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Critiques de Kevin J. Anderson (282)
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Dune - Les origines, tome 2 : Les Mentats d..

Après un premier tome pas désagréable à lire mais pas transcendant non plus, un peu trop classique et passe-partout qui ne m'avait pas apporté toute la complexité que j'attendais, en dehors de l'histoire de l'implosion des Soeurs qui m'intéressait bien, j'ai trouvé ce deuxième tome bien plus plaisant à lire. Peut-être parce que je connaissais mieux les acteurs en jeu, peut-être parce que j'avais pas à découvrir le style plus commercial des deux auteurs. En tout cas, la lecteur fut plus simple et plus addictive.



Nous nous retrouvons toujours dans ce monde post-Jihad où les I.A ont été les ennemis à bannir et ont en apparence disparu même si la technologie, elle, est toujours là et semble avoir de beaux jours dans les formes qu'elle est en train de prendre sur base de mix avec des psychotropes comme l'Epice. Nous sommes toujours dans un monde où le pouvoir de l'Empereur est en déclin. Nous sommes toujours dans un monde où de grandes familles et de grands noms se disputent des ères d'influence et où de grands groupes cherchent à trouver leur place au soleil.



Une fois habituée au style plus passe-partout des auteur et une fois oubliée mes envies d'univers riche et complexe, j'ai apprécié l'oeuvre pour ce qu'elle était : un space opera divertissant avec beaucoup de tensions et manigances entre les différents groupes. L'écriture spiralaire des auteurs permet d'avoir une lecture fluide et dynamique. On enchaîne les chapitres courts aux quatre coins de la galaxie avec ses multiples acteurs et petit à petit une toile de fond se dessine de plus en plus clairement dans ce nouvel ordre interstellaire post-Jihad. Ma seule petite déception vient de l'utilisation de la famille Atréïde qui tient plus de l'accessoire qu'autre chose dans ce tome...



Sinon, j'ai aimé suivre la longue décadence et perte de pouvoir de l'Empereur Salvador qui peine à lutter face à l'influence grandissante à la fois du Dirigeant Manford Torondo avec son engagement anti-techno et des Venport qui dirigent la flotte des Navigateurs. Le conflit de ces deux va être au centre de l'histoire et avoir de lourde conséquences sur l'Empire intergalactique. Nous assisterons à leur lutte à distance, à leur recherche d'influence, à leurs manigances et à leurs actions également, tout du long de ce tome et ce sera passionnant.



En parallèle, nous assistons également au destin croisé des deux grands ordres de l'Empire que sont les Mentats et les Soeurs. Si ces dernières vont peu à peu se relever du coup porté par l'Empereur Salvador grâce à l'effroyable astuce d'une certaine Harkonnen qui gravit les échelons en leur sein, les Mentats, eux, connaîtrons un destin inverse à cause du lien entre leur chef et un ancien robot tout puissant. C'est également très intéressant de suivre ce qui s'y passe et d'y voir les prémices de ceux qu'ils seront plus tard et des techniques et programmes qu'ils utiliseront et vont promouvoir les uns et les autres.



Mais les auteurs ne se contentent pas de ça, ils greffent également plein de petites histoires autour, de celle de Vorian Atréïde qui cherche à aider les Harkonnens et également à trouver l'apaisement au sein de sa famille, en passant par le savant-fou Ptolémée qui est en train de développer ces mystérieux être que sont les cymeks, ou encore le destin de certains Freemen qu'on croise et à qui on promet un avenir plus radieux... C'est très riche en ramification, mais une fois qu'on se note un peu qui est qui, ce n'est pas si compliqué et c'est vite fascinant de voir comment l'action de l'un va jouer sur celle de l'autre à l'autre bout de la galaxie. J'aurais juste aimé que Pocket nous fournisse ce petit travail éditorial consistant à recontextualiser l'histoire, actions et personnages compris. Ça manquait vraiment.



En tout cas, même si on est loin de la profondeur et du génie de la série originelle, cette lecture fut un bon divertissement, une suite honnête et plus simple à suivre que le premier tome, avec des actions individuelles et de groupes passionnantes de part l'ampleur qu'elles prennent à plus vaste échelle. C'est aussi très intéressant de voir les prémices de ce qu'on connaîtra plus tard, de voir la montée et la chute de certains individus, et encore plus de découvrir quelques zones d'ombre dont les mystères pourraient nous surprendre. N'est-ce pas les cymeks ? ;)
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Dune, tome 1 (roman graphique)

Étant une grande fan de Dune depuis mon adolescence, je ne pouvais pas ne pas lire ce premier roman graphique.



