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Critiques de Kevin J. Anderson (282)
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La Saga des Sept Soleils, Tome 1 : L'Empire..

Un vrai bon Space-opera !



Quand j’ai attaqué la série, cinq tomes étaient déjà publiés donc je savais que je m’engageais pour une histoire dense et de nombreux personnages, peut-être longue a démarrer... Mais ce qui m’a décidée, ce sont les mini-chapitres! L’auteur nous présente son univers au travers de nombreux personnages dont les aventures avancent séparément mais vont se croiser et s’imbriquer.

Quelques pages à suivre l’un des protagonistes et on passe à un autre, à l’autre bout de l’univers, et ainsi de suite. Très facile à lire, du coup, on peut lire à son rythme, poser le livre quand on veut... si on y arrive parce que, évidemment, quand les choses commencent à devenir intéressantes d’un côté, il faut attendre plusieurs chapitres pour revenir au personnages concerné et connaître la suite... sauf qu’entre temps, d’autres intrigues se développent ailleurs.

Voilà comment on démarre en douceur et comment on fini en enchaînant les pages sans les voir passer !

Fort heureusement, j’avais opté pour le format papier plutôt que numérique, c’est plus pratique quand on veut tricher un peu!!



J’ai trouvé les univers de la saga très bien construits, très riches, originaux. On s’immerge facilement dans chaque monde, on prend plaisir à suivre chaque personnage, chaque intrigue...

C’est une série que je recommande vivement aux amateurs du genre.
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La Saga des Sept Soleils, tome 7 : Mondes e..

Eh oui, 7 tomes pour la Saga des 7 soleils. Il y a tout d’abord les terriens avec leurs 79 colonies qui sont regroupées au sein de la Ligue hanséatique dirigée par un roi fantoche et surtout un chef authentique le Président de la hanse. Un groupe de dissidents, les Vagabonds (humains) qui mènent une vie errante à travers les étoiles. Les Théroniens et leur forêt-monde, qui font fusion avec leur environnement végétal au point d'en devenir vert. Les Ildirans, vrais héros de la saga avec leur planète aux sept soleils, qui sont polymorphes en fonction de leur compétence spécifique (Soldats, nobles …) et qui sont dirigés par le Mage Imperor les unissant les uns aux autres par un puisant lien psychique, le Thisme. Et enfin, les peuples élémentaires qui occupaient la galaxie avant les autres : Les Hydrogues , les Faeros, Les Verdanis et Les Wentals, sans oublier les Robots Kikliss qui sont une sorte de race insectoide. Voilà, j’ai énuméré tous les protagonistes de cette histoire. Ainsi et suite à la volonté des Terriens (eh oui toujours eux) d’enflammer une géante gazeuse, tous ces peuples vont déclencher entre eux une guerre d’ampleur galactique...

Kevin j. Anderson fait preuve d’une imagination hors du commun avec cette saga. Il lui donne un coté épique, très space opéra. Mais la grande force du roman réside dans le nombre important de personnages. Ceux-ci sont superbement bien décrits et possèdent tous un véritable charisme qui les rendent extrêmement attachants. La lecture est limpide et permet d’absorber agréablement les nombreuses pages qui composent les 7 tomes. Les chapitres s’enchainent les uns après les autres, le rythme ne faiblit jamais. Comme on ne s’ennuie pas, félicitation et bravo à monsieur Anderson.

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Dune, tome 1 (roman graphique)

Pour moi ce roman graphique a des allures de souvenir. J'ai lu le cycle de Dune dans ma jeunesse et j'étais resté scotché par cette oeuvre de Frank Herbert qui est resté un grand maître de la science fiction avec son cycle nous parlant autant de développement durable (avant la grande mode) que de religion.

Dans ce roman graphique, la fidélité à l'oeuvre d'origine est à souligner. C'est quand même un vrai challenge de porter en BD une telle oeuvre. Le trait s'est me semble-t-il inspiré du film.

