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Critiques de Kinga Wyrzykowska (75)
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De nos propres ailes

Elles sont six filles, six personnalités unies par leur passion pour le volley. Elles s'entraînent ensemble depuis des années et s'entendent bien en dépit de leurs nombreuses différences.



Elles jouent aujourd'hui un match capitale qui peut les amener ensemble très loin...Mais Gladys elle vit l'événement de l'extérieur car elle est remplaçante et dans l'équipe depuis peu.

Pourtant, elle souhaite prendre toute sa place...



Un roman à suspense qui nous offre sept portraits d'adolescentes au profil varié. Elles sont de milieux différents et ont chacune des soucis personnels souvent en lien avec leur famille. Nous découvrons progressivement leurs failles et leurs secrets.



A la compétition sur le terrain va suivre un affrontement avec le risque de voir se lézarder leur amitié. La tension monte rapidement entre les jeunes filles, poussée souvent par des problématiques personnelles ou familiales. La révolte gronde...



C'est aussi un bon roman policier puisqu'il faudra découvrir qui va être à l'origine du grand séisme et tenter de trouver les raisons de cet acte.



Enfin c'est l'adolescence elle-même qui se retrouve au premier plan avec une analyse psychologique fine et percutante.



A découvrir !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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De nos propres ailes

Les filles de l’équipe de volley du lycée Saint-Exupéry sont en train de réaliser leur rêve : elles ont gagné la coupe de FranceHeaven ! Elles vont donc partir disputer la finale internationale aux Antilles, à La Désirade ! Dans l’équipe, elles sont sept, mais il n’y a que six places pour La Désirade… C’est Gladys, la dernière arrivée, la remplaçante, qui restera sur le banc de touche, une fois de plus. Découragée, Gladys s’apprête à annoncer qu’elle arrête le volley, quand une de ses co-équipières, Tina, se casse l’épaule, lui laissant sa place pour la finale. Les autres joueuses ont alors l’idée de créer une cagnotte pour payer le billet de Tina, afin qu’elle les accompagne, malgré tout, dans l’aventure…



L’avis de Rachel, 14 ans : On suit sept jeunes filles différentes qui se battent dans un but commun : le volley. Ce livre est bien écrit et agréable à lire. On découvre les vies de ces jeunes filles. Elles ont chacune leur part de problèmes et leur envie de réussir. Elles sont toutes attachantes. Un bel appel à la liberté ! 



L’avis de la rédaction : Il m’a semblé que ce livre était davantage un roman d’apprentissage – violent – qu’une “grande histoire d’amitié” comme l’annonce la couverture.
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De nos propres ailes

C'est l'histoire de 7 jeunes filles qui doivent participer à une finale de volley dans un autre pays .Mais, quelques mois avant le départ, la capitaine se blesse donc elle ne pourra pas partir. Ses amies mettent donc en place une cagnotte pour faire quand même partir leur amie .Mais la cagnotte va être voler .Elles soupçonnent une joueuse de leur équipe ! Mais qui aurait voulu que la capitaine ne parte pas ?
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De nos propres ailes

Le sujet de ce livre m'a amené à l'acheter. Mais la lecture terminée, j'éprouve un certain malaise et une certaine réticence à le mettre entre les mains de collégiens. L'auteure

décrit plutôt bien les émois, les colères, les envies de ces jeunes volleyeuses. Mais le récit est parfois confus et on peine à comprendre qui parle, qui est qui. Enfin, les relations de ces adolescentes, si elle reflète sans doute une réalité, sont très violentes.
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De nos propres ailes

Elles sont six filles dans l’équipe de volley, six meilleures amies depuis des années dont le rêve est de participer à la coupe Heaven. Toutes différentes, dans leurs origines, leurs centres d’intérêts ou leurs personnalités, Julie, Morgane, Nejma, Milena, Tina et Andrea n’en sont pas moins hyper soudées. Une véritable équipe. Gladys, c’est la nouvelle à l’air un peu pataud qui se retrouve toujours sur le banc de touche. Une situation qu’elle ne vit pas très bien. Jusqu’au bête accident de Tina, qui va rendre son épaule inutilisable et donc ses chances de participer à la coupe Heaven aux Antilles. Mais pour Gladys, c’est enfin une place au sein de l’équipe… Encore qu’il faudrait qu’elle soit acceptée par les autres filles, peu désireuses de la voir prendre la place de Tina.



