma & Ray en route vers la Mâchoire du Lion, point de ralliement proposé par un groupe inconnu mais vraisemblablement allié, vient au secours d’un groupe de fuyards qui en fait n’en sont pas : la révolution a commencé et leur chef leur a demandé de les trouver pour les ramener…
La série manifeste le « Syndrome Prison Break », à savoir qu’elle est si intense que pour durer et/ou se renouveler elle doit prendre des décisions radicales pour ne pas dire des virages radicaux. Jusqu’à présent cela passait surtout par une découverte et un agrandissement de l’univers, mais là j’ai l’impression qu’on met de côté voire qu’on oublie carrément tout ce qui avait été exposé dans les tomes précédents.
ATTENTION SPOILERS On partait sur une exploration du monde pour parvenir au chef des démons et négocier avec lui un nouvel arrangement avec les humains, avec des alliés et des ennemis dans le camp des démons comme celui des démons (et puis avec pas mal de mystères aussi : quête, prophétie et tutti quanti). Là on nous dit qu’un leader révolutionnaire a émergé (toujours montré de dos ou le visage dans l’ombre, comme dans tous les classiques des années 1970/1980) : d’un côté il tente de rassembler une armée avec tous ceux qui se sont échappés de l’emprise des démons, d’un autre côté il envoie son commando d’élite détruire une à une toutes les fermes d’élevage humain intensif (et hop on en remet une couche sur l’hypercapitalisme et l’ultralibéralisme). L’arrivée abrupte dans le récit d’un groupe de personnages très typés shonen pur et dur avec des looks improbables et des personnalités baroques fait assez bizarre. Ce Nouvel Espoir se fait appeler William Minerva : chance ou piège ? Remember Matrix ! FIN SPOILERS
La série la plus proche que je connaisse c’est "Le Couvent des damnées" : elle avait su s’arrêter à temps malgré une fin un peu précipitée, en laissant en plus un porte ouverte sur une suite qui serait trop cool (les adolescentes victimes du système désormais adultes et en charge de transformer le système ou d’en mettre un nouveau en place). J’espère que les auteurs savent où ils vont, parce qu’ils ont fait pas mal de foreshadowing, donc si font des virages brusques juste pour surprendre, ça peut mal tourner hein… Croisons les doigts !
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Si vous ne savez pas encore ce qu’il y a au-delà du portail de Grace Field House, fuyez pauvres fous ! ^^
Le rythme de la série est toujours aussi soutenu avec un suspens hitchcockien du début à la fin… Les enfants découvrent que leur bibliothèque est remplie de messages codés les mettant en garde contre l’orphelinat et les enjoignant à s’en enfuir : le monde n’est pas entièrement soumis aux monstres anthropophages, et quelque part il reste des humains luttant pour délivrer ceux qui sont élevés comme du bétail pour être dévoré ! Mais c’est aussi la crise car en fouillant le bureau secret de « Maman » Don et Gilda découvrent toute la vérité que les 3 génies leur avait cachée pour ne pas les terrifier… Et le rythme s’accélère quand Sœur Krone leur propose de s’allier pour se débarrasser de « Maman » : l’arriviste peut s’allier avec les enfants pour monter en grade rapidement, mais elle peut aussi les trahir pour monter en grade tout aussi rapidement, ou trahir les deux pour monter en grade encore plus rapidement… Sauf que Maman est plus rusée, la machiavélique et plus manipulatrice que tout ce petit monde et elle joue avec plusieurs coups d’avance en devinant parfaitement les plans des uns à l’intérieur des plus plans des autres. C’est devant la stupéfaction des personnages et des lecteurs/lectrices qu’elle place un terrible « échec et mat » ! Le suspens est insoutenable : To Be Continued !!!
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J'ai encore cédé à la tentation d'un titre et d'une couverture qui m'a attiré. Des enfants sur l'image qui ont l'air heureux ? Pourtant, le résumé révèle qui vivre dans un orphelinat, celui de Grace Field House. Emma, Norman et Ray sont les ainés de cette fatrie recomposée. Ils sont vraiment heureux de vivre ici...
Vous sentez venir le "mais" ? Evidemment, un évenement va leur ouvrir les yeux. Il va falloir prendre une décision mais laquelle est la bonne ?