Le style est assez comics. Je lis très peu d'oeuvres graphiques classées de ce type. Le trait est me semble-t-il un peu froid, mais cela s'accorde pas mal à l'atmosphère de Dune.

Excellente adaptation
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Dune, tome 1 (roman graphique)

Grande fan de Dune, je me suis laissée tenter, non sans inquiétude, par l'achat et la lecture de ce roman graphique. Absolument pas déçue. La bd reprend les éléments principaux du livre. L'image est belle, le ver des sables est représenté comme on se l'imagine... Bref je la conseille, que ce soit pour les initiés et les non initiés.
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La Saga des Sept Soleils, Tome 1 : L'Empire..

De la série B de science-fiction pour moi.

Ca aurait pu être sympa, mais ça sonne creux, les races qui s'entrecroisent rappellent trop de clichés, ou en tout cas l'univers ne s'affirme pas suffisamment malgré de longues descriptions.

J'ai d'abord été conquis dans les premières pages, mais au fil des chapitres, ce qui s'annonçait innovant retombe, en tout cas, la mayonnaise n'a pas pris pour moi...

Je n'ai rien trouvé de rafraîchissant.

La lecture est fluide, mais elle ne m'a pas fait voyager bien loin au final...
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Dune, tome 1 (roman graphique)

Je dois avouer, que je suis un grand fan de l'univers Dune, écris par Frank Herbert. Lorsque j'ai découvert cette édition de mon roman de science-fiction préféré en version roman graphique, je me suis quelque peu inquiété d'y trouver une sorte de version à la David Lynch, car même si le film est bon pour son époque, j'ai été déçu de ne pas y voir toutes les choses essentielles que comporte Dune. Après lecture... je suis agréablement surpris et satisfait ! La bande dessinée représente parfaitement le roman dans sa première partie. Les dessins sont magnifiques et le texte est très bien choisi, pourtant, c'est assez complexe lorsque l'on connaît tous les détails non insignifiants du roman. Je recommande à tous de lire ce roman graphique, laissez-vous emporter ! Cela a été mon cas.
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Avant Dune, tome 1 : La Maison des Atréides

Je fais partie des lecteurs de la totalité de la série Dune, du moins celle écrite par Herbert père, Franck, et j'ai découvert cette trilogie, trois livres se passant avant Dune et écrits par Brian, Herbert fils.

Cette trilogie, qui commence avec La maison Atréides, se lit plus facilement et est certainement plus abordable que certains tomes de la main de Franck, comme L'empereur Dieu de Dune, mais on y retrouve la trame de ce qui rend l'univers de Dune unique. Le fait que les notes de Franck aient été utilisées par Brian doit y être pour beaucoup. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire les trois tomes.
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Avant Dune, tome 2 : La maison Harkonnen

Ce deuxième volet du cycle « avant Dune » se situe une génération environ avant les événements décrits par le monumental DUNE de Frank Herbert. Associé à Kevin J. Anderson, connu pour ses travaux sur STAR WARS et X FILES, le fiston Brian Herbert prolonge donc l’univers de son père. Ce nouvel épisode reprend les techniques éprouvées du page turner à l’américaine dans une ambiance souvent proche de la Fantasy et avec une élaboration feuilletonnesque remise au goût du jour par les séries télé du XXIème siècle. Bref, la brique est épaisse (près de 800 pages bien serrées) mais d’une lecture aisée en multipliant les personnages, les lieux et les sous-intrigues dans de très nombreux chapitres, souvent assez courts (quelques pages), introduits par des citations favorisant l’immersion dans cet univers foisonnant.

