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Inspecteur Duncan McCormack tome 2 sur 2
EAN : 9791022613514
592 pages
Editions Métailié (15/03/2024)
4.5/5   7 notes
Résumé :
Au milieu des années 70 à Glasgow, l’incendie d’un entrepôt clandestin d’alcool provoque la mort de 3 personnes dans l’immeuble voisin. L’inspecteur Duncan McCormack, chargé de l’enquête, est haï par tout le commissariat car il a démontré la corruption du commissaire et ses collusions avec la mafia.

Un assassinat brutal et une explosion dans un pub s’ajoutent à cette enquête et l’étau se resserre. Mais McCormack a un secret qui lui ouvre les portes de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
C'est grâce à Babelio et son opération Masse Critique que j'ai découvert Liam McIlvanney, l'auteur de « Retour de flamme ». Encore merci à eux ainsi qu'aux Editions Metailié pour l'envoi de ce livre.
De plus, ayant découvert qu'il s'agissait d'un tome 2, avant de me lancer dans cette lecture, j'ai d'abord commencé par le tome un des aventures de l'inspecteur principal Duncan McCormack.
Il s'est passé six années depuis la résolution de l'enquête du Quaker et Duncan est de retour de Londres où il a vécu depuis l'affaire citée précédemment.
Disons-le tout net : j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir cet inspecteur qui se qualifie de Highlander et qui essaye de se faire sa place dans la police de Glasgow. L'enquête et l'histoire sont pour ma part plus abouties que dans le premier tome.
Entre un incendie criminel dans un entrepôt, une bombe qui explose dans un pub, l'assassinat d'un policer, une guerre des gangs, et même l'IRA qui semble être de la partie, Duncan aura fort à faire pour s'en sortir d'autant plus qu'on ne peut pas dire qu'il bénéficie d'un soutien sans faille de sa hiérarchie.
La description de la ville ainsi que la restriction de l'ambiance de cette époque sont à souligner pour leur qualité et leur souffle d'authenticité.
Je me suis félicité à plusieurs moments d'avoir pris le temps de lire le tome précédent avant. En effet, certains éléments de ce deuxième tome auraient trop gâché ma lecture si je ne les avais pas lu dans l'ordre chronologique.
Auteur à suivre pour ma part ….

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J'ai commencé la lecture de ce roman avec un apriori favorable car j'aime beaucoup Ian Rankin qui l'a salué, sans en faire des tonnes dans les compliments !

Et je n'ai pas été déçue et si j'avais déjà eu un aperçu de Glasgow au milieu du 20ème siècle, cette fois-ci rien de son côté sombre ne nous a été épargné puisque la ville est l'écrin de ce polar noir, très noir !

Il m'a manqué la lecture du 1er volume des enquêtes de Duncan MacCormarck pour être au fait de la personnalité de cet enquêteur atypique qui a osé prouver la corruption de l'ancien commissaire et ses relations avec le réseau mafieux de la ville ! Il est haï, il est parti à Londres, il est de retour !

L'incendie d'un entrepôt plein d'alcool de contrebande avec le décès de 3 personnes vivants dans le bâtiment voisin permet à son supérieur de l'éloigner de l'enquête sur laquelle planche son équipe depuis trop longtemps sans résultat. le bal est ouvert et les événements s'enchaînent jusqu'à la mort d'un de ses coéquipiers.

Avec une écriture assez rude, incisive, l'auteur ne laisse de côté aucun de ses personnages, ils sont tous mis en scène et il serait difficile de les oublier, surtout son équipière, rare femme policière dans les années 70 ! Un roman qui se lit aussi comme une étude de moeurs, peinture sociale mouvementée, tant au niveau des malfrats que des forces de police, chose que sait aussi très bien faire Ian Rankin qui nous avait déjà donné un aperçu des bas-fonds de Glasgow !

Je vais attendre le tome suivant avec impatience mais je vais aussi lire le précédent qui semble nécessaire pour bien appréhender personnages et intrigues ! Un polar bien noir, avec juste la violence nécessaire aux intrigues et sans un étalage complaisant que je ne supporte plus !

#Retourdeflamme #NetGalleyFrance

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Tout d'abord merci à Babelio et les éditions Metailié qui m'ont donné l'occasion de découvrir cet auteur. D'autant plus que cette maison est pour moi gage de qualité...
Effectivement ce fut une bonne lecture.
Glasgow en 1975
Duncan McCormack, après un passage à Londres revient dans sa ville. Cet inspecteur la connaît bien. Son équipe et lui vont devoir se confronter à une lutte entre gangs qui exploitent des trafics en tout genre ainsi qu'à des flics plus ou moins véreux.
A l'origine de cette enquête un incendie où quatre personnes trouvent la mort, un cadavre trouvé dans une décharge et une voiture piégée devant un bar.
Y a-t-il un lien entre ces événements ?

