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Critiques de Lisa Wingate (124)
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Les enfants du fleuve

Ce roman a été élu le meilleur livre de l'année 2017 par "The New York Times". C'est rare que je me jette sur les best-sellers car j'ai remarqué que je suis souvent déçue par les livres trop médiatisés. Mais je voulais lire celui-ci depuis longtemps, car il est écrit à partir d'une histoire vraie qui s'est réellement déroulée, des années 20 aux années 50.

L'histoire se passe de nos jours et dans les années 30.

De nos jours, en Caroline du Sud, Avery Stafford est revenue auprès de sa famille pour soutenir son père, sénateur de la région, très diminué par son cancer, en vue des prochaines élections sénatoriales. Il désire la mettre en avant pour lui laisser sa place, si le pire devait arriver. De plus, un scandale vient d'entacher sa réputation, en dévoilant les conditions de vie dans certaines des maisons de retraite de la région.

Alors que tous deux sont en train de visiter l'une d'entre elles, une des résidentes s'approche d'Avery et la retient un instant par le poignet, tout en lui tenant des propos mystérieux et très troublants.

Avery, qui est une brillante avocate, comprend tout de suite que May Weathers, cette vieille femme n'est pas folle, simplement un peu perdue et qu'apparemment elle lui a rappelé quelqu'un. Cependant personne dans la famille ne semble la connaître de nom, et sa propre grand-mère, Judy est atteinte de la maladie d'Alzheimer et ne se souvient de rien.

C'est alors qu'elle découvre que la vielle femme, May, lui a volé son bracelet. Elle décide d'aller le récupérer elle-même, et de la remercier en direct. En fait elle pense que la vieille femme est peut-être maltraitée mais au fond, elle veut surtout en apprendre davantage sur elle et sur sa vie. Près du lit, Avery découvre une photo ancienne de deux jeunes mariés, et bizarrement, la femme ressemble comme deux gouttes d'eau à Judy.

En parallèle, dans les années 30, à Memphis, les cinq enfants Foss sont enlevés alors que le père est parti conduire la mère à l'hôpital. Celle-ci va au plus mal car la naissance des petits derniers, des jumeaux, se passe mal et la femme venue pour aider les enfants à naître, a peur de la voir mourir sous ses yeux.

Rill, l'aînée âgée de 12 ans, a la charge de ses trois sœurs, Camellia,10 ans, Lark, 6 ans, et Fern, 4 ans ainsi que du petit Gabion qui marche à peine.

Ils sont emmenés dans un orphelinat de la région tenue par la terrible et machiavélique Georgia Tann. Les voilà bien loin de "l'Arcadie", la péniche familiale, et du Mississipi, leur fleuve adoré. Rill comprend très vite que la fratrie va être séparée et que leurs parents ne les retrouveront jamais.

Pour tout le monde, ils deviennent à présent May, Iris, Bonnie, Beth et Robby. Dans cet orphelinat, certains enfants sont adoptés, d'autres gênants ou pas assez parfaits, disparaissent mystérieusement. Tous sont malnutris, maltraités...et terrifiés.

Vous vous en doutez, les deux histoires se rejoignent, et il est fort possible qu'Avery découvre des éléments de son passé dont elle ne se serait pas doutée un seul instant, et qui vont influencer désormais son avenir.

Le lecteur le sait : il n'y a pas de véritable hasard dans la vie !



Je le reconnais, voilà un roman que j'ai lu encore une fois très vite tant j'ai voulu en savoir plus sur cette histoire inspirée de faits réels. L'écriture est simple sans fioriture, le lecteur devine assez vite le lien entre les principaux personnages sans en prévoir cependant les détails. Le fait que le récit alterne deux périodes différentes, crée un certain suspense et donne du rythme à la lecture.

Les détails sur la vie d'Avery, dans ce milieu aisé, ne font pas partie de ce qui m'a le plus intéressé, mais je reconnais m'être attachée au fur et à mesure de ma lecture, à cette jeune avocate plutôt superficielle, toujours en représentation vue que c'est la fille du sénateur, mais finalement intègre, curieuse de tout, et surtout très proche de sa grand-mère et toujours à la recherche de la vérité, y compris dans sa propre vie.

