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Critiques de Liam McIlvanney (40)
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Le Quaker

Glasgow, fin des années 60. Une ville glauque dans laquelle les promoteurs immobiliers s’en donnent à coeur joie, dans laquelle tout le monde fume en pat’d’éph’ et où la population a peur car un tueur en série sévit que la police n’arrive pas à attraper. Un roman noir qui prend son temps (un peu trop peut-être), comme la police d’ailleurs qui se perd dans les détails ainsi que l’auteur. Une histoire qui ne m’a pas emballée mais qui plaira sûrement à quelqu’un d’autre.
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Là où vont les morts

Encore un polar de trois cents pages qui peut se résumer en trente, tout le reste est bavardage et remplissage : la vie de famille du personnage principal, sa bonne femme, ses chiares, quand il fait la vaisselle, quand il prend la voiture, description du trajet pas à pas et tout à l’avenant. Gonflant de vacuité. Les auteurs anglo-saxons ne savent plus écrire un livre sans brouiller l’écoute du lecteur. La vie de merde des personnages a-t-elle pour but de rassurer le lecteur et sa propre existence de daube avec marmaille, bonne femme et vie sans intérêt. Donc texte qui devrait se réduire à une nouvelle à lire dans la salle d’attente du dentiste, cela reste tout de même préférable à Closer.
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Là où vont les morts

Après Les couleurs de la ville, Liam McIlvanney nous adresse de Nouvelle-Zélande où il vit, son second opus dont l'action se situe à Glasgow, sa ville natale. Dans le rôle principal, il met à nouveau en scène Gerry Conway, journaliste au Glasgow Tribune, qui rentre au bercail après un intermède de trois ans. En son absence, son collègue et ami Martin Moir a pris de l'envergure professionnelle et fait partie des pointures de la rédaction. L'intrigue démarre au moment de la disparition de Martin, mystérieuse durant quelques jours, avant qu'il soit découvert mort dans sa voiture plongée dans une carrière inondée. le suicide est rapidement établi par la police tandis que ses proches et Gerry doutent. D'une part, comment Martin, tellement respectueux du bon usage des mots et connu pour son langage châtié, a-t-il pu rédiger un sms-charabia en guise de message d'adieu ? D'autre part, est-il possible qu'un homme attache ses mains au volant de son véhicule avant de l'immerger ?





Il s'agit d'un roman dense, aux nombreuses thématiques et ramifications et Liam McIlvanney n'a pas choisi l'année écossaise la plus paisible du siècle pour y planter le décor de son roman ! L'Ecosse s'apprête en effet à vivre un scrutin capital dans son histoire, avec le referendum du 18.09.14 « Should Scotland be an independent country ? », qui enflamme la vie politique et exacerbe les nationalismes. Elle s'apprête aussi à accueillir à Glasgow, en juillet et août, les XXèmes Jeux du Commonwealth. L'odeur des marchés juteux met en ébullition les spéculateurs immobiliers, les hommes politiques véreux, la pègre, la frontière entre leurs activités restant floue, dans une ville qui affiche en outre le plus fort taux d'homicides d'Europe de l'Ouest. Enfin, pour couronner l'ensemble, l'auteur a choisi de faire travailler son héros dans un secteur d'activité moribond, la presse écrite… Ca fait beaucoup.







Là où vont les morts est un très bon roman noir à l'intrigue robustement construite, qui restitue avec soin et véracité l'atmosphère d'une ville frappée par la récession. L'écriture de Liam McIlvanney est souple, empreinte d'humanité, et agréable à lire. J'ai personnellement regretté le trop grand nombre de thèmes abordés, ce qui m'a, dans certains chapitres, procuré la sensation que l'intrigue se disperse. Cet infime reproche n'a cependant pas pollué cette excellente lecture.
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Là où vont les morts

Un roman aux multiples facettes dont l'accrochage dans un contexte politico-mafieux permet une critique en négatif de la classe dirigeante écossaise et, avec elle, de tous les aréopages qui gravitent autour.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Le Quaker