On sent rapidement une certaine tension, même avec les jeunes enfants. Leur air très sérieux m'a un peu génée, comme s'ils n'étaient plus des enfants... C'est vrai qu'ils sont très intelligents mais ça reste des enfants, non ? Bien envie tout de même de savoir ce que vont devenus nos enfants perdus. A suivre !
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Si vous ne savez pas encore ce qu’il y a au-delà du portail de Grace Field House, fuyez pauvres fous ! Quant aux autres, préparez encore vos mouchoirs à l’avance car nous allons encore pleurer dans ce tome 5...
Tandis que le petit Phil juste assez grand pour comprendre l’horrible vérité de leur condition reste en arrière pour protéger et guider les plus petits condamnés à rester en arrière, les aînés filent vers ce qu’ils ce qu’ils espèrent être la liberté. Complètement dépassé par la situation et en pleine crise d’hallucination Ray se rend compte que son plan d’évasion préparé soigneusement depuis 6 ans a été surclassé par celui de Norman qui a tout planifié de main de maître non depuis le tome 4 mais depuis le tome 1 : le martyr a pardonné au traître, et le messie a confié à ses apôtres le soin de libérer toute l’humanité… On n’avait plus vu ça depuis Jésus et Judas ! Mieux encore Ray laisse à leur sort les forces obscures de la crevardise et nous assistons à la naissance d’un nouveau héros en plus d’une belle âme :
« J’étais persuadé qu’il était impossible d’infléchir ce maudit ce maudit destin… Que je devais lutter seul sans pouvoir me confier à autrui ni sauver personne. Que voir trop grand conduirait à l’échec et qu’il fallait y renoncer. J’avais peur. La réalité me paraissait si implacable, si impitoyable que j’avais tiré une croix sur mes idéaux, les pensant inaccessibles. Mais en fin de compte il est permis d’y croire ! Il est permis d’espérer ! Il est permis de rêver à un avenir meilleur duquel tout le monde fera partie ! Tu m’a bien eu Norman. Merci de m’avoir ouvert les yeux ! Le mort attendra ! Je m’évade avec tous les autres ! Je m’évertuerai à les protéger ! Et je ne laisserai plus personne périr ! Non seulement nous allons braver les dangers du monde extérieur mais nous y survivrons ! »
Et pan dans les dents du TINA de la ploutocratie mondialisée. A l’inverse des enfants qui se rebellent contre le système hypercapitaliste et ultralibéral qui les condamne à être exploités et consommés, « Maman » l’a accepté de son plein gré et doit en subir les conséquences même si au vu des événements elle semble s’en mordre les doigts… Cerise sur le gâteau le flashback qui lui est consacré est parfait ! (OMG Ray est le fils d’Isabella !!!)
Nous passons du huis-clos aux grands espaces, de l’emprisonnement à la cavale, et le personnages entrent dans un nouveau monde tandis que les lecteurs/lectrices entrent dans une nouvelle ère… La Team Grande Évasion poursuivie par les démons débute son odyssée en affrontant une faune et une flore étrange et ils ne sont pas surdoués sans raison en comprenant rapidement qu’ils ne sont pas sur Terre : c’est là que les indices laissés par le mystérieux William Minerva s’avèrent aussi cruciaux que le cadeau laissé par Sœur Krone aux enfants avant d’être exécutée par les managers de l’enfer… Plus que jamais les auteurs reprennent les codes des contes de fées et la fratrie perdue en forêt doit affronter bien des dangers avant que Ray ne décident de mettre sa vie en danger pour éloigner les monstres et les chasseurs qui ne pensent qu’à les dévorer ! To Be Continued , Oh Yeah !!!
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Si vous ne savez pas encore ce qu’il y a au-delà du portail de Grace Field House, fuyez pauvres fous ! Quant aux autres, préparez vos mouchoirs à l’avance car nous allons tous beaucoup pleurer dans ce tome 4 intitulé "Je veux vivre !"
Après avoir livré Sœur Krone à sa démoniaque hiérarchie, Maman casse la jambe d’Emma et précipite la date d’exécution de Norman moins pour épargner Ray (car SPOILER) que pour éliminer le cerveau de l’Opération Grande Évasion qui est aussi le cœur et l’âme des 38 enfants en sursis permanent… Emma et Ray que tout opposent ont 24 heures pour sauver Norman, et Norman qui refuse de s’avouer vaincu a 24 heures pour sauver tout le monde !!! Mais quand il découvre ce qu’il y a de l’autre côté du Mur, c’est de lui-même qu’il se livre à Maman (Grace Field House est séparée du reste du monde par un gouffre infranchissable, il n’y a pas 1 orphelinat mais 5, et le seul moyen de rejoindre l’extérieur est de passer par l’abattoir rempli de démons)…
Début de la zone plus spoiler tu meurs...