Il retrace dans les grandes lignes le premier roman. J'avoue ne pas avoir grand chose à dire dessus : il reprend les événements principaux de la trame, donc toute personne n'ayant jamais plongé dans l'univers d'Arrakis s'y retrouvera, mais il n'y a aucune surprise (et tant mieux, on n'altère pas l'œuvre de Frank Herbert ! ).



Les dessins sont très beaux et j'aime les codes couleurs utilisés en fonction de l'endroit où se trouvent les personnages (des pages toutes bleues, rouges ou oranges).



J'ai juste retiré une étoile car cette lecture ne m'a fait ni chaud, ni froid, peut être parce que je connais déjà trop bien cet univers mais ça ne m'empêchera pas de me procurer les 2 prochains tomes puisqu'une trilogie s'annonce.



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Dune - Les origines, tome 1 : La Communauté d..

Après la relecture l'an dernier du premier cycle de Dune écrit par Frank Herbert, même si l'écriture ne m'avait pas emportée jusqu'au ultimes volumes, j'ai eu envie de poursuivre ma découverte de l'univers et Pocket sortant l'ultime chapitre de la saga des Origines se déroulant juste avant, j'ai eu très envie de commencer par celle-ci. Je les remercie de me l'avoir envoyée.



Première remarque et elle est de taille, celle-ci a été écrite dans les années 2010 par le fils de l'auteur d'origine en collaboration avec Kevin J. Anderson auteur de nombreux romans et nouvelles depuis les années 80 et ayant notamment beaucoup contribué à Star Wars, ce qui se ressent ici, comme un effet retour de bâton. Et je dois dire que la plume du fils ne vaut malheureusement pas à mes yeux celle du père. J'ai trouvé la plume de Brian et Kevin très agréable, très actuelle, mais aussi très lisse et sans relief. C'est une écriture passe partout qui fait le job mais c'est tout.



Je m'attendais en plongeant dans les origines de Dune à avoir une histoire complète et indépendante en quelque sorte mais qui me ferait découvrir les arcanes de l'univers juste avant les événements relatés dans le premier tome de Dune. Je pensais par exemple découvrir la vie des Atréïdes et Harkonnen avant qu'ils ne se fassent la guerre sur Arakis. J'ai eu ça mais pas tout à fait. Ce cycle devrait en fait se lire après celui intitulé Dune, La Genèse. Pourquoi ? Parce qu'il y ait sans cesse fait référence comme si on savait parfaitement ce qui s'y était passé et que ce n'est pas mon cas ^^! J'aurais vraiment aimé avoir un bref résumé des événements par exemple en début de tome ou une fiche avec les personnages et leurs relations car clairement cela manquait. De plus, les nombreuses répétitions sur ce qui s'est passé avant agacent vite. Cela manque de fluidité et pour moi un cycle doit pouvoir se lire indépendamment des autres, les auteurs doivent rendre celui-ci accessible à tous.



Venons-en au coeur de ce premier tome. Intitulé La communauté des soeurs, je m'attendais à suivre les premiers pas des soeurs du Bene Gesserit, ce fut effectivement le cas avec l'entité qui les précède, mais ce ne fut pas tout. Les auteurs ont allègrement pioché, sans vraiment rien inventer, dans l'univers de Frank Herbert. Ainsi, nous suivons comme chez le père une intrigue à la fois politique, religieuse, mercantile et plus dans un univers de space opera bien connu. Nous assistons à la transition entre le monde d'avant où la technologie et les robots étaient omniprésents et le monde d'après la guerre contre ceux-ci où tout est à réinventer. C'est une base fort séduisante mais qui n'a pas été exploitée comme je l'aurais aimé.