Evidemment, LA MAISON HARKONNEN n’a pas l’ambition du cycle initial de Frank Herbert. Comme le signale les détracteurs nous sommes en pleine sci-fi, terme péjoratif qui englobe une science-fiction (souvent proche de la science-fantasy) commerciale faite de gros vaisseaux, de planètes bizarres, de monstres baveux (ou de vers de sable dans le cas présent) et de combats à coup de pistolaser. Faut-il pourtant systématiquement dénigrer le « genre » et l’opposer à une SF « noble », une SF d’idées et de prospections ? Pas nécessairement. On peut avoir envie de poursuivre l’exploration de ce monde très riche (dire fertile dans le cas de Dune serait étrange) comme on aime se divertir avec un « Star Wars » de l’univers étendu ou un bouquin « Star Trek ». Bien sûr, le roman comporte beaucoup de longueurs, souffre souvent d’un rythme déficient (le gros de « l’action » se situe essentiellement dans les 200 dernières pages), compte des personnages moins intéressants que les autres et aurait certainement mérité d’être élagué d’un quart. Beaucoup de bémols donc…mais également un réel plaisir à retrouver le monde de DUNE, ou même d’AVANT DUNE, qui dispense par intermittence un réel sense of wonder pour le lecteur rêvant de chevaucher un ver géant en compagnie des Fremen sur un monde désertique.

Alors, en dépit de ses faiblesses, on lit LA MAISON HARKONNEN avec le sourire et on se dit qu’on poursuivra probablement, un de ses jours, la saga avec le troisième volet de ces préquelles relativement satisfaisantes si on veut bien ne pas essayer de les comparer aux insurpassables DUNE et MESSIE DE DUNE de papa Herbert.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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The X-Files - Aux Frontières du réel, tome 3 : ..

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Shock, tome 2

Ce tome est une anthologie de 18 histoires courtes (entre 3 et 13 pages), initialement paru en 2019, sans prépublication. Chacune des histoires a été réalisée par une équipe artistique différente, et elles sont en couleurs. Ces histoires ont été réalisées par R.L. Stine & Antonio Fuso, Steve Rasnic Tem & Cliff Richards, Jim Starlin & Larry Stroman, Huan Doe, Joe Pruett & Szymon Kudranski, Garth Ennis & Russ Braun, Marguerite Bennett & Zachariah Roane, Frank Tieri & Oleg Okunev, Bob Burden, Jill Thompson, Aaron Douglas & Cliff Richards, Francesco Francavilla, Cullen Bunn & Jamal Igle, Marko Stojanovic & Drazen Kovacevic, Darko Marcan & Milan Jovanovic, Ray Fawkes & Phil Hester, Kevin J. Anderson & Bo Hampton, Ron Marz et Mirko Colac.



Une agent immobilière fait visiter un superbe appartement dans un étage élevé avec vue sur Central Park à New York au producteur de cinéma Dolph Westerman. Il s'étonne du prix pas si élevé que ça. Elle lui répond qu'il y a une clause particulière : il ne fait jamais ouvrir la pièce appelé Demon Room. Il pense qu'elle se moque de lui car il est le producteur d'une série de films portant le même nom. Un couple est à table et l'homme répond au téléphone : quelqu'un lui annonce la mort de son père. Il décide de se rendre dans sa ville natale qu'il a quitté depuis 15 ans et où il n'est jamais retourné. Dans le futur, une journaliste commente sur le succès du dernier film du réalisateur Sebastian Hyglass, en le comparant avec le dernier four du réalisateur Roland von Vouter, alors que ce dernier rend visite au premier pour le féliciter. Un jeune couple aisé arrive dans une station-service perdue dans la cambrousse, où il n'y a même pas de réseau téléphonique. L'homme demande à faire le plein pendant que sa compagne va aux toilettes. De nuit, un homme d'une quarantaine d'années se tient dans immobile devant les jeux pour enfants dans un parc public et une fillette lui adresse la parole. Pendant la seconde guerre mondiale, en 1943, sur un champ de bataille russe, une troupe allemande désespère de reprendre une colline, tenue par un soldat russe maniant sa mitrailleuse avec une efficacité mortelle. Au moyen-âge, une vampire évoque comment elle choisit ses victimes, quel sang a le plus de goût. Au moyen-âge, tout un village est atteint de Pestilence (un virus transformant les gens en zombie) et l'un des paysans infectés pense à la manière dont il serait possible de vivre en bonne intelligence avec les humains. Flaming Carrot est de retour d'une virée avec des extraterrestres qui lui ont donné des pastilles pour voler. Il doit lutter contre des voleurs de voiture.