Norman veut vivre à tout prix, ses amis veulent qu’il vive à tout prix, mais pour lui c’est fini : ça y est, vous pouvez sortir vos mouchoirs ! Emma et Ray restent prostrés dans leur chagrin, et pensant les avoir définitivement brisé Maman les abreuvement de sophismes reagano-thathéro-macroniens remplis de « loup est un loup pour l’homme » (le TINA, There Is No Alternative) et va même jusqu’à proposer à Emma de sauver sa vie en abandonnant les siens et les générations à venir à leur triste sort en devenant « maman » à son tour (oh on dirait les techniques totalitaires de management du sinistre Jack Neutron). Tout ce qui ne te tue pas te rend plus fort : l’épreuve ne les a pas éloigné mais elle a soudé, l’épreuve ne les a pas affaibli mais elle les a renforcé… Sauf que Madame Feu qui a gagné en maturité se met à analyser froidement les choses comme Norman, et que Monsieur Glace qui a gagné en résolution est prêt à s’immoler par le feu pour offrir à ses camarades de lutte une chance de s’échapper à leur enfer hypercapitaliste et ultralibéral… J’exagère ? Pourtant c’est bien les auteurs qui qualifient Isabella la Directrice de « dame de fer » comme cette sorcière de Margaret Thatcher, la plus grosse imposture du XXe siècle avec Adolf Hitler !
Fin de la zone plus spoiler tu meurs...
La fin du tome n’est que twist et cliffhangers de qualité premium et les auteurs jouent avec nos émotions comme du violon dans une œuvre de haute intensé… Quand je pense à ces inquisiteurs culturels, à ces commissaires littéraires, à ces prescripteurs d’opinion, à ces Jean-Kevin Sacdefiel et à ces Darksasuke69 qui disent que c’est peu ou prou de la merde, et bien ça me file une fois de plus la gerbe mais je me dis que ces petits cercles intellos prout prout même « de beau quartier » ça reste « de caniveau »...
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Un tome 11 plus palpitant que jamais. Depuis des siècles et le Pacte de la Promesse, le Grand-Duc Leuvis Comte Leuvis, 5e fils de la famille royale démoniaque, est en quête du grand frisson. Il a jeté son dévolu sur Emma, mais se rend compte avec joie que toutes les graines qu’il a semé ont donné des fruits au-delà de ses espérances : désormais il se doit se battre pour sa vie, et n’a jamais été aussi heureux de toute sa vie… Pour les combattants de la liberté réunis par Lucas le rescapé, c’est la victoire ou la mort ! Et s’ils ont une chance de l’emporter c’est parce qu’Adam, le surhomme autiste répétant inlassablement le numéro de matricule de Norman, dispose d’une force herculéenne rivalisant avec celle de leur adversaire, et parce que la cavalerie est arrivée avec Ray et « Monsieur l’Inconnu » (l’homme du Point B06-32 qui a sombré dans la folie après le massacre de ses compagnons ne sachant que son meilleur ami est encore en vie). C’est une course de vitesse entre l’endurance du démon et le nombre de combattants, d’armes et de munitions qu’on peut lui opposer pour le crever. Et quand tout semble perdu, Emma devient Seiya (les vrais savent) : la force de l’espoir et de l’amitié doit triompher !!!
On a envie de pleurer quand Yugo retrouve Lucas et que Lucas retrouve Yugo, mais une nouvelle course contre la montre commence : évacuer en urgence Goldy Pond avant l’arrivée des renforts démoniaques, et sauver le plus de blessés possible en rejoignant le plus vite possible le Point B06-32. Le nombre et la gravité des blessés est telle qu’on tremble à l’idée de devoir recourir de nouveau à la boîte de mouchoir…
Au final une nouvelle lutte s’engage : se sauver soi-même ou sauver tout le monde. La question avait déjà été posé et avait été longuement débattue par Emma, Norman et Ray, mais cette fois-ci la réponse apportée est immédiate : le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous ! (ah ça, on n’est pas dans le macronisme ici, qui lui a pour maxime « le progrès ne vaut que s’il est partagé par nous, donc que tous ceux qui ne dispose pas d’un pognon de dingue aillent se faire foutre ») Dans le meilleur des mondes, il faudrait franchir les sept murs pour accéder au Roi des Démons et le persuader de réaliser une « Nouvelle Promesse » qui libère tous les humains et pas seulement quelqu’uns (ah ça on loin macronisme hein). Sauf qu’avant d’affronter les démons il va falloir affronter bien pire qu’eux : les crevards carriéristes prétendument humains qui vivent de l’exploitation de leurs prochains (ah là on reconnaît le marcronisme)… To Be Continued !!!
