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Critiques de Kate Morton (775)
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L'Enfant du lac

Ah, la Cornouaille ! Sa mer aux vagues sonores, ses jardins aux mille recoins, ses bois mystérieux, ses maisons au sombre passé...



Tout ceci est réuni dans ce roman. On y ajoute une famille déchirée par la disparition d’un tout petit enfant, le suicide d’un vieil ami, un couple fusionnel et une jeune fille amoureuse, écrivain en devenir...Tous les ingrédients d’un bon roman à l’eau de rose n’est-ce pas ?

Eh bien...en vérité, c’est ce que je croyais, et je regrettais déjà d’avoir accepté ce cadeau de Babelio et des "presses de la cité", je m’endormais doucement...Quand, vers la 160ème page (il y en a 635), mon attention s’est réveillée, et j’ai senti le picotement de l’attention me chatouiller.

Oui, mon intérêt pour l’énigme de la disparition du petit garçon a considérablement augmenté. Sadie, une jeune policière de 2003, s’intéresse par pur hasard à ce fait-divers de 1933. Elle est en vacances chez son grand-père, et a elle-même de profonds problèmes familiaux et professionnels.





Je ne vais pas du tout vous raconter l’histoire, car cela a été un plaisir pour moi de réfléchir en même temps que la policière, de remonter le cours du temps pour me plonger dans les souvenirs des protagonistes de 1933. La découverte se fait progressivement, à coups de fausses pistes, de faux-semblants, de faux repères, de fausses interprétations. D’un chapitre à l’autre, nous passons de 1933 à 2003.



Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il y est question d’amour (c’est peut-être cela le plus sirupeux, le côté qui m’ennuie, donc), de promesses qu’il faut tenir, de secrets de famille qui hantent ses membres, de stress post-traumatique dû aux drames de la guerre 14-18, d'abandon, de douceur et de livres, aussi. Le tout dans la nature, une nature telle que les Anglais peuvent nous faire aimer.



Franchement, j’ai passé un bon moment, un vrai bon moment. Et quand je me plais bien, j’oublie avec bienveillance les mauvais côtés, comme l’histoire un peu rocambolesque, la fin un peu tirée par les cheveux. Le style est plaisant, avec des images agréables. L’attention, lorsqu’elle dérape pour prendre des chemins de traverse, est vite reconduite dans la bonne direction.



Et maintenant, je n’ai qu’une envie : me rendre en Cornouaille, pour vérifier si les vues sont à couper le souffle, si le vent omniprésent rafraichit toujours les jardins de rose croulant sous la chaleur, et peut-être rencontrer au détour d’un sentier une maison abandonnée recelant d’étranges secrets...
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La prisonnière du temps

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?



C'est l'histoire d'un manoir ,dans la campagne, au bord de la Tamise qui sera achetée par un peintre dans les années 1860 . Dans ses murs se déroulera un drame , qui impactera tous les autres personnages, résidents ou simples visiteurs. Une femme et un bijou ont disparu, une autre a été tuée.

C'est l'histoire d'une petite fille ( Birdy) abandonnée, dans un Londres à la Dickens qui deviendra la muse de ce peintre et bien plus que ça.

Cette maison changera de propriétaire ...

Jusqu'au jour de 2017, où une jeune archiviste tombe sur une photographie de la maison et bingo... ça lui rappelle quelque chose de familier ...

Et ...coup de bol, pleins de bonnes petites fées l'aideront à retrouver la maison, l histoire de son propriétaire , ( histoire qui s'emboîtera pile poil dans l' histoire de sa famille )...et tout est merveilleux dans le plus beau des mondes ...

Bon, vous l'aurez compris, j'ai été agacée par le nombre de coïncidences qui tombent à pic... ( L'auteur nous prend vraiment pour des lapins de trois semaines ! )

Et "la Elodie" qui aimait "moyen" son fiancé, va tomber , sur un séduisant jeune homme qui bosse au manoir...Ben voyons...

J'avais remarqué ce roman pour sa somptueuse couverture, puis j'ai lu qu'on comparait l'auteure à Daphné du Maurier, mais on est loin, très loin du maître ...

Trop d'époques, trop de personnages dont certains n'apportent pas grand- chose à à la structure narrative . Il en résulte des portraits assez caricaturaux, l'auteur disposant de moins d'espace pour peaufiner leurs caractères.

Lucy n est ainsi que la petite soeur du peintre , moyennement jolie, mais très intelligente... Tout comme Ada, personnage qui ne sert à rien, sinon qu' à brouiller les pistes imaginées par la lectrice laquelle n'a plus qu'une seule obsession : mais qui est le fantôme féminin qui hante le manoir ! Et qu'est-il arrivé la nuit du drame ?

J'aurai aimé que Kate Morton s'en tienne à cela, c'est la seule partie captivante du roman.

