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Critiques de Lisa Bresner (33)
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Ecrivains au jardin

Qu'évoque le mot jardin, pour vous ?

Quelle lumière, quelles couleurs, quelles senteurs fait-il jaillir dans votre esprit ? Est-il lié à des souvenirs d'enfance, à une quiétude par trop négligée et qui ne se retrouve jamais à l'âge adulte ? Est-il le lieu de contes, l'écrin de légendes dont ils serait l'unique narrateur au delà des mots ? Est-il lourd d’une terre grasse et fertile ou léger comme le bruissement des feuilles des arbres de ce coin de verdure d’un Japon délicat ? Le jardin est-il un lieu fleuri, ou un carré potager, un enchevêtrement d'herbes folles ou un ordonnancement strict de ce qui l'habite ? Etes-vous plutôt "Lenôtre" ou plutôt jardinier "rustique", grosses chaussettes dans les sabots, extasié de voir les graines germer et vous nourrir en donnant tout ce qu'elles recèlent ? Etes-vous celui qui s’installe sur le banc et feuillette quelque livre, plus contemplatif qu’efficace, ou celui qui manie bêche et râteau sous l’oeil blasé de son chat nonchalamment étalé à l’ombre d’une touffe de menthe, trop fatigué de vous voir vous agiter en tout sens ?



Le mot jardin évoque-t-il l’Eden ou plutôt Gethsémani ?





En seize textes, récits, listes, poésies, les auteurs ont laissé les mots s’accrocher aux branches des arbres de "leurs" jardins.

Solitude et isolement y voisinent partage et sérénité retrouvée.

Quelle que soit votre conception du mot, vous trouverez votre miroir dans ce petit livre. Et peut-être aussi un télescope feuillu qui vous renverra à d’autres visages de cet espace si personnel à chacun…





Un fabuleux petit livre aussi diversifié dans ses récits que peut l’être un jardin au fil des saisons, au fil des pensées, au fil de la vie…

Un indispensable objet à glisser dans la poche pour combler une attente dans un lieu fermé ou bondé, histoire d’ouvrir une fenêtre en forme de pages et de respirer l’air frais chargé de rosée qu’il ne manquera pas d’exhaler.





"...Jardin secret : on y cultive les regrets.

Jardin en terrasses : les fleurs s’y prélassent.

Jardin ouvrier : la luttes des places … " Michel Luneau
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Le secret d'un prénom

Le jour de ses huit ans, la jeune Fleur de Courgette ne souhaite qu'une seule chose : changer de prénom ! Elle refuse même tous les cadeaux que lui offre sa famille jusqu'à ce que son grand-père Mille Bouches lui raconte une histoire...

Un album qui permet aux lecteurs de s'initier à la calligraphie des prénoms chinois. Chaque personnage, au fur et à mesure qu'il intervient dans l'histoire, est remplacé par son idéogramme (ce n'est pas toujours facile à suivre... mais c'est, du coup, assez ludique).

L'ouvrage se termine par une petite partie documentaire où le lecteur est invité à se choisir un prénom chinois et à apprendre à le calligraphier.

Très sympa.
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Un reve pour toutes les nuits

Petit Tang est triste car il ne sait pas rêver. Cette fois-ci, cependant, lorsqu'il s'endort, un voyage extraordinaire l'attend au pied de la Grande Muraille de Chine, dans le palais d'un roi, à bord de la barque d'un pêcheur et à la rencontre d'un dragon afin de se créer un rêve pour toutes les nuits...

Un conte philosophique qui permet de découvrir quelques facettes de la culture chinoise.

J'aime beaucoup la façon dont Lisa Bresner présente les choses : au fil des pages, des mots sont remplacés par leurs idéogrammes, rendant la lecture ludique et permettant ainsi l'apprentissage de leur calligraphie. Mon coup de cœur va au mot "paysage" qui s'écrit en juxtaposant le signe de "montagne" et celui de "eau".

Très sympa !
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Le voyage de Mao-Mi

Fleur Sauvage ne retrouve plus Mao-Mi, son chat. Grâce à la montre que lui a donné son grand-père et avec son ami Petit Tang, elle remonte dans le temps pour rencontrer les trois Maitres du Temps...

Quel plaisir de retrouver Fleur de Courgette, devenue Fleur Sauvage dans "Les secrets d'un prénom" et Petit Tang, le héros d'"Un rêve pour toutes les nuits" dans une aventure commune !

J'aime toujours autant le principe de ces albums : une histoire qui permet de s'initier à la calligraphie chinoise de quelques mots. Ici, ce sont principalement les nombres et les couleurs.