Avec De nos propres ailes, Kinga Wyrzykowska explore l’adolescence et l’amitié dans le microcosme d’une équipe sportive. Entre la difficulté à s’intégrer dans un groupe constitué depuis longtemps, la jalousie, les rêves ou l’agacement, et les situations familiales de chacune, ce sont toutes les préoccupations adolescentes que l’on retrouve dans ce « roman de copines » (ou de filles), bien loin pourtant des poncifs du genre. Exit les histoires d’amour mièvres ou les mesquineries futiles, l’auteure insiste ici sur la psychologie de ses personnages, sur les désirs et les failles de chacune. Cela rend le roman passionnant, bien qu’un chouïa difficile au début car c’est aussi un roman choral, où chacune prend la parole à tour de rôle, parfois en même temps, et que Kinga Wyrzykowska ne nous a pas facilité la tâche pour s’y retrouver. Mais après un petit temps où on se demande « mais c’est laquelle déjà qui a les parents polonais sympas ? » ou bien « la fille placée en famille d’accueil, c’est bien Tina ? », on finit par s’attacher à chacune des filles et à se demander comment leurs relations vont évoluer et comment leur collecte d’argent va aboutir. Car bientôt arrive la partie suspense du roman, et le vol de la cagnotte va attiser considérablement les tensions au sein du groupe fragilisé, risquant à tout moment de tout faire exploser…



De nos propres ailes est un très bon roman, qui fait la part belle à ses personnages de jeunes filles finement campées, et à un ton juste au plus proche de ces adolescentes qui n’ont pas peur de dire ce qu’elles pensent et qui risquent bien de laisser la situation leur échapper… A découvrir !
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..
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De nos propres ailes

Elles sont 6 dans l’équipe de volley, 6 copines « à la vie à la mort ». Alors forcément la nouvelle, Gladys, a dû mal à trouver sa place... Elle se sent un peu comme « la septième roue du carrosse » et elle hésite à quitter l’équipe. Mais quand Tina se blesse et qu’elle est invitée à participer au tournoi Heaven à La Désirade à sa place elle ne peut refuser. Par amitié les filles vont tout faire pour payer malgré tout un billet d’avion à Tina, pour qu’elle puisse au moins assister à la compétition. Elles ont presque réussi à réussir la somme, malgré de nombreuses difficultés, quand la cagnotte est dérobée dans les vestiaires...

Des personnages plus ou moins attachants, aux contextes familiaux contrastés et avec chacune leur caractère propre. Mais l’histoire n’est pas aussi gentillette qu’elle en avait l’air au départ, cela dérape parfois et à plusieurs reprises la violence fait irruption, qu’elle soit physique ou verbale, jusqu’à surprendre les protagonistes eux-mêmes. Du coup c’est un peu les montagnes russes des émotions pour nous et les filles de l’équipe. Le récit est parfois dérangeant, certains personnages m’ont mise un peu mal à l’aise, notamment Gladys (« 2 de tension » et « un regard de veau qu’on mène à l’abattoir », mal dans sa peau elle finira par se rebeller) et Milena (grande gueule, mais en fait sans courage, même si elle est gentille au fond). C’est un récit qui finalement n’est pas innocent, au point que je l’ai trouvé un peu oppressant même par moment.

