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Critiques de Leena Lehtolainen (41)
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La spirale de la mort

La spirale de la mort, c’est le nom d’une figure en patinage artistique.

C’est tout à fait approprié vu que ce roman policier se déroule dans l’univers du patinage en Finlande.

Une jeune fille de seize ans, jeune prodige dans ce domaine est retrouvée assassinée.

Le commissaire principal ne peut se charger de l’affaire, vu que sa propre fille est elle aussi une patineuse de haut niveau, il délègue donc l’enquête à une inspectrice compétente et enceinte jusqu’aux yeux, sur le point de partir en congé maternité.



Certaines enquêtes nous font découvrir en profondeur des univers particuliers, c’est le cas ici, où l’on apprend le nom des figures imposées lors des compétitions, où l’on découvre le rythme soutenu des entraînements, où l’on ressent l’investissement personnel des patineurs, mêmes les plus jeunes, où l’on comprend toutes les exigences de cette discipline, et où la recherche des sponsors à presque autant d’importance que les efforts fournis chaque jour ou que le poids d’une patineuse….



J’ai beaucoup aimé suivre l’inspectrice, qui est elle-même passionnée par cette discipline, et qui va devoir s’investir très rapidement et intensément dans cette dernière enquête avant de devenir maman.

Comme souvent, les mensonges et les fausses pistes seront nombreux et feront perdre beaucoup de temps aux inspecteurs, ce qui aura de lourdes conséquences sur la résolution finale.

J’ai aussi aimé découvrir des policiers qui jonglent entre les interrogatoires, la recherche d’indices, la vérification des faits et gestes, qui luttent contre la fatigue, les problèmes personnels, la jalousie des uns et l’ambition démesurée des autres, sans compter la grossesse de l’inspectrice, qui la rend particulièrement sensible et vulnérable.

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Mon premier meurtre

Après avoir passé quelques années dans la police nationale où elle commençait à s'ennuyer, Maria Kallio décide de reprendre ses études de droit et pour combler ses fins de mois accepte un poste d'intérimaire, pour quelque temps à la criminelle. C'est là qu'elle va être confronté à son premier meurtre. Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de celui de Jukka Poltenen, un jeune homme riche, talentueux et qui a connu de nombreuses conquêtes féminines. De quoi en rendre jaloux plus d'un! Lors d'un week-end dans la maison familiale où tous les membres de la chorale se sont réunis afin de répéter, l'un de ses camarades retrouve le cadavre de Jukka près du ponton. Mort accidentelle, meurtre ou noyade? Les indices relevés sur place démontrent qu'il a bien été assassiné à l'aide d'un objet contondant. Parmi les personnes présentes, toutes sont alors soupçonnées mais personne n'avoue avoir commis quoi que ce soit. Maria est bien embêtée de se retrouver avec cette affaire sur les bras car elle connaît tous les membres de la chorale avec qui elle a partagé de nombreux moments. Elle ne paraît pas très crédible aux yeux des coupables et pourtant, elle va devoir s'immiscer dans la vie de chacun d'eux...



A la façon d'un huis clos où le suspect se trouve parmi les personnes présentes sur les lieux et dont l'une d'elles a commis un meurtre, Leena Lehtolainen nous offre un polar somme toute classique mais dépaysant. En effet, l'action se déroule en Finlande, les suspects sont tous des étudiants et l'inspectrice n'est finalement en poste que pour 6 mois. Malgré cela, il manque un je ne sais quoi pour rendre ce polar tout à fait palpitant, peut-être un manque de rythme dans l'écriture et une enquête assez vite résolue.