Franchement j’ai adoré. C’est un bon roman policier. L’ambiance est très sombre. Les bas quartiers de la ville de Glasgow font pas très envie par contre. Imaginer aujourd’hui que l’homosexualité était encore un crime en 1969 ça fait peur. Les mœurs mettent beaucoup de temps à évoluer. Je connaissais pas le père de l’auteur mais j’aime bien le fils, c’est le 2ème auteur écossais ( Val McDermid) que je lis et vraiment ils sont excellents tous les deux. J’aime beaucoup le prénom Duncan et en plus il résout un grand nombre d’affaire dans son roman. Je me demande toujours comment ils font pour ne pas s’embrouiller dans toutes ses pistes ! J’ai particulièrement aimé la fin, il abandonne tout pour servir la justice au détriment de sa personne. J’aimerai bien retrouver ce personnage dans un prochain roman.
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Le Quaker

Livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.



Elles voulaient sortir, boire un verre, laisser derrière elles, le temps d'une soirée, l'ambiance parfois pesante qui régnait chez elles. En réalité, elles laissèrent derrière elles bien plus que cela : un foyer, certes imparfait, un conjoint, des enfants. Tout cela, elles le laissèrent sur un terrain vague ou dans un immeuble désaffecté, abandonnées, mortes et défigurées, par un tueur que la presse surnomme bientôt le Quaker. Elles sont trois, dont les seuls points communs apparents sont d'avoir passé la soirée dans un établissement appelé le Barrowland et d'avoir des enfants que, le temps d'une soirée, elles ont laissé à la maison. Les premiers témoignages font état d'un homme blond, bien habillé, et qui éructe parfois des versets de la Bible. Des mois d'enquête n'y font rien et les pontes de la police de Glasgow s'inquiètent bientôt de ce que la presse se moque allègrement du manque de résultats.



Pour se protéger, ils envoient Duncan McCormack, jeune inspecteur principal, dans les locaux du service chargé de résoudre l'affaire du Quaker. Le boulot de McCormack est simple : rendre un rapport qui salue le travail des inspecteurs et préconise de clore le dossier, histoire de limiter les dégâts pour l'image de la police. Il faut dire que le Quaker n'a plus frappé depuis des mois, et que les enquêteurs ont interrogé la ville entière. Dans ce rôle délicat, McCormack est peu à l'aise. Dévisagé par des collègues qu'il doit, au final, désavouer, le jeune inspecteur originaire de l'Argyllshire se prend bientôt au jeu de l'enquête. Aidé par l'inspecteur Goldie, McCormack devient bientôt obsédé par cette affaire. Pendant ce temps, une bande de braqueurs fait un casse à Glasgow et les deux affaires - les meurtres du Quaker et l'argent volé de la banque - vont bientôt entrer en collision.



Sous des dehors de récit enlevé, rythmé par une narration où alternent les moments où rien ne bouge et ceux où l'on pense l'enquête sur le point d'être résolue, le roman de Liam McIlvanney se révèle subtil et offre à son lecteur plusieurs niveaux de lecture. Habilement, McIlvanney place son roman à la frontière entre le polar pur et le roman noir. Bien-sûr, il s'agit de la résolution d'une enquête, et l'inspecteur principal McCormack tendra, par son jusqu'au-boutisme, à la résoudre. Mais c'est l'environnement - Glasgow, à la fin des années 1960 - qui donne son ambiance et sa densité au roman. La grande cité ouvrière de l'Ecosse apparaît comme une ville sombre, en pleine mutation. Elle attire, sans cesse, les Ecossais des Highlands et les familles, nombreuses, s'entassent dans des quartiers aux allures de ghettos. Glasgow opère sa mutation : des quartiers entiers sont détruits, et reconstruits. Les logements nouveaux sont chers : ils se monnaient de toutes les façons possibles. C'est la promesse d'une vie meilleure que viennent chercher les nouveaux arrivants. Pour Jacquilyn Keevins, Ann Ogilvie et Marion Mercer, les trois victimes, ce sera une promesse non tenue. Ces trois femmes, d'ailleurs, ont la parole : McIlvanney les humanise, en décrivant leurs derniers instants.



