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Critiques de Lianke Yan (207)
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Le rêve du village des Ding

Ce livre très poignant touche d'un sujet qu'on connait très mal: le Sida en Chine.

Ce livre est un euphémisme car il est racontait via un petit enfant, mais déjà on ressent la dureté et la tragédie de cet évènement !

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Les jours, les mois, les années

Trois « personnages » plantent le décor sur ce territoire montagneux aride, en prise à une sécheresse terrifiante. L’aïeul et son chien aveugle sont les seuls à ne pas l’avoir déserté et au prix d’atroces privations vont tout faire pour que survive le troisième « personnage », un épi de maïs...



Leur sacrifice suprême pour quelques graines permettra-t-il un retour à la vie ?

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Bons baisers de Lénine

La dernière fois que j'ai lu Lianke Yan, c'était en 2008, année des jeux olympiques d'été à Pékin. J'avais souhaité lire un roman à contre-courant de ce que faisaient passer les autorités chinoises dans les médias. Je n'avais pas été déçue en lisant « Servir le peuple ».



« Bons baisers de Lénine » dormait depuis plus de deux ans dans ma bibliothèque, le défi « En sortir 22 pour 2022 » m'a poussée à le sortir de son rayonnage.







Benaise est un village perdu au milieu de nulle part dans les montagnes du Henan, et chaque habitant y vit « bénaise » autrement dit tranquille et sans souci majeur.



Benaise a une particularité, et non des moindres, qui est d'être peuplée uniquement de gens handicapés, éclopés, malmenés par la vie. Tout ce petit monde vit loin du charivari du monde, en marge de ce dernier, menant son quotidien loin des tracas administratifs des autorités du district.



On apprend, grâce aux commentaires de l'auteur, roman dans le roman, que Benaise est depuis la nuit des temps le refuge des infirmes.



Benaise est « dirigé » par une figure féminine, Mao Zhi, qui ramena dans le giron du district le village. Cette dernière voit d'un mauvais œil le chef du district souhaiter organiser la « benaisade » à laquelle participeront les villageois.



C'est au cours de la fête que vient à l'idée du chef du district d'utiliser les talents inouïs des Benaisois pour créer une troupe de cirque et gagner ainsi de l'argent afin d'acquérir la momie de Lénine, délaissée à Moscou car trop coûteuse à entretenir. Si cela se concrétisait, quelle réussite pour le chef en question et quel rayonnement glorieux pour cette région perdue au milieu de nulle part et quel merveilleux développement économique en perspective. Une occasion unique de mettre en pratique le slogan de Deng Xiaoping « enrichissez-vous ».



A partir de là, commence une aventure rocambolesque, drolatique et incroyable au cours de laquelle tous les défauts et qualités humaines seront passés au crible ravageur de l'humour de l'auteur.



Il est impossible de résumer ce roman fleuve en quelques lignes qui ne lui rendraient absolument pas justice. Il faut le lire, surmonter son organisation déroutante (les notes peuvent devenir des chapitres à part entière) qui m'a rappelé celle de « L'arbre monde » de Richard Power (qui a peut-être lu Lianke) puisque la lecture part des « racines » pour arriver à la dernière partie « les graines ». La narration naît et croît tel un arbre majestueux, emmenant le lecteur dans les méandres des frondaisons, ces petites notes qui apportent, l'air de rien, beaucoup au récit.



La galerie des personnages est croquée de manière drolatique avec juste ce qu'il faut de pointe ironique. Ils sont tous attachants et j'ai suivi avec jubilation leurs aventures et déboires, tantôt riant de bon cœur, tantôt avec émotion.



Je me suis demandé, à plusieurs reprises, pourquoi la censure chinoise n'a pas sanctionné « Bons baisers de Lénine » car Lianke n'y va pas de plume morte pour critiquer l'appareil politique chinois. Aurait-elle bon goût ? Ou l'auteur possède-t-il au plus haut point l'art de l'ironie subtile et ainsi échapper aux risques d'emprisonnement ? A moins que la censure, devant la notoriété internationale de Lianke, a compris qu'il était un des grands romanciers contemporains.



Lianke met en place avec « Bons baisers de Lénine » une fable extraordinaire, un conte hallucinant où la momie de Lénine tient lieu de Graal communiste. Mao Zhi, elle, espère qu'une fois la quête accomplie, Benaise soit « déjointée » et retourne dans l'oubli afin que tout un chacun puisse y vivre paisiblement, loin des tracas administratifs et des exigences du Parti. Sauf que le chef du district ne tient absolument pas à abandonner sa poule aux œufs d'or. Sauf que... forcément rien ne fonctionnera comme prévu sinon ce ne serait pas amusant. Entre les délires de gloire et de richesse des uns et des autres, s'immisce une angoisse récurrente, celle qui naît de l'opposition entre les idéaux de la Chine révolutionnaire d'hier et la vision nouvelle de la Chine capitaliste d'aujourd'hui.