Mon premier meurtre... et pas le dernier...
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Le Lynx

Hilja Ilveskero a une affection particulière pour les lynx… Lorsque sa patronne, Anita Nuutinen, auprès de laquelle elle travaille comme garde du corps, s’offre un manteau dont la fabrication a nécessité la fourrure d’au moins vingt d’entre eux, s’en est trop pour elle : elle démissionne sur le champ. Consciente que son attitude manque quelque peu de professionnalisme et inquiète pour cette dernière qui n’est pas sans ennemis de par ses tractations immobilières, elle s’organise pour la retrouver mais rapidement les choses tournent au vinaigre, elle est droguée et Anita est retrouvée morte, prétendument assassinée par un sans-abri… Si j’ai trouvé l’histoire intéressante - l’auteure développant les liens politiques et énergétiques que la Finlande entretient avec sa voisine, la Russie -, j’ai mis un peu de temps à lire ce roman introductif d’une série que je ne pourrai poursuivre, n’ayant pas été traduite au-delà du deuxième tome, ce qui est bien dommage, ayant eu le temps de m’attacher à Hilja, Frida, l’oncle Jari et David…
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Mon premier meurtre

Jukka, Tuulia, Antii, Mirja, Jyri, Piia, Sirkku et Timo, tous membres de la même chorale, ont décidé de répéter et de prendre du bon temps dans la résidence de bord de mer des parents de Jukka. Mais, après une soirée arrosée, le corps sans vie de Jukka flotte près du ponton. Son chef étant introuvable, c'est la jeune inspectrice principale Maria Kallio qui est dépêchée sur les lieux. Il s'agit pour elle de sa première enquête sur un meurtre et elle est d'autant plus troublée qu'elle connaissait la victime et certains de ses amis, tous potentiels coupables.





Me revoilà en Finlande pour suivre la première enquête de l'inspectrice principale Maria Kallio, au parcours plutôt atypique. Après quelques années dans la police, elle a repris des études de droit pour finalement revenir à la PJ d'Helsinki, le temps d'un intérim de 6 mois. Un chef alcoolique qui accumule les arrêts de travail, un collègue pressé de partir en congé et là voilà donc à la tête de sa première enquête pour meurtre, avec peu d'effectifs bien sûr, puisqu'ici comme ailleurs on manque de personnel compétent.

L'enquête est très classique: analyse des lieux du crime, recherche de l'arme du crime, recherches dans le passé de la victime et interrogatoires des témoins. Tour à tour, tous les amis présents lors du meurtre de Jukka vont être interrogés et suspectés par une Maria qui ne sait plus où donner de la tête tant les relations entre membres de la chorale sont compliquées. D'autant qu'elle doit lutter contre ses propres sentiments, notamment amicaux envers une des filles du groupe.

Le roman oscille sans cesse entre polar et chick litt. On passe d'une recherche d'indices aux états d'âme de l'enquêtrice. En mal d'amour et d'amitié, elle doit en plus faire face à des suspects qui doutent de ses capacités en raison de son jeune âge et à des collègues qui acceptent mal d'obéir aux ordres d'une femme. Alors si je continue la série un jour, ce sera surtout pour retrouver Maria, qui est somme toute plutôt sympathique, mais certainement pas pour suivre une enquête trépidante. Ce n'est pas la lecture de l'année mais c'est un agréable moment de détente qui reste, selon moi et sans vouloir paraître sectaire, un "roman pour filles".

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Le Lynx

Hilja est garde du corps. Mais lorsque le soir même de sa démission son ancienne patronne est assassinée, c'est la consternation. Hilja a -t-elle commis une faute et comment a t-elle pu en arriver là? Nous suivons la jeune femme dans sa longue enquête où se mêle politique et finance, amour et policier.



Un thriller au pays du froid qui joue sur les relations tendues entre la Russie et la Finlande et qui évoque de nombreuses autres thématiques comme la place des femmes dans la société, les blessures de l'enfance ou encore la manipulation et la fidélité. L'écriture est intéressante avec une héroïne tout à la fois courageuse et désabusée, lucide et intense dans ses sentiments. Un polar comme on les aime avec une ambiance particulière, mélange de forêts et de villes modernes. Les fils de l'enquête se déroulent peu à peu, nous laissant conquis. A découvrir !


Lien : http://0z.fr/pPjYS
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Mon premier meurtre

Dés le début et malgré qu'elle ait effectué plusieurs années dans la police avant de reprendre ses études, on est abasourdi qu'une enquête judiciaire soit confiée à une réserviste novice dans le domaine. On n'échappe pas non plus au cliché avec un supérieur alcoolique invétéré maintenu dans ses fonctions alors qu'il se trouve la plupart du temps absent du commissariat pour cette raison. Coté cliché on est servi car l'auteure les accumule avec des policiers masculins machistes et un personnage central qui fait tout ce qu'elle peut pour s'intégrer dans ce milieu en donnant un visage de la police pas flatteur. L'auteure sur le comportement de la jeune femme et sa présentation nous en a dressé une liste interminable.



