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Critiques de Laura Lee Guhrke (117)
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Pour commencer, je tiens à remercier Babelio et les éditions Harlequin pour ce livre que j'ai eu la chance d'obtenir lors de la masse critique organisée par Babelio en janvier.



"La perle rare" est une romance historique qui se passe pendant l'époque Régence en Angleterre. Lady Belinda Featherstone est une marieuse reconnue pour son talent en Angleterre. Celle-ci aide les jeunes héritières américaines à trouver un bon Lord comme mari. Lord Nicholas Trubridge lui demande son aide pour trouver une riche héritière pour renflouer ses caisses. Leur première rencontre est explosive car Lady Belinda ne souhaite en aucun cas aider cet homme qui est tout le contraire de ce qu'elle propose comme mari à ses clientes.



J'ai apprécié découvrir cette époque et tout ce qui tourne autour du mariage en Angleterre entre Lords et riches héritières. Laura Lee Guhrke a un style d'écriture fluide, léger et très agréable. J'ai lu l'histoire d'une traite et j'ai adoré.



J'ai aimé la romance et l'évolution des personnages tout au long du livre.

Lady Belinda est une femme froide qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui n'a plus confiance envers les hommes suite à son mariage qui ne s'est pas bien passé. C'est pour cela qu'elle aide les jeunes héritières à trouver un bon mari. Lord Nicholas est sur de lui, provocateur, libertin, bref tout ce que n'aime pas Lady Belinda. Leur relation est explosive et intéressante à suivre.



En bref, c'est une romance historique très bien menée et sortant un peu de l'ordinaire avec des personnages intéressants. J'ai hâte de lire le second tome.


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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Nicholas, marquis de Trubridge, a désespérément besoin d'argent. Son père, le froid et arrogant duc de Landsdowne, lui a coupé les vivres, souhaitant voir son fils épouser une jeune femme de la noblesse, une épouse de son choix. Nicholas et son père se détestent, l'un passant sa vie à agir de manière inconvenante tout au long de sa vie d'adulte pour mettre en rage son père. Cette fois-ci encore le marquis compte s'opposer à lui en choisissant sa future épouse selon ses propres termes. Pour cela, il fait appel à lady Belinda Featherstone, une marieuse connue et reconnue par ses pairs, à la notoriété impeccable et respectueuse des convenances. Mais cette dernière refuse, considérant le jeune homme comme un chercheur de dotes, briseur de cœurs, comme le fût feu son époux. Afin de préserver l'innocence des jeunes héritières, Belinda va tout faire pour empêcher Nicholas de parvenir à ses fins.

La perle rare est le premier volet de la série Les héritières américaines. L'auteure nous propose une romance historique agréable avec deux personnages aux caractères opposés qui pourtant s'associent parfaitement. Nicholas est loin d'être aussi mauvais que le pense Belinda. Blessée par son mari, elle s'évertue à faire en sorte que d'autres jeunes filles ne subissent pas la même blessure qu'elle. Pourtant, Nicholas ne souhaite que trouver son indépendance vis-à-vis de son père. Pour lui, devenir un homme digne et, par la suite, gagner le respect de Belinda, vont devenir ses priorités. Il va alors totalement changer de vie. Avec son côté séducteur, Nicholas est un personnage attrayant qui donne un peu de cachet à une intrigue plutôt simple et prévisible. J'ai trouvé qu'il manquait d'un soupçon de piquant dans le final qui m'est apparu sans surprise. Je pense que, tout comme moi, les fans de romance historique se déroulant dans l'ère victorienne, apprécieront tout de même de découvrir cette petite histoire.
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Ce roman est une jolie incursion dans l’époque régence. La nouvelle collection d’Harlequin offre la part belle à cette période historique. Laura Lee Guhrke signe un premier tome qui est déséquilibré mais possède assez de charme pour maintenir l’attention. La romance offre un spectacle divertissant assez réussi. La séduction agit en grande partie grâce à ses deux personnages principaux. Leur réparties, l’amour entre deux opposés qui succombent et laissent leur coeur s’exprimer ont été à l’origine d’une lecture sympathique, dépaysante, sans être un coup de coeur, elle permet de s’évader en rencontrant Belinda et Nicholas. A savourer si vous appréciez les romances historiques, les bals, les salons de thé…et les héros craquants.
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Jeudi soir, j’ai eu l’honneur d’être invitée par les éditions Harlequin à la soirée d’inauguration de leur nouvelle collection de romances historiques Victoria. Une soirée magnifique dans un lieu parfaitement adapté, le Bar Restaurant Lapérouse où toutes l’équipe Harlequin et certaines des bloggeuses invitées c’étaient mis sur leur trente-et-un version régence ! Le thème principal de cette nouvelle collection Victoria étant la romance historique et plus particulière la Régence en Angleterre même s’il se peut qu’il y ait quelques exceptions. Il nous y a été promis des textes de qualités, d’auteurs déjà connus en France pour certains, d’autres célèbres dans le monde de la romance anglophone et d’autres encore qui arrivent dans le milieu avec succès. Moi qui n’ai jamais été très fan de la collection Historique de chez Harlequin que je trouvais très moyenne, j’étais plus qu’impatiente de découvrir Victoria !



C’est maintenant chose faîte car en plus d’avoir été merveilleusement bien accueillie (avec une petite conférence sur être une jeune fille et une femme à la Régence en Angleterre)(beaucoup moins glamour que dans les livres …), d’avoir bien mangé, bien papoté, nous sommes reparties avec un petit sac contenant les trois premières parutions du mois de mars (ainsi qu’avec un miroir et un éventail !). Première remarque sur les livres-objets qui sont sublimes. La couverture est très, très bien travaillée, toute douce, comme du velours, avec des finitions qui font que la collection va de suite se démarquer dans les rayons. Le tout pour un (petit) prix allant de 7,20 € à 8,20 € suivant le nombre de pages. Bon, les couvertures, c’est bien beau mais il faut quand même que le contenu suive ! (suite sur le blog)
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Sous chacun de tes baisers

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Jeunes filles en fleurs, tome 3 : Désirs secr..