Si la ville semble sous le joug du manichéisme, où les catégories de personnes s'opposent entre elles (les protestants et les catholiques, les riches et les pauvres, les policiers et les gangsters ...), il s'avère que les liens sont parfois plus étroits que cela et que les solidarités et les antagonismes dépassent parfois ces cadres. McCormack, lui, s'il est policier, est aussi catholique et homosexuel, à une époque où l'homosexualité est encore un crime en Ecosse. Les liens entre la police et les milieux criminels sont aussi prégnants ; ces milieux sont symbolisés par John McGlashan, sorte de parrain local auquel aucun revenu d'origine interlope n'échappe. Au final, s'il y a une réelle opposition dans ce livre, c'est entre les trois victimes et la ville elle-même : car McIlvanney se sert de leur mort pour dresser de Glasgow un tableau vivant.
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Là où vont les morts

Le journaliste Gerry Conway est de retour dans son bureau du Glasgow Tribune et va enquêter sur le meurtre de son ancien protégé Martin Moir., bravant l'hostilité des gangsters, des politiciens ambitieux et des propriétaires de son propre journal.
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Là où vont les morts

Malgré un titre racoleur, ce roman n'a pas d'intrigue. Il est d'un ennui mortel à lire. On est noyé entre les descriptions touristiques du journaliste, principal investigateur, et les séances de couches pleines de merde de son gamin. Encore un roman policier et un auteur à fuir.
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Là où vont les morts

McIlvanney mène son récit haletant avec un sens aigu du rythme et des rebondissements alternant avec les évocations très littéraires des bas-fonds et d'une rédaction à l'agonie.


Lien : http://www.lesechos.fr/week-..
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Retour de flamme

Après plusieurs années d’attente, voici enfin le retour de Liam McIlvanney et de son inspecteur Duncan McCormack. Quel plaisir de replonger dans le Glasgow d’il y a cinquante ans!



Retour de flamme (2024) est le quatrième roman du critique littéraire écossais et professeur de littérature à l’Université d’Otago en Nouvelle-Zélande après Les couleurs de la ville (2010), Là où vont les morts (2015) et Le Quaker (2019). Il s’agit du deuxième volet mettant en scène l’inspecteur Duncan McCormack, un policier atypique qui détonne doublement dans le Glasgow des années soixante et septante en raison de son orientation sexuelle qu’il doit à tout prix tenir cachée et de son appartenance à l’Eglise catholique romaine.



Retour de flamme (2024) se déroule six ans après les faits relatés dans Le Quaker (2019) et peut tout à fait se lire de façon indépendante, l’auteur rappelant à plusieurs reprises et de façon très explicite les faits antérieurs.



La suite sur le blog :
Lien : https://livrescapades.com/20..
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Retour de flamme

McCormak ne se fait aucune illusion sur la nature humaine, celle des riches mafieux qui traitent les femmes comme des esclaves, celle des flics qui ferment les yeux pour ne pas perdre leur place.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
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Le Quaker

Deuxième tentative, deuxième chance. Hélas ! Toujours la même farine. De la farine mélangée avec de l’eau, sans sel, sans levure. Résultat : un polar azyme. Ce n’est même pas mauvais, simplement ça n’a aucun goût. Beurk !



















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Le Quaker

Efficace ! Personnages et histoire bien construits, incarnés, ancrés dans un lieu qu’on découvre, suspense inattaquable. Petit bémol pour le fin mot, le coupable et sa psychologie me semblent un peu bâclés, ce qui est dommage au vu de tout ce qui précède. Mérite d’en lire un deuxième.
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Le Quaker

Je dois vous faire une confession: si à l’origine je suis une grande lectrice de polars et de thrillers (je suis tombée dans la marmite très jeune), j’en lis de moins en moins car je suis de plus en plus souvent déçue soit par le fond, soit par la forme, si ce n’est par les deux à la fois. Je garde malgré tout l’oeil ouvert sur les nouvelles parutions et plus particulièrement sur celles en provenance d’auteurs (souvent étrangers) que je ne connais pas encore ou qui publient leur premier roman. Et grand bien m’en a pris puisque j’ai fait cette année quelques excellentes découvertes en procédant de la sorte! La dernière en date? Le Quaker de l’Ecossais Liam McIlvanney.