Une maman retrouve sa fille dans la cuisine en train de prendre un sachet de guimauves : elle doit le ramener à ses frères autour du feu dans la forêt, et elle assure sa mère que ça ne lui fait pas peur. Oncle John s'est installé dans le pavillon de banlieue, avec sa batterie, chez son frère, sa femme et son fils. Ils entendent des parties de batterie la nuit. Une nuit un homme vient se confesser à un prêtre d'avoir renversé une fillette avec sa voiture, et de ne pas s'être arrêté. Un homme en costume discute avec un jeune homme dans son appartement, ce dernier se prétendant vraiment mauvais : il faut trouver un test pour qu'il le prouve. Un chevalier traverse une ville sous le coup de la quarantaine, et demande quand même à passer. Ultimus, un guerrier, le dernier de la race des anciens, avance dans la forêt et se retrouve face à un ours avec un carreau d'arbalète planté dans l'œil droit. Une épidémie se propage : elle est causée par le pollen d'une race de fleurs quand elles arrivent à floraison. Dans la salle à manger de son château, un roi raconte encore une fois à sa femme et son fils, comment il a tué un dragon et ainsi obtenu la tête du royaume. Un américain arrive à Bucarest et se rend dans le meublé qu'il a loué : dans une pièce cachée, il découvre un homme enfermé dans un cage.



Impressionné par la qualité du premier tome, le lecteur revient pour le deuxième. Il sait qu'il s'agit d'une anthologie, des histoires courtes réalisées par des équipes différentes, dans des genres plutôt variés. Pour ce tome 2, il y a aussi bien des histoires se déroulant au temps présent (8), que dans le passé (soit récent, soit moyenâgeux), que dans un futur plus ou moins proche, ou encore dans des mondes fantastiques, avec souvent une touche de surnaturel, mais pas systématiquement. Il sait également que la plupart seront des histoires à chute, mais sans que cela ne soit systématique. Il s'agit d'histoire courte, où les auteurs doivent aller à l'essentiel, en développant une idée, sans s'éparpiller, mais il y a aussi quelques histoires plus conséquentes, soit en termes de pagination (celle de Darko Marcan & Milan Jovanovic), soit en termes de densité narrative (celle de Marko Stojanovic & Drazen Kovacevic). Ces histoires s'inscrivent dans des genres différents : pure horreur, fantastique, science-fiction, polar, thriller, guerre, vampire, surréalisme, conte. Comme dans le premier tome, le responsable éditorial Joe Pruett est allé chercher des auteurs à l'extérieur du monde des comics, comme les écrivains R.L. Stine (l'auteur de la série Chair de poule) et Kevin J. Anderson. Il a également su convaincre des auteurs de comics renommés de participer : Jim Starlin, Szymon Kudranski, Garth Ennis, Bob Burden, Jill Thompson, Francesco Francavilla, Bo Hampton.