J'ai eu beaucoup de mal avec la partie contemporaine , l'auteure enfilant les clichés comme des perles...

Beaucoup de longueurs , assez roboratif , quelques passages agréables et un fantôme assez sympathique . Mais rien d' original sous cette si jolie couverture !



Challenge Mauvais Genres.
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L'Enfant du lac

Il y a des livres qui vous bercent et vous font du bien. L'enfant du lac est un de ceux-là.

Et pourtant, à première vue, rien ne semble être réuni pour cela dans ces plus de six cents pages :



- un enfant qui disparaît. Enlevé ? Assassiné ? Nul ne sait encore quelques soixante dix années plus tard.

- la nostalgie de l'enfance, de son insouciance et de tous ses possibles.

- l'adulte que l'on est parfois devenue : raide, austère et enfermée dans le carcan des convenances, étrangère à nous-mêmes.

- la première guerre mondiale et le retour des soldats, abimés, cabossés, autant psychiquement que physiquement. Et tout ce refoulé qui ronge jusqu'à l'os et impose sa loi dans la vie des vivants.

- La réalité de 2003, peuplée d'abandons, de peurs et d'échecs, qui fait écho à celle de 1933, se répondant l'une l'autre, pour mieux se révéler tout aussi dévastatrices.

- Les promesses faîtes comme des scellés posés, que rien ne pourra plus jamais briser.

- la vie à poursuivre. Après.



"Y a t-il vraiment un moment où le plus obstiné des endeuillés décide qu'il en a fini avec son chagrin ? Six ans de guerre, de disette, de massacres et de destructions pouvaient-ils effacer le souvenir d'un chagrin individuel, si ténu en comparaison, même s'il avait été la plus cruelle des blessures ? Pouvait-on apprendre à vivre avec un enfant fantôme ?"



Et tant d'autres choses encore que je ne vous dévoilerai pas.



Alors, certes, il est question d'amour : en particulier celui qui unit Anthony et Eleanor. Mais cette histoire qui nous apparaît au départ comme une romance pour coeurs en peine, prend petit à petit une autre ampleur, quand l'être aimé revient de la guerre "ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre".



J'ai eu cette impression d'être en "pause", comme un peu extraite du temps et des contingences du présent, à la lecture de ce livre. le style de l'auteure est d'une telle "douceur" que je me suis laissée littéralement bercer par le rythme de ses phrases. Je ne sais si "douceur" est le mot approprié, mais c'est l'effet ressenti, comme pelotonnée dans une bulle, survolant les Cornouailles, à l'abri et au chaud, le bruit du vent, des vagues en tête... et ce jardin !!



L'intrigue se pose petit à petit et c'est au départ un peu déstabilisant, quand, comme moi, on s'attendait à un policier, avec grand renfort d'actions, de rebondissements, et de révélations menés tambour battant. Là, vous aurez tout cela, mais par touches. Ce qui ne gâche rien, tant Kate Morton sait nous embarquer avec elle et à son rythme.



J'ai aimé toutes ces réflexions sur la vie, l'enfance, ce monde merveilleux du conte et de la littérature qui nous marquent de façon indélébile pour toute la vie, dés les premières pages lues, gamine.



Alors, oui, je l'accorde : la fin est convenue, un tantinet pansement guimauve et on la voit arriver toute rafistolée de fils argent et or, comme dans les contes... Mais, je pense qu'alors, on atteint à un autre degré dans la fiction, et cela me semble tout à fait voulu et assumé par l'auteure.



Bien sûr que pour eux "la vie (...) n'était pas un conte de fées ; on ne pouvait pas avoir tout ce que l'on voulait. Pas en même temps en tout cas."

Dans la vie. Non.

Mais dans les livres, parfois...



Un grand merci à Babelio et ses masses critiques, ainsi qu'aux éditions Presses de la Cité, qui m'ont permis de découvrir Kate Morton.
Lien : http://page39.eklablog.com/l..
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La prisonnière du temps

Élodie, archiviste très rigoureuse, est plongée dans la préparation de son mariage, avec un golden boy, sous l’œil critique de sa future belle-mère qui veut lui imposer ses vues, allant jusqu’à exiger d’elle qu’elle retrouve les enregistrements des concerts de sa mère, une violoniste virtuose qui a perdu la vie dans un accident de voiture en compagnie d’un autre musicien. Elle découvre un carton poussiéreux contenant une sacoche en cuir qu’elle doit classer, enregistrer…



Comment relier une sacoche en cuir contenant un carnet de croquis, avec notamment le dessin d’une vieille demeure, la photo d’une belle femme, qui ne semble pas inconnue à Élodie, à une tragédie survenue en 1862 ? c’est tout l’art de Kate Morton !