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Mémor, le monde d'après

Menée avec brio, cette aventure ne laisse pas indifférent. Le malheur et la culpabilité que ressent Tomek après la mort de son frère le plonge dans un état de tristesse dont seule une vieille femme va pouvoir le sortir en lui confiant une pierre mystérieuse. Et lorsqu’il va se rendre compte que l’image de son frère disparaît progressivement d’une photo qu’il détient, il sent que c’est le bon moment pour se servir de cette pierre, son frère a besoin de lui. Dans ce monde des morts où il atterrit et où seuls survivent ceux dont les vivants se souviennent, Tomek va vivre des aventures où sa motivation, son courage et sa force seront mis à l’épreuve. Arrivera-t-il à sauver son frère et à revenir de ce monde pour se retrouver parmi les siens, parmi les vivants ? Il y rencontrera Charles Darwin, Marie Curie ou Janis Joplin et choisira de tout risquer pour que le souvenir des morts reste intact chez les vivants.

La volonté de Tomek d’entrer en relation avec son frère disparu m’a au départ un peu dérangée, mais finalement c’est sa quête pour sauver son frère qui va prendre le dessus pour justement laisser les vivants garder le souvenir de leurs morts. Il ne succombera pas à la tentation de rester parmi eux et par sa volonté reviendra parmi ses copains classe.

Dans cet univers surprenant basé sur la force du souvenir, l’auteur a su avec une imagination débordante et avec justesse analyser et approfondir le lien qui nous unit à ceux qui nous ont quittés.

À partir de 12 ans
Lien : http://www.espritlivres.kara..
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Mémor, le monde d'après

Un roman fantastique agréable à lire. Le récit n'est pas effrayant et évoque avec sensibilité la relation fraternelle et la mort, l'absence d'un être cher.

A lire!

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Mémor, le monde d'après

MEMOR

Auteur: Kinga Wyrzykowska



Tomek,13 ans, s'aperçoit que son frère Tadzio et en train de s'effacer de la dernière photo qu'il a prise de lui avant l'accident.

Il décide alors de surmonter sa peur et de se servir de la pierre secrète qu'il porte autour du cou. Grace à elle,il a le pouvoir d'appeler les morts et de leur parler .

Mais contre toute attente, c'est lui qui bascule dans le monde d'après, à Memor, où les défunts vivent en sursis, suspendus au souvenir des hommes. Or, dans cet univers cruel et fascinant,Tadzio est en danger. 



J'ai bien aimé ce livre car j'aime bien les livres d'aventures et de science-fiction.





Juliette
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Mémor, le monde d'après

Un beau roman ado qui aborde le thème du deuil tout en légèreté.



Tomek, 13 ans, vient de perdre son grand frère Tadzio dans un accident de la route. Sa grand-mère adoptive, Baba Mira, lui remet une pierre magique qu’il devra garder autour de son cou. Le temps venu, elle lui permettra d’entrer en contact avec son frère décédé. Ce qu’il ignore,c’est que cette pierre ne va pas seulement lui permettre de contacter son frère mais bien de se rendre dans l’au-delà. Le monde de Memor s’ouvre à lui, un monde fantastique, à la frontière de celui des vivants. Memor, c’est aussi un monde composé de multiples planètes où les morts vivent en suspens grâce aux souvenirs que les vivants gardent d’eux. S’il sont oubliés de leurs êtres chers, les morts disparaissent définitivement.



Tomek devra accomplir un travail sur lui-même s’il veut retrouver son frère et régler ses comptes avec son passé douloureux.



Jamais dans le pathos, l’auteure a imaginé un monde qui ne ressemble à aucun autre et nous entraîne dans de belles aventures. Un livre intéressant sur le souvenir et la mémoire, piliers de ce que nous sommes.
Lien : http://troisfillesetunlivre...
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Mémor, le monde d'après

Depuis la mort son frère Tadzio, Tomek n’est plus tout à fait pareil. Il vit dans sa famille moins-un, comme il la nomme, avec une sensation de vide. Son départ de Pologne pour rejoindre la France n’a pas aidé le jeune garçon. D’autant plus que sa famille enchaîne les déménagements à la recherche d’un endroit accueillant.