Yan Lianke réussit, magistralement, à conter cette quête du Graal avec une narration longue (655 pages), un récit protéiforme, frisant carrément le délire (le lecteur est emporté dans un maelstöm de situations relevant du picaresque ou de la farce comique sans filtre), et laisse au lecteur une liberté d'interprétation incroyable.



« Bons baisers de Lénine » est un roman jubilatoire, succulent, parfois cruel, qui m'a embarquée dans un voyage romanesque délirant et joyeux.



Traduit du chinois par Sylvie Gentil
Lien : https://chatperlipopette.blo..
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Un chant céleste

Lianke YAN est un conteur né ! J'avais été happée par Les jours les mois les années, et je retrouve dans Chant céleste le même enchantement ! C'est peut-être dû à sa prose si particulière, si savoureuse et pleine de vie, cette prose fabuleuse qui sait si bien nous emporter dans d'autres époques et d'autres lieux.



C'est un monde merveilleux où la rivière chante, où les senteurs ruissellent dans la nuit, et où les cliquetis des épis de maïs fraichement moissonnés rythment la journée... Comment résister ?



L'écriture est délicatement onirique, le texte n'hésite pas à plonger dans le fantastique, le dépaysement garanti et pour autant, tout coule comme une évidence !



Ce récit un peu fou est celui d'une mère dévouée et forte. Accompagnée par l'esprit de son défunt mari qui a préféré se donner la mort plutôt que d'assumer une vie de famille avec 4 enfants attardés, elle remplit son rôle avec vaillance et détermination : travailler la terre, semer et récolter, éduquer les enfants et gérer leurs crises. Recommencer sans jamais rien lâcher. Surtout pas quand arrive un jour l'espoir d'une guérison - qu'importe le prix à payer ! - pour ses enfants devenus adultes.



Cette tragique et merveilleuse fable aux accents fantastique parle de maternité, du sens des responsabilités et de don de soi. Ce fameux don de soi qui nous tombe dessus en devenant parent. Ici tout est poussé au paroxysme.



Je suis admirative de cet auteur qui me semble avoir de l'or dans les mains (et bravo à la traductrice ! ). Quel style inimitable et envoutant ! Quel talent dans l'écriture ! C'est tellement beau et maitrisé que j'ai lu cette petite centaine de pages petit à petit en les savourant. Je vous souhaite autant de bonheur à le lire que j'en ai eu.



Bonne dégustation !
Lien : https://auxpetitespepites.bl..
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Le rêve du village des Ding

Voilà très probablement mon livre préféré de YAN Lianke.



Il aborde un sujet plutôt difficile, rarement abordé dans la littérature chinoise : la vente de sang et les épidémies de sida qui en ont découlées.



C'est loin d'être une lecture facile, mais on se plonge assez rapidement dans le récit, et j'ai apprécié d'apprendre de nouvelles choses sur l'histoire et la société chinoises (même si c'est loin d'être les aspects les plus sympas !).
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Servir le peuple

C est originale comme histoire ! Lors du nouvel an chinois une librairie pres de chez moi a mis que des auteurs asiatiques dans sa vitrine...j en ai sélectionné 2-3 dont celui ci. J'ai déjà entendu parler de bon baisers de Lénine mais c'est en voyant les critiques que jai su que c'était le même auteur.

J adore les auteurs asiatique car quoi que soit traité comme sujet ils arrivent a mettre de la poésie partout..et des comparaisons avec la nourriture..la nature qui rend l'histoire moins tragique.

Ici une histoire d'amour sur fond de révolution culturelle avec le grand Mao !
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Songeant à mon père

Auteur reconnu en Chine, Yan Lianke, avec ce petit recueil de textes, se souvient de sa vie...







Ce recueil à beau être court, il rassemble pas moins de 12 textes. Le plus long restant "Songeant à mon pére", qui tient un bon tiers du recueil. mais, avec ces textes, l'auteur, nous parle de sa famille, s'interroge sur le fils, le frére, ou le pére qu'il est ou a été. Et en se remémorant ces moments, il y a autant de bonheur que de tristesse, voir de culpabilité. On découvre cependant ce monde paysan chinois. Car c'est de là qu'il vient. Avant de devenir militaire, et plus tard auteur. Alors c'est court, le style est simple et direct, et c'est le simple désir de poser ses expériences face au deuil, sous toutes ces formes, qui guide Yan Lianke, pour finir en joli livre.
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A la découverte du roman