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Si vous ne savez pas encore ce qu’il y a au-delà du portail de Grace Field House, fuyez pauvres fous !
Pour les enfants en cavale de Grace Field House le point B06-32 s’avère être le refuge idéal permettant de vivre en autarcie et à l’abri… Mais il est déjà occupé par un autre rescapé qui s’est échappé il y a 13 ans de la ferme-abattoir Glory Bell, et ce dernier est illisible : qui est-il ? qui veut-il ? savant ou ignorant ? allié ou ennemi ? victime ou bourreau ? saint d’esprit ou fou à lier ? que sont devenus ses compagnons de cavale ? qui sont les « braconniers » ? Il est effrayant mais les capacités d’observation, d’analyse et de réaction des enfants de la Team Grande Évasion le sont tout autant ! Toujours est-il qu’Emma et Ray l’oblige à les servir de guide pour partir à la recherche de William Minverva au point A08-63 : veut-il les endurcir ou s’en débarrasser en les confrontant aux « mangeurs d’hommes » ? To Be Continued !
L’univers s’agrandit et s’approfondit avec toutes les informations offertes par les auteurs, mais celles qui compte vraiment sont distillées au compte-gouttes. Comme dans la série télé "Prison Break" pour maintenir autant de rythme et de suspens ils sont toujours sur le fil du rasoir : pour l’instant tout s’est très bien goupillé, mais au bout du bout il faudra éviter le Syndrome Lost !
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Si vous ne savez pas encore ce qu'il y a au-delà du portail de Grace Field House, fuyez pauvres fous !
Ce tome 10 très intense est entièrement centré sur la Bataille de Goldy Pond : menés par Lucas le survivant et Emma l'aventurière, enfants et adolescents mènent leur ultime combat pour refaire du refuge de William Minerva un havre de paix et non une réserve de chasse pour démons anthropophages en mal de sensation fortes…
Ils n'ont pas beaucoup de temps, d'options et de solutions pour vaincre et éliminer Luce, Nouth, Numa, lord Bayon et le grand-duc Leuvis. Emma joue à la guerre des nerfs avec sa nouvelle Némésis en espérant que suffisamment de ses compagnons survivront pour arriver à temps et lui prêter main-forte, mais quand tu mises sur la chance tout peut mal tourner. C'est ainsi qu'elle est obligée de mener un affrontement autant physique que psychologique avec le plus redoutable des démons dans une partie de « je sais que tu sais que je sais... » ! Et quand tout semble perdu la pièce semble tomber du bon côté : la force de l'espoir et de l'amitié va-t-elle triompher ? (car le destin fait arriver et Ray et l'homme sans nom du point B06-32 au matricule ETR3M8 au bon endroit et au bon moment pour faire pencher la balance du destin du côté des humains !) TO BE CONTINUED !!!
Et ce tome porté sur l'action continue de filer les thèmes du spécisme et de l'antispécisme sans haine ni violence, ni mépris ni indifférence. Les démons de chasseurs sont devenus éleveurs : pour les antispécistes humains cela ne changent rien, mais pour les démons spécistes c'est pour beaucoup un changement déjà difficile à supporter… Comment peuvent-ils passer du statut de carnivores à herbivores sans se renier et s'oublier ??? (ceci était un message informatif à destination de tous les zélotes vegans, et pour rappel les « zélotes » étaient des Juifs fondamentalistes, fanatiques et terroristes qui voulaient imposer leur point de vue minoritaire et conservateur par tous les moyens y compris le meurtre au reste de la société en train de transformer pour s'ouvrir au reste du monde)
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Si vous ne savez pas encore ce qu'il y a au-delà du portail de Grace Field House, fuyez pauvres fous !