Les deux auteurs plutôt que de proposer une vaste fresque comme j'aurais aimé, manquent de souffle et proposent à la place, une histoire un peu plate et passe partout où de grandes familles et de grandes institutions s'entre déchirent pour le pouvoir et l'argent. Je m'attendais à plus d'imagination, plus d'ampleur de la part des auteurs. J'ai eu l'impression d'un copier coller de la saga d'origine mixée à un peu de Fondation et de Star Wars... On suit ainsi en parallèle plusieurs histoires de personnages clés : le patriarche Atréïde, son ennemi Harkonnen, l'Empereur en manque d'appui et son frère trop populaire, la Guilde des navigateurs, la future communauté des Soeurs et les Mentats. Tout ce petit monde complote pour lui-même et vise donc à en dégager certains. Seul Vor Atréïde est différent bien entendu... Tout cela a lieu dans des décors connus : de Corrino, en passant par Arakis ou les vaisseaux de la Guilde. Les interactions sont prévisibles ici puisque les ennemis d'alors sont ceux de demain.



Cependant, malgré tout, j'ai pris plaisir à voir les interrogations qu'ils se posent sur la place de la technologie avec ou sans robot et sur le monde à réinventer. J'ai aimé voir certains douter, savoir que le tout robot comme avant peut être dramatique mais se rendre compte que le zéro technologie est impossible aussi, et chercher un entre deux. J'ai aimé voir les prémices de la Guilde et des Soeurs avec l'usage de l'épice et d'autres drogues pour entrer dans l'état nécessaire au voyage intersidéral d'un côté et dans celui pour devenir une Révérende Mère de l'autre. C'était fascinant de suivre leurs expérimentations. J'ai aimé voir l'Empereur en difficulté tandis que son frère et la famille de celui-ci monte en puissance. Cela promet de belles tensions fraternelles. J'ai aimé voir les intrications entre les différents groupes : famille Impériale, Soeurs, Mentats, Atréïde et Harkonnen. J'ai été fascinée par le récit des bribes du monde d'avant et de la guerre contre les Machines pensantes et le père de Vor Atréïde. Donc tout n'est pas à jeter loin de là.



J'attendais juste plus d'un tel univers. J'attendais plus d'invention, plus de souffle épique, plus de nouveaux personnages, plus d'immersion peut-être aussi dans les groupes qu'on connaît. Là j'ai eu l'impression qu'à vouloir raconter trop de choses les auteurs se perdaient et me perdaient. J'ai en même temps eu l'impression d'un récit bien trop délayé. Je pense qu'on peut facilement retiré un bon tiers des paragraphes pour alléger tout ça et le rendre plus incisif. J'avais donc très envie d'être séduite et je sors un peu mitigée par la forme que cela a pris malgré un fond que je trouve séduisant.
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Avant Dune, tome 1 : La Maison des Atréides

N'ayant jamais lu la saga "Dune" je me suis régaler à lire cet Avant Dune, ce roman de science-fiction a était pour ma part très bien écrit par ces deux auteurs, qui ont tout les deux une très belle plume. Je dois avoué que j'ai eu un peu de mal avec le premier chapitre en me demandant dans quoi je m'embarquer et pour finir je me suis plongé dans cette grande aventure faite de trahison, de corruption, de complots, de bravoure, de loyauté et de pleins d'autres choses. Je le conseille vraiment pour ceux qui voudraient connaître l'histoire d'avant Dune.
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Dune - Maison Atréides, tome 1

Histoire antérieure aux événements de “Dune” , ce prequel est un bon moyen de prolonger ou découvrir l’univers créée par le regretté Frank Herbert. […] Outre un récit abordable, la partie graphique est un autre point positif de cette adaptation. Cette adaptation en comic-book est une grande réussite pour la licence Dune!
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Dune, tome 1 (roman graphique)

Cette adaptation en BD de Brian Herbert (le fils de Frank Herbert) et de Kevin J. Anderson est sortie juste avant la nouvelle production du film par Denis Villeneuve 38 ans après le raté de David Lynch que certains ont tout de même qualifié de culte. J'avoue que ma préférence va nettement pour la dernière réalisation que j'ai trouvé véritablement sublime.



Il faut savoir que cette adaptation souhaitait se détacher pour devenir une œuvre unique et indépendante. Pour autant, malgré cette volonté d'indépendance, je m'aperçois que cela colle non seulement au roman mais également au dernier film. Certes, il y a quelques différences mais elles sont mineures. Visiblement, la bd ne s'attarde pas sur Caladan pour ne citer qu'un exemple.