Comme dans toute anthologie, certaines histoires parlent plus au lecteur que qu'autres, en fonction de ses goûts. Il peut plus s'attacher aux dessins et à la narration visuelle, ou plus aux histoires. Il commence par remarquer que les artistes œuvrent tous dans un registre descriptif et réaliste, alors qu'il y avait un peu plus de variété dans le tome 1. De ce point de vue, quelques-uns sortent du lot : Juan Doe, avec des formes un peu simplifiées complétées par un étonnant travail sur le mise en couleurs à la fois artificiel, à la fois très nourrissant, Szymon Kudranski avec des planches noir & blanc avec des nuances de gris et quelques cases qui tirent vers l'abstraction, Bob Burden dont les dessins exhalent un parfum de naïveté, Jill Thompson qui donne l'impression d'avoir peint ses planches même si elles sont en noir et blanc avec des nuances de gris, Francesco Francavilla avec son utilisation de couleurs peu nombreuses et très soutenues. Par la force des choses, le lecteur se livre à des comparaisons entre les dessinateurs. Du point de vue de la finesse de la description, il reste bouche bée devant les planches de Drazen Kovacevik et de Milan Jovanovic, d'une finesse exquise, avec une mise en couleurs très ténue pour le premier, et très naturaliste pour le second. En cours de lecture, il apprécie les saveurs apportées par plusieurs autres artistes : une façon de superposer des éléments visuels pour Cliff Richards donnant à voir les souvenirs qui ont perdu de leur précision, la forte présence des corps dessinés par Larry Stroman, l'étonnante ambiance de lumière artificielle de Juan Doe, l'atmosphère inquiétante générée par Szymon Kudranski, la précision de la reconstitution historique de Russ Braun sur le champ de bataille de la seconde guerre mondiale, les recoins inquiétants dans les ombres des dessins de Phil Hester, l'apparence de conte de fées pas trop inquiétant de Bo Hampton.



Dans le lot, certaines histoires sont incroyablement convenues (celle de R.L. Stine ou de Ron Marz), à la fois pour le point de départ, à la fois pour la chute devinable très vite. D'autres sont incroyablement personnelles. Sans Surprise, Garth Ennis écrit un récit de guerre, toujours aussi impliqué, pour les dernières heures d'un soldat pas comme les autres. L'aventure de Flaming Carrot est aussi surréaliste que d'habitude, et Bob Burden a même la gentillesse de rappeler l'origine secrète de ce superhéros qui ne mérite pas ce qualificatif. D'une certaine manière, pour ces deux histoires, le lecteur retrouve ce que ces auteurs font déjà dans leur propre comics. En fonction des inclinations du lecteur plusieurs histoires sortent du lot, pour des raisons différentes. Steve Rasnic Tem met en scène la réaction d'un adulte à la mort de son père qu'il ne voyait plus pour un regard sophistiqué sur la nature de la mémoire et du sentiment d'appartenance. Jim Starlin a concocté un mécanisme d'intrigue d'une grande précision pour tourner en dérision les plans les mieux préparés. Jill Thompson raconte une histoire très courte (3 pages) sans gâcher une seule case, pour terminer sur une belle sensation horrifique, en jouant avec l'empathie du lecteur pour la fillette. Marko Stojanovic commence par raconter une histoire de chevalier arrivant dans une ville frappée par une épidémie sur 2 pages, pour terminer sur une troisième page au temps présent, évoquant également la maladie, mais aussi la relation entre auteur et œuvre, avec une rare élégance. Marko Darcan donne l'impression de raconter en 13 pages une histoire de 48 pages, en conservant une fluidité parfaite (grâce à la narration visuelle très impressionnante), pour un récit sur la cupidité et la malhonnêteté poignant. Le récit de Kevin J. Anderson acquiert une saveur délicieuse grâce aux dessins de Bo Hampton, pour un conte amusant, et une fable sur la relativité du mérite.



Le lecteur referme cette anthologie, en se disant que le premier tome était plus varié avec plus de récits inoubliables. Pour autant, il y a au moins 6 récits de haute volée dans le lot, avec une très belle complémentarité entre scénariste et dessinateur, bilan pouvant aller jusqu'à une dizaine d'histoires mémorables. C'est un résultat pas si évident pour une anthologie, qui est plus est dans le domaine de l'horreur ou du choc, très exploité dans les comics.
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La Saga des Sept Soleils, Tome 1 : L'Empire..

