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Citations de Karen Marie Moning (875)


— Bon, il est temps de passer aux choses sérieuses, Barrons, déclarai-je.

— Ah, non, protesta-t-il. Je ne vous épilerai pas les jambes !
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- Il n'y a rien avec quoi je ne puisse pas vivre. Il n'y a que des choses sans lesquelles je refuse de vivre.
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Ma philosophie tient en quelques mots : si personne n'essaie de me tuer, c'est une bonne journée.
Autant vous le dire, ça ne va pas très fort, depuis quelque temps. Depuis, plus précisément, la chute des murs qui séparaient les hommes des faës.
Au demeurant, je ne connais pas un sidhe-seer vivant qui puisse se vanter d'avoir passé une bonne journée depuis ce moment-là.
Avant que ne soit scellé le Pacte entre les humains et les faës - soit vers l'an 4000 avant Jésus-Christ, pour ceux qui ne sont pas trop calés sur le sujet -, la situation était simple : les Traqueurs nous chassaient et nous abattaient sans sommation.
Puis le Pacte interdit aux faës de répandre le sang humain. Au cours des six millénaires qui suivirent, à quelques siècles près, ceux qui étaient dotés de la Vision Vraie - des gens comme moi, qui ne pouvaient être trompés par le charme des faës - furent pris et jetés en captivité dans les geôles de Faery, où ils croupirent jusqu'à leur fin. La seule différence avec la période précédant le Pacte, c'est qu'au lieu d'être tués sur le coup, ils mouraient de mort lente dans les prisons unseelie...
Contrairement à certaines personnes de ma connaissance, je ne nourris aucune fascination pour les faës. Ceux-ci agissent sur vous, à leur façon, comme une drogue. Si vous leur cédez, ils font de vous leur esclave. Si vous leur résistez, ils n'y parviennent jamais.
À présent que les murs sont tombés, les Traqueurs sont revenus pour nous exterminer jusqu'au dernier. Comme si c'était nous, le fléau qui menace cette planète...
Aoibheal, la souveraine seelie de la Lumière, n'est plus sur son trône.
Personne ne sait où elle est, et certains commencent même à se demander si elle vit encore. Depuis sa disparition, Seelie et Unseelie souillent notre monde de leur guerre sanglante, et au risque de passer pour une rabat-joie, j'ai la conviction que les seconds sont en passe de l'emporter sur leurs frères plus pacifiques.
Ce qui est une très, très mauvaise chose.
N'allez pas en déduire que je préfère les Seelie. Loin s'en faut ! En ce qui me concerne, un bon faë est un faë mort. Seulement, les Seelie sont moins dangereux que les Unseelie. Ils ne nous abattent pas à vue. Ils préfèrent nous garder pour un autre usage.
Le sexe.
Car ils ont beau nous prendre pour des simples d'esprit, ils apprécient nos performances amoureuses.
Lorsqu'ils ont obtenu d'une femme ce qu'ils voulaient, la malheureuse n'est plus que l'ombre d'elle-même. Possédée par une fièvre sensuelle, elle est la proie d'appétits charnels qu'elle n'aurait jamais dû découvrir et ne pourra jamais assouvir. C'est une maladie dont la guérison est longue et semée de rechutes...
Mais au moins, on y survit. Ce qui laisse une chance à celle qui en est la victime de se battre pour retrouver sa vraie personnalité et envoyer ces saletés de faës au diable.
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Il m'avait fallu dépasser les cadres de réflexion habituels, mais c'était une pratique dans laquelle je m'améliorais de jour en jour, bien que je n'aie aucune raison de m'en vanter. Il n'y a rien de glorieux à sortir de ses vieux schémas de pensée quand le monde s'effondre autour de vous.
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Ne vous croyez pas en sûreté au fond de votre fauteuil. Ce n'est pas seulement mon monde qui est en danger. C'est aussi le vôtre. C'est en train de se passer, maintenant, pendant que vous êtes assis là, à grignoter des friandises, prêt à vous plonger dans un moment d'évasion et d'imagination. Vou svoulez savoir? Il n'y a rien d'imaginaire dans tout ceci et on ne s'évade pas.
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Dans le vaste pâturage de la vie, il n’y a que quatre types de créatures : les moutons, comme Dani aime les appeler ; les bergers, qui tentent de guider les moutons et de les garder sur le droit chemin ; les chiens de berger, qui les poussent d’un champ à l’autre, les empêchent de s’égarer et s’opposent aux prédateurs qui viennent les massacrer et les dévorer ; et les loups, sauvages, puissants, qui ne connaissent que leur propre loi.
Je sais ce que je suis. Je suis un chien de berger. Si ma réserve de nourriture s’épuisait et que j’étais coincée en montagne avec le troupeau, je mourrais de faim plutôt que de manger un mouton. Inné ou acquis, je n’en sais rien. Ce n’est pas vraiment important. Je protège le troupeau. Jusqu’à mon dernier souffle.
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Il y a dans l'ignorance une part de bonheur et de merveilleuse innocence.
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- Eh bien, mademoiselle Lane ?
- Je rélféchis.
- Ne vous faites pas mal.