Pour ma part, je considère Dune comme un chef d’œuvre absolu de la science-fiction qui a d'ailleurs inspiré par la suite le célèbre « Star Wars » même si les films ont été populaires au point d'éclipser tout ce qui avaient existé antérieurement.



Cette première partie de Dune est particulièrement réussie même s'il faut moins la part belle au personnage de Paul. On nous présente les différents acteurs de la saga dont certains vont malheureusement trahir pour des raisons légitimes. Jessica aura une place assez importante de même que le Duc Leto. Et puis, il y a Arrakis, cette planète désertique qui semble être le centre de l'univers pour son épice tant convoité à commencer par la maison Harkonnen.



Bref, cette adaptation ne peut que ravir les fans du plus grand roman de science-fiction de tous les temps. Moi, je trouve que cela manque un peu d'un supplément d'âme propre à une BD.



Par ailleurs, le dessin reste correct sans être exceptionnel et le petit format ne rend pas vraiment hommage à ce monument.



Quoiqu'il en soit, ce support qui reste fidèle à l’œuvre originelle permet de nous faire découvrir une saga extraordinaire et parfois assez complexe.
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Dune - Chroniques de Caladan, tome 1 : Le duc

je suis très mitigé : le style est vraiment trop simpliste, tout est explicité (par exemple les sentiments sont décrits textuellement au lieu d'être suggérés), tout est plat. Est-ce la routine des auteurs, la pression des délais ou la traduction française qui donne cette impression ? En tous cas, je ne retrouve pas le souvenir enthousiaste de ma lecture des tomes du cycle des Maisons ou de la Génèse.
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Avant Dune, tome 1 : La Maison des Atréides

Personnellement, je ne compte pas me lancer dans le débat de savoir qui je préfère entre Frank Herbert ou la collaboration entre Brian Herbert et Kevin J. Anderson. À vrai dire, au niveau de l'écriture, je n'ai pas noté de différences notables, sans compter que les oeuvres ont été traduites. Sur un autre registre : pour le moment, je n'ai lu que Dune et Avant Dune 1. La maison des Atréides, ce qui est bien peu pour établir un comparatif.



Tout ce que je sais, c'est que j'ai commencé Dune y a de cela trois ans et que la mort d'un personnage m'a tellement marquée que j'ai arrêté le livre au beau milieu. Il m'a fallu un bon moment avant de pouvoir le recommencer et le finir, chose que j'ai fait en début d'année.



L'univers ne m'émeut pas au sens profond du terme. Il ne m'ébranle pas. En fait, il stimule plutôt mon intellect, me fait ricaner devant les complots et éveille en moi la flamme de la vengeance ou de la justice. Je me sens spectatrice d'une partie d'échec finement menée et, étant donné que mes personnages préférés sont Léto Atréides et Vladimir Harkonnen (avec une petite préférence pour ce dernier quand même ; j'adore les méchants), je ne pouvais pas passer devant Avant Dune sans le lire. Quoi de meilleur pour moi que de lire la jeunesse du Duc Léto et du Baron Harkonnen ? (Réponse : rien, j'adore !)



On comprend, dans ce livre, énormément de choses sur le livre Dune en lui-même : comment Léto est devenu Duc ? D'où vient Jessica, la mère de Paul ? Pourquoi est-ce que le Baron est gros ? Comment Duncan Idaho en est venu à servir Léto ? Qui était le père de Liet Kynes et qu'a-t-il accompli sur Arrakis ? Comment sont formés les Navigateurs de la Guilde ? Et autres questions.



Ce que j'ai beaucoup aimé aussi, c'est l'amitié entre Léto Atréides et Rhombur Vernius, le prince de la planète Ix (d'ailleurs, toute l'intrigue qui se déroule sur Ix, avec les jeux de pouvoir, est vraiment très intéressante). Sans parler de la relation entre le Prince Héritier Shaddam et Hasimir Fenring que je trouve exquise !



Un bon coup de coeur pour moi (à vrai dire, je n'en doutais pas du tout).



Un livre qui plaira à ceux qui aiment les intrigues complexes, les complots, les manigances et les changements de point de vue entre de multiples personnages.