Par contre, le fait qu'elle soit complètement étouffée par sa famille et leurs ambitions me l'a rendu moins sympathique au début du roman. J'ai donc un avis mitigé sur elle. Les découvertes qu'elle va faire, vont cependant la faire évoluer en mieux, et comprendre qu'elle se trompe sur sa vie et doit suivre son instinct plutôt que les apparences, si elle veut un jour être heureuse. Elle découvre qu'elle ressemble beaucoup à sa propre grand-mère et que ce n'est pas pour rien qu'elle veut tant en savoir plus sur son passé.

C'est vrai aussi que j'aime bien lire de temps en temps des romans qui abordent les secrets de famille, ou la quête d'identité. Je suis persuadée que toutes ont des choses à cacher de leur passé, et que les générations futures sont empreintes de ces secrets dont elles n'ont pas forcément connaissance.

La vie de Rill et de sa fratrie, enfin de ceux qu'on arrive à suivre, m'a par contre tout à fait passionnée. Les enfants, tous différents, sont très attachants et la pugnacité de la petite Rill, son combat quotidien pour éviter que la fratrie ne soit séparée, puis le récit de sa vie jusqu'à aujourd'hui m'a beaucoup touchée. D'ailleurs, j'aurai trouvé beaucoup plus intéressant que l'histoire soit racontée par Rill elle-même, donc de son point de vue à elle, car j'ai été très frustrée de ne pas en apprendre davantage sur sa vie entre ses années d'orphelinat et le temps présent, l'histoire s'arrêtant en effet à son adoption.



La Société des foyers d'accueil du Tennessee a réellement existé. Georgia Tann dont on parle dans le roman a été responsable, des années 20 jusque dans les années 50, de l'enlèvement de milliers d'enfants, dont certains en effet étaient orphelins, mais d'autres avaient des parents qui les aimaient et s'en occupaient. Elle a aussi subtilisé grâce à son réseau des nourrissons à peine nés, qui ont été déclarés morts-nés à leurs familles, profitant ainsi du désarroi des jeunes parents.

Le drame est qu'elle était soutenue par des gens haut-placés, des juges, des avocats, des médecins, des politiques, persuadés qu'elle avait beaucoup de mérite de s'occuper de ces enfants "abandonnés". Ils étaient les premiers à faciliter les procédures d'adoption.

Tous ces gens qui avaient besoin de fonder une famille et ne le pouvaient pas, savaient ou se doutaient qu'il s'agissait d'un véritable trafic d'enfants puisqu'ils payaient des sommes considérables pour en profiter. Les enfants étaient en effet vendus très chers toujours aux plus fortunés d'entre eux. Ce trafic qui a duré près de 30 ans, était donc cautionné par les élites du pays. Un scandale dont je n'avais jamais entendu parler, et qui a détruit de nombreuses familles.

Ce roman, à découvrir donc, nous donne beaucoup de détails sur les rouages de l'opération.
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Les enfants du fleuve

« Quand on grandit sur le fleuve, on sait qu'on doit se méfier des inconnus. Parfois le fleuve, c'est là où vont des hommes qui fuient le mal qu'ils ont fait ailleurs. » Riss Foss, une des narratrices du roman, le dit et elle sait de quoi elle parle. À douze ans, elle est l'aînée d'une fratrie de cinq enfants : Camellia, Lark, Fern et Gabbion et sa famille vit sur un bateau amarré sur un îlot du fleuve Mississippi, au Tennessee. C'est la Grande Dépression : chômage, pauvreté, misère sont le lot de ceux qui ne possèdent déjà pas grand chose. Une société d'adoption d'état, chapeautée par une femme à l'appétit aiguisé, veille sur les enfants abandonnés, orphelins ou soi-disant mal traités par leurs parents en cette période économique troublée. Mais l'abus de pouvoir et d'argent flirte souvent avec les bonnes intentions.

Liza Wingate relate dans Les enfants du fleuve des événements réels qui se sont déroulés aux États-Unis sur plus d'une décennie, vouant à l'adoption des enfants, certains kidnappés à l'insu de leurs parents, à des familles aisées, moyennant de généreuses contributions.

Un récit porté par deux voix, à deux époques différentes, dont j'ai apprécié la retenue dans le propos et qui, à défaut d'une grande prose, émeut et questionne.
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Les enfants du fleuve

J'ai reçu ce roman en cadeau d'amies serial lectrices.

