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Critiques de Kevin J. Anderson (282)
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Après Dune, tome 1 : Les chasseurs de Dune

Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est non, le style n'est malheureusement plus le même, ni la force de l'intrigue, le mystère, rien de ce qui a fait le succès et l'intérêt de Dune ne se retrouve ici...
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La saga de la nuit, tome 1 : L'ombre entre ..

J'ai lu L'ombre entre les étoiles, le tome 1 de La saga de la nuit de Kevin J. Anderson paru chez Bragelonne. J'avoue avoir été attirée par la mention "space opéra" mais je n'avais pas fait attention que cette nouvelle saga faisait suite à La saga des sept soleils déjà parue et comportant 7 tomes ! J'ai toutefois été rassurée sur le fait que la Saga de la nuit pouvait se lire indépendamment.



L'espèce humaine s'est déployée parmi les étoiles. Nous découvrons la Confédération, les Prêtres Verts qui communiquent au travers des Arbres-Mondes, les Vagabonds, des humains indépendants, ainsi que les Ildirans, une espèce extraterrestre ancienne. Bien vite, toutes les espèces vont découvrir qu'un mal si ancien qu'il a été oublié les menace...



Ce qui fait la force de ce 1er opus peut aussi constituer sa faiblesse : nous allons suivre un très grand nombre de personnages ! C'est une force car nous changeons de personnages à chaque chapitre ainsi l'envie de découvrir ce qui va ensuite se passer pour chacun d'entre eux va nous inciter à lire et tourner les pages. Mais c'est aussi une faiblesse puisque nous allons passer quasi la moitié de l'ouvrage sur la présentation des personnages avant que l'intrigue de fond ne démarre vraiment.



C'est donc un tome assez introductif mais aussi une belle brique de 730 pages en grand format. Sa lecture demande donc du temps. Il peut effectivement se lire indépendamment de La saga des sept soleils puisque de nombreux rappels sur ce qu'il s'y est passé nous sont faits. Toutefois, cela est bien évidemment spoilant… ce qui ne m'a pas empêché d'avoir envie de la découvrir et d'acquérir les 4 premiers tomes !



Si la plume de l'auteur ne fait pas partie des plus belles que j'ai lues, elle est toutefois efficace et addictive (minus quelques développements qui ne m'ont pas paru servir l'histoire et quelques sujets quant à la traduction). Malgré la multitude de personnages, je suis parvenue à m'attacher à certains.



Je recommande ainsi cette saga à tous les fans de space opera ! Pour les novices du genre, je ne suis en revanche pas sûre qu'il serait opportun de commencer par celle-ci...

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Dune, tome 1 (roman graphique)

Je n'ai jamais lu le roman mais mon chéri grand fan m'a raconté moult fois l'histoire de ce récit épique qu'est Dune. Lorsque j'ai découvert cette adaptation en roman graphique, je la lui ai offerte. J'en ai donc profité pour découvrir autrement l'oeuvre.

J'ai beaucoup aimé le dessin, qui permet de prendre aisément nos repères face à la multitude des personnages, les dialogues sont bien construits et a priori très proche du texte original. Une vraie belle surprise : j'ai hâte de lire le deuxième volume !
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Avant Dune, tome 2 : La maison Harkonnen

Nous voici replongés dans ce sublime univers qu'est celui de Dune, cycle initié par Franck Herbert. Cette fois c'est son fils, Bryan, accompagné de Kevin J Anderson, qui reprend le flambeau.

Comme les précédents récits du fils, on est bien loin de la maestria du père. Certes il reste le plaisir de retourner dans l'Imperium, mais la richesse d'écriture n'est pas là. Tout va trop vite, comme s'il y avait trop de chose à aborder. On saute rapidement de chapitre en chapitre, relativement courts (plus de 100 pour 800 pages !), avec un personnage par chapitre. On effleure donc chaque péripéties sans arriver à s'y investir pleinement.

Bien sûr il est agréable de s'intéresser au back ground des personnages iconiques, mais ça peut devenir source d'incohérence et diminuer l'aura intense de certains.