L'enquête dès le début s'avère des plus classiques de la littérature nordique avec un synopsis proche du huis clos et une victime pas très nette dans les affaires qu'elle menait. Une enquête qui démarre donc en toute logique par les témoignages des sept autres membres du groupe, seuls présents sur place. Mais très rapidement l'auteure dévie du sujet principal le récit s’orientant sur les relations qu’entretenait entre les différents suspects et force est de reconnaître une fois de plus on va se retrouver encore avec des clichés. Des relations extrêmement compliquées qui vont tout de même à force de recoupements permettre à l'enquêtrice de découvrir que le défunt n'était pas aussi sympathique et était mêlé à plusieurs trafics.



Cette partie somme toute assez indigeste aurait pu passer si on n'avait pas de plus les atermoiements de Maria sur sa propre situation, sur ses hésitations sur son avenir, ses histoires d'amour ratées,... Le côté dramatique du meurtre est vite remplacé par un côté mélodramatique guimauve qui permettrait de classer ce roman dans un autre catégorie de la littérature. On est effectivement avec l'héroïne comme cité par autre source pas loin d'une cousine de Bridget Jones et de Stephanie Plum. Désolé si l'on s'éloigne du sujet principal l'enquête mais on ne peut s'empêcher de suivre la même orientation que le synopsis du roman.



On a beaucoup de mal à suivre l'enquête car Maria passe dans ces moments là plus de temps à taper la discute oubliant à mettre reprises les questions essentielles à son enquête. Certes elle débute dans la police judiciaire mais là l'auteure fait très fort tout comme dans le dénouement du jamais vu.



Au scénario quelque peu linéaire il faut ajouter un style plat qui ne favoris nullement la dynamique de lecture. Il vaut mieux passer son chemin !!!




Lien : http://imaginaire-chronique...
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Mon premier meurtre

N'ayant jamais lu de roman finnois, et par la quatrième de couverture je fus alléchée, c'est avec une quasi certitude que je pensais aimer ce roman.

L'héroïne, l'inspectrice Maria Kallio, est sympathique ; il n'est en effet pas facile d'être une jeune femme dans un milieu d'hommes par forcément très fins. D'autant plus que le premier meurtre qu'elle doit résoudre concerne des personnes qu'elle connait.

Le cadavre est un jeune homme nanti, charmeur, qui se peut se révéler charmant comme très agaçant, car peu habitué à ce qu'on lui dise non. L'affaire se présente comme un huis-clos, et je m'attendais à du Agatha Christie version finnoise.

Que nenni ! Ce livre, qui n'atteint même pas les 400 pages, est d'une lenteur exaspérante. Si je n'ai aucune difficulté à avaler des pavés de 800 pages, j'ai bien eu du mal à finir ce petit livre. L'enquête avance à pas de fourmi, et c'est limite si je n'ai pas jeté l'éponge. Si encore le style d'écriture relevait le niveau, mais même pas... Bien dommage, l'idée de départ était bonne.
Lien : https://clairesalander.wordp..
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Femme de neige

Elina Rosberg a fondé un centre de thérapie dans lequel elle accueille des femmes malmenées par la vie : des femmes battues, des femmes ayant vécues dans des sectes, des femmes en grande détresse. Ce centre, interdit aux hommes, est situé en plein cœur de la forêt, et donc très isolé de la ville.

Juste après Noël, le corps d’Elina, la responsable, est retrouvé dans la neige. Suicide, accident ou meurtre ?

Un polar très agréable à lire, les décors sauvages et les personnages assez ambivalents nous happent littéralement.

De plus, l’enquêtrice, fraîchement mariée, est très sympathique et elle aura bien du mal à percer les secrets de ce centre dans lequel chacun a quelque chose à cacher.

