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Citations de Larry McMurtry (398)


Duane erra à travers la villa, surpris par le nombre de livres qu'elle contenait. Les couloirs et les pièces étaient tapissés de rayonnages garnis d'ouvrages de toutes sortes. Il y en avait des milliers. Il ne lui était jamais venu à l'idée qu'une personne pût posséder autant de livres.
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Des tas de gens pensent que les soap opéras ont du succès parce qu'ils décrivent la vie telle qu'elle est, mais c'est des conneries. S'ils marchent, c'est précisément parce qu'ils n'ont rien à voir avec la vie. En revanche, les jeux télévisés, eux, montrent la vraie vie. Tu y gagnes des trucs qui ont l'air formidables sur le moment et qui se révèlent merdiques, et tu perds des trucs que tu aurais voulu garder, tout ça parce que tu n'as pas eu de chance
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Eddie avait la réputation de renvoyer ses ouvriers s'il les jugeait incompétents, mais on pouvait toujours craindre qu'il ne décide, au dernier moment, de les liquider au lieu de les virer.
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Ce voyage était encore pire que tout ce que Roscoe avait imaginé, et pourtant, il s'était préparé à vivre un enfer absolu.
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[...] les cow-boys auraient préféré avaler du poison plutôt que de devoir descendre de cheval.
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Une femme qui arrête pas de parler quand les hommes voudraient du silence, c'est une femme qui cherche des embrouilles, dit Wyatt.
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"T’es le seul homme que je connais dont le cerveau fonctionne qu’à l’ombre."
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Je crois que je suis tombé amoureux de Sally pendant qu’elle prenait son petit déjeuner, lors de notre premier matin ensemble.
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Aux jeunes, on en disait le moins possible sur le sexe, et ils passaient tout leur temps à essayer d'en découvrir davantage
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Enfin, la vie commence, se dit Newt. Il était là, de l'autre côté de la frontière, sur le point de conduire un énorme troupeau de chevaux, et dans quelques jours il suivrait la piste en direction d'un endroit dont il avait à peine entendu parler. La plupart des cow-boys qui montaient au nord de Lonesome Dove ne dépassaient pas le Kansas, et ils estimaient que c'était déjà loin mais le Montana devait être deux fois plus éloigné. Il ne parvenait pas à se représenter les lieux. Jake avait dit qu'on y trouvait des bisons et des montagnes deux choses qu'il n'avait jamais vues, de la neige aussi, qui était de toutes la plus difficile à imaginer; il connaissait les crêtes et les collines et pouvait ainsi se faire une idée de ce qu'était une montagne. De même, il avait vu des bisons dans les journaux que les conducteurs de diligence laissaient parfois à M. Gus.
La neige, en revanche, demeurait absolument mystérieuse.
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Contrairement aux rangers, Famous Shoes avait été fort impressionné par la lecture du capitaine. Il était lui-même capable de parler plusieurs dialectes, il pouvait suivre la trace de n'importe quel être vivant; mais le capitaine Scull avait suivi une piste bien plus difficile et plus insaisissable : la piste minuscule et intriquée qui courait sur les pages de son livre. Le fait que Scull soit capable de suivre une petite piste, page après page, et de transformer ce qu'il voyait en son, n'avait de cesse d'émerveiller le Kickapoo*.

[ *Kickapoo : Nation indienne qui vivait au Wisconsin. ]
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— J’aime bien laisser croire à Woodrow qu’il est à l’origine de tous nos ennuis, dit Augustus. Je voudrais pas qu’il devienne arrogant. Mais j’aurais manqué ça pour rien au monde. Je connais rien de meilleur que de monter un bon cheval dans un pays nouveau. C’est exactement pour ça que je suis fait, tout comme Woodrow.
— Vous croyez qu’on va tomber sur des Indiens ? demanda Newt.
— Bien sûr, répondit Augustus. On risque tous de se faire tuer cet après-midi, pour ce que j’en sais. Pour toi, c’est l’aventure – il y a des dangers, mais ça fait partie de la beauté de la chose. Évidemment, ces terres appartiennent aux Indiens depuis toujours. Pour eux, elles sont précieuses parce qu’elles sont leur passé. Nous, elles nous attirent parce qu’elles sont notre avenir
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- Si t'étais une jeune femme avec toute la vie devant toi, ça te plairait de finir tes jours à Lonesome Dove ? demanda Augustus. C'est ce que Maggie a fait et regarde combien de temps elle a tenu.