En bref, cela reste relativement agréable à lire tout de même, ce genre de bouquin qu'on sait plutot moyen mais qu'on aime lire par curiosité et pour se détendre. Je lirai la suite pour savoir ce que Herbert fils a décidé de faire des personnages iconiques de Dune.
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Dune - Maison Atréides, tome 3

On arrive avec ce troisième tome à la fin de la trilogie décrivant la montée au pouvoir de Léto Atréides dans l'univers de Dune tel que l'avait pensé Frank Herbert et que son fils a ensuite développé.



Cette montée au pouvoir s'accompagne de bien des péripéties, d'une rivalité exacerbée avec la maison Harkonnen et d'un nouvel empereur dont les stratégies et les positionnements sont pour le moins ambigus.



L'intrigue est plutôt bonne et le graphisme un peu anguleux à mon goût n'est cependant pas déplaisant. Il est en tout cas très fidèle à ce que l'on peut trouver dans les comics.
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Dune, la genèse, tome 1 : La guerre des machi..

Dune, la genèse est une trilogie écrite donc par le fiston, épaulé pour l’occasion par un autre auteur, Kevin J Anderson, ayant à son actif pas mal de choses, dont son gros morceau, la saga des sept soleils. Ils nous emmènent donc dix millénaires avant Paul Atréides et les fremens, à une époque mythique, tant pour l’Humanité que pour nous autres, lecteurs et lectrices, celle du Jihad butlérien. En ces temps un peu moyens, le suresprit Omnius règne sur les Mondes synchronisés, dominés par les machines pensantes, où de nombreux humains sont esclaves, tandis que d’autres repoussent depuis mille ans les assauts des robots, au sein des mondes de la Ligue. Nous allons donc suivre les évènements qui amèneront un gigantesque soulèvement de l’Humanité face aux machines, cela à travers les yeux d’individus aux noms légendaires; Serena Butler, Xavier Harkonen, ou encore Vorian Atréides.



Alors Patate, cette Guerre des machines, bien? Non, vraiment pas. J’avais déjà eu l’occasion de lire la conclusion du cycle principal par ce duo d’auteurs, c’était très pénible et pas du tout satisfaisant, mais au moins il y avait des personnages possédant un fort capital sympathie. Le duo poursuivi ensuite avec des romans dont l’action était située avant le cycle, pour finalement se pencher sur l’époque mythique du Jihad butlérien. Pour ma part, j’ai surtout ressenti du fan-service à base de gros clins d’œil pas finaud et… Rien d’autre. C’est ennuyeux à mourir, j’ai dû entrecouper cette lecture – chose que je ne fais que rarement – avec des choses plus agréables. Là j’attaque le second tome, mais il est très probable que je m’arrête en cours. Bref. Les personnages n’ont aucune carrure, ils ne sont que de simples ébauches sans profondeur, l’action est vraiment poussive, répétitive, c’est de la science-fiction d’une banalité terrible, et cela m’embête d’écrire cela, au vue de la quantité de romans que ces deux-là ont pu écrire, probablement dans une idée d’hommage au géant littéraire qu’était Frank Herbert. Malheureusement, j’aurai dû me fier à ma précédente expérience avec l’écriture de Kevin J Anderson; J’avais en effet lu les premiers chapitres du premier tome de sa saga des sept soleils, péniblement, avant d’abandonner tellement c’était inintéressant au possible.



Pour moi, qui relit tous les ans depuis bien des années les tomes de l’Empereur-dieu de Dune, les Hérétiques et la Maison des Mères – à mes yeux les meilleurs – c’est une sensation de gâchis vraiment immense, comme si les auteurs n’avaient pas compris les fondements du cycle et avaient choisi d’en faire quelque chose de moins compliqué, accessible au plus grand nombre – l’un des maux de notre époque de pré mâchage de la culture – Je prie Shai-Hulud pour que le film de Denis Villeneuve relève un peu le niveau, sinon je chevaucherai un vers (de terre) et provoquerai d’épouvantables ravages dans mon quartier!
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Après Dune, tome 2 : Le triomphe de Dune

Suite écrite par le fils de feu Franck Herbert pour clore l’histoire de l’incroyable saga Dune, les deux épisodes d’Apres Dune tentent de répondre à toutes les questions laissées en suspens à la fin de la maison des mères



Dans cet ultime tome, nous retrouvons les personnages que nous suivions depuis les 3 épisodes précédents, luttant de toutes leurs forces pour survivre au légendaire Krazilec



