J'ai eu la chance de recevoir ce livre grace a Mass Critique de Babelio et je les en remercie.
Retour dans les années 60 à 70, entre New-York et le pays de Galles. Ce graphique retrace l'histoire des Velvet Underground depuis la rencontre entre Lou Reed et John Cale jusqu'aux événements qui ont menés à la fin du groupe.
J'ai vraiment adoré en apprendre plus sur leurs histoires perso, leur aventure aux côtés d'Andy Warhol au sein de la factory.
Les dessins sont magnifiques et les couleurs sombres utilisées collent parfaitement à la vie quasi exclusivement nocturne des artistes.
Un graphique à mettre entre toutes les mains des amateurs du groupe.
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Un peu déçue par la fin du livre. Il y avait selon moi mille et une façons de finir aussi bien de manière loufoque que dramatique.
Finalement je suis restée un peu sur ma faim et c'est dommage parce que l'œuvre en avait dans le pantalon.
Les personnages sont archi stéréotypés mais ça les rend vivants en une fraction de seconde.
J'ai eu souvent l'impression d' entendre leurs voix dans ma tête au fil de ma lecture.
Franchement j'ai adoré détester pas mal de perso, j'ai aussi eu de la peine pour tous ces "love addict" en mal d'amour.
Un roman graphique très actuel. Qui fait réfléchir sur la consommation de l'amour et le marché de la rencontre on Line.
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J'ai découvert l'auteur avec plusieurs de ses BD (L'Éveil du Maître du Donjon et Le Voyageur) sans noter que c'était le même dessinateur. Ce récit m'intéressait quand même au vu des avis. J'ai eu la chance de le trouver à la bibliothèque et franchement, je pense que je vais essayer de me le trouver plus tard parce que j'ai bien aimé !
C'est du roman graphique, avec un air de déjà vu par rapport à d'autres du genre. Je pense surtout à De mal en pis, sur la jeunesse New-yorkaise dans leurs vies et leurs amours, et "Cute girl network" par rapport aux histoires d'amour et surtout le coloc dragueur obsessionnel (et franchement malsain).
Le récit explore la découverte par un type plutôt banal (il se considère comme un nerd mais franchement, à part travailler dans l'animation ça ne ressort pas vraiment) des applications de rencontre, parodie à peine dissimulée de Tinder. Le récit va ensuite développer les différentes rencontres que ce garçon un peu timide et pas à l'aise avec les relations aux femmes, entre personnalités excentriques voir problématique et plan q qui s'enchainent.
Je trouve personnellement que le récit arrive à éviter l'écueil du "c'est de la merde", puisque finalement cette application va lui permettre de prendre confiance en lui et surtout de se retrouver une relation stable. La fin est ouverte mais heureuse avec une petite pointe de critique de Tinder, bien sur, et une constatation sur le monde qui a évolué. Je trouve personnellement que le récit fait plus la part aux doutes et interrogations sur ces nouvelles technologies qui changent brutalement les relations humaines. Que dire de ces hommes qui draguent comme ils pêchent, à la recherche du plus beau poisson à montrer aux potes ? Ou de ces femmes prêtes à envoyer des photos déjà bien dénudées avant même de rencontrer l'autre personne ?
Ce que je trouve malin c'est que le récit porte une critique de la technologie mal utilisée et de ce qu'elle peut provoquer comme comportement. L'algorithme n'est pas notre amie, ça c'est sur.
Le récit construit quelques petites notes plutôt positives : le mec devient un vrai connard avec cette obsession de la conquête que son coloc cultive, mais il reste avant tout intéressé par quelque chose de plus classique. En soi, j'ai l'impression de voir réalisé le fantasme de plein de mecs (coucher avec des bombes tout les soirs) et montrant que c'est illusoire. Un bon message !
Le dessin se marie à l'ambiance et m'a vraiment fait penser à ce qu'on peut trouver avec De mal en pis. Les couleurs se marient bien à l'ensemble, c'est lisible et clair, mais jamais sexy non plus. On reste sur quelque chose de plus cartoon, même dans les scènes de sexes (assez nombreuses d'ailleurs, à ne pas mettre entre les mains d'enfants !).