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Le Lynx

Premier titre d'une trilogie dont chacun des tomes a néanmoins un début et une fin autonome, Le Lynx met en scène une femme au métier peu commun : garde du corps. Garde du corps démissionnaire toutefois, et c’est bien dommage puisque suite à une dispute avec son employeuse et à sa démission, notre héroïne, Hilja, se réveille en ayant complètement oublié les 12h précédentes, alors que son ex-patronne a été retrouvée assassinée. Suspecte numéro un, elle va devoir prouver sa bonne foi et retrouver la mémoire, quitte à affronter son éventuelle culpabilité...

Un polar venu de Finlande, qui permet de découvrir les liens conflictuels qu'entretient ce pays avec la Russie. Thriller bien mené qui joue habilement du suspense et des rebondissements de l’enquête. Le personnage de l’héroïne, Hilja, est particulièrement réussi : toujours en équilibre entre ses forces et ses faiblesses, entre féminité et masculinité, entre humanité et animalité (à l'instar du lynx pourchassé qui la symbolise), elle a une présence forte et prenante. L’intrigue est toutefois d’une complexité redoutable, et la description du monde politique finlandais, de sa dépendance à l'égard de la Russie, avec implications financières et politiques, peuvent captiver ou décourager le lecteur, c’est selon !


Lien : https://collectifpolar.com/
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Femme de neige

Me voilà au bout de la découverte de Leena Lehtolainen, j'ai lu Les 7 livres de cette auteure finlandaise. 5 romans nous emmènent dans le découverte d'un personnage Maria Kallio. Hormis la résolution d'enquêtes policières plutôt bien faites en général nous découvrons la vie d'une jeune femme finlandaise bien dans sa peau, dans son époque, inscrite dans l'actualité de son pays aussi bien du côté social que politique.

La maison Gaïa a arrêté la publication de la série en 2015 (livre publié en 1997 en Finlande), pour l'instant alors que 8 autres titres existent en finlandais dont les dates d'écriture s'échelonnent de 1998 a 2015,

Son autres série, trilogie, qui met en scène une garde du corps et enquêteur Hijla Ilveskero ne nous a été proposée par les éditions Hachette que par ses 2 premières parties.

Pourquoi cette frilosité des maisons d'édition ?

Leena Lehtolainen n'a sans doute pas trouvé un public francophone à la hauteur des espérances de ces éditeurs.



Femme de neige est un livre qui nous parle de femme ayant d'une façon ou d'une autre à affronter la maternité ... à la fois dans sa réalité sociologique, devenir responsable d'un autre pour un temps infini ..... et dans sa partie plus biologique qui est la transformation de son propre corps physique et moral .... ne plus jamais être la même, se dédoubler, se transformer.

Littérairement parlant c'est je l'avoue un peu court, le côté policier nous oblige à passer par des détails pas vraiment indispensables sur le déroulé de l'action .... le style aurait pu être un peu allégé car nous n'avons pas vraiment besoin de détails trop croustillants pour nous sentir dans l'histoire .... maladresse ?

L'ecriture sur la découverte de l'état de femme enceinte est un peu lourde, un peu simpliste ... mais ne boudons pas notre plaisir, que ne ferions nous pas pour faire une petite ballade entre Helsinki, Espoo et Oulu, au fin fond de la Laponie finlandaise tout au nord du golfe de Botnie ... un plaisir simple sans prise de tête .....
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La spirale de la mort

Après avoir enchaîné sans vraiment l'avoir voulu des livres plutôt difficile d'accès, le choix du hasard ....

Le bon plan, un polar finlandais sans beaucoup de prétention avec une auteure connue et reconnue qui met en scène une enquêtrice plutôt sympathique, ni alcoolique, ni dépressive juste une femme de son temps.

C'est effectivement un bon plan, pas de prise de tête, juste une enquête pépère qui ne remet pas en cause le système politique et social du pays.

Certains n'hésitent pas à comparer Leena Lehtolainen à Henning Mankell ou Maria à Wallander, je les trouve un peu présomptueux !

C'est juste un bon plan qui déroule un schéma plutôt classique et alors ?

Penchez vous dans une des enquêtes de cette dame et vous verrez ...