[...]

Liam McIlvanney est professeur de littérature à l’Université Otargo en Nouvelle-Zélande et critique littéraire à la London Review of Books et ça se ressent. Le Quaker est en effet bien davantage qu’un simple roman policier: c’est un excellent roman d’atmosphère, une plongée très intéressante et immersive dans la Glasgow de la fin des années 1960, dans une ville en pleine mutation sociale et architecturale et sous l’emprise de la mafia locale. L’auteur s’est inspiré ici d’un fait divers ayant défrayé la chronique à l’époque pour raconter de façon fort captivante sa ville et sa police.



[...]

En alternant les deux intrigues et en donnant la parole non pas uniquement aux enquêteurs mais également aux trois victimes du Quaker, Liam McIlvanney signe un polar addictif et parfaitement maîtrisé. L’enquête policière est solide, les personnages -qu’ils soient policiers, victimes ou criminels- sont très bien dépeints, sans parler de l’environnement lugubre à souhait et terriblement réaliste. C’est vraiment avec bonheur que j’ai plongé et replongé dans ce roman!



(Chronique complète sur le blog)


Lien : https://livrescapades.com
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Le Quaker

Un gros coup de coeur ! J'ai adoré le style, l'atmosphère, et le nouveau policier présenté dans, je l'espère, une nouvelle série de l'auteur écossais.

1969 - trois jeunes femmes sont allées au dancing. Elles ont dansé avec un charmant jeune homme. Quelques jours plus tard, on retrouve leurs corps déshabillés et mutilés. Qui est donc ce charmant jeune homme dont le portrait-robot circule sur toutes les chaines d'info ? 5 mois et la cellule de crise n'a toujours aucune piste. La hiérarchie dépêche un policier pour faire un audit et trouver une raison pour mettre fin à l'enquête. C'est sans compter sur sa pugnacité et le hasard qui va le mettre sur la route d'un braqueur revenu pour un casse le même jour qu'un des assassinats.
Lien : http://www.lanuitjemens.com/..
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Le Quaker

Un polar dense et très très noir dont le héros, formidable d’honnêteté et de ténacité, a aussi sa part d’ombre.
Lien : https://next.liberation.fr/l..
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Le Quaker

Glasgow. 1968. Trois femmes sont assassinées par le même meurtrier, surnommé "Le Quaker" par la presse. La police piétine et se perd dans les méandres d'une enquête bâclée. Aucun résultat malgré une description du tueur par une femme qui lui a échappé. La presse et la hiérarchie de la police faisant pression, l'inspecteur McCormack, mettant de côté son enquête sur le chef de gang Mc Glashan, est missionné par la brigade volante afin de superviser l'enquête et de la recadrer et de décider si on la retire ou non aux inspecteurs de la Quaker Squad.

Pendant ce temps, Paton vient de Londres pour organiser l'audacieux casse de Glendinnings, une maison de vente aux enchères: dérober des bijoux de grande valeur dans le coffre-fort du PDG. Une fois le forfait accompli, Paton se met au vert quelques jours dans un immeuble désaffecté, celui dans lequel la quatrième victime est assassinée. Dès lors, tout va de travers pour lui.

L'enquête de McCormack s'avère plus difficile qu'il ne le croyait: rien ne semble relier les trois victimes, aucun point commun. Il faut tout reprendre à zéro. Mais quinze mois plus tard, les pistes sont froides et les gradés ne sont plus enclins à investir argent et moyens logistiques pour une enquête qui ne mène à rien. Ils attendent juste que l'inspecteur leur fournisse l'excuse qui leur permettra de la clore...ou de la résoudre, c'est selon. C'est alors que la quatrième victime est découverte. McCormack sra-t-il capable d'arrêter le Quaker??