Le plaisir et l’excitation de retrouver cet univers si riche et fascinant sont toujours présents dans ce 8eme tome de la saga, bien plus axé sur l’action que les précédents, et a le mérite d’offrir une conclusion aux personnages que nous avons tant appris à aimer et suivre, avec semble-t-il la meilleure volonté du monde de la part des auteurs perpétuer et rendre hommage à l’œuvre de génie de Franck Herbert



Cependant, les défauts apparus dans le premier volume de l’après dune atteignent leur point culminant dans celui-ci. Égaler la complexité et la qualité d’écriture de Franck Herbert n’étant pas à la portée de tout le monde, les auteurs semblent s’être embourbées dans la tâche quasi impossible pour le commun des mortels de ne pas faire pâle figure lorsque comparés au père de cet univers phénoménal

Qu’on s’entende bien, le livre est assez bien écrit et loin d’être bâclé, mais la chute drastique de niveau se fait énormément ressentir lors de la lecture : les personnages perdent la quasi totalité de leur substance, profondeur, et complexité, au point que la plupart d’entre eux en deviennent méconnaissables, amputés -dans cet univers où les plus puissants sont les plus érudits- de ce qui faisait leur force, voire par moment douloureusement stupides et fades

S’ajoutent à ce problème fatal l’accumulation progressive mais conséquente d’incohérences, voire de totaux contresens par rapport à l’univers de l’œuvre original; et finalement, une réflexion philosophique et sociale si astronomiquement loin de la profondeur et du développement de celle des 6 premiers tomes que ce ne serait que tuer un muad’dib a l’obliterateur de dire qu’elle s’en éloigne, voire la trahit



En bref, une sorte d’épilogue faisant office de conclusion aux nombreux défauts, et qu’il est difficile de considérer comme canon, mais permettant au demeurant de retrouver une dernière fois cet univers et ces personnages que nous aimons tant, et de les guider jusqu’à la ligne d’arrivée après une course si éreintante et riche en émotion



Merci Franck Herbert, merci pour ce voyage si long, si dur, mais surtout si beau, si épique, si formateur. La saga Dune est plus qu’un pilier de la littérature moderne, elle est une véritable expérience, un voyage, un apprentissage, aux côtés d’un auteur brillant et fascinant, que je ne saurais que recommander à tout le monde



Je n’ai qu’une hâte, que le temps passe et que je puisse revenir vivre la magnifique histoire des Atreides et de tous les habitants de l’univers de Dune
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Après Dune, tome 1 : Les chasseurs de Dune

Malgré plusieurs critiques négatives, je voulais connaitre une fin aux livres originaux de DUNE et, sachant très bien que ce ne serait pas de la qualité de Frank Hebert, j'ai donc acheté les deux livres : «Après DUNE » de Brian herbert et Kevin J.Anderson car je me disais que c'était canon et que c'était tout ce qui compte. Donc…….J’ai presque fini « les chasseurs de DUNE » et je dois sortir certaines déceptions de mon corps pour continuer… Même si je sais que plusieurs l’ont déjà fait (je vais être rapide).



Donc, est ce que c'est mauvais... pas vraiment... mais c'est surement décevant. Je comparerais cela à ces livres de SF générique basés sur une License ultra connu et qui sert juste à engendrer de l'argent facile.

Frank Hebert savait développer des personnages profonds qui avaient des motivations, des aspirations et une culture riche ce qui créait une expérience unique. Ici on ne les reconnait plus, seul leur nom est présent…. Tous ces passages qui constituaient leur dignité et leur âme c’est effacé afin de faire avancer rapidement l’intrigue. De plus, quand ils ne sont plus nécessaire, on s’en débarrasse grâce à des morts rapides et gênantes qui sortent de nulle part et ce même si ils étaient des personnages importants des deux tomes précédents. J’ai été aussi troublé de l’ajout d’éléments qui semble venir de la genèse de DUNE de Brian et Kevin qui selon moi, ne colle pas avec l’univers de DUNE.



Bref, j'ai de la difficulté à considérer ce que j'ai lu comme étant la conclusion. Je suis capable de concevoir que c'est basé sur les notes de Frank et que c'est probablement la direction générale qu'aurait pris le récit, mais l'expérience est tellement différente que je peine à accepter le récit comme étant une continuité à L’œuvre de Frank Hebert.



