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Citations de Ken Follett (1919)


En ce début d'été, la journée était belle et ensoleillée, on entendait les oiseaux chanter. Dans un verger voisin jusqu'ici épargné par les tirs, des pommiers courageux étaient en fleur. L'homme était le seul animal à exterminer ses congénères par millions ; il avait fait de cette campagne un terrain vague criblé de cratères d'obus et hérissé de barbelés. Peut-être la race humaine finirait-elle par s'effacer toute seule de la surface de la terre et par abandonner le monde aux oiseaux et aux arbres, se dit Walter, emporté par des réflexions apocalyptiques. Et peut-être serait-ce une excellente chose.
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"Tout au long de son enfance, elle s'était juré de ne pas vivre comme sa mère, dans la constante inquiétude du lendemain. Depuis toujours elle avait aspiré à l'indépendance. [...] Hélas, elle se retrouvait aujourd'hui dans la situation tant redoutée : indigente, mariée à un travailleur sans terre. [...] Si grande était sa peine qu'elle n'avait même plus de larmes à verser."
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Mais c'était fini maintenant. Les dettes étaient réglées. Si esprit maléfique il y avait eu, il avait regagné le fond de l'étang. Et Hugh avait survécu.
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Je t'ai donne naissance dans la douleur et la souffrance,je t'ai eleve,nourri,habille,chausse,envoye a l'ecole.Je n'ai pas fait tout ca pour que tu bousilles ta vie dans une guerre dfe merde!
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"Il en faut plus que cela pour rouler Philip de Gwynedd"
Page 360
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Il y avait une fois un évêque qui répandait des glands sur la route partout où il se rendait. Pour se protéger des lions, expliquait-il. Et quand on lui fit remarquer qu'il n'y avait pas de lion en Angleterre, il répondit: "Vraiment? C'est encore plus efficace que je ne le pensais".
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"Est-ce qu’il lui arrivait de peindre sous influence ?
Le vieillard eut un rire léger.
– Dedo ? Et comment ! Quand il planait, il peignait à toute vitesse, barbouillait la toile de couleurs criardes en braillant que ce tableau allait être son chef-d’oeuvre, son grand oeuvre ; que maintenant, tout Paris verrait ce que c’était, la vraie peinture ! Ses amis avaient beau lui ressasser que le résultat était affreux, il leur répondait d’aller se faire voir, qu’ils étaient trop ignares pour comprendre que c’était justement ça, la peinture du XXème siècle. Après, quand il était redescendu au niveau du commun des mortels, il reconnaissait qu’ils avaient raison et il balançait son oeuvre dans un coin (…)
– Et qu’est-il advenu de ces tableaux-là ? (…)"
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Philip fit un pas en avant. Il allait fouetter le roi. Il était heureux d'avoir vécu jusque- là. Après cet instant, songea-t-il, le monde ne serait plus tout à fait le même.
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Une perche était donc une unité de mesure. "combien y a-t-il de pieds dans une perche ?
_ Ah ! ah ! ça dépend. Dix-huit à Lincoln, seize dans les Midlands."
Tom précisa d'une voix calme : " sur ce chantier, il y a quinze pieds dans une perche.

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Bien , déclara le premier ministre. Alors c'est réglé.
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Comme on dit : l'expérience est une lampe qui n'éclaire que celui qui la porte. (p.65)
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Toutes les nuits, elle ne rencontrait que destruction, deuils tragiques, corps affreusement mutilés. Elle risquait de périr elle-même dans un bâtiment en flammes, cette nuit même peut-être. Pourtant, elle se sentait merveilleusement bien. Elle œuvrait et peinait pour une cause. Paradoxalement, c'était plus réjouissant que de mener une vie de plaisirs.
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D'abord je tiens à préciser que ça me semble invraisemblable ce que raconte l'Auteur, en ces quelques lignes, est-vrai ou est-ce de la simple imagination ? mais ce passage me plaît !