Et cette fois-ci, le lecteur découvre aussi quelques inventions que l'on doit aux chinois : la poudre noire, les allumettes, le parapluie, le cerf-volant...

Vraiment très chouette !
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Contes chinois : Le Bouvier et la Tisserande

Voilà un ouvrage de conte qui me parle bien comme souvent dans cette collection. L'essentiel est le collectage, la trame, transcrite dans sa plus simple expression. Point de littérature déplacée. Le but est d'apprécier et de découvrir le fond de la culture chinoise. Le conte central est fourni sans être lourd, complexe sans être compliqué bien structuré sans être un mille feuille. Le fond est à lire à plusieurs niveau. Espérons qu'il nous élève au rang d'étoiles qui brillent sous les paupières. Les autres contes sont axés sur la sagesse et la justice, on croit reconnaître le roi Ssalomon ici ou là mais non c'est Confucius comme quoi on peut toujours se tromper mais les cultures se rejoignent souvent ici ou là.
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Un Cheval blanc n'est pas un cheval

Ba San vit dans le sud de la Chine, avec son père Mong Mong et sa mère Sha Sha. C'est un jeune garçon très futé, peut-être grâce au fait que sa maman lui soumet une énigme tous les soirs, au moment d'aller se coucher, un peu comme une maman française lirait une histoire à son enfant. C'est pourquoi, même face aux adultes qu'il côtoie, il fait souvent preuve d'une grande sagesse.

Mon avis : Cet album a été écrit par Lisa Bresner, disparue en juillet 2007 à l'âge de trente-cinq ans seulement : écrivain, mais aussi réalisatrice de courts-métrages et actrice, cette jeune sinologue nous laisse pas moins de vingt-sept titres destinés aux adultes et à la jeunesse. Dans chaque page de son album «Un cheval blanc n’est pas un cheval – cinq énigmes chinoises» on peut ressentir l’affection qu’elle portait à ce pays et elle fait une peinture admirative de l’univers spirituel de la Chine. Le talent graphique de Chen Jiang Hong et le fait qu’il ait utilisé pour ses illustrations une technique traditionnelle propre au pays qu’il nous fait visiter –l’encre de chine sur papier de riz- ne font qu’ajouter à mon envie de vous souhaiter un agréable voyage.

Public : à partir de huit ans.

Si vous voulez vous rendre sur le site de l'auteure et illustratrice, Lisa Bresner, vous pouvez suivre cette adresse :

http://lisabresner.free.fr/

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Pékin est mon jardin

Paris, le 11 mai 2011



Lettre à Lisa,



Dans mon rêve cette nuit je vous voyais Lisa, resplendissante en robe du soir rouge de Chine. Vous montiez les marches à Cannes, tenant la main d'un jeune garçon en smoking, votre fils. Vous veniez présenter votre premier long métrage, en lice pour la palme d'or 2011. Vous aviez tenu tête à vos producteurs et distributeurs en imposant sur l'affiche, le titre du film en mandarin ! La jeune actrice qui incarnait à l'écran votre Lucette-Lulu-Lu-Lully-Lili de treize à dix-huit ans, cachait son joli minois derrière un éventail promotionnel décoré des fameux sept idéogrammes dont la signification allait être révélée au moment du générique.



C'était un joli rêve. Vous ne monterez jamais les marches à Cannes, Lisa.

C'est ce diable de Nabe qui m'a appris dans une seule ligne, à la fois, votre existence, et votre disparition volontaire et tragique à l'été 2007.



Alors j'ai lu vos livres, enfin pas tous, pas encore. Il y en a beaucoup. J'ai lu quatre romans, un essai, une nouvelle, un livre pour enfants. Vous m’avez intriguée, étonnée. Je vous ai regardée, écoutée, admirée, aimée. Malgré votre jeunesse à jamais, vous laissez une œuvre singulière et magnifique, cohérente, comme achevée et ouverte à la fois.



Vous avez trente ans ou à peine plus lorsque vous écrivez "Pékin est mon jardin". C’est justement celui-là que vous avez écrit au Japon, non ? A Kyoto ? Décidément c’est un peu comme au collège quand vous récitiez des poèmes au cours de gym, et transcriviez un morceau pour flûte pendant un devoir sur table de français.



Ce roman publié en 2003 chez Actes Sud est un tour de force poignant par lequel vous transformez l'histoire banale mais terrible d'une toute jeune fille trop sensible abandonnée par son papa, en fantaisie asiatique cruelle, en conte pour adultes, farfelu et poétique, à l'exact opposé de la mièvrerie pleurnicharde. Et pourtant...