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— Empêche-la de nous droguer, l'ami. Cette saloperie m'écrabouille la cervelle et j'ai l'impression qu'un putois est venu mourir sur ma langue. Il y a trois jours de ça. Et maintenant, il est en train de pourrir...
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C'était à n'y rien comprendre ! J'ai follement envie de toi, mais je t'interdis de me toucher. Voilà le message qu'elle semblait lui envoyer...
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-C’est malin la Méga ! je ronchonne.
Je n’y vois toujours rien. J’essuie mon nez ensanglanté du revers de ma manche et je tends la main à tâtons, pour comprendre ce que j’ai heurté.
-C’est ma queue, déclare Ryodan.
Je retire ma main comme si je m’étais brûlée.
-Beurk ! glapis-je d’une voix étranglée.
Je sens de nouveau mon visage… pour la bonne raison que j’ai à présent les joues en feu. Quel est ce monde tordu où, quand je lève le bras à la hauteur précise où je pense trouver un mur, je tombe sur un sexe d’homme ?
Puis je me souviens que l’homme en question n’est autre que Ryodan et je pousse un grognement.
-Vous l’avez fait exprès ! dis-je d’un ton accusateur. Vous m’avez vue tendre la main et vous vous êtes placé volontairement devant moi.
-Pourquoi ferais-je une chose pareille, petite.
Ryodan a la manie exaspérante de poser des questions sans mettre des points d’interrogation à la fin. Sa voix ne s’élève pas. J’ignore pourquoi, mais cela me plonge dans une rage folle. C’est comme ça.
-Pour m’embarrasser et me ridiculiser. Parce que vous êtes toujours en train de chercher à profiter des autres, vous le savez très bien !
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Un hurlement de fureur s'éleva soudain dans la partie privée de l'immeuble. Un instant plus tard, je vis Barrons émerger de la porte de communication, tirant derrière lui un tapis persan.
- Qu'est-ce que c'est que ça ? hurla-t-il.
- Un tapis ? suggérai-je, déconcertée.
- Je le sais. Je parle de ceci !
Il agita le tapis sous mes yeux, tout en pointant du doigt une douzaine de marques noires. Je les examinai.
- Des brûlures ?
- Exact mademoiselle Lane. Des brûlures. Causées par des allumettes jetées sans avoir été éteintes, sans doute par quelqu'un qui était trop occupé à se laisser conter fleurette par un prince faë pernicieux ! Avez-vous seulement idée de la valeur de ce tapis ?
Ses narines palpitaient, ses yeux noirs lançaient des éclairs.
- Pernicieux ? répétai-je. On dirait que vous avez appris à parler dans les livres ! L'anglais est votre deuxième langue ? La troisième ?
- La cinquième, grommela-t-il.
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Parfois, il faut tirer un trait définitif sur son passé pour se donner un avenir.
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Barrons éclata de rire.
-Là, ma belle, tu commets la même erreur monumentale que la plupart des femmes : tomber amoureuse du potentiel d'un homme. Il est rare que nous ayons le même avis que vous sur ce point, et encore plus que nous ayons l'envie de le réaliser. Cesse donc de te faire des illusions sur celui que tu voudrais que je sois, et regarde-moi tel que je suis en réalité.
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Toute au long de l'histoire, les femmes ont payé cher le droit d'être protégées. Un jour, je m'en affranchirai.
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" - Trouve-toi ton style personnel, bougonna Barrons.
- Peut-être ai-je décidé que j'aimais bien te tien ?
- Peut-être t'imagines-tu que si tu me copies, elle te laissera la sauter ? rétorqua Barrons. "
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_La nuit dernière, vous m'avez reproché de ne pas vous avoir suffisamment informée sur notre destination et sur le type de tenue adaptée à la circonstance. ce soir, je vous ai prévenue que nous nous rendions dans l'antre d'un vampire? Alors, pourquoi vous êtes-vous déguisée en arc-en-ciel ?
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J'ai enfin eu ce que j'étais venu chercher à Dublin. Je sais qui a tué ma soeur.
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Physiquement, Rocky O'Bannion était un roc. Un mètre quatre-vingt-dix de force musculaire, quatre-vingt-dix kilos de pur charisme. Les hommes devaient l'envier, et les femmes rêver de lui appartenir. J'ai bien dit appartenir. L'égalité dans le couple devait être une notion parfaitement abstraite à ses yeux.
Je n'en doutais pas un instant, ce monument de virilité, si séduisant qu'il fût, avait un cœur de pierre. Je l'imaginais très bien tuer de sang-froid quiconque se plaçait en travers de sa route. Et si j'en jugeais par l'ostentatoire dévotion avec laquelle il tentait de masquer ses noirs péchés, c'était aussi un psychopathe en puissance.
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sa plus grande règle est : faire ce qu'il faut pour survivre. Possédant de rares talents et la toute puissante Épée de Lumière, Dani est plus qu'équipée pour la tâche. En fait, elle est l'un des rares humains qui peuvent se défendre contre les Unseelies. Mais à présent, au milieu de cet enfer, ses plus grands dons sont devenus de sérieuses responsabilités.
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