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Citations de Khaled Hosseini (763)


Je suis devenu ce que je suis aujourd'hui à l'âge de douze ans par un jour glacial et nuageux de l'hiver 1975. Je revois encore cet instant précis où, tapis derrière le mur de terre à demi éboulé, j'ai jeté un regard furtif dans l'impasse située près du ruisseau gelé. La scène date d'il y a longtemps mais, je le sais maintenant, c'est une erreur d'affirmer que l'on peut enterrer le passé : il s'accroche tant et si bien qu'il remonte toujours à la surface. Quand je regarde en arrière, je me rends compte que je n'ai cessé de fixer cette ruelle déserte depuis vingt-six ans.
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- Et parfois, les morts ne sont pas les plus à plaindre.
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- C'est drôle, Markos, mais les gens se trompent souvent complètement. Ils pensent vivre en fonction de ce qu'ils veulent. Mais ce qui les guide, en fait, c'est ce dont ils ont peur. Ce qu'ils ne veulent PAS.
(p. 408)
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Je me rappelai cette remarque formulée par Baba des années plus tôt :
Je pisse à la barbe de ces singes imbus de leurs dévotions. Ils ne font qu’égrener leur chapelet et réciter un livre écrit dans une langue qu’ils ne comprennent même pas. Que Dieu nous aide si l’Afghanistan tombe un jour entre leurs mains.
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Révèle ton secret au vent, mais ne lui reproche pas de le répéter aux arbres.
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-"Tu as changé de sujet, répliqua-t-elle.
- Qui était... ?
- Les filles sans cervelle qui trouvent que tu es viril.
- Tu le sais pourtant bien.
- Quoi ?
- Que je n'ai d'yeux que pour toi".
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Il y avait des hommes sur cette terre qui avaient touché ces seins, m’émerveillais-je, qui les avaient embrassés en lui faisant l’amour. Que restait-il à accomplir dans la vie lorsqu’on avait connu cela? Où un homme pouvait-il aller après s’être dressé au sommet du monde? 

(Belfond, p. 113)
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C'était (...) l'un de ces enfants si pleins d'énergie qu'ils vident les autres de la leur. (p. 15)
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Elle est sidérée de voir combien le destin de chaque Afghan est marqué par la mort, le deuil et la douleur. Et pourtant, force lui est de constater que les gens réussissent à survivre.
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Un vers que j'avais lu ou entendu quelque part me revint en mémoire : "Si les enfants sont nombreux en Afghanistan, l'enfance, elle, y est quasi inexistante."
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… les propos que son père lui avait tenu sur les héros de guerre valaient aussi pour les adultes : une fois qu’on en devient un, on le reste jusqu’à la mort.
(Belfond, p.330)
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Afghans, Somaliens, Irakiens, Erythréens, Syriens, nous sommes tous impatients de voir le soleil se lever, et tous effrayés aussi.
(...)
J'ai entendu dire que nous étions les indésirables, les importuns.
Que nous devrions emmener notre malheur ailleurs.
(..)
S'ils pouvaient voir, ne serait ce que la moitié de ce que toi, tu as vu, ils se montreraient plus bienveillants, c'est sur.
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Les étrangers sont des amis en attente de se faire connaître
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Je le sais maintenant, c'est une erreur d'affirmer que l'on peut enterrer le passé : il s'accroche tant et si bien qu'il remonte toujours à la surface.
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En dehors d'une exception notable - moi - , Baba modelait le monde autour de lui à sa convenance. Le problème, bien sûr, était qu'il voyait tout en noir et blanc. Et il décidait lui-même de ce qui relevait de l'une ou l'autre de ces catégories. On ne peut aimer une telle personne sans éprouver en même temps une certaine crainte à son égard. Ni peut-être un peu de haine.
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Si Dieu existe, alors j'espère qu'il a mieux à faire que de savoir si je mange du porc ou si je bois.
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Révèle ton secret au vent, mais ne lui reproche pas de le répéter aux arbres
(Khalil Gibran)
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Durant une heure ou deux, quand son père venait lui rendre visite et qu'il la couvrait de sourires, de cadeaux et de mots gentils, Mariam avait l'impression d'être digne de tout ce que la vie avec de beau à apporter.
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Il me restait une dernière chance. Une dernière occasion pour décider de qui j'allais devenir. Je pouvais m'avancer dans cette allée, défendre Hassan - de la même façon qu'il m'avait secouru à bien des reprises - et en accepter toutes les conséquences. Ou je pouvais m'enfuir. An bout du compte, j'optai pour la seconde solution. Je m'enfuis parce que j'étais lâche. (...) Voilà ce que je me forçait à croire. J'aspirais à la lâcheté parce que l'autre raison, la vraie, qui me poussait à me sauver était qu'Assef avait raison: on n'a jamais rien sans rien en ce bas monde. Et peut-être Hassan état il le prix à payer, l'agneau à sacrifier pour gagner l'Amour de mon père ? M'en coutait-il trop ? La réponse surgit dans mon esprit avant que j'aie le temps de l'étouffer. Il n'était qu'un Hazara n'est ce pas?
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C'était toujours pareil avec les cerfs-volants. Vos pensées dérivaient en même temps qu'eux.
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