Roman passionnant bien qu' alourdi par des longueurs, notamment la description de la cavale de Paton qui pourrait être grandement réduite.

Le +: l'ancrage dans la réalité comme s'il s'agissait d'un article de journal, sublimé par l'ambiance de film noir, des dialogues bien troussés, avec juste ce qu'il faut de familiarité et de mots d'argot. L'état de frustration engendré par une enquête qui piétine est mis en scène avec beaucoup de finesse: "McCormack songea qu'il était en train de craquer. Comme eux tous d'ailleurs. Ils avaient tellement investi dans cette enquête...Dix-huit mois de travail; une centaine de policiers répartis par équipes de douze, travaillant quatorze heures par jour. Ils avaient recueilli cinquante mille témoignages. Ils avaient interrogé cinq mille suspects, rendu visite à sept cents dentistes, quatre cent cinquante coiffeurs, deux cent quarante tailleurs pour homme. A des tas d'églises et de clubs de golf. Combien d'heures de travail cela représentait-il en tout: un million? Deux? Comment tous ces chiffres, additionnés, pouvaient-ils donner zéro?" (Pages 80-81).
Lien : https://legereimaginarepereg..
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Les couleurs de la ville

J'ai beaucoup aimé cette enquête journalistique qui nous plonge dans le passé douloureux à la fois de l'Irlande mais aussi (moins connu) de l'Écosse. Il est vrai comme le souligne si justement le commentaire précédant, si on est pas au fait de l'histoire des deux pays, on est un peu dans le flou, c'est grâce à ce commentaire en particulier qu'au préalable je me suis documenté, et j'étais sur les rails !

Passionnant.
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Là où vont les morts

Il y a certains films qu'on trouve long et un peu ennuyeux, et bien pour ce roman c'est un peu la même chose. Dans la première moitié il ne se passe pas grand chose sauf la mort d'un journaliste. Mis à part ça l'auteur nous décrit la vie des uns et des autres ainsi que ce qui se passe à Glasgow . Toutes ces descriptions ne servent pas grand chose à l'histoire. Il en faut bien sûr, mais là c'était trop.

La seconde moitié est un peu plus intéressante et bouge un peu plus. La mafia, le journalisme, l'argent, la politique tout se mèle et s'entre-mèle jusqu'au dénouement un peu prévisible.

Bref, pour ma part cette lecture ne restera pas gravée dans ma mémoire.
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Là où vont les morts

Gerry Conway est de retour au Glasgow Tribune après 3 années de détours .



La mort de son collègue et ami Martin Moir (étoile des faits divers du Glasgow Tribune)



va l’entraîner à enquêter dans la ville sombre de Glasgow, assassinat, suicide?



Rien n’est plus comme avant le journal est en train de péricliter.



L’enquête se fera sur fond de référendum sur l’indépendance de L’Ecosse,



le récit est bien mené, l’enquête nous tient en haleine avec des rebondissements.



Elle révélera les liens entre les gangs des bas-fonds, les politiques,



la police et la presse elle-même. Elle montrera toute la dangerosité qu’il y a



a fleureter avec ces milieux quand on est journaliste d’investigation.



Ce polar – journalistique est passionnant, Liam Mac Ilvanney nous emporte



dans ce milieu glauque et dangereux. Il nous questionne aussi sur l’éthique d’une profession.



Tout en nous permettant d’apprécier la vie écossaise locale comme



le concours de cornemuse de son fils où encore la rivalité ente



le Celtic Glasgow et les Glasgow Rangers. Faire une recherche et découvrir



que « Auld Lang Syne » est notre fameux « Ce n’est qu’un au revoir » par exemple.



Et puis il y a Glasgow la déshéritée qui nous est décrite



comme une ville qui a subit de plein fouet la récession économique et



qui est la ville la plus criminogène d’Europe, chômage, pauvreté,



consommation d’alcool et drogue réduise fortement l’espérance de vie.



Slàinte mhath – Santé


















Lien : http://latelierdelitote.cana..
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