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Dune - Maison Atréides, tome 3

Frank Herbert est mort avant de terminer son monumental cycle de Dune, mais son fils Brian a co-écrit toute une palanquée de prequels et de sequels. Ayant été déçu par les romans de l’après-Dune, qui manquaient de souffle épique et de profondeur intellectuelle, je n’ai jamais lu ceux qui ont décrit la genèse et les origines de Dune. La présente adaptation graphique reprend l’histoire de « La Maison des Atréides », narrant les événements qui ont précédé la naissance de Paul Atréides, à l’époque où son père Leto sort tout juste de l’adolescence.



Plusieurs arcs narratifs sont développés conjointement. L’odieux baron Vladimir Harkonnen est devenu gouverneur de la planète Arrakis où est produite la substance la plus convoitée de l’univers, l’épice. Pardot Kynes, écologiste visionnaire, est nommé planétologue impérial sur Arrakis dont il devra apprendre tout ce qu’il peut. Le jeune Leto est envoyé en formation par son père sur la planète Ix où il se liera d’amitié avec le prince Rhombur de la Maison Vernius. Sur la planète Giedi Prime, berceau des redoutables Harkonnen, nous découvrons un enfant pourchassé comme du gibier, Duncan Idaho, celui qui deviendra le fameux maître d’armes et lieutenant de la Maison Atréides. Sur la planète impériale Kaitan, le fils de l’Empereur Elrood IX fomente avec le comte Hasimir Fenring l’assassinat de son propre père pour s’emparer du trône. Et au milieu de tout cela, la sororité du Bene Gesserit poursuit son œuvre génétique visant à donner naissance au Kwisatz Haderach, un être aux pouvoirs psychiques incommensurables.



Je pense qu’il faut être déjà familier de l’univers de Dune pour apprécier pleinement cette adaptation au scénario foisonnant. Trois tomes ne sont pas de trop pour introduire tous les personnages, leurs ambitions et leurs motivations, développer les intrigues et les trahisons, tout en posant le socle de l’univers imaginé par Frank Herbert. Mais le résultat est convaincant et les dessins dynamiques de Dev Pramanik mis en couleurs de façon percutante par Alex Guimarães confèrent à l’ensemble une belle énergie.
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Dune - Maison Atréides, tome 2

Frank Herbert est mort avant de terminer son monumental cycle de Dune, mais son fils Brian a co-écrit toute une palanquée de prequels et de sequels. Ayant été déçu par les romans de l’après-Dune, qui manquaient de souffle épique et de profondeur intellectuelle, je n’ai jamais lu ceux qui ont décrit la genèse et les origines de Dune. La présente adaptation graphique reprend l’histoire de « La Maison des Atréides », narrant les événements qui ont précédé la naissance de Paul Atréides, à l’époque où son père Leto sort tout juste de l’adolescence.



Plusieurs arcs narratifs sont développés conjointement. L’odieux baron Vladimir Harkonnen est devenu gouverneur de la planète Arrakis où est produite la substance la plus convoitée de l’univers, l’épice. Pardot Kynes, écologiste visionnaire, est nommé planétologue impérial sur Arrakis dont il devra apprendre tout ce qu’il peut. Le jeune Leto est envoyé en formation par son père sur la planète Ix où il se liera d’amitié avec le prince Rhombur de la Maison Vernius. Sur la planète Giedi Prime, berceau des redoutables Harkonnen, nous découvrons un enfant pourchassé comme du gibier, Duncan Idaho, celui qui deviendra le fameux maître d’armes et lieutenant de la Maison Atréides. Sur la planète impériale Kaitan, le fils de l’Empereur Elrood IX fomente avec le comte Hasimir Fenring l’assassinat de son propre père pour s’emparer du trône. Et au milieu de tout cela, la sororité du Bene Gesserit poursuit son œuvre génétique visant à donner naissance au Kwisatz Haderach, un être aux pouvoirs psychiques incommensurables.