Mon tome préféré après le premier, j'ai adoré les personnages et l'ambiance gourmande.

J'ai été transportée en cette fin du 19° siècle.
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Jeunes filles en fleurs - intégrale

Après avoir eu un coup de cœur pour Les trésors de Daphné, j'avais vraiment envie de découvrir d'autres romans de l'autrice et donc j'ai eu envie de découvrir cette série de 4 tomes, ici en une intégrale complète. Ce sera donc un avis sur les quatre tomes puisque nous suivons quatre amies, qui ont la particularité (en romance historique) d'avoir toutes les quatre un emploi et pour l'époque, autant dire que cela dénote une certaine originalité.



Globalement, j'ai passé de bons moments de lectures. L'autrice a une plume agréable et fluide et on reconnait de suite sa "patte" au niveau des romances. Bien souvent, nous sommes sur un Enemies-to-lovers avec des personnages masculins qui sont d'abord assez froids et frivoles pour finalement ouvrir les yeux grâce à ces demoiselles. Je vous parlerais donc brièvement de chaque histoire dans l'ordre de préférence : celle de Daisy (tome 4), ensuite Maria (tome 3), puis Emma (tome 1) et pour finir Prudence (tome 2). Chaque histoire concerne un couple et peut se lire indépendamment. Toutefois, on suit un groupe d'amies donc les histoires s'entrecroisent.



Mon préféré, est sans aucun doute le dernier tome et c'est donc par lui que je vais commencer. Il faut dire que nous sommes en présence de deux écrivains qui vont devoir collaborer. Mais comble de l'ironie, notre héros, ancien accro à la cocaïne et écrivain qui souffre de la page blanche prend très mal la critique d'un certain George Lindsay sur sa dernière pièce. Alors quand il fait sa rencontre chez son éditeur et ami Marlowe et qu'il découvre qu'il s'agit d'une femme c'est la goutte d'eau. En prime elle est embauchée pour l'aider à écrire de nouveau, il compte bien la faire déguerpir rapidement. Mais c'était sans compter Daisy et son tempérament de feu. J'ai beaucoup aimé la dynamique entre les deux. Ils sont vraiment à se chamailler et Daisy est exactement ce qu'il lui faut pour lui mettre un coup de pied au c... comme on dit. La romance entre eux est assez slow-burn et j'ai apprécié cela. J'ai trouvé qu'ils étaient à la fois drôles, mignons et attachants, sans manquer de tension. De plus, le côté écriture, critique sur les œuvres et l'ancienne addiction de Sébastian sont bien traitées.



La seconde histoire que j'ai préféré, est celle de Maria (tome 3). Pâtissière sans un sous, elle a enfin l'opportunité d'ouvrir sa boutique et montrer à tous qu'elle peut faire aussi bien, voir même mieux qu'un homme. Alors quand elle trouve enfin l'endroit idéal, elle fonce. Avant de se rendre compte que son voisin, et propriétaire est Philip Hawthorne, ancien ami d'enfance et l'homme qui a par le passé empêché sa fuite et son mariage avec son frère. Cette histoire m'a fait penser à la dynamique de Billie Bridgerton et Rokesby (Julia Quinn). On est sur une héroïne qui n'en démordra pas et compte bien tout faire pour réaliser son rêve, quitte à se jouer un peu du si sérieux et rigide Philip. Honnêtement, j'ai adoré ma lecture, j'ai apprécié cette amitié qu'ils avaient par le passé, le lien fort qu'ils ont noué avant que tout ne change. J'ai adoré leurs joutes verbales, le fait que Philip reconnaisse le talent de Maria et cette alchimie indéniable. Seul hic, la fin. Pour moi, il manque une centaine de pages. D'abord, parce que le revirement final est trop abrupte, ensuite parce que j'ai trouvé qu'elle était trop ouverte et enfin pour finir, je trouve ça moche qu'elle doive renoncer à sa pâtisserie pour lui. Cela a donc fait perdre quelques points à ma note sur cette histoire.



Vient alors la première histoire. On est sur un éditeur, Marlowe et sa secrétaire personnelle. Emma rêve de devenir écrivaine. Pour cela, elle transmet à son patron des manuscrits qu'il rejette à chaque fois. Jusqu'au jour où elle découvre qu'il ne les lit même pas et les refuse tout simplement. C'est l'électrochoc, elle démissionne et compte aller voir son concurrent. Harry Marlowe n'en revient pas. Sa secrétaire si coincée et appliquée ose démissionner ? Il ne compte pas la laisser partir, surtout avec ce côté rebelle qu'il entrevoit. Cette histoire ressemble un peu plus au premier roman de l'autrice que j'avais lu dans le sens où il y a une relation Boss/Employée avec une héroïne qui n'est pas reconnue à sa juste valeur au démarrage. J'ai apprécié cette histoire mais j'ai regretté que dès le début Harry soit attiré par Emma et le fait que leur relation reste essentiellement basée sur une attirance physique. J'en attendais un peu plus je l'avoue. D'autant que la dynamique est chouette à suivre et pas mal de joutes verbales ponctuent l'histoire. Et j'ai apprécié le côté familial et le fait qu'Emma aille au bout de ses rêves professionnels et ne lâche rien.