P66
"Pareil avec la Vierge au rocher. Il y en a une au Louvre et une autre à la National Gallery. Le monde entier s'accorde à dire que l'une des deux est un faux. Laquelle ? Celle du Louvre, affirment nos experts de Londres; celle de la National Gallery, soutiennent les Français. Nous ne le saurons jamais, et quelle importance ? Il suffit de les regarder pour comprendre ce qu'elles ont de sublime. Pourtant, si on découvrait avec certitude laquelle des deux est la copie de l'autre, plus personne n'irait la voir. Si c'est pas une connerie !
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Pour se rappeler que l'horreur n'est jamais bien loin ,et que les humains ne tirent jamais les leçons de l'histoire quoique l'on puisse en dire !
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Ça aide de discuter avec ceux qui sont en
première ligne. (Il échangea une poignée de main avec Charles et serra l'épaule valide de Bart.) Reste tranquille et rétablis-toi vite.
- Ils disent que je pourrai revoler dans quelques semaines.
- Je ne peux pas dire que ça me fasse plaisir.
- Puis-je vous poser une question ? demanda Charles à Digby sur le point de sortir.
- Bien sûr.
- Dans le cas de ce raid, remplacer les appareils perdus doit nous coûter plus cher que cela ne coûte à l'ennemi de réparer les dégâts causés par nos bombes.
- Certainement.
- Alors..., demanda Charles en écartant les bras comme s'il avait du mal à
comprendre, pourquoi le faisons-nous ? A quoi riment les bombardements ?
- Oui, renchérit Bart. J'aimerais bien le savoir.
- Que pouvons-nous faire d'autre ? se défendit Digby. Les nazis contrôlent
l'Europe . l'Autriche, la Tchécoslovaquie, la Hollande, la Belgique, la France,
le Danemark, la Norvège. L'Italie est leur alliée, l'Espagne est sympathisante, la Suède est neutre et ils ont un pacte avec l'Union soviétique. Nous n'avons
pas de forces militaires sur le continent. Nous n'avons aucun autre moyen de
riposter.
- Donc, lâcha Charles en hochant la tête, nous sommes tout ce dont vous
disposez.
- Exactement. Si les bombardements cessent, il n'y aura plus de guerre, et du
coup Hitler l'aura emporté.
Le Premier ministre regardait Le Faucon maltais. On avait récemment construit dans les anciennes cuisines de l'Amirauté une salle de cinéma privée avec une cinquantaine de sièges capitonnés et un rideau de velours rouge ; mais on ne l'utilisait généralement que pour visionner des raids de bombardements et pour vérifier les courts métrages de propagande avant de les difuser. Tard le soir, une fois mémos dictés, câbles envoyés, rapports annotés et procès-verbaux paraphés, quand il était trop soucieux, furieux ou tendu pour dormir, Churchill s'asseyait dans un des profonds fauteuils du premier rang, un verre de cognac à la main, pour s'abandonner aux derniers enchantements arrivés de Hollywood.
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Greg se demanda si les fascistes avaient pris conscience qu'avec leur racisme, ils avaient eux-mêmes fourni à l'ennemi une manne de brillants savants.

Page 711
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Diana Lovesey en voulait terriblement à Mervyn d'avoir embarqué sur le Clipper à Foynes. Tout d'abord, elle était horriblement gênée qu'il la poursuivît ainsi et craignait de voir les gens trouver cette situation du plus haut comique. Mais surtout, elle refusait cette occasion qu'il lui offrait de changer d'avis. Elle avait pris sa décision, mais Mervyn avait refusé de la considérer comme définitive et, ce faisant, il était un doute sur sa détermination. Elle allait devoir affirmer sa résolution toutes les fois qu'il lui demanderait de la reconsidérer. Enfin, il aurait complètement gâché le plaisir qu'elle éprouvait à faire cette traversée. C'était censé être le voyage de toute une vie, une escapade romanesque avec son amant, Mais le grisant sentiment de liberté qu'elle avait ressenti au moment du décollage à Southampton avait bel et bien disparu. Elle ne goûtait ni le luxe de l'appareil, ni l'élégante compagnie qu'elle côtoyait ni la chère délicate qu'on y servait. De crainte de voir Mervyn surgir à côté d'elle, elle n'osait pas toucher Mark, l'embrasser sur la joue, lui caresser le bras ou lui tenir la main.
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Agréable à lire, on passe un bon moment.
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"La maison de tes rêves est habitée ? Qui y vit ? voulut-elle savoir.
- Ca alors, tu m'en demandes trop.
- Voilà bien une réponse d'homme. En ce qui me concerne, je ne me représente pas du tout ma maison, mais je sais déjà en toute certitude que j'y vis avec un mari, des enfants, ma mère, et des beaux-parents âgés. Et aussi avec trois servantes.
- Les hommes et les femmes ont des rêves différents."
Elle releva la tête pour le regarder et caressa sa joue. "Lorsqu'ils les additionnent, cela donne une vie."
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A peine la télévision avait-elle montré l'avion du shah s'élevant dans le ciel que Bill commença à entendre un bruit de fond, comme la rumeur d'une foule lointaine à l'extérieur de la prison. Le bruit ne tarda pas à s'amplifier jusqu'à devenir un pandémonium de cris, d'acclamations et de coup de klaxon. La télévision montra d'où venait le bruit : une foule d'une centaine de milliers d'Iraniens déferlait dans les rues en hurlant " Shah raft ! - Le shah est parti "
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