Élodie se lance sur les traces de la personne à qui elle a appartenu et qui s’avère être Edward Radcliffe un peintre appartenant à la fraternité Magenta, qui a acheté une maison dans un méandre de la Tamise, pleine de charme, où il reçoit ses amis de la fraternité, chacun travaillant sur le sujet qui l’inspire. Edward, fiancé à une riche héritière est tombé sous le charme d’une jeune femme, Lily alias Birdie dont il fait son modèle, plutôt sa muse en fait. Il en tombe amoureux ce qui va avoir des conséquences funestes.



Un voleur se serait introduit dans la maison et aurait tirer sur la fiancée, la tuant, en même temps que disparaît un diamant appartenant à la famille. Ce drame, s’accompagne de la disparition mystérieuse de Lily va provoquer la descente aux enfers de Edward, qui selon la théorie policière du moment aurait été brisé par la mort de sa fiancée et aurait perdu toute inspiration.



Plus tard un jeune artiste viendra au manoir, dont a hérité Lucy, la jeune sœur du peintre, car il a obtenu une bourse et fera une thèse sur Edward Radcliffe.



Dans ce roman, Kate Morton choisit de donner la parole à un fantôme, un esprit comme on veut, en l’occurrence Lily, pour nous raconter plusieurs histoires se déroulant à des époques différentes, 1862, puis pendant les guerres, pour arriver à 2017 et toutes ont un lien entre elles, avec des personnages multiples, dont certains sont très attachants.



« Je regrette de ne plus avoir de visage. Ni de voix. Une vraie voix que tous pourraient entendre. On se sent bien seule parfois dans les limbes. »



Ce roman, un pavé de plus de 600 pages, m’a énormément plu, car l’écriture est belle, l’histoire qu’il nous raconte tient en haleine jusqu’au bout, et pour une fois les protagonistes de l’époque actuelle ne sont pas de pales figures par rapport aux personnages d’une époque plus ancienne.



Kate Morton pose aussi des questions sur le temps, la vérité, la beauté, l’art, mais aussi sur la mémoire, les souvenirs, le deuil, l’amour, la souffrance, la misère ou encore les trahisons. Elle aborde aussi les liens familiaux, notamment les fratries, et l’importance des lieux dans nos vies.



Il y a longtemps que je voulais découvrir cette auteure, mais je souffre d’un encombrement pathologique de ma PAL où j’accumule des titres de romans, impossible de résister à la moindre tentation… ceux qui me connaissent bien le savent depuis longtemps, il me faudra plusieurs vies pour en venir à bout !



Un grand merci à NetGalley et aux Presses de la Cité qui m’ont permis de découvrir et d’aimer ce roman.



#LaPrisonnièreDuTemps #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Le Jardin des Secrets

Le Jardin des Secrets nous fait voyager de Cornouailles en Australie, et retour, mais aussi de 1900 à 2005, et retour aussi, dans les pas de Nell et sa petite fille, à la recherche de leur passé.



C'est joli et poétique comme un conte de fées, prenant comme un thriller et romanesque comme une grande saga familiale... Pour preuve, je l'ai lu en moins de 3 jours malgré ses 700 pages en édition de poche.



J'ai particulièrement aimé les descriptions du jardin, les passages dans le Londres victorien des coupe-gorges, la relation entre Nell et Cassandra et la petite morale de l'histoire...



Ce n'est certes pas très original ou profond, mais c'est un vrai petit plaisir... plutôt que 'Le jardin des secrets', on aurait pu l'appeler 'Le livre des vacances'.
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Les heures lointaines

J’ai une pierre dans le cœur. Mais je ne veux pas qu’on me l’enlève. Car cette pierre, c’est ce roman, pesant. Pesant, mais prenant. Troublant.



Le château de Milderhurst est la propriété des Blythe. Entouré de douves qui ont été comblées, il s’impose dans le paysage du Kent, sombre, lugubre, entouré de bois oppressants.

Ses propriétaires ? Raymond Blythe est un écrivain de renom, connu entre autres pour son conte « La Véridique Histoire de l’Homme de boue ». Raymond Blythe a eu 2 femmes et 3 filles, dont des jumelles, Percy et Saffy. Juniper, la cadette est un peu...spéciale. C’est un homme autoritaire et aimant, mais possessif à l’extrême, au point de dicter sa loi au-delà de sa propre mort. Et cette loi familiale pèse sur les 3 sœurs, les empêchant de vivre à leur guise.



La narratrice, une jeune femme moderne passionnée par la lecture et initiée à ses plaisirs par « La Véridique Histoire de L’Homme de boue », justement, nous raconte cette histoire qui démarre à partir d’une lettre. En effet, sa mère reçoit une lettre ... du passé, de 1941 exactement, qui avait été reléguée par un facteur paresseux au fond d’un grenier. Et en 1992, cette lettre fait l’effet d’une bombe car le cratère qu’elle révèle est profond, très profond...