Dans ce tome 9 on met en avant Lucas qui au fil des années s'est mis à douter… et si William Minerva n'était qu'un nouveau mensonge et un nouveau piège pour leurrer les fugitifs humains de l'Autre Monde ? Et s'il avait donné de faux-espoirs à ses compagnons en leur mentant depuis si longtemps ? C'est en compagnie de Emma qu'il se confronte à la vérité… Et après avoir distillé les informations au compte goutte durant des tomes et des tomes, c'est une véritable déluge de de révélations !!!
Nous découvrons qui est William Minerva, pourquoi il a choisi de « rompre la promesse », pourquoi il a choisi de sauver le plus d'humains possible, mais aussi comment il a été trahi, comment il a été remplacé et pourquoi il n'est plus là pour aider ses héritiers. Et encore comment Goldy Pond est passé de refuge à abattoir, comment l'ascenseur vers le monde des humains a été saboté, où se situe les autres passages entres les mondes, la mystérieuse ferme Lambda 7214 et OMG son tout nouveau pensionnaire... C'est trop, beaucoup trop, vraiment trop, et j'ai presque envie de dire qu'il aurait sans doute fallu répartir autrement tous ces twists de ouf…
Tout cela n'est qu'une mise en bouche : tout le reste du tome est consacré à l'ultime combat du groupe commandé par Lucas et rejoint par Emma. Les braconniers ont découvert que cette dernière est une premium, donc l'appât parfait pour piéger les émules du Comte Zaroff qui ont décidé de contrevenir à toutes les règles de leurs chasses… Pour l'emporter les proies doivent devenir des prédateurs, et toute leur vie elles se sont préparées à cet instant. Ils ont une chance, une toute petite chance de survivre : le miracle va-t-il se produire ou la tragédie est-elle inéluctable ? Chaque révolté a une identité et un passé tragique : le droit de quota de flashback est maîtrisé et rythmé de main de maître : c'est epicness to the max !!!
Toujours pas fan des monstres quasi-invincibles grâce à leur capacité de régénération quasi-illimitée, ce gimmick une peu saoulant de la Planète Manga. Mais ce qui est grisant c'est que finalement on ne sait pas si on est à la fin du commencement ou au commencement de la fin : William Minerva explique aux personnages et aux lecteurs que ceux-ci ont le choix entre ne sauver que leur peau ce qui protégera le statu quo, ou sauver tout le monde au risque de déclencher l'Apocalypse… mais aussi qu'il existe une autre voie pouvant mener vers un monde meilleur où régneront la liberté, l'égalité et la fraternité ! Tiens donc, encore un hit de la culture populaire qui crache littéralement à la gueule du TINA reagano-thatchéro-macronien de cette saloperie de ploutocratie mondialisée… (je m'étonne qu'aucun sociologue ne se soit penché sur le sujet car le nombre de titres antisystème augmente année après année voir jour après jour depuis la crise des subprimes alias « le jour où les masques sont tombés »)
Je déteste les gens qui viennent sur les réseaux sociaux en refusant d'échanger et de partager, car cela n'a aucun sens (à part un narcissisme mal placé : je veux être connu, mais je me contrefous de vous)... Donc je ne vais pas me gêner concernant Tachan qui après avoir bloqué tout commentaire sur ses critiques a écrit "Franchement, je ne comprends toujours pas tout le barouf autour de cette série qui utilise des ressors éculés, avec des personnages pas subtils pour un sou et un univers loin d'être aussi original qu'annoncé. Alors oui, ce n'est pas désagréable à lire mais c'est encore loin du chef d'oeuvre ou de la claque annoncée... " Tu es visiblement déjà "morte à l'intérieur" comme on dit, symptôme d'une blase attitude très aiguë, et c'est bien triste...
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Dans ce second tome, la tension est déjà au maximum. Notre trio donne peaufiner son plan afin de pouvoir réussir leur fuite. Il faut être prudent car Maman est aux aguets et surtout maintenant, il y a soeur Krone. Elle les surveille aussi étroitement...
Ray, Norman et Emma échafaudent leur plan dès qu'ils sont seuls, le compte à rebours a commencé, ils doivent faire au plus vite. La soeur Krone est vraiment flippante, avec son regard de pervers. Heureusement que je ne suis pas à leur place, il me paralyserait ! :) Une ambiane très lourde, l'auteur le sait et insère des scènes plus légères d'Emma, Norman et Ray plus jeunes. La révélation de ce tome va-t-elle tout remettre en question ?
