Citations de Ken Follett (1918)
Que se passerait-il s'ils parvenaient à convaincre un crétin de garde d'ouvrir la porte ? Sûr et certain : le lynchage .
A Téhéran , un type - un iranien - qui avait énervé la foule s'était fait écarteler vivant , arracher les bras , les jambes .
La folie . L'hystérie dans ses oeuvres .
Les gardes agitèrent leurs fusils pour intimer l'ordre aux Américains d'aller se ranger contre un mur , à l'autre bout de la cour .
Ils obéirent , mus par un sentiment de vulnérabilité totale
P.442
" C'est un des palais du shah , expliqua l'interprète .
Il ne l'a utilisé qu'une fois , lorsqu'il a inauguré la station hydraulique . Ce soir , c'est nous qui allons l'utiliser . "
Ils entrèrent . Il faisait bon à l'intérieur . L'interprète dit avec indignation :
" Le chauffage fonctionne depuis trois ans juste au cas où le shah déciderait de passer . " P . 433
Dehors , c'était inquiétant . Une bonne partie des armes de l'arsenal était arrivée entre les mains de garçons de quinze ans qui n'avaient sans doute jamais manié auparavant une arme à feu , et ces gosses dévalaient la colline en hurlant et en brandissant leurs fusils , sautant dans des voitures pour foncer sur la route en tirant en l'air . P. 382
Est-ce que vraiment tout le monde le déteste?
Non, seulement ceux qui l'ont rencontré...
En politique, vous savez que vous avez gagné la partie quand vos adversaires vous piquent vos idées.
- Mais il s'agit de la vie d'un homme ! Pensez à sa malheureuse sœur : au chagrin qu'elle aura en apprenant qu'il a été pendu.
- Ma chérie, ce sont des mineurs, ils ne sont pas comme nous. La vie ne compte pas, il n'ont pas de peine comme nous. Sa sœur va se contenter de s'enivrer et puis elle retournera au puits.
- Mais il s'agit de la vie d'un homme ! Pensez à sa malheureuse soeur : au chagrin qu'elle aura en apprenant qu'il a été pendu.
- Ma chérie, ce sont des mineurs, ils ne sont pas comme nous. La vie ne compte pas, ils n'ont pas de peine comme nous.Sa soeur va se contenter de s'enivrer au gin et puis elle retournera au puits.
Excellente trilogie!! J'ai adoré.
Walden avait besoin de temps pour réfléchir , à présent .
Si la Grande-Bretagne accédait à la requête de la Russie , cela impliquerait un changement significatif dans les alliances internationales , et ce genre de retournement , tels les mouvements de l'écorce terrestre , causerait des secousses sismiques en des lieux imprévisibles .
Tom était de ces gens qui gardent leur religion au fond du coeur: ce sont parfois les meilleurs.
Le Réseau Corneille: une équipe de choc, six femmes à la personnalité hors du commun.
L'aristocrate, la taularde, l'ingénue, la travestie, chacune va apporter sa touche très personnelle au grand sabotage.
A l'évidence, cette décision nécessitait une réflexion longue et attentive.
Il la prit sur-le-champ.
Il rentrerait en Angleterre.
La réponse lui vint sans tarder : l'harmonie. Elle avait cette harmonie que l'on trouve dans les belles cathédrales. Sa bouche, son menton, ses pommettes, son front, tout était exactement comme il l'aurait dessiné s'il avait été Dieu et qu'il avait dû créer la femme.
Le père Peter disait toujours : "Priez pour demander des miracles, mais plantez aussi des choux."
George haussa les épaules et se tut . Ces derniers temps , il évitait de discuter politique avec des inconnus . Ils avaient le plus souvent des réponses simplistes : renvoyer tous les Mexicains chez eux , recruter des Hell's Angels dans l'armée,
castrer les tantouzes . Plus leur ignorance était grande , plus leur opinion était tranchée .