Enfin, pour terminer, quelques mots sur la seconde histoire, celle de Prudence, notre couturière. Honnêtement, je misais beaucoup sur cette histoire et elle m'a laissé un goût de déception. Pour la simple et bonne raison que je n'ai pas accroché au héros qui est un goujat (pour rester polie). Maria, simple couturière sans un sous se retrouve du jour au lendemain, héritière d'une somme colossale. La voilà donc poursuivie par des prétendants pour sa fortune. Et ça, Rhys, le duc l'a bien compris. Lui qui a besoin d'argent compte bien séduire la demoiselle innocente. Si la manipulation de Rhys durait moins longtemps j'aurais sans doute plus apprécié ma lecture mais ça n'a pas été le cas. Non, au contraire, cela dure quasiment tout le roman. Pas un seul instant il ne se remet en question et prend en compte les sentiments de Pru. Quant à elle, elle est d'une naïveté... elle gobe tout ses compliments, même quand c'est flagrant. Et je regrette le fait que son boulot passe à la trappe aussi vite. Résultat, je n'ai pas aimé des masses cette romance et je le regrette vraiment. Cerise sur le gâteau, le résolution est faite en un chapitre et franchement, elle lui pardonne trop vite.



En conclusion, une jolie intégrale avec des héroïnes qui travaillent ce qui change des romances historiques habituelles. On apprécie le côté Enemies-to-lovers de chacune d'entre elles. Pas de coup de cœur ici, car je trouve que les fins sont un peu rapide mais j'ai passé de bons moments.
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Jeunes filles en fleurs, tome 3 : Désirs secr..

Angleterre, fin du XIXe siècle.



Maria concrétise enfin son rêve : ouvrir une pâtisserie haut de gamme à Mayfair, grâce à l’aide financière de son amie Prudence héroïne du tome précédent.



Mais elle découvre que le bâtiment appartient à Philippe, marquis qui a deux ans de plus qu’elle et qu’elle connaît depuis l’enfance : le père de Maria était le cuisinier de la famille du marquis. Douze ans plus tôt, Philippe a découvert que son jeune frère voulait s’enfuir avec Maria pour l’épouser : il les a séparés et a donné de l’argent à Maria pour qu’elle disparaisse de leurs vies. Une fille de cuisinier n’épouse pas un frère de marquis ! À l’époque, dans le sou après la mort de son père, Maria avait accepté, le cœur brisé.



Philippe est froid, hautain, sûr de l’importance des classes sociales. Maria est travailleuse, opiniâtre, indépendante, forgée par les difficultés de la vie.



Cette romance est une déception : à aucun moment on ne vibre pour cette histoire, à cause des personnages trop caricaturaux, notamment Philippe. Il reste froid très longtemps dans le roman, et même si on apprend qu’il n’a jamais été insensible aux charmes de Maria, on n’a pas l’impression qu’il est capable de tendresse ou d’affection… Quant à Maria, son revirement final est trop rapide pour qu’on y croie.



Ajoutons que voir en conclusion cette femme indépendante abandonner à la fin du roman le travail de toute sa vie pour un mariage m’a fait grincer des dents. C’est peut-être logique pour l’époque, mais pas très cohérent avec le personnage de Maria et pas du tout féministe.


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Les presses du coeur , tome 3 : Une lady au..

Une histoire d'amour distrayante, sur une gouvernante qui a "fauté" et se retrouve à se déguiser en homme pour s'occuper de jumeaux infernaux. Pas innovant mais pas désagréable !
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Pudeur et impudence

La belle Clara introvertie, se trouve fort démunie lorsque sa sœur va convoler avec son bel amoureux. Diriger un journal n’a jamais été son but et encore moins celui de manier la plume. Ne voulant pas décevoir sa grande sœur qui jusqu’à présent s’est pliée en quatre, elle prend sur elle et tente de mener à bien ses nouvelles responsabilités. La belle Clara n’est pas une grande farouche. Timide, elle n’ose pas se mettre en avant et réaliser son grand rêve : un beau mariage et de nombreux enfants. Alors qu’elle parcourt les bals de la Saison, les prétendants se font rare. Le grand Monde ne se montre point compatissant et ne semble pas vouloir lui attribuer une place. Clara n’a jamais été aussi tendue face à cet univers. Entre les bals, le journal et sa quête du futur idéal, Clara perd pied. Se réfugiant dans un salon de thé pour trouver le calme nécessaire pour faire le tri parmi touts ces états d’âme, Clara va l’apercevoir. Si elle craque complètement pour sa prestance elle le hait tout autant face à l’arrogance de ses mots pitoyables.





Lui, Rex Pierpont, vicomte de Galbraith est le célibataire le plus couru de Londres. Frasques et rumeurs font de lui un homme tout aussi détestable qu’attirant. Rex est un homme qui tient à sa liberté. Les femmes, les jeux, les bals, l’alcool sont ses plaisirs. Coureur de jupon insatiable, la belle Clara va pourtant déstabiliser ses règles. Ouvrant les portes de son intimité, Clara va bousculer ses idées. Si l’amitié qu’ils éprouvent l’un pour l’autre est sincère, l’amour aura t-il toutes ses chances de s’épanouir librement et passionnément ?





Un deal, un homme et une femme, qui vaincra ?





Ce second tome se veut littéralement à l’opposé du premier. Clara est une femme ancrée dans les mœurs de l’époque : un beau mariage, un beau parti et des enfants. S’épanouir au sein de la famille est le but qu’elle s’est fixée. Alors que Rex est un homme libre qui ne veut absolument pas s’attacher à quiconque. Au fil des chapitres, les révélations expliquent les comportements de chaque personnage. J’ai beaucoup apprécié l’alchimie qui se dégage de ce duo improbable. L’aspect historique est un peu plus mis en avant dans ce tome. L’univers des bals de la Saison est époustouflant. Des décors grandioses qui donnent envie de rêver. Des balades charmantes. Tout se passe dans une lenteur appréciable qui laisse entrevoir de nombreuses possibilités. Il n’y a pas d’urgence alors que le premier tome est plus dans la précipitation. Les émotions montent crescendo jusqu’à ce point de rupture les amenant à faire des choix. J’ai une nette préférence pour ce tome. Il me semble plus aboutie. Les personnages sont attachants et cette folle aventure qu’ils vivent est délectable.