Né en 1858 dans la région de Henan (Chine), Yah Lianke a débuté sa carrière littéraire en 1978, en se mettant au service de l’armée, avant de libérer son imaginaire et de défier la censure. En contrepoint à ses nombreux romans, il mène depuis longtemps une réflexion sur l’écriture et la littérature. A l’origine de sa démarche, on trouve la volonté d’un homme à se dégager des poncifs et à produire des œuvres personnelles, sans tenir compte de l’avis de la propagande ni des diktats du pouvoir en place. Avec son essai « A la découverte du roman », il remonte le temps et se lance à la rencontre des auteurs qui ont marqué d’un trait indélébile la littérature internationale. Au fil des pages, il rencontre ainsi Kafka, Joyce Stendhal et s’engouffre dans la voie du réalisme pour retracer leur évolution dans la culture livresque. Il nous conduit de la sorte à ce qu’il nomme audacieusement le « mythoréalisme », la seule forme de littérature susceptible d’explorer les contre-courants. Autant qu’un manifeste, il a rédigé cet essai comme un acte de foi pour aider l’humanité à survivre à la folie du monde. Le réel étant, selon lui, fallacieux, il lui incombait dès lors d’ouvrir une nouvelle porte !
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La Fuite du temps

Que se passe-t-il dans un paisible village du Henan ? Depuis toujours, les familles s’obstinent à entreprendre d’imposants travaux visant à endiguer (voire à éradiquer) un mal qui frappe les habitants avant de leur permettre d’atteindre l’âge de quarante ans. Aujourd’hui, c’est au tour de Siman Lan de se mourir du terrible mal. Que faire pour demeurer en vie, pour gagner quelques mois ou quelques années ? Pour lui, il est éminemment trop tôt pour abandonner Sishi, qu’il aime d’une passion déraisonnable. S’engage alors un ultime baroud, dont il espère sortir victorieux. Cerner les causes de la maladie et tenter de trouver un remède, voilà son challenge ! A partir d’une histoire vraie, Yan Lianke nous plonge dans la Chine moderne, où l’existence est souvent ancrée dans le passé et les traditions. Malgré que la nation soit une des premières puissances mondiales, le quotidien est scandé par l’effort collectif et la volonté. Alors que le propos de ce roman n’est pas de célébrer la victoire de la vie sur la mort, l’auteur s’évertue à nous parler de courage, d’opiniâtreté et de travail. Les villageois parviendront-ils à sauver leur eau et leurs champs des miasmes qui les polluent ? L’enjeu est également de nous brosser des instantanés du quotidien à hauteur d’épaules, sans superlatifs ni héros. Il surgit principalement de sa prose la puissance et la beauté du courage pour faire éclater la lumière dans l’opacité des ténèbres. Traduit par Brigitte Guilbaud, ce livre est aujourd’hui édité en format de poche à un peu plus de dix euros.
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Servir le peuple (BD)

On reste dans l’adaptation de livre avec Servir le peuple, un roman de l’écrivain satiriste chinois Yan Lianke. Servir le peuple est un ouvrage subversif qui détourne allégrement le slogan de la Révolution Culturelle chinoise. Comme un clin d’œil au fameux petit livre de rouge de Mao, c’est avant tout la magnifique couverture de cette BD qui a attiré mon regard, avec ce petit soldat débraillé et une silhouette de femme alanguie en toile de fond. Petit Wu est désireux de plaire, à sa mère, à sa femme et à son chef de village qui le pousse à rejoindre l’armée pour gravir les échelons et intégrer le Parti Communiste. Désireux de bien faire, il apprend par cœur les slogans maoïstes pour éblouir ses supérieurs. Et il finit par se faire remarquer par le colonel qui le prend à son service. Petit Wu fait alors la connaissance de le jeune épouse du Colonel, sexuellement insatisfaite, et qui somme Petit Wu de bien servir le peuple et de combler chacun de ses désirs en citant Mao, vidant ainsi la doctrine de toute substance à force d’employer les citations à tort et à travers. Surtout que les deux jeunes gens découvrent rapidement qu’accomplir des actes contre-révolutionnaires décuplent leur plaisir et leur jouissance.



Servir le peuple est une BD intéressante, à ne pas mettre entre toutes les mains en raison de son contenu sexuellement explicite, servie par un dessin qui semble s’inspirer des affiches de propagande de l’époque maoïste. Naïf et minimaliste, le graphisme permet de saisir en peu d’efforts la situation des personnages, la misère dans laquelle vit la famille de Petit Wu, la vie quotidienne dans la Chine maoïste, l’omniprésence de la propagande du Parti.
Lien : https://enquetelitteraire.wo..
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Servir le peuple (BD)

Voilà un roman graphique que j’ai trouvé très déstabilisant.

Le graphisme est tantôt poétique avec des couleurs pastels étonnamment en adéquation avec l’histoire et des visages très expressifs et tantôt perplexe avec des visages grossiers notamment la bouche et dessiné de manière inégale rendant les personnages complexe avec un âge du coup difficilement identifiable.