Dans un entretien radiophonique, vous avez raconté votre vrai premier voyage à Pékin. Vous aviez dix-huit ans, Lisa, tout comme votre héroïne de "Pékin est mon jardin" lorsqu'elle s'envole pour la Chine à la fin du roman. Vous disiez au journaliste la longue attente de ce moment-là, votre impatience, les efforts pour vous y préparer le plus sérieusement possible, et puis à peine arrivée là-bas, la catastrophe : on vous annonce la mort de votre père à Paris, dans des circonstances dramatiques. Votre retour, une enquête pénible et sans résultats. On ne retrouvera jamais les meurtriers.



Dans "Pékin", il y a la disparition volontaire d'un père, des énigmes à résoudre, un prince charmant chinois, une clef à trouver pour ouvrir un coffre à secrets, une éducation sentimentale et sexuelle surprenante avec pour décor l'arrière-cour d'une boutique de chinoiseries dans le treizième arrondissement de Paris. Il y a des rires, des fous-rire, et des larmes. Il y a une professeur de français pas comme les autres (Jeanne H. à qui vous dédiez votre livre), et une maman aimante et très attentionnée à sa manière. Mais il y a aussi, dans le livre et peut-être dans la vie, la chute mortelle d'un garçon aimé depuis un balcon voisin, la précocité, l’anorexie mentale, l’attirance pour le vide, le besoin d’écrire pour vivre.



Lisa, pardon pour cette lettre indiscrète. On est indiscret quand on prétend vouloir comprendre l’incompréhensible.



Indiscrète et présomptueuse, car c’était un de vos nombreux talents, Lisa : les lettres, la calligraphie chinoise. Par exemple ces deux idéogrammes qui ouvrent le site qui vous est dédié. C’étaient paraît-il vos préférés, ils signifient : vents et flots, l’eau qui court à la vitesse du vent, libertinage.



A vous relire toujours, chère Lisa,



Tilly
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Le sculpteur de femmes

👁 « Elle but longtemps les yeux fermés. Il attendait à côté d’elle qu’elle les rouvre. Là, une rangée de cils avait cligné. Il enfonça la cuillère dans l’orbite et récupéra l’œil entre le pouce et l’index. Il tira légèrement sur les nerfs pour mesurer leur solidité et attendit qu’elle reprenne conscience. Il resta debout. Dans sa main, l’œil regardait son frère clos. » (p.14)



👁 Ne me demandez pas comment j’ai trouvé ce livre ; je flânais en librairie, et comme à mon habitude, j’ai fait une sélection à l’aveugle (c’est le cas de le dire !), sans lire la quatrième de couverture, bien évidemment. Je dois également préciser que l’extrait ci-dessus est le pire passage du livre et il se trouve au tout début de ce roman : l’expression « ça passe ou ça casse » n’aura jamais été aussi vraie. Je dois avouer que j’ai tout de même été quelque peu rebutée par le propos, mais j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai continué cette drôle de lecture.



👁 Le personnage principal est un jeune homme de 20 ans, Tianshi, qui tue femme après femme en les énucléant, dans la Chine du XVIIè siècle. Sa mère lui a ordonné de tuer 42 femmes pour aider l’âme de son mari, décédé lors d’un voyage, à retrouver la voie du paradis. Enterré sur le haut d’une colline, la dépouille du père est entourée de sculptures : Tianshi sculpte en effet des visages de femmes dans de l’argile, en y mettant les yeux des femmes qu’il a tuées, et les dispose de telle sorte que leur regard soit dirigé vers feu son père. Arrivé presque au terme de son « contrat », sa mère ordonne à Tianshi de tuer la fille du chasseur d’oiseaux. Lorsqu’il l’a trouve enfin, cette dernière lui fait des révélations qui changeront à jamais le cours de leur vie...



👁 Si ce court roman s’avère en fait être un conte poétique et gothique, dans lequel se frôlent tour à tour l’amour et la haine, la religion et le dogmatisme, le silence et les mensonges, je ne suis qu’à demi convaincue. Le langage est parfois trop cru, l’histoire est parfois floue, le déroulement des événements et le rôle des personnages n’est pas toujours facile à comprendre. S’il est clair qu’il y a une morale, il manque pour moi plus de poésie, plus de délicatesse, plus de nuances pour que ce conte soit efficace.