J'ai adoré mais avec une réserve : le présent.

Le passé est très bien ficelé, très bien écrit, histoire cruelle et incroyable que je ne connaissais pas. Partout encore de nos jours les trafics d'enfants et la misère des orphelinats est fait avéré, terrible, tapi dans l'ombre de nos ignorances et de notre bonne conscience.

Mais là c'est une occasion de se plonger dans cette tragédie innommable.

Quelle horreur le destin de Camélia, comme des centaines d'autres ne répondant pas aux critères de beauté n'ayant rien à envier à l'idéologie nazie.

C'est une épopée, une tragédie antique, très additive

Mon bémol est que le présent n'est pas à la hauteur du reste. On devine immédiatement l'histoire d'amour qui se prépare, le beau célibataire, la brillante avocate sur le point d'épouser un ami d'enfance ....

Que de clichés et de lieux communs !

Cousu de fils blancs !

Dommage

Cela reste très fort et je suis heureuse de cette decouverte
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Les enfants du fleuve

1939 : alors que ses parents sont à l'hôpital pour la naissance d'un bébé, Rill, 12 ans et ses quatre jeunes frère et sœurs sont enlevés par la police et confiés à la Société des foyers d'accueil du Tennessee qui va tout faire pour les faire adopter. Leur crime : vivre sur une péniche en harmonie avec la nature, portés par l'amour de leurs parents !



En parallèle de cette histoire, l'auteur nous parle d'une jeune avocate sur le point de se marier dans la high société. Elle s'interroge sur sa famille suite à des remarques de sa grand-mère malade. Elle décide alors d'enquêter...



Un roman historique mené tambour battant, presque un polar. C'est vibrant, passionnant, touchant et basé sur des faits réels ! Un trafic d'enfants révoltant !


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Les enfants du fleuve

Allez viens, lecteur, enfile ton bracelet-libellule et monte à bord de l'Arcadia, embarque sur les rives du fleuve Mississippi aux côtés de cette fratrie éclatée par un destin improbable : arrachés par la ruse à des parents aimants, malmenés, maltraités, leur identité sera également maquillée afin de les revendre à prix d'or à des couples fortunés en mal d'enfants.



Ce voyage à bord de l'Arcadie fut pour moi doux et lent, un peu inconsistant par certains côtés, l'intrigue étant cousue de fil blanc dès les premières pages. Mais la jolie plume de l'auteure parvient à nous emmener au bout . Au-delà de la narration un peu simplette et truffée de bons sentiments, ce roman a le mérite de soulever un fait réel abject : le scandale des foyers d'adoptions du Tenessee durant la première moitié du XXème siècle.



Une histoire sordide qui a de quoi vous défriser les bouclettes !

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Les enfants du fleuve

" Tu es qui toi ?



- La princesse Rill du royaume d'Arcadie ! "



Ne vous méprenez pas, vous allez basculer du conte de fée...au pays de l'horreur. Basé sur des faits réels, ce roman de Lisa Wingate est un véritable best-seller ! " Les enfants du fleuve " est publié en cette année 2018, aux Editions Les Escales.



Aiken. Caroline du Sud. De nos jours...

Pourquoi cette vieille femme lui a-t-elle volé son bracelet ?

Avery Stafford n'est autre que le fille du sénateur du même nom. Atteint d'un cancer, et dans le but d'assurer sa relève éventuelle, il a demandé à sa fille - une jeune avocate talentueuse -  de venir le soutenir dans ses nombreux déplacements pendant quelques mois.

Lors d'un discours de son père dans une maison de retraite, Avery ne peut détacher ses yeux de cette vieille femme. Elle a quelque chose d'étrange ; une tristesse incommensurable dans le regard.