J'aime bien ce que le récit dit et montre. Il arrive à comprendre ce que peuvent faire toutes ces applications, pas mauvaises en soi (et il y a des bons côtés dedans) mais qui peuvent transformer n'importe qui en connard dragueur. Une jeunesse peut se retrouver prise au piège de ce genre de réseau facilement, et je ne parle pas de tout les effets secondaires qui peuvent en découler. On parle rapidement des MST mais il y a aussi d'autres conséquences, psychologiques et physiques. Quelques défauts émaillent de ci-de là, comme la photo gênante qui débarque lorsqu'on ne veut pas (j'ai du mal à croire qu'il l'ai intégré sans s'en rendre compte dans une présentation aussi importante) ou encore le colocataire qui reste presque trop monodimensionnel. Mais dans la globalité, j'ai bien aimé. Un rappel qu'il ne faut surtout pas se laisser séduire par les sirènes des machines à algorithme et qu'il est important de garder le pouvoir sur notre propre réalité.
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Le Voyageur est un homme qui ne peut pas mourir et qu'on suit le long de plusieurs aventures sous forme de road-trip improbable, mélangeant les lieux et les époques. C'est assez futuriste, dystopique même, puis on remonte assez loin dans le temps. A chaque chapitre, on en apprend un peu plus sur ce personnage qui souffre beaucoup d'être immortel, il est devenu froid et possède un détachement extraordinaire sur tout ce qui se passe autour de lui, mais comment ne pas le comprendre, lui qui a vécu un nombre incalculable d'années. Il voyage avec un gros sac dont on apprendra plus tard le contenu. Toutes ses attitudes, ses répliques le rendent très humain. Il s'intéresse bien plus à ceux qu'il rencontre qu'il n'aime l'admettre.
Visuellement, c'est sobre mais beau et élégant, tout comme le titre. J'aime particulièrement la couverture, avec la route qui s'enroule autour de lui.
Ca m'a beaucoup plus car c'est rare de vraiment explorer la psychologie liée à l'immortalité. C'est parfois drôle et touchant, mais ça reste une histoire sombre et qui présente un futur abominable. Ca se lit très vite, c'est une bonne histoire de voyage futuriste avec une structure originale.
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J'ai découvert le jeu de rôle à partir de mes années de Fac, et aujourd'hui je suis fier de dire que je suis aussi bien joueur que Meujeu (le fameux grand Maitre du Jeu abrégé en Meujeu), adorant l'ambiance d'une bande d'amis autour d'une table, jouant tous ensemble à réaliser une histoire commune. La passion de ce jeu, à travers des festivals, journée particulière, organisation diverses (jeu de rôle grandeur nature, peinture de figurines, création de cartes et de documents de jeu, recherche pour plus de réalisme) m'a permis non seulement de rencontrer de nombreuses personnes devenues aujourd'hui des amis, mais aussi de me découvrir, de m'ouvrir et de m'épanouir. J'ai donc voulu découvrir cette BD non pas pour la vie de Gary Gygax dont je ne connaissais pas le nom auparavant, et que j'ai découvert avec cette BD (bien que sa tête me fut connue par sa fréquente utilisation sur l'internet comme gag autour du jeu de rôle), mais surtout pour découvrir l'histoire du jeu de rôle et la création de ce passe-temps qui fut si chronophage dans ma vie.
Et la lecture fut terriblement plaisante. Les auteurs ont réussis à mélanger le jeu de rôle dans la narration, la vie de Gary Gygax et de Dave Arneson, et également le contexte de l'époque jusqu'à l'acceptation du jeu de rôle comme divertissement, mais également comme référence culturelle. Et la progression fut lente et laborieuse, heurtée par les fondamentaliste qui ne peuvent imaginer un jeu sans gagnant, sans règles précises et juste pour s'amuser, une liberté trop grande donnée aux joueurs et la fameuse possibilité d'être ce que l'on veut. J'avais déjà entendu parler de cette chasse aux sorcières qu'avaient vécus les plus vieux joueurs de D&D (bien que de moindre impact en France), lorsqu'un simple jeu fut la cible des familles bien pensantes, des institutions psychologiques (oui, réellement), imputé de corruption d'esprit, satanisme, déviance sexuelle et que sais-je. Et dans la BD, j'ai aimé la façon dont tout l'accent est mis sur ce que le jeu de rôle à apporté et permis à ces personnes qui jouaient. Gary Gygax lui-même se sentira au final fier de ce que ce jeu à apporté, sans même s'attarder sur les critiques qu'il souleva.