Tomek aborde donc la rentrée dans son nouveau collège avec une certaine appréhension, d’autant plus qu’il a remarqué que la seule photo qui lui reste de Tadzio devient floue. Si il suppose d’abord un problème technique lié à son appareil photo numérique ; il se rend pourtant compte que cette disparition progressive est un appel au secours. Tadzio a besoin de lui, mais pour l’aider, Tomek devra rejoindre Memor, le monde des défunts à l’aide de sa mnémosyne, une pierre offerte quelques années auparavant par une vieille voisine en Pologne.



Je me suis rapidement et sans difficultés plongée dans le monde de Memor. L’histoire est assez simple, l’humour et le style sont bien adaptés à des lecteurs dès douze ans. Pourtant j’ai eu un peu de mal à m’attacher au jeune Tomek. Le personnage est introduit très rapidement, ainsi, on entre très vite dans le vif du sujet. Mais cette rapidité excessive empêche la mise en place d’une relation entre le héros et le lecteur, ce qui nuit considérablement à l’appréciation de la lecture. Surtout si, comme moi, on estime que cette relation vaut pour 50% dans le plaisir de lire.

Malheureusement, Tomek n’est pas le seul personnage à manquer de consistance. Athos, l’antagoniste Fulcanelli ou même le brave Max et la jolie Mona n’ont pas vraiment de caractère marqué. Ils ne sont que des avatars vides pour lesquels je n’ai eu que très peu d’intérêt. Ce qui est vraiment dommage quand on sous entend des antécédents aussi imposants pour son méchant (je ne peux pas vous en dire plus sans spoiler). Il faut bien avouer qu’un méchant sans charisme, c’est malheureusement une grosse perte dans une histoire. Etrangement, j’ai eu de l’affection pour le seul qui ne parle jamais : Didier, le ptérosaure – moyen de transport, qui est fidèle et prêt à beaucoup pour aider son nouvel ami.



Toutefois, l’idée de base est originale. Le monde de Memor est divisé en plusieurs planètes, chacune abritant un certain type de population. Sur Aglaïa par exemple, on trouve des géants scintillants qui ne sont autres que des personnalités célèbres de notre monde. Sur Ancestra, on y trouve tous les morts récents, tandis que sur Temera, les oubliés dépérissent lentement.

Car là où le concept est intéressant, c’est bien dans cette relation entre le défunt et les souvenirs que les vivants ont de lui. Lorsqu’un mort est définitivement oublié, il disparaît à tout jamais.

Kinga Wyrzykowska offre donc une idée vraiment intéressante, surtout que lorsqu’on est en deuil, on nous répète que nous allons progressivement moins y penser pour finalement oublier. Ici, oublier revient à condamner, et l’auteur nous rappelle qu’il est important de préserver le souvenir des êtres chers sans pour autant en faire une obsession malsaine.



Memor traite donc d’une jolie façon le deuil et le souvenir sans jamais tomber dans un pathos excessif puisque Tomek reste un garçon courageux qui ne se laisse pas facilement abattre même quand tout semble se retourner contre lui. J’ai d’ailleurs apprécier ce trait de caractère chez le garçon, même si lui m’a laissée de marbre durant les quelques 300 pages du récit.

Ceci-dit, l’aventure est au rendez-vous, le rythme est élevé et les évènements et divers rebondissements s’enchaînent à une vitesse déconcertante. On n’a donc pas le temps de s’ennuyer. Malheureusement l’enchaînement de l’intrigue est parfois un peu trop tiré par les cheveux et manque de transitions nettes. Quant à l’écriture, elle est trop simpliste pour pouvoir rattraper quoi que ce soit. Je reprocherai également la trop grande facilité de Tomek à accepter son arrivée dans le monde de Memor. Il ne se pose aucun doute, fonce sans se demander un seul instant si tout ce qu’il vit est bien réel. J’aurai voulu qu’il n’accepte pas la réalité aussi facilement même si ses antécédents aux côtés de Baba Mira lui ont forcément ouvert un peu plus l’esprit que pour un enfant normal.