J’ai vraiment passé un super moment avec cette duologie : des personnages aux antipodes, des décors sublimes et des sentiments qui trouvent difficilement leur place dans une époque régie par de nombreuses règles. A découvrir sans aucun doute.
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

La perle rare est une romance historique écrit par Laura Lee Guhrke et publié chez Harlequin dans leur nouvelle collection Victoria.



A travers de cette collection, la maison d'édition nous propose un titre avec une nouvelle charte graphique. C'est à mes yeux un excellent travail éditorial. Harlequin conserve leur format poche, très caractéristique des romances, mais il nous propose une couverture avec un visuelle sublime et dont la matière est velouté au toucher, très agréable à tenir en main. Pour ma part, je trouve la couverture juste magnifique (et vous auriez beaucoup ri en me voyant caresser la couverture du livre dans le métro! Non non je ne suis pas atteinte, promis)



Les éditions Harlequin ne s'arrêtent pas uniquement à un très bon travail sur l'objet-livre. Avec La perle rare, il nous offre une romance historique sans faute, avec lequel je me suis véritablement régalée.



Dans ce livre, nous y suivons Lady Belinda, américaine de naissance, et veuve respectée de la société anglaise. Elle a pour objectif de trouver des maris aux jeunes débutantes américaines afin de leur éviter les faux-pas en société et de les éloigner des chasseurs de dots. Mais un jour, elle voit débarquer dans son salon Lord Trubrige un vaurien de la pire espèce qui cherche une riche fiancée et qui souhaite son aide. Mais bien sur Lady Belinda n'y voit pas du tout de cet œil-là, et compte bien lui dire ce qu'elle pense.



Notre romance commence dans les grandes formes avec la rencontre de nos deux héros qui, bien évidemment fait des étincelles. Les personnages principaux ont deux forts caractères, et n'hésite pas à dire ce qu'ils pensent sans détour. C'est donc avec grand plaisir que nous suivons les nombreuses joutes verbales de nos héros. Pour ma part, j'apprécie les romances où les héros ne se sautent pas dessus au bout de vingt pages. Et c'est le cas ici, car au début Belinda et Lord Trubridge se détesteraient presque.



Mais le vrai plus de La perle rare reste l'intrigue. Dans la romance, on tombe vite dans les clichés et déjà vu. Je ne dis pas que ce livre n'en comporte pas mais je trouve pour ma part que la trame de fond est originale. Ici, l'auteur utilise les codes de l'époque, les thématiques suivantes: les mariages arrangés, les héritières américaines fortunés et les lords anglais titrés désargentés. Une part de l'originalité de ce roman réside dans le choix de notre héroïne. Habituellement, dans ce type de romance, nous suivons ici plutôt une héritière américaine qui va réussir à convertir le beau vaurien titré grâce à son amour. Pour autant l'auteur prend parti pris de réaliser une romance avec une veuve, qui organise des mariages arrangés. Elle aborde en arrière fond de sa romance les grandes thématiques du système de l'époque: le mariage, les convenances et les normes sociales, les distractions de l'époque (bals, ballades, invitations pour le thé...) Cette romance du point de vue historique est très bien menée. Elle met bien en avant la place de la femme et le rôle du mariage dans la société anglaise de l'époque.

Je suis une grosse lectrice de ce genre de romance et le seul point où je pourrais chipoter est que l'auteur ne nous place pas de dates. Nous ne pouvons pas situer la période de la romance (Géorgienne, Victorienne ou régences). On se doute avec la nom de la collection que cette romance est situé en période victorienne mais ce n'est qu'une supposition. Mais finalement, ce n'est qu'un détail.



Du côté des personnages, j'ai adoré Lady Belinda et Lord Trubridge. Une bonne romance repose sur le travail des personnages. Et je dois dire qu'ici, je n'ai pas eu à m'en plaindre. Je me suis très vite attachée à nos héros. Belinda est une jeune femme qui protège son cœur, suite à la désillusion de son précédent mariage. Lord Trubridge est au premier abord un dandy et un vaurien mais dès qu'on creuse sous la carapace, on comprend vite que son personnage est beaucoup plus que cela. Chaque personnage possède son propre passé, et ses propres douleurs de la vie. On comprends pourquoi ils sont devenus ainsi. C'est vraiment sympathique d'en savoir plus sur eux au cours de notre lecture.



La romance est également très bien travaillée. Nos personnages, malgré leur attirance mutuelle, ne s'apprécie pas au début du roman. Il font tomber leurs préjugés mutuelles au cours de leurs nombreux échanges. Il apprenne à se connaitre, et à s'apprécier. J'apprécie ce type de romance. Avec l'arrivé de l'érotisme au sein de nos lectures, on a de plus en plus de romances ou les héros se sautent dessus au bout de 50 pages, sans avoir échanger un mot. Ici ce n'est pas le cas, à mon plus grand plaisir. Et c'est ce que j'apprécie avec cette histoire, la romance s'installe petit à petit. Elle est crédible!



La plume de l'auteur est fluide et agréable à lire. Au niveau des dialogues, elle respecte parfaitement les convenances de l'époque en rigueur.



Comme toute romance, la fin est prévisible. Mais c'est avec mon plus grand plaisir que je l'ai vu arriver, des étoiles dans les yeux et un sourire aux lèvres. Pour ma part, La perle rare a très bien fonctionné. Et je vous la recommande.



En Bref,



La perle rare est à mes yeux une romance sans faute qui m'a fait passer une excellent moment de lecture. Elle présente une intrigue bien menée et des personnages bien construits. Les amoureux de jolis romans d'amour seront servis. Et pour ma part, je me suis simplement régalée avec l'histoire de Lady Belinda et de Lord Trubridge. La suite de cette série sort en juillet 2016 et je serais au rendez-vous.
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Je remercie tout d'abord Babelio et les éditions Harlequin de m'avoir sélectionnée lors de la Masse Critique. Ils m'ont permis de découvrir la plume de cette auteure et de lire une très belle romance dans l'Angleterre du début XIXème.