Un premier tome prometteur. Space opera grand public (j'entends par là, pas de hard sf) à l'univers vaste. Chaque chapitre, assez court, nous fait avancer avec un personnage différent. Et des personnages, ici, il y en a ! (Un index est présent au cas ou). Entre les différents peuples, humains, extraterrestres, robots, prêtres verts... j'ai suivi avec plaisir leurs aventures, trouvant chaque histoire prenante. L'auteur a une imagination incroyable, j'ai beaucoup aimé les descriptions des différents lieux, j'ai trouvé plusieurs bonnes idées originales (les prêtres verts qui peuvent communiquer grace aux arbres, les remémorants Ildirans, les stations des Vagabonds, ... )

Les personnages sont tous écrits avec consistance, chacun a sa personnalité et son histoire, ils ne sont pas la pour "meubler le décors".

Evidemment certains personnages et leur histoire m'ont plus emballé que d'autres, mais honnêtement chaque "arc" est intéressant. J'ai hâte de voir le développement de tout ca, comment la situation va évoluer, et que vont devenir tout nos protagonistes.. En résumé, ce premier tome est vraiment accrocheur et original, certes il y a des défauts (jai trouvé des répétitions plutot lourdes, mais ca ne rend pas le tout indigeste) l'univers mis en place est vaste et fascinant, les personnages consistants, les mondes différents, les peuples avec chacun leurs coutumes et idéologies, bref si l'auteur continue sur cette lancée, cette saga s'annonce très bonne, voir excellente! En tout cas, moi, je me jette direct sur la suite !
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Avant Dune, tome 3 : La maison Corrino

Bon, c'est moyen car très inégal:

-40 pages qui commencent avec un bon rythme car après 20 ans à hiberner les héros ont enfin envie de faire quelque chose.

-250 pages où on retombe dans les travers des auteurs: personnages fades, chapitres ultra-courts et sans intérêt pour l'histoire et la psychologie des personnages.

-300 pages avec plus de rythme et le récit devient meilleur (presque bon).

-40 pages finales presque absurde et qui donnent l'impression que les antagonistes des Atréides et Vernius font n'importe quoi, mais vraiment: attaque surprise stupide, rapt subtil comme pas deux et j'en passe.

Un bilan plus que mitigé. À part le premier tome plus homogène, on est loin du niveau des romans de Franck Herbert. Le style est régulièrement lourd, il n'est pas rare que dans un chapitre de 4 pages, on nous assène 3 foisl la même idée.

Je sens que les 3 tomes de la Genèse vont rester longtemps dans ma PAL.
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Avant Dune, tome 3 : La maison Corrino

L'aboutissement des 3 tome nous amène juste avant Dune
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Après Dune, tome 2 : Le triomphe de Dune

La fin a été une véritable torture. Très mal écrite, répète les mêmes conclusions en boucle toutes les deux lignes, et propose une conclusion trèèès décevante au cycle de Dune. Tout le monde vit heureux, sans embêter personne sur son petit bout de planète, jusqu'à la fin des temps. Aucun humain ne manigance plus quoi que ce soit dans tout l'univers. Pas plus que les machines pensantes, que l'humanité a passé 15 000 ans à craindre et à combattre. Non elles n'ont plus qu'un seul but : aider les humains! Ni même le Tleilaxu, qui a décidé en une journée d'abandonner complètement le mode de vie que lui et son peuple ont passé tout le cycle à défendre par dessus tout. Le fondement-même de l'identité Tleilaxu, il l'abandonne en un claquement de doigt, en même temps que ses convictions les plus profondes, juste pour plaire aux humains.