A suivre dans le tome 3 (je souffle un peu avant !)
(13 tomes toujours en cours au Japon, ça va être long d'attendre (bientôt 7 en France))
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Si vous ne savez pas encore ce qu’il y a au-delà du portail de Grace Field House, fuyez pauvres fous !
Emma à bout de forces psychiques et physiques, Ray décide de suivre les pas de Norman et de se sacrifier pour sauver l’ensemble de sa communauté. Mais c’est quand tout semble perdu qu’il est sauvé par un mystérieux cavalier ! C’est ainsi que la Team Grande Évasion fait la connaissance de Sonju et Mujika...
Les démons renégats leur en apprennent beaucoup sur le monde extérieur (mais se garde bien aussi de tout leur révéler) : cela ne fait pas 30 ans que tout a changé mais 1000 ans, on n’est pas sur Terre mais sur un Autre Monde ce qui nous amène vers la Portal Fantasy, les évadés sont des privilégiés car issus d’élevages bio au contraire de leurs milliers de camarades d’infortune issus d’ exploitations d’élevage intensif où les enfants sont engraissés à la chaîne dans des conditions innommables (que voilà un message antispéciste bien pensé et bien amené, autrement plus efficace que les mantras et les diatribes des zélotes veggan), et les démons qui dirigent l’Autre Monde sont divisés en éleveurs, en chasseurs et en bêtes sauvages… D’ailleurs le fait que les évadés soient aidés parce que les démons fondamentalistes veulent manger de la viande sauvage et non de la viande d’élevage est assez savoureux ^^
Pour rompre « la Promesse » il faut franchir « les Sept Murs », mais avant cela la Team Grande Évasion se rend au point B06-32 dans l’espoir de rencontrer au milieu de nul part le mystérieux William Minerva… Après un cliffhanger de ouf c’est forcément To Be Continued, n’en déplaise aux petits cercles intellos prout prout qui trouvent tout cela nul à chier ^^
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Avec ce tome 12 intitulé "Le Son du Commencement" pas facile de passer d’un temps dilaté où les minutes voire les secondes s’étalaient sur des pages et des pages à un temps disrompu où d’ellipses en ellipses s’écoulent presque 2 ans… Les évadés désormais mené par Ray, Emma, Yugo et Lucas comptent une soixantaine de membres, et les surdoués de Grace Field House profite de l’expérience de leurs aînés venu de tous les fermes d’élevages du pays des démons. Et ils ont tous le même objectif sauver tous les humains ou périr en essayant : un pour tous et tous pour un !!!
Nous voyons nos personnages grandir, évoluer, nouer de nouvelles relations et endosser de nouvelles responsabilités. Nous les voyons aussi déguisés en démons parcourir le pays des démons à la recherche des Sept Murs pour obliger le Roi des Démons à changer les termes de « la promesse », et les indices laissés par William Minerva sont pour le moins crytiques...
Ce tome clairement de transition est néanmoins très bon (et les auteurs nous promettent que le prochain sera très riche en révélations !) :
- d’un côté on nous montre le monde des démons où les élites se gavent de produits issus de fermes bio tandis que la populace doivent se contenter de sous-produits issus d’élevage intensif (et la nourriture consommée ce nous autres les êtres humains) ; d’un autre côté on nous montre le monde des humains où une élite se font « un pognon de dingues » (macronie copyright) en vendant leurs semblables aux démons et en massacrant sans pitié « les contestataires » (macronie copyright)
- dès la première page on nous montre que les évadés sont toujours traqués, non par les démons mais les crevards traîtres à l’humanité qui osent se targuer d’appartenir à l’humanité… donc ce tome n’est qu’un long compte à rebours avant un nouveau drame, et le drame survient fatalement à cause des connards suprématistes persuadés qu’« il y a ceux qui ont réussi et ceux qui ne sont rien » (macronie copyright), que les forts doivent exploiter les faibles et qu’ils doivent les éliminer s’ils osent se rebeller…
Pour sauver leur foi en un avenir meilleur et lutter contre le TINA reagano-thatchéro-macronien, Yugo et Lucas vont-ils se transformer en Butch Cassidy et le Kid ou en Horatius Coclès et Pierre Terrail de Bayard ? To Be Continued !!!
PS : notez bien le nettoyeur Andrew qui a le même toc que le commissaire Heinrich Runge dans "Monster"...
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