J'ai eu du mal au départ avec les noms des lieux, cela a étonnamment freiné ma lecture. Difficulté à me retrouver dans les lieux, les personnages. le décor a été difficilement planté. Une fois l'acclimatation faite, et ce au tiers du livre, j'étais sur les rails.
J'ai bien évidemment apprécié le lien qui unit Duncan et son équipe, leurs recherches détaillées afin de solutionner l'affaire (les affaires..??)
Mon côté midinette a apprécié les petits moments intimes entre Duncan et son amour du moment.
L'auteur m'a bien embarquée dans les tours et détours de l'intrigue. Je n'imaginais absolument pas l'atmosphère pouvant régner à cette époque dans cette ville et les luttes entre communautés sont omniprésentes (pas de souci pour casser du "catho")sans parler d'homophobie, de sexisme etc..

J'espère que Duncan et son équipe vont oeuvrer à nouveau car Ils ont un sacré talent.

Mr. McIlvanney fait partie des auteurs de romans noirs à suivre.
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Pour le mois du polar, c'est en terre presque inconnue que je me suis aventurée : celle de l'Écosse, de Glasgow et de Liam McIlvanney, publié par les Éditions Métailié. Un prénom et un nom typiquement écossais pour un auteur qui écrit des romans noirs se déroulant dans son pays d'origine alors qu'il vit et enseigne en Nouvelle-Zélande. Il s'agit ici de son quatrième roman publié en France, et la suite indirecte du roman précédent intitulé le Quaker, qui narrait les périples d'un tueur en série, poursuivi par l'inspecteur principal Duncan McCormack, que l'on retrouve ici même. On ne trouvera pas plus écossais, en l'occurrence glaswégien, que les romans de Liam McIlvanney, qui a véritablement su transmettre l'âme de sa ville, et de son pays, dans ce roman.

Année 1975. L'inspecteur principal Duncan McCormack est de retour à Glasgow, sa ville, qu'il avait quitté après avoir fait tomber le Quaker, certes, mais surtout après avoir mis à mal la police de sa ville, en mettant à jour les liens qu'il entretenait avec la mafia locale. Il est mal-aimé de son supérieur hiérarchique direct, mais encore soutenu par ses deux N-1, l'inspectrice Nicol, son bras droit, le lieutenant Derek Goldie . Un incendie se déclare à Glasgow, tuant quatre personnes, dont une mère et sa fille. Quelques jours plus tard, un corps est retrouvé dans le quartier de Blackhill, pas celui de n'importe qui. Afin de détacher Duncan McCormack de son obsession à arrêter le parrain attitré de la ville, Walter Maitland, son supérieur l'inspecteur divisionnaire, Haddow de la brigade de répression du banditisme le missionne sur l'enquête, qui va emprunter d'inattendus tours et détours. L'équipe de policiers étant complétée par le sergent, Iain Shand, dont McCormack se méfie.

Pour comprendre le fonctionnement de la ville plus en profondeur, j'ai tenté une immersion dans les explications techniques, et autant vous dire que je n'ai pas compris grand-chose, du moins je n'ai pas pris le temps pour le faire. Économiquement parlant, Glasgow occupe une grande place en Europe, culturellement, elle se partage entre catholiques et protestants, l'Église d'Écosse représentant tout de même une majorité relative du christianisme. Ce que le Wikipédia ne nous dit pas, ce que le personnage de l'auteur écossais, McCormack, nous révèle en revanche, c'est cette animosité ambiante qui pèse lourd : McCormack est comme il le dit lui-même un Highlander catho. C'est là un autre point fort du roman, on pénètre vraiment aux conflits identitaires qui secouent le pays, les Taigs, catholiques irlandais. Dont les conflits de l'IRA, en plein dedans. Plus globalement, des pans d'histoire du pays, du Glasgow des années 30, aux gars des Highlands, les « cosaques » appelés en renfort pour tabasser du voyou jusqu'à la problématique IRA qui englobait même l'Écosse.

Si j'insiste sur le fait de comprendre l'identité de Glasgow, c'est que tout le roman se base sur les problèmes sociétaux de Glasgow, qui d'ailleurs rayonnent bien largement hors de ses frontières. La diégèse est lente mais dense, l'auteur prend le temps d'étudier, de décrire minutieusement chaque recoin de l'enquêteur et de ses tenants. Comprendre d'abord que la ville et la police sont vérolées jusqu'au moignon, par les mêmes groupes mafieux, et que de jouer les héros solitaires ne sert probablement à rien puisque le corporatisme est de mise et que personne n'aime ceux qui « balancent ». Dans le roman précédent de l'auteur slovaque, il était déjà question de clans mafieux, on la retrouve encore à Glasgow avec ses sbires locaux, aussi laids que les Slovaques, issus quant à eux d'une tradition de gangs violents.