👁 Et vous, connaissez-vous cette histoire ? Vous attire-t-elle ?
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Ecrivains au jardin

Seize nouvelles, ou textes courts, égrènent poésie, humour et fantaisie. On y trouve de belles surprises qui ne cessent de germer entre les doigts des écrivains…

L’esprit jardine la terre des psychologies, des mythologies et des imaginaires de toutes sortes, sa carte est complexe. Ce recueil nous offre un petit panorama inspiré qui passe du lexicon au poème, de l’inventaire au souvenir, de l’anecdote au jeu d’enfant, du jardin de la connaissance revisité en Éden Ter.

Si rien n’y manque, tout est encore possible à dire.

Ce titre appartient à ma liste « Titres d’ordre végétal ».

Voir plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2021/04/02/ecrivains-au-jardin-collectif-j-p-barbe-daniel-biga-lisa-bresner/

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Quatremers le céleste inspiré par 33 gouaches c..

Les éditions Memo se lance dans le roman, ou dans un truc qui ressemble à du roman, au moins sur le format.

Et je dois dire un truc : je n'ai absolument rien compris ! Pour moi les personnages sont restés hyper flous, certaines phrases ne voulaient absolument rien dire, ou c'est mises ensemble qu'elles ne voulaient rien dire. Autant dire que je suis passé totalement à côté, mais complètement !

Sauf en ce qui concerne les illustrations à l'encre : elles sont magnifiques, très expressives, belles, hypnotisantes. De véritables tableaux.
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Hong Kong souvenir

Quand j'ai cherché un livre dont l'histoire se passe à Hong Kong, je suis tombée sur celui là. Je lis le nom de l'auteur et cela me dit vaguement quelque chose. Et puis, oui, bien sûr, c'est le nom d'une des médiathèques de Nantes. Pourquoi Lisa Bresner porte le nom d'une médiathèque ? Elle était professeur de chinois à Nantes et s'y est suicidée. Elle a aussi un arbre à son nom sur l'île Versailles, un cerisier japonnais.

On suit l’histoire rocambolesque d'un jeune chinois, parti faire fortune à Hong Kong.

C'est déstabilisant, dépaysant et envoûtant !

Cela m'a donné envie de lire les autres romans de cette auteur, disparue trop tôt.
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Le sculpteur de femmes

La confession, coupante comme de la glace, d'un tueur fou et ivre de beauté. Doublée d'une réflexion subtile sur l'art et le vide. Le premier roman de la tant regrettée Lisa Bresner... Une réussite.
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Le secret d'un prénom

Un livre ideal quand on a un prénom pas comme les autres.

A chaque chapitre, on apprends a reconnaitre des idéogrammes chinois dont la traduction disparait peu à peu.

j'ai adorer la fin : on peu créer son propre prénom chinois. le miens : lotus doré.

Quel sera le votre?
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Mélilotus et le mystère de goutte-sèche

J'ai eu beaucoup de plaisir à accompagner Mélilotus dans cette première enquête: l'histoire se passe dans une Chine romanesque et imaginaire et comme le dit la quatrième de couv: Mélilotus "a plus d'une bouche-de-bec dans son cartable à secrets".

On suit les aventures de cette jeune héroïne, côtoyant les dangers, mais avec beaucoup de courage et de ténacité.

C'est un récit original, déroutant peut-être pour les jeunes lecteurs, du fait du vocabulaire utilisé, mais pour ma part, j'ai trouvé l'écriture de Lisa Bresner fluide et agréable.

Que dire des illustrations magnifiques de Marcelino Truong, qui nous plongent instantanément dans l'univers de Mélilotus, avec trois couleurs, noir, blanc et rouge!

Enfin, on trouve à la fin de chaque chapitre des idéogrammes et leur signification (objets, personnages..) et c'est ce qui m'a donné envie de lire un autre livre de l'auteur: Le secret d'un prénom (Actes sud junior), dans lequel une petite histoire sert de support pour apprendre à se composer un prénom chinois, savoir associer les idéogrammes et apprendre à les écrire.

Le style de Lisa Bresner, disparue très jeune, me manquera, mais j'ai découvert qu'elle avait beaucoup écrit et pas que en jeunesse, donc j'espère la retrouver bientôt au fil de mes lectures...
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Ecrivains au jardin

Un très bel ensemble de textes courts dédiés aux jardins. Par les poètes et prosateurs Albane Gellé, Danielle Robert-Guédon, Lisa Bresner, Éric Pessan, Sylvain Coher, Thierry Guidet, Paul Louis Rossi, Yaël Pachet, Jean-Claude Pinson, Daniel Biga, Michel Luneau, Philippe Coutant, Alain Girard-Daudon, Patrick Deville, Tanguy Viel et Jean-Paul Barbe.
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Le sculpteur de femmes

« Le sculpteur de femmes » est un conte, un conte inspiré de cette Chine que connaissait si bien et qu’aimait tant Lisa Bresner.