Je pense qu’il faut être déjà familier de l’univers de Dune pour apprécier pleinement cette adaptation au scénario foisonnant. Trois tomes ne sont pas de trop pour introduire tous les personnages, leurs ambitions et leurs motivations, développer les intrigues et les trahisons, tout en posant le socle de l’univers imaginé par Frank Herbert. Mais le résultat est convaincant et les dessins dynamiques de Dev Pramanik mis en couleurs de façon percutante par Alex Guimarães confèrent à l’ensemble une belle énergie.
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Dune - Maison Atréides, tome 1

Frank Herbert est mort avant de terminer son monumental cycle de Dune, mais son fils Brian a co-écrit toute une palanquée de prequels et de sequels. Ayant été déçu par les romans de l’après-Dune, qui manquaient de souffle épique et de profondeur intellectuelle, je n’ai jamais lu ceux qui ont décrit la genèse et les origines de Dune. La présente adaptation graphique reprend l’histoire de « La Maison des Atréides », narrant les événements qui ont précédé la naissance de Paul Atréides, à l’époque où son père Leto sort tout juste de l’adolescence.



Plusieurs arcs narratifs sont développés conjointement. L’odieux baron Vladimir Harkonnen est devenu gouverneur de la planète Arrakis où est produite la substance la plus convoitée de l’univers, l’épice. Pardot Kynes, écologiste visionnaire, est nommé planétologue impérial sur Arrakis dont il devra apprendre tout ce qu’il peut. Le jeune Leto est envoyé en formation par son père sur la planète Ix où il se liera d’amitié avec le prince Rhombur de la Maison Vernius. Sur la planète Giedi Prime, berceau des redoutables Harkonnen, nous découvrons un enfant pourchassé comme du gibier, Duncan Idaho, celui qui deviendra le fameux maître d’armes et lieutenant de la Maison Atréides. Sur la planète impériale Kaitan, le fils de l’Empereur Elrood IX fomente avec le comte Hasimir Fenring l’assassinat de son propre père pour s’emparer du trône. Et au milieu de tout cela, la sororité du Bene Gesserit poursuit son œuvre génétique visant à donner naissance au Kwisatz Haderach, un être aux pouvoirs psychiques incommensurables.



Je pense qu’il faut être déjà familier de l’univers de Dune pour apprécier pleinement cette adaptation au scénario foisonnant. Trois tomes ne sont pas de trop pour introduire tous les personnages, leurs ambitions et leurs motivations, développer les intrigues et les trahisons, tout en posant le socle de l’univers imaginé par Frank Herbert. Mais le résultat est convaincant et les dessins dynamiques de Dev Pramanik mis en couleurs de façon percutante par Alex Guimarães confèrent à l’ensemble une belle énergie.
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Olium, La Constellation du Diadème

Préparez-vous à du lourd mais à du très lourd à digérer.

Après 200 pages, soit la moitié du bouquin, de descriptions du passé des très très nombreux personnages et d'intrigues politiques, vous aurez enfin de l'action. Je trouve ça très dommage dans le sens où ce récit était très bon et le concept assez rafraîchissant par rapport à ce qu'on peut trouver habituellement dans ce genre de livre. Malheureusement, il y a beaucoup beaucoup trop de d'installation que ce soit sur le passé des personnages qu'on oublie au fur et à mesure tellement il y en a et, les jeux politiques dignes d'un parlement.



Certains personnages pourraient être adorables et attachants mais, encore une fois, la masse les noient totalement et on aurait presque tendance à se redemander qui est encore ce personnage et son camp dans l'histoire.

Les termes employés sont propres aux auteurs. Un lexique à la fin donne un petit coup de mains mais clairement il y a déjà tellement de choses à voir et retenir par rapport à l'histoire pour encore se permettre de risquer de perdre sa page en allant voir dans le lexique. Après les définitions sont assez évidente avec le contexte de l'histoire mais je peux comprendre l'utilité pour d'autres. Par contre les abréviations de certains types de transport sont assez bizarre dans le sens où une fois vous aurez l'abréviation, une fois le mot complet et du coup on se demande si l'abréviation c'est bien celle qu'on a comprise parce que il y a pas de cohérence à ce niveau-là.

Niveau plume les deux auteurs se complètent assez bien, de base je ne les connaissais pas mais hormis le temps d'installation de l'histoire, ça peut aller. Elle n'est pas facile mais ne pas non plus les plus compliquée à lire.

Je le recommanderai pas comme premier livre de Space Opéra mais clairement il y a moyen d'y trouver son petit bonheur mais pas pour de la pure détente selon moi.