En Bref

A cause d’une cruelle absence de charisme au niveau des personnages et d’un manque évident d’intérêt pour l’histoire, je n’ai pas vraiment réussi à accrocher à Memor, le monde d’après. Pourtant la relation créée par l’auteur entre le monde des morts et celui des vivants est vraiment originale et intéressante, et c’est bien la seule chose qui me fera retenir ce livre qui n’a pas l’étoffe, à mon sens, d’un bon roman pour jeunes ados.
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Mémor, le monde d'après

À travers ce roman d'aventures, l'auteur livre une réflexion sur la force du souvenir et la manière dont celui des disparus reste intact chez les vivants.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Mémor, le monde d'après

J'ai bien aimé ce roman jeunesse.



Certes, ce n'est pas un coup de coeur mais c'est une très jolie histoire ciblant particulièrement les plus jeunes mais qui est aussi agréable pour les plus âgés.



La plume est très agréable, le style peut surprendre, je pense notamment au langage de Max (un ami de Tomek) qui est très familier et "fleuri".

Le texte est également parsemé de touches d'humour qui égaient l'ensemble.



Le début ne m'a pas transportée mais la deuxième moitié du roman m'a beaucoup plu, surtout à partir "d'Amnésia".



Il faut dire que l'univers créé par l'auteur et son "Monde d'après", composé de planètes différentes, sont très originaux et bien trouvés.



J'ai pu noter des ressemblances avec d'autres oeuvres telles que "L'histoire sans fin" pour le côté épique, la quête et les créatures particulières.



"Les misérables" pour la partie des enfants livrés à eux-mêmes qui volent et travaillent pour le Daron.

Max est clairement un "Gavroche".



Et "Harry Potter" pour la fin, les énigmes, ça m'a beaucoup rappelé le premier tome de ce dernier.



Sans être un copié collé, les clins d'oeil ont apporté de la fraîcheur au récit.



J'ai beaucoup apprécié l'émotion dans ce roman.

Les personnages sont très touchants à leur manière, chacun a une place particulière.



Les créatures (je n'en dirai pas plus) sont très attendrissantes et Baba Mira est un personnage qui m'a émue ainsi que le passé de Tomek.

Max est dévoué et l'ami rêvé pour Tomek.

Mona m'a fait de la peine.

Chaque personnage apporte sa couleur pour rendre l'histoire attachante.



On peut dire que c'est une très jolie histoire d'amour fraternel et d'amitié.



La fin est un peu rapide à mon goût mais me convient.

C'est un bon roman qui m'a fait voyager dans le Monde d'après.



Je remercie beaucoup Babelio et les Editions Bayard.
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Mémor, le monde d'après



C'est mon libraire qui m'a conseillé ce roman après un échange que nous avons eu sur Et plus encore de Patrick Ness et ça a été une découverte vraiment hyper enthousiasmante !

L'univers dans lequel le héros, un jeune garçon qui recherche son frère mort, est entraîné est absolument fascinant. C'est un écho poétique, merveilleux et parfois terrifiant de notre monde. Il y a des trouvailles géniale : les différentes planètes auxquelles sont assignés les vivants en fonction de leur "kilosouvs" (de leurs poids de souvenirs sur terre) sont très surprenantes, les transformations des morts liées aux soubresauts de la mémoire humaine, l'incroyable planète Amnesia où ils soignent leur "mémolancholie". Mais surtout, on s'attache beaucoup aux personnages et je me suis complètement identifié au jeune Tomek, j'ai frémi avec lui : j'ai eu le sentiment, troublant et enivrant de basculer à Memor… Et je n'ai pas pu m'arrêter car il fallait que je sache quelle allait être l'issue de son incroyable voyage.
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Mémor, le monde d'après