Et nous coulons avec cette jeune femme, et nous nous lestons au fur et à mesure de secrets de plus en plus sombres, de pierres de plus en plus lourdes. Les Blythe et la mère de la narratrice sont intimement liés, car celle-ci, alors qu’elle avait une douzaine d’années, a passé quelques mois mémorables à Milderhust pendant le Blitz, en tant qu’enfant de la ville évacuée à la campagne...



Le vieux château où chantent les murs, où murmurent les heures lointaines livre ses secrets avec réticence, à l’image des 3 sœurs qui l’habitent, habitées elles-mêmes par la charge de l’amour contrarié, le poids du père autoritaire, le fardeau de la folie...



Roman à l’atmosphère accablante, irrespirable. Mais ô combien envoûtant. La preuve? Mon esprit est tout embrumé, flottant encore dans ces murs et ces jardins, ces douves et ces couloirs obscurs où se font entendre les voix et les passions du passé...



J’ai adoré.



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Les ombres d'Adelaide Hills

Ces derniers jours je n'ai (presque !) pas senti la vague de froid qui s'est abattue sur la France, je n'ai pas "vécu" les flocons qui tombaient légérement sur mon jardin, j'étais ailleurs... En Australie .

J'avais chaud, mes pensées étaient toutes tournées vers ces espéces d'oiseaux au noms mystérieux pour moi, mais que Kate Morton décrit si colorés.

J'avais chaud même si c'était Noël dans ce livre, je me réfugiais comme les personnages, à l'ombre des jacarandas, leurs cinquante nuances de violets m'éblouissant un peu.

Mais très vite, les ombres d'Adelaïde Hills n'ont pas été que rafraichissantes...



C'est une histoire qui prend son temps, qui décrit minutieusement et parfaitement , et pour cela : deux temporalités qui se rejoindront à la fin, les secrets se levant un à un, chapitre après chapitre, un peu comme des poupées russes... Vous croyez avoir tout saisi, tout deviné, et puis hop ! Une autre vérité vous est révélée par l'autrice qui a pleins de lapins dans son chapeau !



1959. On est dans une grande demeure , un peu inattendue dans ce paysage sec et hostile qu'est l'Australie du sud, tant son architecture rappelle un autre pays ( l'Angleterre) et tant ses massifs de fleurs sont bien entretenus. C'est la maison des Turner. Le Papa parcourt le monde pour ses affaires et la maman est seule, bien trop seule , malgré ses trois enfants, son bébé et sa belle-soeur Nora, qui séjourne ici pour la fin de sa grossesse.

Alors qu'il vient livrer un colis au domaine, un homme tombera sur une scéne qui le marquera toute sa vie...



On est en 1918 à Londres et Jess reçoit un appel d' un hôpital de Sydney, sa grand-mère est au plus mal. Et ce qui devait être un séjour au chevet de la personne malade, va se terminer en véritable enquête sur ce passé qui rejoint les événement de 1958, car voyez vous, sa grand-mère est une Turner...



Autant le dire tout de suite, le roman se passe complétement en Australie, l'Angleterre et la vie là-bas de Jess, disparaissant complétement au profit de paysages, qu'on devine somptueux... C'est un roman qui aurait pu basculer dans le romanesque un peu bébette, et qui évite complétement cet écueil. On est dans une enquête , ou plutôt une recherche de vérité faite par les différents personnages pour des raisons diverses et à divers degrés de culpabilité... J'ai ressenti comme une impression de poupées russes. La vérité changeant d'un chapitre à l'autre. Ce qu'il en ressort à la fin, c'est celle d'un immense gachis : "Ah si seulement il n'avait pas dit ça ou fait ça "... "Ah si seulement, à ce moment-là , elle avait dit la vérité !"... Comme une impression que des personnages auraient pu vivre une autre vie et certainement, y être plus heureux ... Mais , il n'y aurait pas eu de livre ...



Des secrets comme s'il en pleuvait. Une immense maison incongrue dans son paysage. Des mamans heureuses ou pas. Un homme qui culpabilise. Un garçon qui voit des choses qu'il ne devrait pas voir. Des oiseaux plein, partout. Une chaleur à boire des citronnades. Un bébé disparu. Et des arbres violets...



Un dépaysement total, des pages qui bien que nombreuses (703), se lisent toutes seules, et une lectrice heureuse...
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L'Enfant du lac

THEO…

J’ai adoré ce roman policier et pourtant ne suis pas fana de ce style de littérature.

J’avais été « emballée » par les critiques entendues ici et là et me suis donc lancée dans cette lecture qui est, il faut le préciser, assez complexe puisque plusieurs personnages et des retours en arrière très nombreux : la disparition du petit Théo datant de près de 70 ans.

Qu’importe, mon attention fut « captée » et mon envie de poursuivre toujours intacte.

A lire absolument (c’est un pavé mais quel délice !!).