Je garderai donc pas ce bouquin mais bon je suis quand même contente de l'avoir lu ne fut-ce que pour découvrir l'association de ces deux auteurs et leur travail conjoint. Je doute très fortement relire un livre de ce duo mais pourquoi pas en séparé.
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Dune - Maison Atréides, tome 3

Son père étant mort, Leto devient duc, dirigeant de la planète Caladan, membre du Landsraad, chef d'une grande maison… Enfin bref… Beaucoup pour un jeune homme pour lequel ces titres ne représentent rien! Surtout que bien des ennemis pourraient en profiter !



Ce troisième et dernier tome consacré à la Maison Atréides est à la fois passionnant et décevant. 



Passionnant car le récit l'est tout simplement, on se passionne pour l'intrigue et ce que cela va engendrer. Décevant car justement, on ne sait pas où cela va mener à la fin de l'album. J'imagine donc qu'il vaut mieux avoir lu le roman Dune ou vu les films afin de bien tout comprendre (à l'heure de cette chronique, le second tome du roman graphique vient de paraître). Point positif, cela m'a donné envie de découvrir le reste. 



Graphiquement, il y a à boire et à manger et cela s'explique par lieux illustrés. En effet, dans les précédents tomes j'avais vanté la luminosité des planches notamment dans les plaines désertiques qu'on ne voit que très peu dans ce volume. L'histoire est plus sombre et donc, cela s'en ressent. Cela reste très bien illustré hormis dans les très courts chapitres qui sont moins bien détaillés. 



En conclusion, la maison atréides scénarisée par Brian Herbert, illustrée par Devmayla Pramanik et mise en couleurs par Alex Guimaraes est une bonne entrée dans la saga de SF Dune. Elle plaira aux novices qui voudront poursuivre avec la saga Dune comme aux fans qui vont découvrir ou redécouvrir les origines des divers personnages. 
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Dune - Maison Atréides, tome 2

Le planétologue Pardot Kyne diffuse la bonne parole auprès des Fremens au point de leur faire rêver que leur planète désertique pourrait devenir une oasis agréable à vivre. D'un côté, cela éveille des espoirs et de l'autre, des soupçons… Un assassin est dépêché pour s'en débarrasser ! Pendant ce temps, la crise est belle et bien présente dans les usines d'Ix. Un complot formenté dans les hautes sphères du pouvoir est sur le point de chambouler bien des choses ! 



Ce second tome consacré à la Maison Atréides est une suite réussie, pleine de tension et de moments forts. Divers éléments s'enclenchent pour voir apparaître certains personnages de la saga originale de Dune et comprendre leurs origines. Graphiquement c'est toujours aussi lumineux et donc très agréable à visualiser. 

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Dune - Maison Atréides, tome 1

Maison Atréides est un prequel de la saga Dune. C'est une adaptation de l'ouvrage du fils de Frank Herbert. L'album contient plusieurs séquences sur divers mondes avec des personnages bien connus comme le jeune Leto Atreide parti en apprentissage à Ix ou encore le tout aussi jeune Duncan Idaho traqué dans une partie de chasse. 



Ce premier tome est un mélange d'aventures et d'intrigues politiques. De nombreux jalons sont posés afin d'étoffer la saga. 



Graphiquement, je me suis régalé. Les illustrations sont superbes, le dessin est fluide et il est facile de reconnaître les nombreux personnages. C'est donc un très bon premier tome qui m'a donné envie de lire la suite. 

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Dune, tome 2 : Muad'Dib (roman graphique)

Voici le second tome de l’adaptation graphique du chef d’œuvre de Frank Herbert, « Dune ». L’histoire originale est fidèlement adaptée par Brian Herbert et Kevin J. Anderson, illustrée par Raúl Allén et Patricia Martin, avec l’assistance de Jesús R. Pastrana et Mónica Jaspe Garfia pour la mise en couleurs. Bill Sienkiewicz signe une première de couverture aussi accrocheuse que celle du premier volume, ver des sables faisant émerger la fournaise de sa gueule ouverte sous un ciel d’orage bleu lézardé d’éclairs blancs.



D’un point de vue scénaristique encore une fois, rien de choquant ni de singulier puisque le déroulé de cette adaptation suit parfaitement celui du roman original. Aucune surprise donc, mais ce manque d’originalité est une qualité. Des déviations par rapport au roman auraient représenté une prise de risque bien plus importante. Les illustrations sont toujours très propres et classiques, et le vignettage alternant plans larges et serrés donne du rythme à l’ensemble. Si la mise en couleurs faisant la part belle aux tons bleu et magenta respecte les codes visuels du premier tome, l’usage bien plus fréquent de planches monochromes peut lasser l’œil.