Tomek, un jeune garçon de 13 ans a perdu son frère dans un accident de voiture. Il a du mal à faire son deuil et garde constamment avec lui une photo. Depuis quelques temps, il s’aperçoit que sur celle-ci, seul Tadzio devient flou. Il porte autour de son cou une Mnémosyne, pierre magique qui lui a été offerte en Pologne. Un jour, elle se met à briller fortement, à chauffer et va le transporter dans le royaume des morts. Tadzio a disparu lors d’une enquête menée avec le célèbre Darwin. Tomek va alors partir à la recherche de son frère, son parcours va être semé d’embuches dans les nombreuses planètes de Mémor.



Ce roman est très sympa, bien écrit. L’histoire m’a captivé. Tout au long du roman on est dans un monde complétement magique. La description des planètes permet vraiment de voyager à travers les différentes planètes de Mémor, chacune possédant des caractéristiques étonnantes. On s’attache aux personnages. Tomek se montre remarquable par sa volonté à vouloir retrouver son frère, à ne pas vouloir l’oublier. Il doit faire attention à ne pas faire confiance à tout le monde et doit faire face à la trahison, la manipulation mentale, la folie…



FAH-Mtcy
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Mémor, le monde d'après

Une lecture divertissante mais qui manque de profondeur pour que l'on s'y attache vraiment.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Mémor, le monde d'après

Mémor, Le monde d’après est un roman fantastique vraiment atypique par le décor qu’il propose! L’univers unique de Mémor, dans lequel Wyrzykowska fait plonger ses lecteurs, est très bien réussi. Le lecteur est peut-être légèrement mélangé en débutant, mais le monde est assez bien construit et cohérent qu’il en comprend rapidement ses principes et son fonctionnement, sans jamais trop se perdre dans des détails insignifiants ou complexes. On relève par ailleurs aisément plusieurs influences du genre, comme certaines similitudes avec À la croisée des mondes ou Harry Potter. Et une fois Mémor bien introduit, c’est là que l’aventure commence et déboule à grande vitesse!





Si l’univers de Mémor surprend par son originalité, l’aventure est quant à elle plus commune, même si elle finit par captiver. En pleine action, c’est encore davantage la découverte de la particularité de Mémor qui tient en haleine : les planètes où vivent les morts selon l’importance des souvenirs des vivants, la disparition des morts oubliés, le stand de tir des souvenirs douloureux, le labyrinthe des défunts inutiles, les Géants comme Darwin, Marie Curie et Janis Joplin… De plus, Tomek fait la connaissance de plusieurs personnages qui se révèlent plus complexes qu’on aurait pu le croire initialement et qui humanisent le récit.





En bref, l’auteure signe ici un roman fantastique digne d’une épopée de plusieurs tomes, mais en un seul volume dans lequel découvertes et action progressent à bonne vitesse! Plusieurs belles réflexions autour de la mort et de l’importance de se souvenir émergent également de la lecture.

Lisez la suite ici : http://sophielit.ca/critique.php?id=1495
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Mémor, le monde d'après

Tomek va dire au revoir à Mira. Il quitte la Pologne avec ses parents et sa soeur. Mira lui remet une bille qui lui révèlera un secret. Il saura quand il pourra l’utiliser.



Après plusieurs villes en France, c’est la rentrée dans son collège. La bille se réveille et il est plongé dans un monde car il sent que son frère, décédé a besoin de lui.



Critique d’une adulte sur un livre pour adolescent donc à prendre avec des pincettes. J’avais été assez emballée par le sujet mais beaucoup moins par la lecture. Attention, je ne dis pas que ce premier roman est mauvais, loin de là. Mais ce n’est pas vraiment un coup de coeur. Pourtant, depuis quelques mois, je lis pas mal de romans pour adolescents. Je me rends compte en définitive que ceux que j’apprécie le plus tendent vers mon sujet de prédilection, les enquêtes, même si j’ai vraiment apprécié des romans faisant référence à l’histoire ou à des sujets d’aujourd’hui, traités d’une manière qui correspond plus à mes aspirations.