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La prisonnière du temps

Quelle belle imagination chez cette autrice dont j'avais déjà apprécié les autres livres ! Vraiment un beau cadeau de Babelio et des Presse de la Cité, que je remercie !

Un pavé de six cents pages où l'on ne s'ennuie pas une minute.

Au centre, une demeure mystérieuse dans un méandre de la Tamise, et une voix spectrale qui nous parle de ses habitants successifs. Le récit se déploie entre 1862 ( et même avant) et 2017. A notre époque, une jeune archiviste découvre un carnet de croquis dans une vieille sacoche, ainsi que la photographie victorienne d'une magnifique jeune fille. Le croquis d'une maison à pignons lui semble étrangement familier. Cent cinquante ans avant, un groupe de jeunes peintres et leurs modèles passent un mois d'été dans une belle demeure. A la fin de leur séjour, un drame, la mort de la fiancée du jeune et très beau peintre Edward Radcliff, la disparition de sa muse, un diamant bleu évaporé...Les fils, très complexes mais brillamment tirés, se nouent entre les deux époques, puis passent par le XXème siècle. Différents personnages, tous intéressants, passent, se croisent, autour du manoir magique.

Influences gothiques des romancières anglaises, et romanciers (Wilkie Collins), passions, nostalgie, réflexions sur le temps, la beauté et l'art, passablement fines, ambiance mystérieuse, personnages bien dessinés, bien campés, tous différents, hautement romanesques mais pas mièvres, tout concourt faire de ce texte un passe-temps délectable. On voudrait bien en avoir encore, et que cela ne finisse pas. Je me suis laissée complètement emporter. C'est du pur divertissement, mais Dieu que c'est bon quand c'est bien fait ! Vivement le prochain Kate Morton ! Je l'attend comme j'attends ceux de Sarah Waters, autre reine du néo-victorianiste ! Faites tourner les tables, mettez vos crinolines, hantez les manoirs anglais jusqu'au XXIème siècle, myladies, nous vous attendons !

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Le Jardin des Secrets

Nos raisons d'aimer ou pas un livre sont bien souvent subjectives et, pour ce qui me concerne, elles sont généralement liées à mon état d'esprit du moment.



J'ai beaucoup aimé ce livre qui m'a été offert par une amie très chère. Elle savait qu'au motif des sérieux problèmes de santé qui me frappent depuis quelques mois, j'avais besoin de m'échapper. Besoin d'ailleurs. Et cette histoire romanesque a totalement rempli sa mission en ce sens.



Alors, certes, durant le premier quart du récit, j'ai été un peu déroutée par tous ces changements d'époque à chaque nouveau chapitre : on passe de 1900 à 1975, retour à 1913, puis bond en 2005... Mais, finalement, ils sont nécessaires à nous maintenir en haleine et, une fois que l'on a bien assimilé tous les personnages, ces sauts dans le temps n'entravent en rien la fluidité de la lecture.

De plus, ce qui ne gâte rien, ce roman est bien écrit, l'histoire est riche et les caractères des personnages fort bien trouvés.



La thérapie par la lecture : efficace et sans effets secondaires indésirables.

Merci, Françoise. Il était chouette ce bouquin.

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La scène des souvenirs

Voici encore un pavé : 570 pages, un roman dense, passionnant , trés descriptif, entre thriller psychologique et fiction romanesque,sur fond de deuxième guerre mondiale !



Laurel Nicolson , une célèbre actrice se rend dans le Suffolk , au chevet de sa mère mourante..Dorothy .....

Elle a trois soeurs : Rose, Daphné, Iris, en feuilletant un album de famille elle découvre une photo encore jamais vue, ----- sa mère y figure aux côtés d'une certaine Vivien, Laurel commence son enquête ........

Nous allons voyager de l'Australie brûlante un jour de 1929 à la ville de Londres bombardée en 1941, pendant la période du Blitz, en pleine seconde guerre mondiale, jusqu'en 2011.

L'auteur procède par allers et retours bien articulés et intelligemment construits entre passé et présent .

Elle exhume , fouille avec talent et finesse le passé de cette famille, une histoire secrète , qui était vraiment Dorothy pendant les années de guerre? Et quel est ce souvenir tragique jamais oublié, qui hante les nuits de Laurel, au cœur d'un après - midi étouffant de 1961, alors qu'elle était encore une petite fille ?

Personnages bien campés et attachants, histoires enfouies, mystères,différences de classe sociale , trahison , amour et liens familiaux, nostalgie de la jeunesse, douloureux souvenirs qui reviennent à la surface , rampant sous la surface des existences, surgissant par une brèche, au sein du rempart qu'avaient dressé leurs gardiens .......



Une histoire étoffée, jusqu'à une fin révélatrice, un roman haletant surtout à partir de la deuxième partie ....

Un suspense croissant malgré quelques longueurs.

Mais ne révélons rien !

Très jolie 1ère de couverture, un ouvrage écrit par une jeune Autralienne de 33 ans .