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Dune - Maison Atréides, tome 1

Ce roman graphique est l'adaptation d'un ouvrage du fils de Franck Herbert, qui nous donne des pistes de lectures sur l'oeuvre magistrale de Dune. Je ne saurais dire si le roman graphique est fidèle au roman, n'ayant pas lu ce dernier. On y découvre cependant le passé de personnages comme Duncan Idaho ou encore Léto Atréides ainsi que celui du baron Harkonen. Le tout est bien construit. J'ai un peu moins aimé le graphisme que celui de l'autre roman graphique consacré à cette saga.

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La Saga des Sept Soleils, Tome 1 : L'Empire..

En l'an 2100, la Terre se meurt suite à l’accroissement incontrôlé de sa population, décision est prise d’envoyer onze immenses vaisseaux à travers l’espace pour coloniser de nouvelles terres. Trois siècles plus tard, ils sont découverts par les Ildirans, peuple extra terrestre maîtrisant le voyage à la vitesse de la lumière. Les extraterrestres bienveillants offrent aux humains cette technologie, permettant la colonisation rapide de tout le bras spiral de notre galaxie. Après la découverte d'une arme créée par une civilisation éteinte, les Klikiss, les humains enflamment une géante gazeuse pour terraformer ses satellites. Mais ils ne se doutent pas que cette action anodine va également enflammer la galaxie.

Le rythme de ce premier tome est très lent, il faut attendre près de 200 pages pour que cela démarre.

C’est aussi le principe des séries, et Anderson prend le temps de développer ses différentes intrigues pour amener le lecteur l’a où il veut.

Qui dit intrigues multiples, dit nombreux personnages. Et à ce niveau-là, le lecteur est comblé, parfois même jusqu’à l’écœurement. Avouons-le, il y en a trop et bien sûr l'auteur veut tous les faire parler. Résultat : des chapitres très courts, 3 ou 4 pages en moyenne, où le lecteur saute d'une histoire à l'autre, affaiblissant passablement la narration. Évidemment encore une fois, toutes les intrigues mises en place ne se valent pas, certaines sont addictives comme le destin des klikiss et de leurs robots, quand d'autres sont bien moins intéressants, et s’essoufflent d’elles-mêmes.

Pour finir, à coup de trois pages par protagoniste, l’auteur ne peut certainement pas élaborer une quelconque psychologie complexe pour chacun de ses personnages. On pense naturellement au Président Wencezlas et au roi Peter, très/trop caricaturaux dans leurs rôles.

Au-delà de ça, la saga est une sf "standard", avec son lot d'extrapolation technologique, ses aliens méchants et retors, ses civilisations disparues mais qui, rassurez-vous, reviennent inopinément (ah… satané deus ex machina !) pour dynamiser un univers en pleine expansion.

Bref, un tome 1 sympathique augurant un moment de divertissement sans prétention.
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Frankenstein, tome 1 : Le fils prodigue

Roman plein de rebondissements, où se mélangent suspense et fantastique. une grande réussite pour Dean Koontz que cette revisite du mythe de Frankenstein.

L'histoire commence par une présentation de plusieurs personnages qu'on suit au fil des pages. Un géant tatoué et défiguré de 2 siècles, Carson et Michael, inspecteurs de la New Orléans qui mènent l'enquête sur d'horribles crimes, des morceaux de leur corps étant prélevé aux victimes, Arnie, frère de Carson, autiste, Victor, milliardaire qui crée une nouvelle race. Frankenstein, en fait. Et puis on fait la connaissance de certaines des créatures, dotées d'un minimum de conscience, qui s'interrogent sur leurs lacunes à côté des autres humains.

Un très bon premier tome, qui donne vraiment envie de sauter sur le second.
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Dune, tome 1 (roman graphique)

Ce Tome 1 de Dune en Roman Graphique est une adaptation fidèle et authentique à l’œuvre originale littéraire de 1965. Un rendu possible, grâce à l’association de l’héritier naturel de Frank Herbert, de celle d’un grand nom de la SF (romans/comics) avec celle d’artistes de talent collant parfaitement à l’univers de par leur style. Elle permet d’aborder facilement cet univers et pourquoi pas d’inciter à découvrir et lire l’œuvre originale. Une parfaite lecture avant de découvrir la vision de Denis Villeneuve dans la nouvelle adaptation cinématographique à venir.
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Dune - Chroniques de Caladan, tome 1 : Le duc

Vide.