Bien avant que les sites de rencontres ne pullulent sur internet et les portables, pas mal de personnes, désirant rencontrer leurs « futures moitiés », passaient par des agences matrimoniaux ou bien des "marieuses". Cette pratique de rencontres était très présente lors des siècles précédentes et même, il y'a une cinquantaine d'années. Je me suis toujours demandée si ce type de mariage pouvait conclure quelque fois à une vraie union, malgré l'aspect financier et des directives de la famille. Les plus belles rencontres n'arrivent t-elles pas au moment où on ne s'attend pas ?

Lady Belinda Featherstone, notre chère héroïne, va le découvrir à ses dépens dans « La Perle rare ».



Lady Belinda Featherstone, jeune veuve de 28 ans, est la « marieuse » la plus populaire de Londres. Tous les riches héritières américaine, qui désirent rentrer dans la grande société anglaise, demandent ses services. Les prenant sous son aile, et ayant une grande confiance en son instinct, elle a pour propre consigne de trouver le bon conjoint, bien titré, qui donnera une union heureuse pour ses protégées. Belinda ne veut surtout pas qu'elles connaissent les affres d'un mauvais mariage avec un conjoint débauché comme elle a pu en souffrir.



Alors que Belinda essaye de convaincre Rosalie, une de ses protégées, de ne pas s'écarter de Sir William, Lord Nicholas Trubidge, se présente chez elle. Écourtant son rendez-vous et se rappelant que cet homme fut un ami de son défunt mari, c'est avec d'un air hautain qu'elle va l'accueillir. Et c'est sans surprise, qu'elle écoute sa requête. Celui-ci recherche une riche héritière pour renflouer ses caisses. Refusant qu'une autre jeune fille tombe dans les griffes d'un coureur de dotes, Belinda fera tout pour empêcher les plans de Nicholas à se réaliser. Quant à celui-ci, par défi et ne voulant pas être sous le joug de son père, il s'appliquera à déjouer les intrigues de la jeune femme. Nous allons avoir une confrontation teintée d'humour et de passion !



Comme j'ai pu vous le dire, j'aime beaucoup les histoires se déroulant dans une période historique pour laquelle j'ai un grand intérêt. Pour ce roman, qu'elle fut ma joie de voir qu'elle se déroule au XIXème, en Angleterre lors de la Régence. J'ai tout de suite pensé aux romans de Jane Austen (cette pensée va être bien plus présente au fil de ma lecture). C'est avec empressement que je me suis plongée dans ce récit... Et je ne fus pas déçue !



J'ai apprécié cette romance à cause de ces deux personnages principaux. J'avais l'impression de retrouver un célèbre couple qui a beaucoup marqué mes lectures. Hé oui! Je parle encore de cette allusion à Jane Austen:

- Belinda, avec son air hautain, juge Nicholas sur les préjugés qu'on a sur lui. Lorsque son attirance pour lui va être de plus en plus forte, elle se demandera si elle peut se compromettre à avoir une relation avec cet homme. J'y ai vu un peu de notre cher Mr Darcy.

- Nicholas est un personnage qui s'avère fort agréable. Son orgueil l'aide à ne pas se soumettre aux règles que lui imposent son père. Il aime taquiner Belinda en lui démontrant que toutes les unions qu'elle a aidé à mettre en place, sont, une grande partie, toutes guidées pour l'obtention d'un titre ou d'une dote. Et là, j'y ai vu un peu de notre chère Elizabeth Bennet.



Pour une fan de Jane Austen, je pouvais qu'approuver cette influence. D'ailleurs, "Orgueil et préjugés" est le livre préféré de la jeune Rosalie qui utilisera une de ses citations lors d'une scène, qui, j'avoue, m'a bien fait rire.



Tout au long de ce roman, on succombe aux charmes de Nicolas et on découvre la « vraie » Belinda qui se cache derrière l'apparence de la femme sûre de soi. La tension érotique entre les deux personnages est intense et sans dénuer d'humour à certains moments (Je plains les couples qui devaient se batailler entre les corsets, jupons et jupes. Certes l'attente aiguise l'excitation mais pas les doigts coincés dans les agrafes!).



La plume de l'auteur a réussi à me charmer avec cette belle histoire d'amour et, une fois n'est pas coutume, à me faire craquer pour le personnage masculin. J'ai aimé son humour, le désir de s'affranchir de son père et de vouloir une situation respectable pour être avec Belinda. Mince alors ! J'ai presque voulu être à la place de l'héroïne!



CONCLUSION:

Certes, la trame de la romance est déjà-vu et certains éléments sont prévisibles, mais j'ai vraiment apprécié ce roman qui m'a rendu les transports en commun beaucoup plus agréables l'espace d'un instant. La lecture est fluide et très amusante avec les piques que se renvoient les deux protagonistes.

On ressent parfaitement l'attirance qui les unit et on savoure lorsque Belinda baisse sa garde, pour accepter ce qu'elle ressent pour Nicholas.

Ce sera avec un grand plaisir que je lirais un autre roman de Laura Lee Guhrke.



Je conseille la lecture à ceux qui aiment l'Angleterre du début du XIXème, avec ces intrigues amoureuses accompagnées d'une pointe d'humour « so British ».
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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

D'origine américaine, Lady Belinda Featherstone est déjà veuve à 28 ans. Mariée à 19 ans à un Lord anglais avec lequel elle a vécu profondément malheureuse, aujourd'hui elle prend sa revanche sur la vie. Et devient très vite la « marieuse » la plus célèbre d'Angleterre. De jeunes héritières américaines viennent ainsi lui demander son aide pour dénicher LE Lord anglais titré qui saura les faire briller dans la haute société londonienne. Et puis surgit Lord Nicholas Trubridge. Le « débauché ». L'homme à la réputation sulfureuse, le goujat, le mufle du livre. Qui souhaite que la marieuse lui trouve une jolie jeune femme américaine riche, très riche. Et que Lady Belinda, heurtée, scandalisée, n'a absolument pas l'intention d'aider…

Et je m'arrête ici. Parce que ce serait dommage d'en dévoiler davantage, même si on imagine très bien ce qui va occuper le reste du roman.