Et c'est beau, lorsqu'on sait qu'aujourd'hui le jeu de rôle est utilisé en psychologie, en prison pour aider à rétablir des liens sociaux, avec les enfants et les jeunes pour exciter la curiosité, développer son imaginaire et surtout se découvrir, on ne peut qu'être ému de voir la création de ce jeu, les origines par le wargame, l'idée d'incarner un héros unique, la possibilité de progresser, et progressivement l'extension de ce genre de jeu, aujourd'hui développé dans tout les genres et dans le monde entier. Gary Gygax a lancé bien plus qu'un jeu, et l'image de géant qu'il renvoie dans la communauté est effectivement bien pensée. C'est un monsieur qui a beaucoup apporté à un grand nombre de personne.
Le dessin supporte très bien le récit, fluide et complet dans la représentation des personnages et des environnement de jeux de rôle. C'est très fluide et plaisant à voir !
Bref, je digresse beaucoup sur le jeu de role, mais cette BD est une biographie honnête et avec un point de vue certes orienté en faveur de Gary Gygax (même si elle n'occulte pas les quelques tensions qui ont eu lieu entre lui et Dave Arneson) mais qui est aussi un hommage à ce qui fut le point de départ de toute la communauté du jeu de rôle ! Et pour quiconque à déjà gouté à ce plaisir aurait tout intérêt à lire cette BD, ne serait-ce que pour découvrir l'histoire et le développement de ce jeu.
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L'homme de la quatrième dimension est une bd plutôt bien tournée racontant l'histoire de Rob Serling. Jeune homme il est parachutiste et envoyé sur le conflit de la deuxième guerre mondiale. Au retour il se trouve une passion et un talent pour l'écriture qui l'amenera aux séries télévisées. Il est précurseur sur de nombreux sujets et crée la quatrième dimension.
Graphiquement assez réussi avec une fin plutôt bien tournée.
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(CR 971) Un album qui plaira probablement beaucoup aux collégiens
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Le style de dessin est original. J'apprécie le thème particulier des amnésiques très différents qui se trouvent un appartement d'où on ne peut pas ressortir.
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Un tout petit peu confus au niveau des personnages féminins. Mais c'est une histoire sympa à lire et on se demande si K va pouvoir se guérir de cette addiction. Le style est agréable et la lecture facile. Au final, une bonne BD qui permet de passer un bon moment.
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Quel monde est cette oeuvre ! Saisissant, dérangeant, fascinant. On est plongé dans un monde angoissant. Le graphisme est sublime. La composition est originale. Electrisant.
C'est beau.
L'histoire est celle d'un héros qui erre dans un appartement duquel l'on ne peut apparemment pas sortir. Les colocataires sont dérangés mais qui sont ils vraiment ? Et cet immeuble qu'est ce donc ??
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Merci Babelio pour cette très belle découverte.
6 chapitres, chacun commençant par une petite citation du Coran pour rappeler que ce texte n'appelle pas au terrorisme.
On découvre Jack, qui vient en Israël avec un projet de film, et qui en réalisera un très différent, sur un lieu de rencontres et de musique, un bar où l'on ne parle pas politique... mais qui sera la cible d'un attentat kamikaze.
J'ai eu quelques difficultés à distinguer certains personnages les uns des autres, certains dessins (les baisers notamment) ne m'ont pas convaincue, mais l'histoire m'a beaucoup intéressée et j'ai été touchée par ce roman graphique, qui raconte l'histoire vraie de ces serveurs, musiciens et de ce videur...
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Le 30 avril 2003, le Mike's place à Tel Aviv est la cible d'un attentat suicide. Parmi les morts, il y a Dom la serveuse française emblématique de l'endroit, il y a également beaucoup de blessés. Il y a aussi sur place Jack Baxter qui réalisait un reportage sur ce bar pour témoigner de la possibilité de vivre ensemble, toutes religions et origines confondues, en Israël. Son reportage est aujourd'hui diffusé chaque année pour l'anniversaire de l'attentat et cette BD reprend cette histoire. Un album dont on ne sort pas indemne.
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