L'ambiance est également rendue par de menus détails, qui ont leur importance, à l'image de tous ces Sir non-traduits, très protocolaires auxquels a droit McCormack : n'étant doté d'aucun titre de noblesse accordé par la reine, il s'agit en fait d'une façon de s'adresser à un supérieur hiérarchique ou à quelqu'un doté d'un grade militaire. Je n'avais encore jamais lu cela avant, ou peut-être était-ce rendu par un chef ou une autre traduction éventuelle ? Un Sir qui est d'ailleurs souvent rendu, aux hommes, par un fiston, très surprenant puisque l'expression est à la fois assez paternaliste et familière en français. de plus, j'ai beaucoup apprécié Duncan McCormack, un Écossais pur jus, un peu rustre mais droit, humain et plein d'autodérision, sa façon de se moquer de son accent, de revendiquer fièrement ses origines catholiques.

Un régal que de lire Liam McIlvanney : j'y ai trouvé plaisir à le lire autant dans le fil narratif, que l'ambiance très typique, la figure du lieutenant McCormack et de la découverte historique et culturelle de Glasgow, et plus globalement d'un pays que je ne connais que très superficiellement, toutes les facettes de son identité, de l'entêtement d'un policier qui apparaît mal dégrossi, mais finalement le plus intègre de tous, au milieu de deux mondes qui s'opposent, mais qui finissent par se mélanger inévitablement lorsque les consciences de ceux trouver les coupables deviennent poreuses.
Lien : https://tempsdelectureblog.w..
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Sous la plume de Liam McIlvanney auteur écossais, nous retrouvons l'inspecteur McCormack précédemment rencontré dans le Quaker. Nous sommes 6 ans plus tard dans le Glasgow des années 70 où l'on retrouve une jeune mère et son enfant dans les décombres fumant d'un entrepôt ainsi que le corps torturé de ce que l'on suppose être un SDF. La police pense que c'est le résultat sinistre de la guerre des gangs. Duncan McCormack est chargé de l'enquête de ces deux crimes c'est à ce moment qu'une explosion ravage un pub bondé, tuant un policier de son unité. L'auteur excelle a recréer l'ambiance d'un Glasgow où la pauvreté, la corruption, la prostitution sont la voie royale des gangsters et de l'IRA. Les personnages secondaires qui forment les membres de son unité sont plus vrais que nature et donnent une idée des rapports hommes femmes à l'époque, force à Nicol. Les dangers a être gay sont aussi évoqués. On en apprend un peu plus sur la vie privée de MccCormack et pourquoi il a quitté Londres. Personnellement j'adore sa pugnacité, sa droiture et son engagement, tout cela à une époque où il n'y avait pas la technologie actuelle, ADN, portables, GPS etc. Une histoire sombre et complexe avec beaucoup d'éléments réalistes qui donnent la chair de poule. Une page d'Histoire avec le rappel des activités terroristes de l'IRA, des grèves, des bidonvilles et de la religion. Un scénario bien construit, des personnages fascinants et une écriture atmosphérique qui provoque une lecture en immersion. de la première scène jusqu'au dénouement, ce polar historique vous prend aux tripes et ne relâche jamais la pression. Je recommande de commencer la lecture par le premier titre le Quaker car on retrouve de nombreux personnages et certains éléments de l'intrigue. Un roman captivant qui donne envie de retrouver l'équipe dans le prochain tome.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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critiques presse (1)
Liberation
22 mars 2024
McCormak ne se fait aucune illusion sur la nature humaine, celle des riches mafieux qui traitent les femmes comme des esclaves, celle des flics qui ferment les yeux pour ne pas perdre leur place.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
En un sens, trouver Walter Maitland était facile. Il vivait dans une grande maison à Bearsden. On pouvait remonter son allée et frapper à sa porte. Mais trouver Walter Maitland dans ses crimes ? C’était ça, le défi. McCormack se représentait tous les méfaits de la ville – drogue, protection monnayée, paris clandestins, filles – déployés sur la carte tel un obscur labyrinthe. Et la bête qui rôdait dedans, le Minotaure de Glasgow, c’était Walter Stuart Maitland. À l’affût depuis des mois, McCormack avait parcouru les couloirs de ce labyrinthe, arpenté ses coudes et ses impasses, revenant sans cesse sur ses pas. Sans jamais se rapprocher, manifestement, du monstre tapi en son cœur.
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La devise de la police de Glasgow tenait en deux mots. À Glasgow, deux mots suffisent souvent. Parfois, il n’y a même pas besoin de mots. Semper Vigilo.
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[...] Avant même ses trois ou quatre ans, Chisholm avait été capable de deviner, au bruit de la clé dans la serrure, le degré d’ivresse exact de son père et combien lui-même devait avoir peur.
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[...] Il resta planté là à ne pas boire sa Guinness. Le boulot était pourtant simple : protéger les gens. Il n’avait pas su le faire. Il n’arrivait même pas à protéger les membres de son unité. Un mauvais flic. Mais bon, ils étaient tous de mauvais flics.
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[...] –  Ça n’a pas été une mort facile, inspecteur. Quelqu’un voulait que cet homme souffre. Et il a souffert, aucun doute là-dessus.
[...] On l’avait torturé avant de l’assassiner et de le balancer dans cette décharge. Le degré de préméditation et de planification suggérait que le tueur avait déjà fait ça. Ou allait le refaire.
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