J'ai quand même apprécié quelques péripéties au milieu du récit, ainsi que certains personnages, mais pas assez pour rattraper les autres énormes défauts qui viennent défigurer le magnifique cycle de Frank Herbert.
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Avant Dune, tome 2 : La maison Harkonnen

Autant le premier était une bonne surprise autant là, ben c'est mauvais... 600 pages sans aucun événement majeur,, vraiment c'est long... 60 pages de fin où enfin ça bouge un peu mais ça reste mou. Le traitement des multiples personnages pâtit de ces chapitres de 6 à 8 pages, ça manque de profondeur, de finesse. Certains sont fades (Jessica), d'autres que l'on nous présentent comme malins et intelligents (les 2 mentats, Fernring) sont niais. Un roman où le statut-quo est de mise, où l'inaction est la norme. Pour l'instant, je passe à autre chose, pas envie de lire le 3.
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Star Wars - La Légende des Jedi, tome 4 : Les..

La plus grande difficulté de ce comics c’’est d’apprécier le style « vieillot ». Oui le style est le reflet d’une époque mais parfois ça pique un peu les yeux.

Dans ce tome, on découvre un Exar Kun jeune et ambitieux qui se laisse happer avec une facilité déconcertante par le côté obscur. Ulic Quel-Droma lui se lance dans une tentative dangereuse de contrer le pouvoir du côté obscur malgré les avertissements de Nomi Sunrider. Et vous savez quoi ? On devrait toujours écouter les rouquines….

Au final, ce tome c’est la victoire du côté obscur.

Pas grand-chose à en dire, si ce n’est que ce tome gagne en intensité et l’histoire devient de plus en plus passionnante !

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Avant Dune, tome 1 : La Maison des Atréides

J'ai adoré la série Dune: lecture de lycée et relue à l'âge adulte. Ici, on retrouve le même univers, mais 30 ou 40 ans avant.

Ce tome n'a pas la profondeur et la richesse de la série mère. On n'a pas le style d'écriture dense que pouvait avoir Franck Herbert, cette distance avec l'action.

Nous avons des chapitres courts, très courts, moins de 10 pages pour la grande majorité. Un style plus clair également, plus porté sur l'action. Mais c'est un roman qui se lit bien, l'histoire est intéressante tant l'univers développé par Herbert père est fascinant. Ici, on découvre d'autres facettes (Ix, les Longs Courriers).

Lecture plaisante.
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Star Wars - L'académie Jedi, tome 3 : Les cha..

Cela doit faire au moins plus de 5 ans que je possède cette trilogie mais je ne l'avais encore jamais lue, elle se situe dans la période qui m’intéresse le plus dans l'univers « légends » de Star Wars, c'est à dire la formation de nouveaux apprentis Jedi par Luke ! Un nouvel ordre Jedi, ce n'est pas rien après une purge menée par un Dark Vador bien remonté! (comics)

Malheureusement, ce que je retiens de cette lecture est un style trop simpliste d'écriture : la faute à la traduction? Au découpage que Fleuve Noir avait tendance à faire pour se trouver avec des textes non intégrales? Ou tout simplement à l'auteur, je ne sais pas du tout.

Les chapitres sont très court et l'histoire de cette trilogie est vraiment « too much », un prototype d'étoile noir avec un incompétent (et idiot) au commande, un broyeur de soleil (de quoi anéantir des systèmes solaires), de la rédemption,... Je m’arrête là pour ne pas spoiler, mais le tout défile beaucoup mais alors beaucoup trop vite.
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Après Dune, tome 1 : Les chasseurs de Dune

J'ai eu ce livre gratuitement. Je m'attendais à être perdue dans un monde de science-fiction. En effet, ce livre est la suite d'une autre série : Dune. Mais les auteurs ont réussi à créer une histoire qui suit les événements précédents tout en expliquant les particularités de l'univers déjà existant. J'ai adoré ce livre. Je pense me procurer les tomes précédents avant de finir la série avec le tome 2 d'Après Dune.
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La Saga des Sept Soleils, Tome 1 : L'Empire..