Ça fait du bien je vous assure !
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Un coeur de cuivre

Maria Kallio, 30 ans et la peur au ventre de s’engager définitivement à son petit ami Antti, se retrouve propulsée au poste de chef intérimaire de la police d’Arpikilä, une petite ville située au nord de la Finlande. Bien mal lui en a prit de croire qu’elle se tournerait les pouces : lors de l’inauguration de la mine de la ville, un décès suspect survient. Le corps d’une artiste est retrouvé mort au pied de la Tour qui surplombe la mine. Une enquête débute. Parallèlement, comme ce poste intervient dans sa ville natale, Maria retrouve de vieilles connaissances et en l’occurrence son amour de jeunesse qu’elle semble ne pas avoir totalement oublié.



Ce polar ne « casse pas trois pattes à un canard ». Il fait carrément plus : il le décapite. Non seulement il n’y a aucun style, mais en plus le personnage principal fait peur. On a beau avoir affaire à une femme de trente ans, celle-ci agit comme une gamine de quinze quand elle retrouve son amour de jeunesse Johnny. A chaque fois que ces deux-là se croisent, ils font la même chose que quand ils étaient jeunes et ça chamboule la pauvre Maria qui ne sait plus si elle doit penser à Antti, son officiel, ou à Johnny. Le ridicule est à son paroxysme quand on apprend que Johnny fait toujours partie du groupe de musique qu’il a monté quinze ans plus tôt. En gros, on a affaire à des adulescents qui ne s’assument pas car l’auteur présente cette situation comme tout à fait normale.



Outre ce point, il ne se passe rien, sauf 50 pages avant la fin où enfin l’action fait irruption dans le récit, et ce parce qu’on approche de la fin et qu’il faut bien révéler le nom du coupable… En gros, je déconseille.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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La loi du lion

Le lynx.... La loi du lion .... c'est la suite !

En Finlande ces titres font partie d'une trilogie, mais la traduction française n'a pas suivi et Paholaisen Pennut, est resté en rade.

On retrouve Hilja ou Reiska,

Et David ou Bengt ou Lusis ou ?

Et toujours l'image de Frida.

L'idée du lynx qui erre incognito dans les forêts finlandaises est une image forte et troublante.

Un bon polar, une intrigue, une vraie, une dure qui nous traîne tout au long des pages du bouquin !

Des personnages plutôt sympathiques auxquels on s'attache avec des histoires construites qui éveillent notre curiosité et notre sympathie.

Un style limpide.

Quel dommage que la dernière partie reste pour l'instant inconnue et que nous ne sachions pas ce qu'il est advenu de David !

Messieurs les éditeurs (ou mesdames les éditrices) au secours !
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La poisse

Avant toute chose, il faut savoir que ce thriller est la seconde enquête de Maria Kallio, ancienne policière et dorénavant avocate.



J’adore particulièrement la littérature nordique, surtout les thrillers (Camilla Läckberg, Johan Theorin, entre autres) et j’avais bien aimé le premier roman de cette auteure finlandaise : « Mon premier meurtre ». C’est pourquoi je souhaitais lire le suivant.



Je ne peux pas dire que je n’ai pas apprécié ce livre car l’atmosphère nordique toute particulière m’attire toujours autant mais ici j’ai parfois eu du mal à m’y retrouver entre les personnages, lieux et leurs noms à rallonge. L’étymologie des mots était absolument différente de ce que nous connaissons nous francophones, il est parfois difficile de s’y retrouver et c’est pourquoi je n’ai pas hésité à revenir régulièrement quelques pages avant.



Ici, surgit une seconde difficulté : les liens familiaux. On se retrouve tout entier dans la famille du personnage principal (Maria Kallio) et de son petit-ami, Antti. Là aussi, j’ai quasi dû dessiner un arbre généalogique pour éviter de m’y perdre.



Ces deux difficultés surmontées, l’enquête est ici menée du côté de la défense par l’avocate de Kimmo, soupçonné du meurtre de sa fiancée. J’ai trouvé cet aspect assez original car cela change des enquêtes courantes qui sont menées par un ou plusieurs policiers.