Ma critique ne sera pas toutefois négative. L’auteur nous fait découvrir un nouvel univers, celui où vivent les morts. Tu passes de l’autre côté et tu es affecté à un endroit, mais ils sont plus de deux. Donc, lesquels sont-ils ? A vous de les découvrir avec Tomek. Bien que vivant, grâce à sa bille ou pierre, il pourra aller là-bas parce que son frère a besoin de lui et surtout il veut faire la paix avec lui car il se sent responsable de sa mort. Il a quitté sa Pologne natale avec sa famille et sa soeur Agata pour tenter de trouver le bonheur et mettre des kilomètres entre la Famille Parniewski-1 et l’Accident – toujours chuchoté devant les membres de la famille. Est-il un déraciné ? Je le pense, tout comme sa famille qui doit vivre et surtout survivre à la mort d’un enfant. Il a déménagé de nombreuses fois et ne s’est jamais fait réellement d’amis. Tomek semble être un solitaire. Mais à Memor, il sera pris en charge par Max qui deviendra son ami. Il aura un mal fou à se faire aux paroles de Max. Il rencontrera aussi une jeune fille pour qui il éprouvera des sentiments mais il connaîtra également sa première désillusion amoureuse. Tomek devra faire un choix. Retrouver son frère et rester avec lui ou retourner dans le monde des vivants afin que le souvenir de ceux qui sont décédés perdure chez ceux qui restent. Auparavant, il fera plusieurs expériences concernant l’oubli. Il est si facile de les accepter. Sera-t-il assez fort pour revenir, pour ne pas changer ? La pierre, objet de toutes les convoitises également, saura se rappeler à lui quand il le faudra, tout comme le gardien de ce monde, Athos, qui accueille ceux qui viennent de mourir.



Tomek est un garçon nerveux, qui se fait beaucoup de soucis pour sa mère. Il a hérité de tous ses disques et surtout celui de Janis Joplin, une de ses idoles. Le père est sensible. Il veut voir sa famille heureuse.



Le lecteur peut s’interroger sur le sujet du souvenir. On nous dit toujours que la douleur s’estompe au fil des années, que les images de ceux qui sont morts deviennent floues et qu’il ne reste que des sensations. Pour ma part, ils vivent dans mon corps et je me souviens très bien d’eux. Donc, dans Mémor, ils auraient une place de choix puisque le souvenir ne s’efface pas, qu’ils sont aimés. Cela vaut également pour tous les grands de ce monde, les artistes, tous ceux qui ont fait le bien. Avec ce premier roman, l’auteur nous démontre que le lien entre les morts et les vivants ne doit pas se briser. Le souvenir doit perdurer.



Mais à Mémor, tout ne se passe pas dans le meilleur des mondes. Comme ici-bas, certains veulent prendre le pouvoir. Et Tomek ne doit pas révéler qu’il est vivant. Il se sent investi d’une mission, retrouver tous ceux qui on disparu.



Le sujet traité est délicat. Peut-il intéresser des jeunes collégiens, lycéens ? Je ne sais pas s’ils sont préoccupés par la vie après la mort même si le lieu est surnaturel.
Lien : https://jelistulisillit.word..
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Patte blanche

J’ai toujours été fascinée par les sorties de route impromptues de ceux qui choisissent de vivre dans un univers parallèle. Je ne parle pas des lecteurs d’horoscope ni même des porteurs de bracelets censés réduire leur cholestérol -après tout, j’ai moi-même longtemps cru au Père Noël-, non, je parle des grand barrés, qui croient la terre plate et Trump véritable président des États-Unis.