Je ne reviendrai pas sur les quelques déceptions visuelles évoquées lors de la sortie du premier tome, telles que l’aspect de Dame Jessica ou celui des ornithoptères. Plusieurs scènes clefs du roman sont particulièrement bien travaillées, comme la traversée de la grande tempête de sable en orni, le premier combat à mort de Paul ou l’Agonie de l’épice de Jessica. Certains personnages auraient sans doute mérité plus d’attention, à l’instar du baron Harkonnen dont les appétits et débauches ne sont que pudiquement effleurés.



Ce second tome poursuit sans surprise ce qui a été commencé, augurant plaisamment la manière dont se conclura cette série avec le troisième et dernier tome. Une adaptation conventionnelle mais respectueuse de l’œuvre originale, et dont la seule folie créative reste sa mise en couleurs audacieuse.
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Dune, tome 2 : Muad'Dib (roman graphique)

Ce second tome du roman graphique illustrant l'œuvre de Frank d'Herbet se concentre sur la fuite de Paul et sa mère qui va mener à la rencontre des Fremen. Ils doivent les trouver ou périr… Pendant ce temps-là, le baron Harkonnen continue ses manigances. 



Tout comme dans la première partie, le découpage des planches permet de visualiser l'histoire de la meilleure façon. De plus, la mise en couleurs  chaleureuse avec des teintes rougeâtres ou des teintes plus sombres permettent d'en prendre plein les yeux. Le trio d'illustrateurs composé de Raul Allén, Patricia Martin et Bill Sienkiewicz est au top. Quant au scénario, difficile pour moi de le comparer aux romans car je ne les ai pas lus. Cependant, cela ne m'a pas empêché d'apprécier ce second tome autant que le précédent. Cette partie, qui a été écrite par le fils, Brian Herbert et Kevin J. Anderson est consacrée aux conditions climatiques avec notamment la gestion de l'eau en plein désert, les complexes relations religieuses mais aussi aux clans qui s'affrontent pour le contrôle d'Arrakis. 



Ce second livre du roman graphique est à mes yeux une franche réussite. Il plaira principalement aux lecteurs qui ne connaissent absolument pas la saga DUNE. 
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Dune, tome 2 : Muad'Dib (roman graphique)

Le scénario est extrêmement bien rythmé, avec ce qu'il faut d'action, de séquences plus calmes, de réflexions plus profondes sur le devenir de la maison Atreïdes et sur le rôle des Fremen.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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La Saga des Sept Soleils, Tome 1 : L'Empire..

Au risque de décevoir, ce n’était pas une bonne expérience, mais pas une mauvaise non plus. Je n’ai pas réussi à entrer complètement dans le récit. Pourtant, il y a plein de bonnes idées. Je pense, par exemple, aux prêtres verts et aux arbres-mondes.



Le roman est découpé en 115 petits chapitres, et certains n’ont rien à voir le précédent. On abandonne une intrigue pour la reprendre beaucoup plus tard. De plus, parfois, la lecture était ennuyante.



Plus je lisais, plus mon intérêt pour l’intrigue diminué.



Je précise que le roman n’est pas une catastrophe, mais je ne lirais pas la suite.
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Dune, tome 2 : Muad'Dib (roman graphique)

Second tome du roman graphique consacré à l'oeuvre d'Herbert. Dans cet opus, Paul et s amère rejoignent les Fremen pendant que le baron Harkonen reprend le contrôle de la planète Dune. Ce roman graphique est fidèle à la trame romanesque tissée par Herbert. Le graphisme est bien travaillé, alternant les teintes sombres et les teintes plus rouges. On retrouve dans cette oeuvre les questionnement écologiques sur la gestion de l'eau, la modification du climat et les préoccupations religieuses de l'auteur qui ont fait de cette oeuvre un must en matière de SF. Mon seul regret c'est une impression malgré tout assez lisse et un découpage qui néglige un peu les transitions dans ce roman graphique, mais peut-être est-ce lié au format du roman graphique en lui même qui ne peut que synthétiser le roman.
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