J’ai le même sentiment au niveau de l’histoire. Une histoire d’amour interdite mais très touchante malgré la cruauté qu’elle dégage. Beaucoup de justesse mais manquant parfois d’approfondissement. Leur histoire dangereuse n’alerte a aucun moment les supérieurs hiérarchiques alors que pourtant cela devrait....

A vous maintenant de faire votre propre opinion.
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Servir le peuple

Les dessins faussement naïfs rehaussés par des couleurs à dominante rouge et verte formant une ambiance surannée de bon aloi.Une mention particulière pour les éditions Sarbacane qui ont réalisé un bel objet fort soigné, mettant un joli écrin à ce bel album, tout en sensualité.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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Servir le peuple

L’auteur lillois produit avec "Servir le peuple", d’après le roman de Yan Lianke, une bande dessinée érotique et violente, aussi étonnante visuellement que prenante narrativement.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Servir le peuple

Peut on servir le peuple et être un bon soldat communiste en assouvissant les besoins sexuels de la très belle femme du colonel?

Voilà le dilemme cornélien qui échoit à Wu Dawang qui fera rapidement le bon choix. Dans cette fable érotico-politique on comprend vite que la conscience politique est soluble dans le désir et que la volonté d'une femme peu démanteler une armée entière. C'est plaisant à lire, c'est sûrement irritant pour le régime chinois mais ce n'est quand même pas un grand chef d'oeuvre
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Bons baisers de Lénine

Un récit, certes truculent, mais assez superficiel, sur la Chine contemporaine se confrontant aux désirs d'enrichissement capitaliste, et aux rêves de gloire d'un chef de district ; mêlant fantaisie et grotesque, on sourit volontiers malgré quelques longueurs et répétitions. Une lecture non indispensable.
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Les jours, les mois, les années

Quel livre mystérieux que l'on parcourt à une vitesse incroyable !



Le problème est que le mystère est de faire un livre aussi court et aussi long à la fois. La vitesse incroyable à laquelle j'ai lu ce livre est due à un ennui tellement immense devant l'histoire et l'écriture que j'ai lu plus vite que jamais pour abréger mes souffrances.



Toute l'histoire et la morale de se livre tiennent en une ligne. Cette ligne : Malgré une ligne prometteuse, on comprend dès la première page, pourtant écrite en caractère assez gros, que l'histoire sera d'un ennui total. Relatant sur 120 pages ce qui ne peut tenir plus de 10. Les personnages n'ont aucune profondeur. L'histoire se voulant intemporelle est grossière et épuisante tant la suite des événements n'est que torpeur. Je n'ai pas trouvé le moindre plaisir, même minime, tout au long de ces courtes mais interminables 126 pages.
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Songeant à mon père

L'auteur raconte des épisodes s'étant déroulés lors de son enfance, en insérant par moments des réflexions qui lui sont personnelles, comme au sujet de l'art de boire du thé, ainsi que le rapport qui le liait à son père. J'ai commencé cette lecture en étant un peu dépaysée, n'ayant pas l'habitude de lire des auteurs chinois, j'ai donc trouvé les premières pages très étranges mais très intéressantes. Ensuite, j'ai trouvé les pages du milieu, dédiées essentiellement à la mémoire de son père un peu rébarbatives vers la fin même si c'est touchant; l'auteur éprouve en effet des remords envers la mort de son père et se sent extrêmement coupable et ne cesse donc de s'autoflageller. Une lecture somme toute intéressante, que je ne regrette pas.
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Un chant céleste

L'auteur, qui publie aussi un essai sur la littérature, signe là un conte truculent et poétique.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Les jours, les mois, les années

Depuis quelques temps je découvre la littérature chinoise, précédemment je n'avais lu que Xinran .

Avec ce petit roman je suis entrée dans un autre monde, celui des villageois confrontés à la difficulté de survivre malgré les problèmes de sécheresse. Resté seul avec son chien aveugle et misant tout sur la fructification de son pied de maïs, l'aïeul ma beaucoup touché. J'ai aimé sa force de caractère et son abnégation pour donner aux villageois des semences provenant de cet épis qu'il a réussi à faire aller jusqu’à fructifier malgré toutes les épreuves rencontrées(faim, soif, soleil dont il mesure sa force en poids...) Le chien et l'homme forme un vrais couple se soutenant l'un l'autre dans une véritable amitié.

C'est aussi une leçon sur l'importance de l'eau que nous dilapidons sans vergogne.
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Le rêve du village des Ding

Très belle dénonciation du système chinois qui a profité de la crise du sida.

Mais roman ennuyeux, à l'écriture enfantine.

Peut-être faut il être chinois pour l'apprécier pleinement
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