Hormis les petites difficultés rencontrées (voir ci-dessus), je pense persévérer et continuerai donc à lire cette auteure car elle sait vous donner l’envie de découvrir sa Finlande natale. Je me suis d’ailleurs, plusieurs fois, surprise à imaginer le livre en une série ou un feuilleton. Le troisième tome des aventures de Maria Kallio est « Un cœur de cuivre ». Viennent ensuite: « Femme de neige » et « La spirale de la mort ». « Le sphynx » et « La loi du lion » font eux partie d’une autre série consacrée à Hilja Ilveskero qui est, quant à elle, garde du corps.
Lien : http://musemaniasbooks.blogs..
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Un coeur de cuivre

Pour une fois le titre français traduit mot pour mot le titre finnois.

Je ne retrouve pas trace de la petite ville de Arpikilä, au nord de la Finlande.

Nous n'allons pas découvrir ce pays avec une leçon de géographie, mais plutôt par un cours d'économie.

"Jadis sous-développée et isolée, la Finlande a connu plusieurs miracles économiques au cours du dernier siècle qui ont fait de ce pays nordique l’un des plus riches de la planète. De l’industrie forestière à celle des technologies de l’information, en passant par son industrie du cuivre et ses chantiers navals, l’économie finlandaise s’est toujours développée de manière stable. Retour sur un parcours d’exception."

Dans les années 30 la Finlande a pu prospérer grâce à une immense mine de cuivre découverte et mise en chantier par la société Outokumpu, dans l’est du pays.

C'est à la fois le nom de l'entreprise mais aussi le nom d'une ville qui ne se trouve pas très loin du lieu de l'intrigue du roman.

Il est plaisant de plonger dans la vie de Maria Kallio, son incertitude sur ses choix de vie, sur sa nostalgie par rapport à son enfance, ses parents, ses amours de jeunesse.

La ville de ses origines est nommée cicatriceville ... c'est déjà presque tout révéler de la difficulté de vivre à Arpikilá !

Les seconds rôles sont eux aussi attachants, une percée sur la tolérance d'une société par rapport à l'homosexualité féminine en plus dans le milieu des sportives de haut niveau.

Nous pouvons aussi réfléchir sur l'anorexie, une autre vision des lieux communs habituellement donnés, nous en est proposée.

Mon seul petit bémol, mon coeur de midinette n'a pas été charmé par les retrouvailles amoureuses dans le dernier chapitre.

Finalement je n'aime pas trop quand "Tout est bien qui finit bien".
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Mon premier meurtre

Alors qu’un groupe de huit étudiants membres d’une chorale séjourne dans la villa inoccupée des parents de l’un d’eux pour répéter, un meurtre est commis. La victime est justement le fils des propriétaires, Jukka Peltonen, retrouvé le matin flottant sur la mer. D’après le légiste, il aurait reçu un coup à la tête porté de face par un objet contondant de forme indéterminée. L’enquête est alors confiée à l’inspectrice principale Maria Kallio, qui porte tout de suite ses soupçons vers les sept autres choristes…



Maria Kallio est une jeune femme de 28 ans qui, après des débuts dans la police, a décidé de reprendre ses études de droit pour devenir avocate. Mais elle continue d’assurer de temps en temps des remplacements dans la police pour financer ses études. Jusqu’à l’affaire de la chorale, elle n’avait travaillé que sur des homicides involontaires. Cette affaire est donc son premier meurtre, mais c’est aussi la première affaire dans laquelle certaines de ses connaissances sont impliquées. Elle a en effet été la colocataire d’une étudiante qui appartenait à la chorale et était alors la petite amie du mort.



Pour mener son enquête, Maria décide de procéder de la manière la plus classique qui soit et donc de recueillir les témoignages des sept autres choristes. Pourtant très vite l’énigme policière est reléguée au second plan, le roman se focalisant sur les relations entre les choristes. Tandis que Maria Kallio tente de démêler ces relations très compliquées, elle réfléchit à sa propre situation, ses histoires d’amour ratées et sa vie de célibataire.



A mesure que l’enquête avance, le mort paraît de moins en moins sympathique et également de moins en moins respectueux des lois. Maria ne tarde en effet pas à découvrir qu’il était mêlé à plusieurs affaires louches : affaires d’argent, distillerie clandestine, trafic de drogue, et même proxénétisme. Et si finalement le coupable ne faisait pas partie de la chorale?