Ce n'est que mon avis, bien sûr !

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La prisonnière du temps

Peut être un mauvais timing entre moi et ce roman, mais arrivée à la page 240, et au bout de 2 semaines de lecture, j'abandonne. Je n'accroche pas. Je ne me situe pas dans l'histoire, je ne fais pas le lien entre les personnages, bref, je décroche. Trop de personnages, trop d'époques différentes...

Je refuse de rester prisonnière d'un roman. Il y a trop d'autres lectures qui m'attendent !...

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La prisonnière du temps

Ca fait tellement de bien, de temps en temps, de lire une histoire, une vraie histoire, longue, très construite, écrite par quelqu'un dont l'ambition numéro un est bien de raconter une histoire ! La prisonnière du temps, c'est vraiment ça : une histoire qu'on pourrait dire complexe si on voulait la résumer rapidement, qu'on pourrait dire simple si on voulait juste résumer les événements de l'été 1862, ceux qui sont à l'origine de tout... mais elle n'est ni simple ni complexe : elle se déploie, avec la juste dose de détails nécessaires pour qu'on soit plongé dans un univers souvent semi-onirique, sans en mettre trop pour qu'on ait tout le temps envie de connaître la suite.



D'après wikipédia, Kate Morton est connue pour ses romans « gothiques », donc fantastiques. Et de fait, j'ai été un peu dérangée par la présence de l'esprit d'un personnage du passé, qui raconte les événements de son point de vue. Je ne suis pas du tout friande de surnaturel : dès lors, je ne suis pas du tout une spécialiste des romans gothiques et j'ignore s'ils ont tous le parti-pris de ne laisser aucun doute quant à l'existence d'un monde surnaturel. Mais dans le cas de Kate Morton, il me semble qu'on reste dans un entre-deux qui ménage tous les lecteurs : elle propose à la toute fin du livre une manière d'interpréter la présence de cet esprit, interprétation qui vaut bien l'hypothèse du surnaturel et me convient mieux.



Mais il est également remarquable que la présence de cet esprit ne m'a jamais empêchée d'être captivée par le livre, car c'est l'esprit de quelqu'un qui a vécu et était au cœur des événements de l'été 1862. On peut imaginer qu'il aurait pu les commenter juste après : de toute façon, il s'agit d'un roman choral et l'esprit est une voix parmi d'autres. Au final, le plus gros défaut de ce livre est plutôt qu'il rend asocial pendant quelques jours et quelques nuits. On s'attache aux très nombreux personnages, on vit avec eux et on a l'impression de dépasser leurs destins individuels car on comprend tout doucement quels liens les unissent par-delà les siècles... Vraiment, une très belle réussite. A lire absolument si vous voulez vous évader... et à éviter si vous avez un dossier à boucler pour le lendemain !



Merci à Babelio et à Romane des Presses de la cité pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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L'Enfant du lac

Pour apprécier ce roman , il va va vous falloir vous armer de patience, et lire au moins 150 pages (sur 632) en vous ennuyant un petit peu, mais après, promis, qu'est-ce que c'est bien !



On est sur deux temporalités.

1933, dans les Cornouailles et dans une grande propriété, vit les Edevane. le bébé de onze mois a disparu et pour ses parents, pour ses trois grandes soeurs, le traumatisme sera tel, que la famille ne retournera jamais sur ses terres.

On est en 2003, Sadie , une jeune inspectrice de police , mise sur la touche, découvre par hasard cette propriété, et décide de mener l'enquête : qu'est-il arrivé au petit Theo ?

Elle contactera Alice Edevane, la deuxième des soeurs, désormais vieille dame, et autrice à succés de polars...



Il m'a fallu attendre que cette enquête commence pour m'intéresser à cette histoire, avant il y a énormément de longueurs, l'intrigue se mettant en place, mais comme Kate Morton avec ce roman brasse mille et une petites histoires, on ne comprend pas trop où elle veut nous mener.

Il y a la première guerre mondiale et les ravages qu'elle fait aussi sur ceux qui en reviennent "entiers". Il y a tous les membres de cette famille, dont certains ont des secrets, et celui d'Alice la deuxième est très " joli". Il y a les raisons pour lesquelles , l'inspectrice Sadie est mise à pied et doit se faire oublier de sa direction au fin fond de la Cornouaille, mais ces raisons la travaillent.

Et il y a...

Et puis...

C'est un roman riche de toutes ces vies croisées, tous ces personnages, qui fait que chaque lecteur se reconnaîtra ou trouvera son compte dans un destin ou un autre. La fin est émouvante, et chaque chapitre est comme une poupée russe : on croit savoir ce qui est arrivé à ce petit Theo et puis, une autre solution se propose.