- Elle serait morte n'importe où ailleurs, dit Call. Moi aussi, je vais mourir quelque part et toi de même- ça sera peut-être pas un meilleur endroit que Lonesome Dove.
- Je suis pas en train de te parler de mourir mais de vivre, dit Augustus. Je crois pas que l'endroit où on meurt a beaucoup d'importance, mais celui où on vit, lui, il en a.
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-T'es toujours lent à comprendre, Jake, fit-il. Si tu batifoles avec des femmes, tu dois t'attendre un jour ou l'autre à recevoir un coup de tisonnier, de même que si tu vis avec des Mexicains tu dois t'attendre un jour ou l'autre à avoir des haricots au menu.
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Ouaip, c'est comme ça que ça marche, les rêves, lui avait-elle expliqué. Plus le rêve est affreux, mieux on se sent le jour suivant. Les rêves, c'est la manière dont Dieu nous aide à nous débarrasser de sentiments qu'on n'a pas besoin de trimbaler avec nous.
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Elle avait souvent surpris son regard posé sur Clara, une lueur de passion dédesepérée au fond de l'oeil. July Johnson ne l'intéressait en rien, mais le côté borné de son amour pour Clara l'agaçait pourtant. Des hommes lui avaient souvent lancé ce regard et elle n'y avait rien vu de flatteur. Ces hommes prétendaient qu'ils n'étaient pas comme les autres, qu'elle n'était pas comme les autres et que tout ce qui pourrait arriver entre eux allait être différent de tout ce qu'elle avait jamais connu. Ils prétendaient ne rien vouloir d'autre que de la voir porter de jolies robes et leur adresser de jolis sourires, alors que tout ce qu'ils voulaient réellement c'était qu'elle s'allonge sous eux. C'était le véritable désir tapi derrière tous les autres désirs que les hommes affectaient. Et une fois qu'elle était sous eux ils la regardaient de haut et faisaient comme si quelque chose de merveilleux était en train de se produire, mais en levant la tête elle ne voyait au-dessus d'elle qu'un visage stupide, tendu, malhonnête et tout sauf beau.
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Willy ne vit pas l'utilité de discuter avec sa grand-mère. De toute manière, les adultes, surtout à cet âge-là, ne se laissaient jamais convaincre de rien. En fait, tous les adultes avaient tendance à nier les faits les plus évidents. L'un des rares points sur lesquels sa soeur Bubbles et lui étaient d'accord, c'était que les grands étaient bizarres.
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Elle recouvrit Bob avec un drap propre et descendit. Lorena était en train d'apprendre aux filles à jouer aux cartes. Elles jouaient au poker avec des boutons en guise de jetons. Clara demeura dans la pénombre, regrettant d'avoir à interrompre leur plaisir. Pourquoi les interrompre pour une mort à laquelle on ne pouvait rien ? Et pourtant, la mort n'était pas quelque chose que l'on pouvait ignorer. Elle pesait de son propre poids. C'était un homme mort qui reposait là-haut, pas un malade. Elle se disait qu'elle ferait mieux de ne pas prendre l'habitude d'ignorer la mort. Si elle le faisait, la mort trouverait bien un moyen de se venger – elle prendrait un autre de ceux qui lui étaient chers afin de lui rappeler le respect qui lui était dû.
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Quand ils ne furent plus qu'à une semaine d'Ogallala, tout propos qui ne portait pas sur les putains fut jugé futile. Newt et les frères Rainey étaient légèrement surpris. Ils s'intéressaient eux aussi aux putains, mais d'une manière plutôt vague, sauf qu'à force d'entendre les adultes en parler le soir et pour ainsi dire à chaque halte, ils en avaient conclu qu'aller au bordel devait être une expérience dont l'importance leur avait échappé jusque-là. Ils ne tardèrent pas à voir cela comme la perspective la plus excitante que l'on puisse attendre de la vie.
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Il avait l'impression qu'on n'avait jamais beaucoup de marge de manœuvre avec les femmes. On leur avait à peine lancé un regard que déjà on en était à se disputer avec elles et qu'elles vous dictaient ce qui allait se passer.
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