Mon premier meurtre est un roman policier doublé d’un roman de chick lit, avec pour héroïne une cousine de Bridget Jones et de Stephanie Plum. Ce n’est pas désagréable à lire, mais pas non plus très palpitant, d’autant plus que l’écriture de Leena Lehtolainen est d’une grande fadeur.
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Un coeur de cuivre

Je me suis forcée à terminer ce livre : 230 pages, ce n'est pas la mer à boire, j'en ai lu d'autres. Je me force maintenant à écrire cet avis en tachant de ne pas m'énerver inutilement.

Si vous aimez la chick-litt et les chefs de la police midinettes qui interrogent de manière informelle des suspects possibles en partageant une glace avec eux, ce livre est fait pour vous ! J'ai rarement lu une enquête aussi insipide, et une héroïne d'une naïveté confondante. Il est toujours génant d'avoir compris bien avant l'héroïne des faits pourtant évidents. Il faut dire qu'elle a tellement d'interrogation sur sa vie privée, la pauvre. Je me marie, ou pas ? Je fais un enfant, ou pas ? Qu'est-ce que ça fait, la grossesse et l'accouchement ? Ce ne sont pas ses interrogations qui me dérangent - encore que, ses deux soeurs sont mamans, et il est étonnant qu'elles n'aient pas partagé leur expérience avec leur soeur - c'est la manière dont elles sont racontées. L'héroïne raisonne comme une gamine de quinze ans, pas comme une jeune trentenaire. Certes, elle est revenue dans sa ville natale, elle se rapelle ses blessures d'adolescente, sans parvenir à nous toucher - un comble, non ? N'est pas Jane Rizzoli, l'héroïne de Tess Gerritsen, qui veut.

Surtout, Jane Rizzoli enquête. Maria, non. Les autres enquêtes pour elle et lui livrent de temps en temps des résultats. Son comportement d'enquêtrice est le même que celui de femme : immature et presque dangereux (pour elle et pour les autres). Quant au dénouement, il est digne des meilleurs romans à l'eau de rose.

Dommage, car certains personnages avaient un véritable potentiel, come Kaisa, la cousine du principal suspect, Pena, l'oncle de l'enquêtrice ou Aniliina, la fille de la première victime. Les préoccupations de la narratrice ne nous permettent pas de les découvrir suffisamment. Bref, je ne lirai pas un autre roman de cette auteur.

Note : si vous êtes intéressé malgré tout, le livre sort en poche le 1er juin.




Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Femme de neige



Écrit en 1996, Femme de neige commence comme un roman à énigme, puis se transforme en thriller fiévreux, pour se terminer en polar psychologique bourré de rebondissements et d'émotion. Elina Rosberg est retrouvé morte de froid en chemise de nuit dans la neige, sous un sapin de la forêt de Nuuksio, non loin du centre de thérapie pour femmes dont elle est propriétaire. Pas de blessures apparentes. Que s'est-il passé? Accident? Suicide? Une lettre qu'elle a laissée pourrait éventuellement passer pour une lettre d'adieu. Ou bien meurtre? Et si c'est un meurtre, comment le meurtrier s'y est-il pris? Et pourquoi tuer Elina? Pour hériter d'elle? En représailles? Mais qui peut en vouloir à une psychothérapeute qui organise des séminaires à l'attention de femmes en détresse? L'inspectrice Maria Kallo de la police d'Espoo enquête sur cette mort étrange, insensée, et ce dans des conditions un peu difficiles, car un détenu qui s'est juré de la tuer - elle et son collègue Palo - vient de s'évader de prison. Elle va néanmoins, petit à petit, au cours de l'enquête, interroger des coupables potentiels, chacun ayant une raison différente de tuer Elina.