Kate Morton fait partie des autrices à succés qui vous embarque à chaque fois. Le démarrage avec ce livre a été plus lent, mais au final, je me suis régalée...
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Les brumes de Riverton

So romantic ! Après avoir découvert l'Australienne Kate Morton sur Babelio, c'est les yeux fermés que j'ai emporté Les brumes de Riverton dans mes lectures d'été. J'ai savouré ce roman historique comme une pâtisserie, à petites bouchées, certaine du plaisir qu'il allait me procurer.



Je lui décernerais bien l'AOC "vieilles demeures anglaises" si elle existait. J'ai adoré l'ambiance digne des Vestiges du Jour ou de Gosford Park, renforcée par une écriture imagée et précise, presque cinématographique. Filiation d'ailleurs revendiquée par l'auteur dans la postface, où elle clame sa passion pour l'Angleterre du début du XXe siècle, théâtre de profonds changements après l'ère victorienne.



Le domaine de Riverton, au centre de l'intrigue, a vu se jouer bien des drames : des amours contrariées, des morts prématurées et des secrets bien gardés. A l'occasion du tournage d'un film sur le suicide du jeune poète Robert Hunter au bord du lac en 1924, les fantômes du passé reprennent vie sous nos yeux.



C'est Grace, presque centenaire – et seulement 14 ans quand elle entra au service de la famille Hartford – qui nous ouvre les portes du domaine... et de sa mémoire. Quel phénomène que cette vielle dame facétieuse qui a eu l'audace de quitter la domesticité pour étudier et réaliser ses ambitions ! Kate Morton offre aussi une peinture juste et touchante du grand âge, vu de l'intérieur, lorsque le corps trahit celle dont l'esprit n'a rien perdu de sa fraîcheur.



Au fil des confidences de Grace se dissipent les brumes de Riverton, laissant apparaître la magie de l'enfance, les mystères de l'amour, la condition des domestiques, celle des femmes, la boucherie et les séquelles de la Grande Guerre, la fin des privilèges de l'aristocratie, les rivalités familiales, les ravages de culpabilité, le poids du secret et l'apaisement de la rédemption.



Pas de doute, les autres romans de Kate Morton auront une belle place dans mes prochaines lectures. Dépaysement et émotion assurés
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Les ombres d'Adelaide Hills

Après le Romantique et la famille Seagrave, Je poursuis ma lecture des pavés de l’été avec le dernier roman de Kate Morton ( 700 pages que je n’ai pas vu passer). Une histoire à la double temporalité (1959 et 2018), où la nature omniprésente et les paysages australiens volent quasiment la vedette aux personnages.

Jess, journaliste à Londres, retourne à Sidney quand sa grand-mère tombe malade. Alors qu’elle explore la maison de son enfance, elle découvre un secret de son histoire familiale qui va bouleverser son existence…

Une histoire de femmes, d’amour, de filiation. Un roman d’atmosphère addictif comme Kate Morton sait (bien) faire, composé de 2 récits qui s’emboîtent, avec une fin comme je les aime : pour le moins inattendue 😉
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La scène des souvenirs

La scène des souvenirs a pour décor Londres en 1941. Mais elle prend sa source en Australie en 1929, lorsqu’une petite fille prénommée Vivien rêve aux petites lumières trouvées au fond du bassin. Ces lueurs scintillantes lui indiquent un chemin magique pour se réfugier ailleurs.



En 2011, Laurel, l’aînée de la famille Nicolson, tente de démêler le mystère qui entoure un évènement tragique survenu pendant son adolescence. En cherchant dans le passé de sa mère Dorothy, elle tente de découvrir qui est sa mère. Pas la maman, mais l'adolescente avec ses rêves encore frais de l'enfance, la femme sans son masque de mère au foyer, son bagage d'épouse aimante.



Les bombardements de Londres, cette ambiance de fin du monde et cette urgence à vivre lorsque les gens agissent comme ils n’oseraient le faire en temps de paix, emmêlent les destins d’une façon inextricable.



Cette histoire de mémoire familiale avec ses ombres, ses non-dits, porte un côté magique. Un peu du conte avec ces lueurs au fond du bassin, ce refuge de l’enfance que l’on retrouve adulte quand le danger menace.

Intrigant comme un jeu de piste dans lequel un photographe aurait semé quelques photographies, prises sur le vif d’un passé tragique et intense.

Émouvant aussi dans cette recherche d’identité. Sait-on qui sont nos parents et qui est l’autre en général ? Quelle part se cache sur la scène du passé ? Quelles sont les peurs, les épreuves, les joies, l’imaginaire, l’éducation, le système de croyance ancré depuis l'enfance, qui déterminent qui on est, qui on veut laisser apparaître et qui demeurera voilé ?



Vivien et Jimmy sont pour moi les personnages les plus touchants.