« Patte blanche » raconte comment une famille française bourgeoise peut , malgré un capital social et culturel appréciable, basculer du côté obscur. En réalité l’éducation n’en peut mais, et, tout bourgeois ou prolo qu’on soit, ce sont les mêmes causes qui produisent les mêmes effets : et en tout premier lieu la peur du déclassement. Que nos compétences ne soient plus reconnues, que l’âge nous rattrape et nous prive de la certitude de rester toujours jeune, que la France éternelle glorieuse et civilisatrice soit devenue un objet de haine, et nous voilà bousculés dans nos certitudes, et, sommés de reconnaître les faits têtus, obligés de maintenir le monde extérieur à distance pour ne pas transiger avec nos certitudes.

Il est d’ailleurs intéressant de voir que c’est celle qui avait le moins d’illusions sur sa capacité à endosser son rôle social qui cède la dernière aux sirènes complotistes.

Les liens du sang (qui ne sauraient, par définition, mentir) deviennent les seules relations sociales encore possibles. Mais la famille aussi n’est qu’un fantasme, Mauriac rejoint Qanon, et les haines familiales cuisent et recuisent dans le grand chaudron des réseaux asociaux.

La famille Simart-Duteil resserre ses rangs autour de la mère et de ses trois enfants, et semble incarner les quatre cavaliers de l’apocalypse, chacun chevauchant un des grands maux de notre époque: Internet, le refus de la vieillesse, le vide existentiel à la recherche d’une cause susceptible de le combler, la science. Oui, la science réduite à un déterminisme qui justifie les pires raccourcis : « comme par hasard! »

Bref, un livre malin mais globalement opportuniste, qui m’a intéressée sans remettre en cause mes convictions. Sur un sujet pareil, c’est ballot.
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Patte blanche

Parfois les premiers romans sont des coups de maître. Celui-ci est d'un cynisme furieux, complètement déjanté et très drôle. Je ne sais pas comment @kingakowska réussit à camper des personnages aussi détestables et pourtant, malgré tout, attachants.



Elle nous emmène dans un huis-clos impitoyable. On voit venir le dérapage sans parvenir à le questionner. C'est énorme et pourtant c'est crédible.



Inspirée d'une histoire vraie, celle des reclus de Montflanquin, elle dresse le portait d'une grande famille bourgeoise, dysfonctionnelle comme elles le sont toutes et pétrie d'un mélange de complexes et de haute estime de soi.



Voici les Simart-Duteil.

Voici Isabella, la mère, ancienne beauté fatale, qui lutte contre les ravages du temps et règne sur ses enfants, maintenant que Claude, le patriarche, magnat des autoroutes, est décédé.



Voici Paul, l'aîné mal aimé, enfant jadis replet, dont le coming-out adolescent est accueilli avec consternation et qui depuis cherche l'amour en tant que journaliste, chroniqueur et influenceur d'extrême-droite. Il lui faut des likes, le respect des médias, il faut qu'il existe.



Voici Clothilde, la petite sœur, qui aurait pu devenir comédienne mais s'est mariée jeune, a eu 3 enfants et depuis s'emmerde.

Hypocondriaque, elle instagramme des muffins entre 2 séances de masturbation pour rester vivante, un peu.



Voici Samuel, l'enfant chéri, choisi par les parents, chirurgien esthétique fétichiste du nez.



Et voici un jour, Feras, le fils caché, syrien qui cherche à rejoindre la France et compte sur la famille.

A partir de là, ça déraille.



Paul se met en tête de lancer sa chaîne YouTube de potins politiques, Clothilde veut donner sa vie aux migrants de Lesbos et Samuel opère une Youtubeuse beauté en fantasmant sur son nez.

C'est le début de la fin.



Un portrait corrosif du poids de l'enfance, de la xénophobie confite, de la peur de l'autre et de la dictature de l'image.

La peinture acide d'une époque où l'intelligence est en jachère, ou l'analyse s'efface devant le buzz sur fond de 2015.



Jusqu'au huis-clos et au twist final qu'on ne devine absolument pas.



A lire, atterrée, comme une pièce de théâtre ou un très bon film.
Lien : https://www.instagram.com/tu..
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