Le duc de Caladan, Leto et son fils Paul, 14 ans dans ce tome, donc un an avant « LE » Dune de Herbert Père. Avant que Dune ne soit attribué à la maison Atréides. Confronté à un problème de drogue sur Caladan sur fond d’attentat contre les grandes maisons du Landsraad.



J’attaque cette critique alors que j’ai recommencé à lire Dune de Frank Herbert, donc, oui, cela ne tient pas la comparaison, l’écriture est trop simple, les personnages trop lisses (dans leurs attitudes, leur vie, alors qu’ils sont censés avoir une profondeur énorme vu le nombre de romans sur eux).

L’histoire contée ici ne vaut pas les 450 pages. Sans aller jusqu’à dire que c’est fade, parce que malgré tout la lecture est agréable, on connaît bien les personnages, qui ont une histoire, un vécu, on a un peu grandi avec eux, cela reste au final un peu vide.

Ça ne vaut pas le temps passé à la lecture, d’autant que ce n’est, comme d’habitude que le début de l’histoire, sans fin, délayée à l’infini et commercialement rentable, et moi pauvre pigeon j’achèterais probablement la suite : Les navigateurs.
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L'Académie Jedi - Intégrale

"L'Académie Jedi", est une trilogie de romans, se déroulant dans l'univers "Star Wars", faisant partie de l'univers "Legends" (celui qui était "officiel", avant le rachat de Lucasfilm par Disney) et se déroulant quelques années après la fin du "Retour du Jedi".

C'est une trilogie, que je trouve divertissante, mais qui peine à m'enthousiasmer.

En effet, je lui trouve plusieurs défauts ; pour commencer, je trouve l'écriture extrêmement plate ; j'ai eu le sentiment, qu'elle peinait, à faire vivre cet univers.

Les personnages, sont une autre des faiblesses, que je trouve à cette trilogie. Ce n'est pas que les personnages de la trilogie, ne soient pas intéressants ; d'autres oeuvres, ont montré qu'ils pouvaient l'être ; simplement, j'ai eu le sentiment qu'on ne prenait jamais le temps de s'attarder sur eux, qu'on préférait les jeter dans l'action, sans jamais leur donner une vraie consistance, si bien qu'ils m'ont semblé plats et que j'ai du mal à reconnaître certains personnages, que je connais pourtant bien.

Un autre grave défaut de la trilogie, à mon sens, est l'emploi constant du hasard, afin de lier différentes intrigues, mal liées entre elles. Cela me pose problème, car, lorsque tout est lié, par des hasards extraordinaires, j'ai du mal à me dire, que je suis dans un univers vaste, sensation que j'aime bien, mais plutôt dans un univers tout petit, où tout est lié à tout et où tout le monde se rencontre tout le temps, par le plus grand des hasards.

Pourtant, malgré les défauts que je lui trouve, je ne déteste pas cette trilogie. Elle m'a semblé être d'une lecture aisée, rapide et plutôt agréable ; malgré tous les défauts que je lui trouve, elle m'a diverti.

En somme, il s'agit d'une trilogie très imparfaite à mes yeux, mais qui a le mérite, de demeurer agréable à lire et divertissante.
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Dune - Chroniques de Caladan, tome 1 : Le duc

Le Duc peine à échapper au sort de nombreuses préquelles : en situant l’action juste avant le roman originel, les auteurs placent le connaisseur de la saga dans une situation inconfortable. Difficile de s’emballer devant les rebondissements de l’histoire quand on connaît parfaitement le sort des protagonistes. Reste qu’une plongée dans le foisonnant univers pensé par Frank Herbert est toujours entraînante, même quand on perçoit la fin du chemin.
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Dune, tome 1 (roman graphique)

Ayant le roman de Frank Herbert Dune, dans ma liste de livre à lire, quand j'ai vu cette adaptation graphique par son fils à la bibliothèque, je n'ai pas hésité.

J'ai trouvé l'histoire intéressante mais comme pour tout oeuvre de SF, il faut poser les lieux, les personnages et c'est toujours un peu complexe, il faut donc être bien concentré. Mais le roman graphique facilite notre immersion.