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Les brumes de Riverton

Un roman de facture classique, plutôt efficace. Rien de révolutionnaire dans l’écriture, mais ça fait bien le job. Les personnages sont attachants, la narratrice, Grace, qui dès quatorze ans est engagée comme bonne au château de Riverton, la belle Hannah Hartford, si pleine d’énergie et d’aspirations, le poète Robert Hunter, qui ne parvient pas à se libérer des traumatismes de la guerre... Et puis, il y a des secrets de famille, des désillusions, un arrière-fond historique non dénué d’intérêt, le charme downtonien de la cohabitation des deux mondes maîtres/domestiques, des retrouvailles improbables, des fêtes...

Pas le chef-d’œuvre du siècle sans doute, mais bon, une bonne histoire d’amour impossible bien troussée, quoi qu’en disent les blasés, les snobs et les cyniques, c’est déjà ça, au moins ça aide à affronter rêveusement la grisaille automnale.

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La prisonnière du temps

Une voix d’outre-tombe, qui sans aucun doute provient d’un autre siècle, habite cette maison singulièrement bâtie, aux escaliers inégaux et aux recoins multiples. Bienvenue à Birchwood Manor, nichée dans un méandre de la Tamise, son toit aux deux pignons qui se dressent au milieu des bois.



Un orage d’été 1862, un drame qui a surgi sans crier gare dans cette maison ensorcelante.



Londres, 2017. Dans son bureau au bord de la Tamise, Elodie se sent bien au milieu des archives, dans la correspondance et les objets d’un autre temps. Une sacoche tirée de l’oubli, toute poussiéreuse et à l’odeur de renfermé, exhale une histoire bien lointaine. Le portrait d’une femme, un carnet de dessins, le croquis d’une demeure identique en tous points à celle gravée dans l’esprit d’Elodie, celle décrite par sa mère dans un conte qu’elle lui racontait et qui fascinait la fillette.



Avec la Tamise en toile de fond, Kate Morton tisse une histoire tortueuse, tantôt transparente, tantôt insondable, à l’image des méandres de ce fleuve.

Elle excelle à lier intimement lieux et temps à travers différents personnages dont elle explore passionnément les recoins de leurs existences et les liens qui les unissent. Les deuils qui ont fragilisé leurs vies nous sont sensiblement dévoilés jusqu’à la profonde nostalgie d’Elodie qui peine à avancer dans l’ombre de sa mère, sublime et talentueuse violoncelliste, tragiquement disparue.

De l’atmosphère poisseuse des quartiers pauvres du Londres d’antan, avec une incursion en Inde, l’auteure nous ramène inévitablement vers ce manoir qui aimante irrésistiblement les personnes sensibles à l‘attraction de ce lieu qui a tant à nous révéler. Elle distille au fil de l’eau les descriptions de cette demeure, les personnes et secrets que le temps a semés et scellés entre ses murs.

J’ai traversé les siècles, et me suis entièrement immergée dans cette ambiance vaporeuse de souvenirs exhumés du fin fond de cette demeure envoûtante. Conteuse hors pair, Kate Morton a réussi à me captiver sans jamais me perdre dans les méandres du temps.

L’espace du temps nécessaire à cette lecture, j’ai pu laisser de côté, sans aucune résistance ni aucune réticence, mes penchants rationnels. J’ai suivi docilement et avec beaucoup de plaisir le guide qui m’a ouvert des portes derrière lesquelles se cachaient des destins d’hommes, femmes et enfants traversant les siècles.



Merci aux éditions Presses de la Cité et à Babelio pour ce dernier roman parfaitement maîtrisé de cette auteure avec qui je partage l’amour de l’Angleterre et des secrets enfouis dans les vieilles pierres.

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L'Enfant du lac

Kate Morton est une véritable conteuse, elle a un sacré talent pour nous embarquer dans une histoire et ne plus nous lâcher jusqu’à la dernière page.

Deux histoires en parallèle vont nous être racontées, celle de Théo, un petit bonhomme de 11 mois mystérieusement disparu en 1933 dans la grande propriété de ses parents, et celle de Sadie, une jeune femme inspecteur de police, vivant à notre époque (en 2003) et connaissant quelques soucis tant professionnels que personnels. Sadie va un peu par hasard s’intéresser à la disparition du petit garçon et à partir de là, j’ai été totalement absorbée par le roman.

J’ai été fascinée par les Cornouailles, où se déroule l’histoire, j’ai adoré découvrir des personnages hauts en couleurs, j’ai été tenue en haleine par les nombreux indices et fausses pistes qui sont semés sur notre chemin par une Kate Morton qui adore se jouer de ses lecteurs.

Un roman qui évoque la vie dans un grand domaine, les joies de l’enfance, les premiers émois amoureux, les souvenirs qui peuvent être flous ou erronés au fil des ans, la culpabilité et l’amour qui unit les membres d’une famille malgré les drames et le temps.

Une superbe fresque familiale avec un suspense haletant et une bonne dose d’émotions.

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