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Citations de Karim Berrouka (259)


(...) Pas une lumière sur le port. C’est bizarre. (...)
Pourtant, il y a de l’activité sur les quais. Une activité qui colle une trouille verte aux punks à chien, et qui déclenche un concert d’aboiements chez les chiens à punk.
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La puissance de l'amour est plus forte que les préceptes des univers, plus puissante que la physique des mondes, plus éternelle que la mort elle même.
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On va leur montrer ce que c'est de croire en quelque chose de vrai. Pas leur société de bouffeurs de barbaque, de tortureurs d'animaux, de violeurs de femmes, de fils de pute de patron délocalisés dans les paradis fiscaux !
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Jaspucine tourne en rond, retrouvant ses humeurs massacrantes et ses envies de baffer l'humanité toute entière.
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Quand Kropotkine a annoncé que chacun était libre de faire ce qu'il voulait, tant que cela n'empiétait pas sur la liberté des autres ou ne foutait pas en danger la survie de cette toute jeune communauté, la première requête a été de pouvoir prier. Evidemment. Quand l'homme ne sait pas ou ne sait plus, il se tourne vers Dieu... Qui n'en sait pas plus que lui, qui ne répond jamais, mais c'est toujours rassurant de savoir qu'il existe un être supérieur, sourd, muet et complètement désintéressé de ses ouailles, dans les mains duquel on peut mettre son destin. Et la seconde demande a été de pouvoir rebrancher des télévisions, des fois que les programmes auraient été rétablis. Un peu pour la même raison.
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On s'est posé dans l'espace pique-nique, à peu près au centre du zoo. Il y a des tables en bois et des bancs où s'asseoir, juste à côté d'une jolie cascade. Le lieu est assez bucolique, et serait presque reposant s'il n'y avait pas, à quelques dizaines de mètres, une marée de zombies en mode vénération. Et, devant eux, droit comme un piquet de tente, Trevor, en bon général qui attend les ordres.
- Qu'est ce qu'on va foutre d'eux ? demande Eva. Je me trimbale pas une foule d'admirateurs en décomposition à travers tout Paris. Et j'en veux pas dans le jardin du Collectif.
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-Et ensuite, on libère Amour et Paix, enfermés dans cette boite depuis que Haine, Convoitise et Obscurantisme les y ont pris au piège?
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Le monde progresse, l'avenir est radieux, personne ne peut changer ce courant général de l'histoire!
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(...)
Toutefois, alors qu’elle entre dans la rame, sa vie bascule. Ou plutôt, commence à basculer. Car c’est un processus lent, encore imperceptible (bien qu’irréversible). Le monde n’est pas régi par des basculements intempestifs. Le monde est patient, il respecte la logique des tensions, une sorte de loi universelle qui veut que l’élastique de la réalité ait une résistance accrue, et qu’avant qu’il ne pète, il faut qu’il enregistre une puissante tension.
Ainsi va le monde, comme les hommes. Ils endurent, ils subissent. Puis, un jour, c’est le chaos.
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Le monde n’est pas mal fait, il est juste parfait dans son cynisme.
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Il est grand temps que l'anarchie remette de l'ordre dans le chaos !
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Mange-Poubelle peut alors voir que des types armés de fusil sont postés sur les remparts et qu'ils ont des silencieux. Sacré orga, se dit-il, déçu de découvrir qu'une sorte de succédané de l'armée française ou d'organisation paramilitaire a survécu à l'apocalypse. Mais c'était à prévoir. Dans les Appalaches ou dans les plaines du Dakota, il n'aurait pas échappé à la case rednecks survivalistes. La version locale du con armé jusqu'aux ratiches, avec loi du plus fort et zéro projet de reconstruction sociale, est plus terroir et plus respectueuse de la vieille pierre.
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- Dites donc, vous êtes remontée contre la police.
- Mes parents étaient punks. Enfin, quand je suis née. Après mon père a mal tourné, il devenu hippie.
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Karim Berrouka
« En nous déclarant anarchistes, nous proclamons d'avance que nous renonçons à traiter les autres comme nous ne voudrions pas être traités par eux ; que nous ne tolérons plus l'inégalité qui permettrait à quelques-uns d'entre nous d'exercer leur force, ou leur ruse ou leur habileté, d'une façon qui nous déplairait à nous-mêmes. Mais l'égalité en tout, synonyme d'équité, c'est l'anarchie même. »
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Chacun des membres du trio a marqué un temps d’arrêt. Le silence s’arroge quelques secondes, laissant aux sourcils le soin d’exprimer d’une danse fébrile leur étonnement. Puis, les langues finissent par se délier. Et les mots sont simples. La grandeur de la scène appelle à la sobriété.
Étienne : « Le château de Barbie ! »
Premier de la classe : « Disneyland ! »
Myosotelle : « Le Grand Krak Réginal de Zongalonia ! »
À chacun ses références culturelles...
Et Myosotelle d’enchaîner, parée d’une expression de mépris : « Elles manquent pas d’air, ces trois putes ! Reproduire à l’identique le château de la Reine... Dans ce monde pouilleux. Quel foutre affront ! »
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Si Kropotkine a une petite expérience de la survie en milieu bouffe-cervelle, il n'en est rien de ses accompagnateurs : trois types de la sécu, dont un qui le garde en permanence dans sa ligne de mire des fois qu'il aurait envie de se faire la malle, et deux secrétaires. Ainsi l'ont décidé les patrons qui n'ont aucune idée précise de ce qui se passe à l'extérieur. Ils vivent toujours dans leur bulle, cultivant leurs rêves de grandes conquêtes capitalistes. Leur réalité se limite au nirvana qu'ils foulent de leurs chaussons dorés. Qu'importe si tout se barre en couille, si le monde tel qu'il était n'est plus qu'un champ de ruines. La réalité doit se plier à leurs desiderata, elle cédera, pas eux.
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on ne peut pas accepter de faire bien ce qui doit être fait n'importe comment.
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(...)
Mange-Poubelle se relève, un sourire béat sur la tronche. Il croise le regard d’Eva, qui n’affiche pas une expression plus inspirée. C’est alors que Deuspi vient briser la scène quasi hollywoodienne d’une réflexion dont les deux se seraient bien passés.

- Putain, je crois qu’on a un problème. Un putain de méga problème.

Quand Deuspi utilise le terme méga, soit il est complètement défoncé, soit ça craint à mort.
Et vu qu’il n’a pas trouvé la réserve de coke...
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(...)
Marc-Aurèle et Étienne, eux, se sont dissimulés l’un dans l’escalier qui s’élève vers les éminences du donjon, l’autre dans l’armoire (le subterfuge a paru un peu léger, mais Zhellébore a assuré que le nuiton s’y laisserait prendre ; n’ayant pas la capacité à sentir à distance les humains et ne se méfiant que modérément des armoires).
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Abjecte saloperie, infâme nuisible, souillure immonde ! Je te le promets, un jour nous lui mettrons le compteur de ses prétentions à zéro, nous lui sculpterons les bas-reliefs du tympan de Notre-Dame à coup de genoux dans sa dentition de larve ambulante. Nous l’écorcherons vif devant les membres débiles de son clan, nous l’étriperons, nous en ferons de la charpie, de la bouillie, que ses petits camarades comprennent qu’il existe des choses sacrées, et que les fées en font partie. Notre vengeance sera aussi belle qu’était notre amitié ! Parole de fée !
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