On pense évidemment à Jane Austen (qui est d'ailleurs mentionnée dans le livre), à ses héroïnes naïves ou rebelles et ses héros coriaces et implacables. Et même si Laura Lee Guhrke ne déploie ni la finesse ni la poésie de la grande romancière anglaise, son style ne manque pas de piment, piqueté de notes d'humour, parfois tendre, doux, et parfois plus aigu, plus cynique. Les dialogues sont énergiques et pertinents, les personnages évoluent dans de beaux costumes et de beaux décors, la plume coule, sans fioritures inutiles, relativement simple mais efficace.

J'ai particulièrement aimé l'évolution des personnages. Sans en dévoiler de trop, voici que les arrogants s'adoucissent, les distants s'enflamment, les fragiles se révèlent. Seul petit bémol : la facilité du scénario cousu de fil blanc : mais au final, n'est-ce pas ce que l'on attend d'une romance historique ? Une histoire d'amour qui se finisse bien ?

En conclusion, ce que j'ai vraiment retenu de « La perle rare », c'est ce poids des apparences, presque écoeurant, cette importance – voire puissance – du « titre » pour « devenir quelqu'un » dans la haute société de l'époque. Mais c'est surtout pour moi un joli roman sur les dangers des jugements hâtifs : on étiquette trop vite les individus, persuadés de les savoir incapables d'évoluer, de se corriger, de s'améliorer. On les emprisonne dans de vilaines cases. On les mesure, on les évalue, on les jauge, et puis on décide s'ils sont dignes d'être fréquentés ou non. S'ils sont du côté des belles gens ou de l'autre côté. Sauf que chacun peut changer, au contact d'un autre ; les personnalités s'affinent et s'enrichissent, les coeurs s'épurent, les âmes s'élèvent. Et on réalise en refermant le roman combien il est difficile d'être soi, simplement soi, avec ses failles, ses doutes, ses grandes vulnérabilités, ses peurs, mais aussi ses beautés.

J'ajoute que ce n'est absolument pas le genre de roman que j'ai l'habitude de lire, mais ce premier essai m'a plutôt convaincue. Sans oublier que la couverture choisie est absolument sublime…

Un grand merci aux éditions Harlequin et à Babelio pour l'envoi de ce roman.
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Sous chacun de tes baisers

Personnellement, j'ai adoré cette histoire qui nous plonge très vite dans l'univers de la musique. Dylan Moore est un célèbre musicien qui a vu toutes ces œuvres connaitre un grand succès. Jusqu'au jour où après une chute de cheval, son oreille musical est profondément meurtri. Perdu et désespéré, il songe à mettre fin à ses jours mais Grace apparait et l'en empêche. Dès lors, cette jeune violoniste va devenir sa muse et celle qui va lui redonner goût à la vie. Entre cours empressée et incompréhension, les deux personnages ont tous deux un passé douloureux et le besoin de reposer l'un sur l'autre. Et malgré les obstacles, la musique qui résonne dans leur cœur finira d'accroitre leurs sentiments l'un pour l'autre.
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Jeunes filles en fleurs, tome 3 : Désirs secr..

Après un 1er tome, Et il l’embrassa…, prometteur et un 2ème tome, L’héritière, que j’ai malheureusement trouvé décevant, je me lance dans la lecture du 3ème tome de la série des « Jeunes filles en fleurs » de Laura Lee Guhrke. Et j’espère franchement que ce tome sera meilleur 😀 Car, j’apprécie ces héroïnes indépendante de la fin du XIXème ainsi que les différents messages sociétaux que l’on peut trouver dans le roman comme le message d’émancipation des femmes ou l’essor de l’industrialisation qui montre les limites de la société.



J’ai largement préféré Maria, qui est intelligente, authentique et déterminée, à la pauvre Prudence qui péchait par sa naïveté. D’origine modeste, son rêve est d’ouvrir une pâtisserie, elle évolue dans un monde où les hommes dominent mais elle est travailleuse, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et elle est surtout très douée. Elle est certaine du succès de sa pâtisserie. Une héroïne qui est prête à tout pour réussir, et heureusement que Prudence et sa fortune sont là pour l’aider dans son projet, car sans elle n’aurait jamais réussi à convaincre un investisseur, elle n’est qu’une femme après tout. Cliché, toussa, toussa… Bref, après des mois de recherche, elle tombe sur la perle rare, la boutique parfaite pour se lancer. Le hic, c’est le propriétaire qui n’est autre que le Marquis de Kayne et ils ont un passé commun qui mêle les bons et les mauvais souvenirs. C’est surtout celui qui lui a brisé le cœur des années auparavant, et ils ne sont pas franchement ravis de se retrouver et encore d’être voisin. Au début, les coups bas vont quelque peu s’enchaîner entre Maria et Philippe, parfois c’est drôle, parfois c’est petit et mesquin.



Car Philippe, Marquis de Kayne, est un aristocrate qui fait attention aux apparences et à la bienséance. Il a des préjugés qui ont la vie dure et cela va causer quelques sueurs froides à la pauvre Maria. Une nouvelle fois, l’autrice propose un héros plus complexe qu’il n’y paraît. Alors, nous sommes loin du Duc de St-Cyres, héros torturé du tome 2, mais le Marquis de Kayne a ses doutes et ses faiblesses qu’il tente de dissimuler avec plus ou moins de succès. Rien ne semble l’atteindre, tant il reste stoïque face aux situations compliquées… Mais face à Maria, rien ne va plus, il réagit souvent avec excès. Les convenances veulent que Philippe et Maria, qui sont de rang social différent, ne se fréquentent pas… Il est un gentleman, elle est pâtissière… Et bien qu’il tente de la tenir éloignée de lui, il est comme une abeille attirée par le miel, il ne peut s’empêcher de revenir vers elle et de se mêler de ses affaires. Au début, il semble froid et détaché mais c’est un personnage passionné et séduisant. J’ai aimé les flashbacks qui montrent les complicités, les sentiments qui sont étouffés à cause des convenances.