Les frères Kennedy parlaient de liberté et de démocratie , et en même temps , ils envoyaient des gangs armés terroriser le peuple cubain . Les communistes soviétiques prétendaient libérer le prolétariat alors qu'ils emprisonnaient ou assassinaient tous ceux qui s'opposaient à eux ; il avaient envoyé Vassili en Sibérie parce qu'il avait eu l'audace de protester . Existait-il un régime honnête quelque part dans le monde ?
Le facteur s'avança vers Minnie Ponti. Elle ne cria pas, mais son visage était baigné de larmes. «Lequel des deux ? demanda-t-elle d'une voix brisée. Joey ou Johnny ?
- Je ne sais pas, madame Ponti, répondit Geraint. Il faut lire ce qui est écrit. »
Elle ouvrit le télégramme. « Je n'arrive pas à voir ! » dit-elle entre deux sanglots. Elle se frotta les yeux pour chasser les larmes qui lui brouillaient la vue et regarda encore. « Giuseppe ! Mon Joey est mort. Ah, mon pauvre petit garçon ! »
La maison de Mrs Ponti était presque la dernière de la rue.
Ethel attendit, le cœur battant, se demandant si Geraint monterait jusqu'à celle de ses parents. Billy était-il vivant ou mort ?
L'employé de la poste fit demi-tour, abandonnant Mrs Ponti en larmes. De l'autre côté, il aperçut Da, Mam et Gramper qui le fixaient avec angoisse. Il fouilla dans sa sacoche et releva la tête : « C'est tout pour Wellington Row », annonça-t-il.
Ethel faillit s'évanouir. Billy était vivant.
Elle regarda ses parents : Mam pleurait, Gramper essayait d'allumer sa pipe sans y parvenir, tant ses mains tremblaient.
Da avait les yeux rivés sur elle. Son expression était indéchiffrable. [...]
Il fit un pas vers elle.
Ce n'était pas grand chose, mais cela suffit. Lloyd dans ses bras, elle courut vers lui.
Ils s'étreignirent tous les deux. « Billy est vivant, et toi aussi.
- Oh, Da ! dit-elle. Je suis tellement désolée de t'avoir déçu.
- Ça ne fait rien. Ça ne fait plus rien maintenant ! »
XVIII, 2.
Volodia réfléchit. Zoïa était sûre et certaine que les Américains fabriquaient une superbombe. Elle avait su convaincre Grigori d'en parler à Staline, mais celui-ci avait balayé le sujet d'un revers de main. A présent, un espion en Angleterre confirmait les dires de Zoïa. Elle avait donc vu juste, apparemment. Et Staline avait eu tort, une fois de plus.
Les dirigeants de l'Union soviétique avaient une fâcheuse tendance à nier l'évidence quand les nouvelles n'étaient pas bonnes.
Il conclut son discours à onze heures et on passa au vote. Le mode de scrutin était compliqué. Au lieu de lever la main ou de déposer un bulletin dans une urne, les députés devaient quitter la Chambre en empruntant un couloir - il y en avait deux, un pour les oui, l'autre pour les non -, le dénombrement se faisant au fur et à mesure. L'opération prit quinze à vingt minutes. Selon Ethel, ce système avait été inventé par des hommes qui n'avaient rien à faire. Elle était sûre qu'il serait bientôt modernisé.
S'arrêtant sur le seuil, il se retourna : "Je vous en conjure, ne vous conduisez pas ainsi en présence du roi et de la reine. Vous ne pouvez pas frapper vos domestiques de la sorte.
- Je ne l'ai pas frappée. Je l'ai piquée avec une épingle, pour lui donner une leçon."
C'était fréquent chez les Russes. Quand le père de Fitz s'était plaint de la paresse du personnel de maison de l'ambassade de Grande-Bretagne à Saint-Petersbourg, ses amis russes lui avaient fait remarquer qu'il ne corrigeait pas assez ses serviteurs.
Fitz insista : "Le monarque serait extrêmement gêné d'assister à une scène pareille. Cela ne se fait pas en Angleterre, je vous l'ai déjà dit."
C'est impossible de se forcer à ne pas penser à quelque chose . Comment fait-on pour y arriver ? Par hasard . Les pensées viennent par hasard . Toutes les pensées viennent par hasard .