Dans le milieu du fandom Kevin J. Anderson a la réputation d’être un tâcheron, et celle-ci n’est pas usurpée. pourtant, le background est rempli de trucs intéressants :

– les Prêtres Verts et les arbres-mondes conscients de Theroc (les Templiers de Dan Simmons)

– la civilisation très science-fantasy organisée en castes génétiques (Idirans, Scarrans, Protoss ou Eldars ?)

– l’opposition entre Ligue et Vagabonds (l’opposition Empire / Rebelles de "Starwars" & "Starcraft")

– les robots amnésiques, dernier dépositaires d’une civilisation éteinte (les Berserkers de Fred Saberhagen)



Sauf que comme rien n’est développé correctement, on devine assez rapidement que tous les éléments du roman ont été empruntés à d’autres auteurs à commencer par le flambeau kikliss élaboré par Gregory Bendford, les robots d’Isaac Asimov, les manipulateurs de "Fondation", les matriarches de "Dune"…

Le dramatis personnae est rempli de trucs intéressants :

– le cynique Mage Imperator et son héritier idéaliste

– le président crevard Basil Wencelas et ses marionnettes Frederick et Peter

– le commandant terrien conservateur, le commandant ildiran modernisateur

– les xénorarchéologues Margaret et Louis

– Jess et Tasia en quête de vengeance



Sauf que tous les personnages ont un air de déjà vu, revu et archivu car piqués chez d’autres auteurs. Pire on sent l’application des détestables techniques des ateliers d’écriture américains : on nous tient la jambe sur des centaines de pages de tirage à la ligne pour tout balancer dans les 100 dernières pour obliger le lecteur à acheter le tome suivant qui recourra à la même grosse ficelle marketing. Niveau intrigue c’est zéro originalité, et puisque l’auteur se permet de spoiler à l’avance les rebondissements : aucune surprise du début à la fin du roman et tout se devine des centaines de page à l’avance. Et que dire des romances, dignes de telenovelas de bas étage tellement c’est naïf et téléphoné ! Les twists ? Les personnages sont stéréotypés et les morts presque torchées, donc ça ne marche pas.



Et que dire des trucs qui tombent totalement à plat par pure flemmardise littéraire, genre :

« Les Ildirans sont une espèce polymorphe… comme les chiens »

« Qu’est-ce qu’un transportail ? Une porte interdimensionnelle »

Et comme d’habitude quelques grosses incohérences hollywoodiennes des familles… et des clichés qui peuvent débouler de nulle part à tout moment.





On finit certes par se faire à cet affreux découpage en chapitre de 5 pages qui non seulement empêche d’entrer dans l’histoire puisque ni l’univers ni les personnages ne peuvent être correctement développés (on repart de zéro ou après à chaque chapitre), mais en plus nous gratifie de détestables répétitions dans les explications qui font lever les yeux au ciel. Aucune temporalité fiable ou au moins claire : entre chaque chapitre / POV il peut s’écouler plusieurs heures, jours, semaines, mois sans que cela soit mentionné ou indiqué, ce qui constitue un élément de plus qui tire l’ensemble vers le bas.



J’ai bien senti que le traducteur Laurent Genefort, grand défenseur du genre, faisait tout ce qu’il pouvait pour tirer l’ensemble vers le haut, et c’est grâce à lui que cela reste fluide et qu’on obtient un gros pavé qui se lit correctement quand même, mais à l’impossible nul n’est tenu car les lacunes sont trop importantes pour qu’on les ignore.



On se retrouve donc avec un attrape-tout de "Starwars", "Stargate" et "Starcraft" recommandé par Starlog. C’est carrément le parangon de la Big Commercial Science-Fiction ! Bref, un cycle idéal pour les novices, mais qui peut vite faire rager les connaisseurs. Et c’est bien dommage car avec 3 tomes de moins je lui aurais bien laissé sa chance…
Lien : http://www.portesdumultivers..
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