Le dessin m'a un peu déçu, je l'ai trouvé assez classique. Raul Allen et Partricia Martin, les dessinateurs, ont travaillé pour Marcel, DC et cela se ressent dans les illustrations qui nous rappellent les comics, contrairement à la sublime couverture.

Le format de l'album est trop petit à mon goût pour ce genre d'histoire, ce qui donne des cases très serrées, ne facilitant pas toujours la lecture et ne permettant pas de superbes panoramas.



Malgré ces points négatifs, ce roman graphique m'a permis de découvrir un monument de la science-fiction.
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Dune, tome 1 (roman graphique)

Il faut oser, s'attaquer à l'adaptation d'une œuvre littéraire telle que Dune, pari réussi avec cet ouvrage des éditions Huginn & Muninn... Comment ne pas se laisser attirer par cette magnifique couverture qui donne envie de saisir ce livre dans nos mains... Premier des trois tomes prévus et déjà on en voudrait plus...

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The X-Files Archives 04

Bon dernier volume dévoré dans la foulée des 3 autres tomes.



Comme pour le précédent, ce recueil est une compilation d'histoires courtes d'horreur, de fantastique moderne qui tourne mal et c'est toujours très agréable à lire.



Bref j'ai passé un très bon moment avec ces recueils et je vais peut-être regardé d'autres comics qui adaptent ma série préférée ^^
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Dune, tome 1 (roman graphique)

Premier tome de l'adaptation graphique de ce monument de la littérature de science-fiction, « Dune » de Frank Herbert. La première de couverture, réalisée par Bill Sienkiewicz est magnifique : trois silhouettes encapuchonnées au sommet d'un éperon rocheux, et derrière elles un ciel orange éclairé par les deux lunes d'Arrakis, Dune, planète des sables. Police noire au graphisme acéré pour le titre. Une couverture vraiment très engageante et mystérieuse à souhait.



Le traitement narratif de ce roman graphique suit parfaitement le déroulement du premier tome écrit par Frank Herbert. Certains textes et dialogues sont repris presque au mot près. Nous pouvons donc remercier Brian Herbert et Kevin J. Anderson d'être restés fidèles à l'oeuvre originale pour cette adaptation. Les illustrations de Raúl Allén et Patricia Martín sont propres, très académiques, peut-être même trop classiques. J'aurais aimé plus d'originalité, plus de caractère dans l'identité graphique, mais peut-être que l'idée était de ne pas écraser l'oeuvre originale avec une présence visuelle trop originale. Les visions de Jodorowski pour son adaptation cinématographique avortée de Dune frôlaient la folie formelle et géniale, et même si ce n'est clairement pas ce que j'attendais pour le roman graphique de Dune, j'espérais tout de même plus de créativité.



Les images encore une fois restent globalement fidèles au roman, même si je note quelques choix regrettables : Dame Jessica, la mère de Paul Atréides, ressemble davantage à une jeune gourgandine qu'à la dangereuse et influente « sorcière blanche » décrite par Frank Herbert ; Duncan Idaho qui est normalement un homme au teint très pâle dans le roman apparaît avec une carnation noire (diktat des quotas ethniques propres aux arts cinématographiques et visuels américains ?) ; les ornithoptères semblent bien massifs et patauds en comparaison des descriptions du roman ; et quelle idée d'avoir remplacé la tête empaillée du taureau qui encorna le grand-père de Paul par une indéfinissable tête de goule diabolique ! La mise en couleurs par David Astruga et Mónica Jaspe Garfia est honorable, avec une palette souvent restreinte, des dominantes magenta et bleu. C'est un choix esthétique qui ne sera pas consensuel mais qui fonctionne plutôt bien.



Au final, une adaptation graphique fidèle mais peut-être trop conventionnelle d'un chef d'oeuvre à la créativité jamais égalée.
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La Saga des Sept Soleils, tome 6 : Un essai..

Bon. C’est la saga des 7 soleils, ça laisse supposer que l’auteur avait prévu les sept tomes de la série... mais franchement, quand j’ai lu le dernier chapitre du tome 5, ma réaction a été : « Argh!! Non, c’est pas vrai, il ne peut pas faire ça !! »

Clairement l’histoire aurait pu être bouclée au tome précédent mais tout ça est très vite oubliée, la lecture est toujours aussi aisée... on se prend au jeu !

Toujours une aussi bonne saga à mon goût
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