Le roman nous fait aussi découvrir la vie assez austère des laestadiens de Finlande. Une secte luthérienne très stricte qui considère comme un péché de regarder la télévision, qui demande aux épouses une soumission totale à leur mari et qui interdit tout contrôle des naissances sous quelque forme que ce soit. En conséquence, avoir dix enfants y semble fréquent. Johanna, laestadienne depuis son plus jeune âge, a quand même décidé d'avorter, avant la naissance de son dixième enfant, car cette grossesse mettait sa vie en danger. En conséquence de quoi, elle a été chassée par son mari de la communauté de Karhumaa et a heureusement pu trouver refuge temporairement au centre de thérapie. Elle est persuadée que c'est son mari qui a tué Elina. Un coupable potentiel de plus! L'écriture de Leena Lehtolainen est fluide, ses personnages sont vivants, l'intrigue facile à suivre et son héroïne Maria Kallo attire la sympathie. Ça a été un moment de lecture à la fois agréable et enrichissant.
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Un coeur de cuivre



Arpikyla, où se passe l’action du roman est une ville minière de l’est de la Finlande. C’est sans aucun doute Outokumpu, situé non loin de Joensuu, sur les cartes actuelles. En effet la vieille mine d’Outokumpu avec sa tour dominant la ville et son musée de la mine semble identique à ce que décrit Leena Lehtolainen dans son roman. Arpikyla signifie ‘la ville de la cicatrice’, ce qui fait référence aux bords déchiquetés du gisement de cuivre de la vieille mine. ‘Une de mes camarades de lycée, qui haïssait l’endroit, prétendait qu’elle s’appelait ainsi parce que personne n’en réchappait sans blessures’ dit Maria Kallio, le chef intérimaire de la police. Dès le début du récit, le ton est donné. On est dans ‘l’une des dix villes les plus ennuyeuses de Finlande’.





L’intrigue policière est classique, mais le récit vaut par la description des efforts d’une ville pour recréer des emplois après l’arrêt de l’exploitation de sa mine de cuivre. En l’occurence elle mise sur le tourisme industriel: visite de la vielle mine et de son musée. Il vaut aussi par l’étude des relations de Maria Kallio, de retour dans sa ville natale, avec ceux qu’elle côtoyait 11 ans auparavant. Et la difficulté pour elle, d’enquêter, perquisitionner, arrêter des gens qu’elle a connus. Une large part du récit est consacré à la vie de la ville et aux relations des habitants entre eux. Malgré la petite taille de la ville, elle abrite des célébrités comme Kaisa Miettinen, une des meilleures mondiales au lancer de javelot, et Meritta Flojt, artiste peintre qui expose à Helsinki. Au passage, on retrouve ce thème de l’inspectrice qui enquête dans la ville de son enfance après l’avoir quitté parce que c’est la pire ville du pays dans Annabelle de Lina Bengtsdotter où Charlie Lager revient à Gullspang, enquêter sur une disparition.





Donc, Maria pensait qu’en acceptant ce job intérimaire de 6 mois à Arpikyla, ce serait une sinécure, mais elle est vite confrontée à un meurtre: une femme trouvée morte au pied de la tour de la vielle mine le lendemain de l’inauguration du site de la vieille mine et de son musée. Maria va rapidement soupçonner certains de ses amis d’enfance dont Johnny dont elle était follement amoureuse. L’enquête sera longue avec de nombreux rebondissements, et vers la fin du suspense et de l’émotion. Un bon polar nordique.



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Mon premier meurtre

J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'intrigue de ce roman. J'avoue qu'il y avait tellement de suspects que je me perdais parmi les personnages, je ne savais plus qui était qui,qui était avec qui. Puis au fur et à mesure, je me suis habituée et l'auteure est parvenu à bien démarquer chaque personnage.



On est tout de suite plongé dans l'histoire, ce qui est un peu perturbant car on a du mal à cerner le personnage principal. Puis on s'y fait et on laisse venir à nous les informations au compte-gouttes.



J'ai bien aimé l'enquête, je ne m'attendais pas à la fin. J'ai aimé le rythme de l'intrigue qui est assez lent mais qui a de bons rebondissements aux bons moments.



Je vais de ce pas me diriger vers la suite car j'ai envie de voir évoluer l'héroïne surtout quand on voit dans quel univers machiste elle évolue et avec elle qui elle doit travailler tous les jours.



Une bonne série !


Lien : https://labullederealita.wor..
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