J’aurais aimé un épilogue car je trouve la fin un peu bancal, sans trop en dévoiler… Je trouve qu’il y a quelque chose qui ne colle pas dans l’évolution de Maria et, cela, je n’aime pas trop.



Une chouette lecture, la fin est trop rapide à mon goût et j’aurais voulu un tout petit plus d’émotions. En route vers la lecture du 4ème et dernier tome 😆
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Jeunes filles en fleurs, tome 2 : L'héritière

Après Et il l’embrassa… que j’ai beaucoup apprécié, je me suis rapidement lancée dans la lecture du 2ème tome de la série Jeunes filles en fleur, alléchée par un résumé que je trouvais fort tentant… Mais comme cela arrive parfois, le roman ne fut pas à la hauteur des promesses du résumé. J’ai été quelque peu déception pendant ma lecture. La faute à une héroïne carrément trop naïve…



Et pourtant, Prudence Bosworth avait tout pour tirer son épingle du jeu (sans mauvais jeu de mots 😁), elle est arrivée à Londres jeune, elle œuvre d’arrache pied comme coutière et elle a réussi à devenir la première couturière de l’atelier où elle travaille. Elle est financièrement indépendante et vit dans la pension que l’autrice nous a présentée dans le tome précédent. A première vue, elle semble être une héroïne plutôt pragmatique… Et puis, patatra !!! Là voilà qui devient une riche héritière et voilà qu’elle semble perdre tout le bon sens qu’elle semble posséder. Alors oui, avec cette toute nouvelle richesse, sa famille se rappelle à son bon souvenir alors qu’elle ne s’occupait pas d’elle depuis son départ pour Londres. Et cette adorable famille, qui est d’un seul coup aimante, compte bien profiter de cet argent et de là à dire qu’ils ont un plan pour essayer de récupérer leur part du gâteau, il n’y a qu’un pas que je vais franchir. Car si Prudence est riche, il lui faut se marier pour toucher l’intégralité se son héritage, difficile de ne pas deviner le dessein de son oncle et sa tante. La famille détestable et arriviste au possible… Prudence aurait mieux fait de se payer un chaperon plutôt que de les subir.



Rhys de Winter, Duc de Saint-Cyres, est de retour en Angleterre après des années passées en Italie. Et il traîne derrière une réputation pas très fameuse, un libertin complètement ruiné dont les domaines familiaux tombent en ruine et il ignore s’il pourrait payer les droits de succession. Une situation carrément intenable pour lui et le seul moyen de se sortir de ce mauvais est d’épouser une jeune fille très bien dotée. Au début du roman, il écume les salles de bal pour faire son choix, c’est dans ces circonstances qu’il rencontre Prudence alors qu’elle était en train de recoudre la robe de l' »adorable » Lady Alberta. Et malgré la différence de classe, il remarque Prudence et tombe sous son charme. Alors quand il apprend qu’elle est devenue une riche héritière, il la voit comme son salut et la solution à tous ses problèmes. S’en suit alors toutes une séries de rencontres pas très fortuites, il faut reconnaître que le Duc de Saint-Cyres joue habilement ses pions et sait se servir de ses atouts. Il manipule sans aucun problème Prudence qui est d’une naïveté sans nom, en la séduisant, mais comment peut-elle croire aussi longtemps que le Duc est complètement ignorant de son héritage. Certes, Prudence ne connaît pas les règles de la Société mais elle doit tout de même se douter que les ragots et informations circulent dans ce petit microcosme. J’aurais pu trouver le Duc de Saint-Cyres détestable, mais c’est un personnage complexe avec ses fantômes qui est acculé et qui n’a que peu de solutions pour s’en sortir. Mais le mensonge est rarement le chemin a prendre car quand la vérité éclate, les dommages peuvent être grands.



J’apprécie que Laura Lee Guhrke propose des héroïnes atypiques, elles sont considérées comme des vieilles filles, elles travaillent et sont financièrement indépendantes. Mais sur ce 2ème tome, j’ai eu du mal avec l’héroïne, Prudence est trop naïve et romantique, mais j’ai aimé le fait qu’elle ne change pas avec sa toute nouvelle fortune, elle reste proche des ses amies et souhaite les aider si besoin. Il fallait probablement quelqu’un de profondément généreux et gentil pour aider Rhys à se libérer de ses démons.



Un 2ème tome que j’ai trouvé un peu inégal dans sa construction. Une lecture plaisante mais guère plus.
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Les trésors de Daphné

Le résumé des Trésors de Daphné m'a de suite intrigué et j'ai voulu savoir de quoi il retournait et comment vous dire à quel point je ne regrette pas ! Des joutes verbales, de l'émotion, une héroïne fleur bleue avec du caractère et de la sensualité tout en subtilité ! Il ne m'en fallait pas plus pour être conquise. Il s'agit ici d'une réédition.



Daphné a un petit plaisir coupable qu'elle n'avouerait jamais à haute voix. Celui d'observer depuis sa fenêtre avec une longue-vue son employeur, le duc de Tremore au milieu de ses ouvriers. La si discrète Daphné est secrètement amoureuse de lui, bien consciente que cette idylle est aussi absurde qu'impossible. Et lorsqu'elle surprend une conversation du duc avec sa sœur la concernant, c'est la douche froide. En dehors de son travail de qualité, qu'il reconnait, il la décrit dans des termes tellement peu flatteurs et durs qu'elle prend la décision de le détester et de démissionner pour partir loin de lui. Mais le duc n'a pas dit son dernier mot.