C’est l’un de ses premiers romans, paru quand elle avait 20 ans.

On plonge dans ce livre, happé par l’écriture de Lisa, intrigué par cette histoire, cruelle, poétique et tragique.

Madame Li, a été convertie en 1654 par un « prêtre aux yeux bleus de la compagnie de Jésus ». Depuis ce temps, elle boude son mari, ne vit que pour la religion de l’amour que cet homme aux yeux bleus (fait extraordinaire dans ce pays) lui a inculquée, transmise… Elle élève son fils dans l’espoir qu’il devienne prêtre un jour aussi, alors peut-être aura-t-il à son tour ce regard bleu, magnétique... Le mari de madame Li, pour la reconquérir, part à la recherche d’un oiseau de la région de Kunlun d’où sa femme est originaire. Il met 42 jours à revenir. Sa femme, folle de jalousie, après sa mort, charge son fils de la venger. Il doit tuer 42 femmes, leur ôter les yeux afin de donner la vue à des sculptures de visage de femmes, toutes déposées sur la tombe du père et mari défunt…

Je ne dévoilerai pas plus de cette histoire, sachez juste qu’elle se lit d’une traite. C’est une longue nouvelle, un tout petit roman, une très belle histoire.


Lien : http://lily-et-ses-livres.bl..
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Qui es-tu, que fais-tu ?

Qui es-tu, que fais-tu est un très bel ouvrage d'initiation aux caractères chinois. Il montre toute la logique, la richesse d'évocation dont ils regorgent. L'autrice donne un mot puis à travers les différentes caractéristiques qui définissent ce mot, elle parvient à dessiner divers éléments composant le caractère de ce mot.

C'est une réelle invitation au voyage.

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Le secret d'un prénom

Fleur de Courgette fête son anniversaire, mais ce qu'elle désire plus que tout au monde comme cadeau pour ses huit ans, c'est qu'on lui donne un autre prénom. Elle en fait voir de toutes les couleurs à ses parents et à son petit frère, refusant tous les cadeaux qu'on lui offre, même ceux dont elle rêve depuis toujours. Puis, quelqu'un sonne à la porte, c'est son grand-père, saura-t-il lui rendre raison ?

Cet album proposé par Actes Sud Junior est une pure merveille, car en plus d'une fabuleuse histoire, il nous permet de jouer avec les idéogrammes des prénoms des différents personnages de l'histoire, qui s'incrustent en chinois au fil du récit. À la fin, on peut même s'amuser à inventer nos propres noms chinois. Lisa Bresner nous transporte dans la culture chinoise qui la passionne depuis toujours, avec un texte élégant et sensible. Les illustrations de Frédérick Mansot sont d'une douceur et d'une plénitude qui nous font nous arrêter sur chacune d'elle durant un long moment avant de changer de page.
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Mélilotus et le mystère de goutte-sèche

Bonjour,

Je change complètement de genre avec un roman graphique pour la jeunesse (à partir de 9 ans mais pour de bons lecteurs à mon avis). Je vous présente "Mélilotus et le mystère de goutte-sèche" de Lisa Bresner et les illustrations de Marcelino Truong.

J'ai adoré suivre les pérégrinations de cette petite fille de deux fois 6 ans, son esprit, les expressions très imagées. Je le conseille vivement à tous pas qu'aux enfants. un vrai moment de plaisir.
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Un reve pour toutes les nuits

Petit Tang est triste parce qu'il ne sait pas rêver. Lorsqu'il s'endort cette nuit-là, il va vivre un voyage extraordinaire afin d'avoir un rêve pour toutes ses nuits. Ce voyage lui permet d'explorer les vastes territoires chinois - de la Grande Muraille aux rizières - et de rencontrer divers personnages : les gardes de la Grande Muraille, un singe sage, un premier ministre désespéré et un roi facétieux, un pêcheur et un poisson heureux, et bien sûr un dragon ! Le petit garçon apprend des mots secrets à chaque rencontre, ce sont des idéogrammes qui remplaceront les mots dès qu'ils seront appris. L'écriture chinoise est ainsi abordée en même temps que la civilisation. Lorsqu'un nouvel idéogramme est introduit, il est montré comment le tracer (dans quel ordre faire les différents traits). Cet album délivre une jolie histoire accompagnée de belles illustrations.
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