Dès les premières lignes, je me suis prise d'affection pour Daphné. La jeune femme qui n'a jamais connu que les œuvres d'art qu'elle restaure aux côtés de son père défunt est souvent passée inaperçue. Trop hâlée pour être à la mode, avec des tenues banales, des lunettes sur le nez et tellement discrète, elle est invisible. Elle est une romantique dans l'âme avec un côté rêveuse et bien sur, secrètement amoureuse de son patron. Enfin ça, c'était avant. Son cœur s'est brisé en morceaux depuis. Elle est bien décidée à partir et ne baissera pas les armes malgré les tentatives du duc pour négocier quelques semaines de plus. Très rapidement, Daphné passe de l'employée modèle et invisible a une jeune femme qui n'a pas peur de dire "non" à son employeur lorsqu'il dépasse les bornes.



Le duc de Tremore, Anthony, est un personnage terriblement mystérieux. Car oui, le duc, froid, autoritaire ne fera pas sensation dans notre cœur au démarrage. Et pour cause, les mots qu'il a pour Daphné sont désarmants et on lui en tiendra rigueur, tout comme elle. Il va devoir ramer pour se faire pardonner et on jubile d'avance de cela. Mais au fil des pages, on découvre cette autre facette de lui et surtout, le changement dans le regard qu'il porte à Daphné et à son comportement avec tout ceux qui l'entoure. Son passé sera l'un des éléments les plus mystérieux puisqu'on ne découvre que par petits morceaux celui-ci. Emotions garanties. Ainsi, tout comme Daphné, notre point de vue le concernant évolue et on se prend d'affection pour lui.



La romance entre nos deux personnages est donc pleine de joutes verbales aussi aiguisées qu'une lame de rasoir. Qui aurait cru que derrière cette apparence si calme et douce se cachait autant de hargne. Le duc va en faire les frais, et pour notre plus grand plaisir. Chaque rencontre est épique. Chaque discussion ou plutôt négociation fait monter la tension entre eux. Mais contrairement à beaucoup de romances du genre, Daphné va garder le cap et malgré ses sentiments bien enfouis ne va pas craquer (totalement) face au duc et ses avances. Nos deux personnages vont petit à petit se rapprocher. Moments drôles, pleins de douceur, romantiques et sensuels tout en subtilité sont au rendez-vous.



L'histoire m'a charmé dès les premières lignes et séduite jusqu'au bout. Que de chemins parcouru pour ces deux personnages que tout oppose d'apparence si ce n'est leur amour pour l'art et les antiquités romaines. L'autrice arrive à nous surprendre quand on s'y attend le moins et nous faire craquer telle une guimauve devant les moments mignons à souhait. Les révélations finales tant attendues sont plus qu'à la hauteur et j'ai adoré la façon dont chaque élément clé est révélé. Tant les mots si durs qu'à entendu Daphné à son propos, que le passé d'Anthony.



En conclusion, j'ai adoré ma lecture des Trésors de Daphné ! On est vraiment pas loin du coup de cœur pour cette romance historique pleine de réalisme avec une héroïne de caractère qui garde son côté fleur bleue. C'est drôle, émouvant et juste ce qu'il faut de sexy. Je ne peux que vous recommander cette lecture si ce n'est pas déjà fait.
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Lorsque refleuriront les pêchers

Ce roman m’a fait retrouver le plaisir que j’ai eu avec Penelope WILLIAMSON dans son roman L’homme qui venait de nulle part. J’avais adoré (GROS COUP DE COEUR) le contexte et la romance. J’avais retrouvé l’esprit du film Witness (avec Harrison FORD et Killie MacGillis, le top des stars des années 80…). J’ai donc aimé Lorsque refleuriront les pêchers de Laura LEE GUHRKE.



Le plus de ce livre sont les filles de l’héroïne qui enjolivent la vie d’Olivia et de cet invité non attendu et plutôt détonant. Conor ne manque pas d’atouts. Boxeur, irlandais, brisé par sa vie passée et par les évènements qui ont tué sa famille, il reprend goût à la vie grâce aux soins de cette petite tribu très féminine. Leur refuge est une ferme isolée, un reste d’une ancienne plantation de coton. La maison est sur le tracé du futur chemin de fer. Elle est un obstacle qui rend Olivia et ses trois filles vulnérables.



La relation qui unit Conor et Olivia est progressive, émouvante et toute en douceur. Les deux personnages s’appréhendent, s’observent, s’apprivoisent. C’est ce que j’admire dans les histoires romancées : le temps d’approche et de séduction. Celui-ci est suffisamment riche et consistant pour que j’éprouve une réelle satisfaction avec ce livre.



L’écriture de l’auteure est simple mais addictive si bien que j’ai lu l’histoire en quelques heures. En pleine immersion dans cet environnement et dans le coeur des deux personnages, j’ai tiré plaisir et contentement.
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Lorsque refleuriront les pêchers

Une très belle romance classique mais qui rempli le contrat. On a une femme vertueuse et un homme brisé par son passé. Elle est est sa rédemption. Il a une répulsion face à l'attachement. Aimer c'est prendre le risque d'être blessé et lui qui a perdu toutes les personnes qu'il aime. Il a pris l'habitude de ne jamais se poser, de ne jamais s'attacher. C'est la seule manière qu'il a trouvé pour échapper à son lourd passé, en allant plus vite que sa mémoire.



C'est donc une belle romance où le héros est obligé de briser les chaînes de son passé pour espérer trouver le bonheur. J'ai passé une très bon moment et je vous recommande cette belle romance !
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Orgueil et sentiments

Un roman d'amour agréable à lire, pas trop niais avec des personnages avec des caractères bien trempés. Une lecture agréable.

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