Ce bracelet lui a été offert par sa grand-mère, mamie Judy, alors elle y tient énormément. Mais elle ne connaît pas toute sa valeur sentimentale, et encore moins toute son histoire... Alors quel n'est pas son soulagement lorsque la maison de retraite l'appelle pour s'excuser de cet incident. Avery n'hésite pas et file, malgré ses obligations politiques, récupérer son bracelet. En pénétrant dans la chambre de cette femme, elle ne peut masquer le trouble que celle-ci lui procure, et son instinct d'avocate ne la trompe pas : elle garde un lourd et douloureux secret, qui pourrait bien faire basculer la vie d'Avery... Pour quelle raison mamie Judy se trouve sur une photo dans la chambre de cette fameuse May Weathers ?

p. 99 : " Je ferais peut-être mieux de laisser tomber mais cette histoire me titille. Comme une voix qui me chuchote sans cesse à l'oreille, qui me hante et me tourmente. "



Memphis. Tennessee. 1939

Rill Foss est l'aînée d'une fratrie de cinq enfants. Ils vivent avec leur parent sur une embarcation du nom d'Arcadie, sur les bords du Mississippi. Leur situation est plutôt précaire mais l'amour y règne. Queenie, sa mère, est sur le point de mettre au monde des jumeaux ; mais l'accouchement ne se déroule pas comme prévu. La situation devient vite critique, et leur père décide de l'emmener d'urgence à l'hôpital.

Livrés à eux-mêmes le temps de quelques heures, ils sont enlevés de force par un groupe d'hommes, puis remis à une certaine... Georgia Tann ! Georgia Tann est le nom de la femme qui dirige la Société des foyers d'accueil du Tennessee. A partir de cet instant, personne ne peut imaginer ce que ces enfants vont endurer...

p. 171 : " Rill Foss ne peut pas respirer ici. Elle ne vit pas ici. Juste May Weathers. Rill Foss vit sur le fleuve. C'est la princesse du royaume d'Arcadie. "

Qu'est-ce qui relie Avery Stafford à Rill Foss ?

p. 332 : " May me dévisage, me regarde vaciller sur la ligne de démarcation qui est passée de sa génération à la mienne. "

Quelle influence ces révélations vont avoir sur les choix d'Avery ? Risquent-elles également d'ébranler la dynastie politique qui fait la force et la fierté de cette famille ?

p. 177 : " Les secrets ont leur façon à eux de refaire surface. "



" Les enfants du fleuve " est un roman dont la lecture vous poursuit des jours et des nuits durant. Nonobstant le fait que Lisa Wingate utilise des personnages fictifs, ces mots en fin de livre expliquent que l'histoire est basée sur des faits et des témoignages bien réels. Combien de vies détruites par ce marché des bébés ? Comment un tel réseau a-t-il pu exister et prospérer de 1920 à 1950, sous l'égide d'une seule et même femme ? Cette grande puissance, ce pays des libertés a cautionné l'horreur, au vu et au su d'hommes et de femmes d'influence !Bien que ma critique ne puisse rendre l'entière justice à ce chef-d'œuvre, c'est encore emprunte d'une grande émotion que je ne peux que vous encourager à découvrir ces destins d'enfants qui ne connaîtront plus jamais l'innocence.
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Les chemins de la liberté

Lorsque la Guerre de Sécession libera les esclaves, il leur restait un long chemin à parcourir avant de prendre leur place dans la société américaine. Et l'un de ces chemins passait par la reconnaissance de leurs droits sur les terres qui les avaient exploités pendant des générations.

Regrouper les familles dispersées dans tous les états du Sud, par les ventes successives sur les marchés aux esclaves, fut aussi un de ces chemins essentiels vers la reconstruction de la mémoire afro-américaine.

Hannie est née esclave sur le domaine de Gosswood Grove, à Augustine, Louisiane. En 1875, elle va avoir 18 ans lorsqu'elle se lance à la recherche de son ancien maître, parti pour le Texas. Elle est accompagnée par les deux très jeunes filles, légitime et illégitime, de ce riche propriétaire.

Au cours de ce périple, Hannie va découvrir la rubrique « Amis perdus » du journal Southwestern, un « ingénieux réseau social » avant l'heure qui permet aux anciens esclaves de publier les noms des membres perdus de leur famille.

Plus de 100 ans après, dans cette ville d'Augustine, Benny, une enseignante trentenaire, se lance dans la même quête avec ses élèves, pour reconstituer l'histoire des membres de cette communauté où se mêlent descendants d'esclaves et d'esclavagistes.

Deux histoires construites en parallèle qui s'alternent au fil des chapitres, reconstituant cette partie essentielle de la fin de l'esclavage.

J'ai été totalement séduite par la partie historique de l'après-Guerre de Sécession et l'aventure épique de ces trois jeunes filles déguisées en garçons, à travers La Louisiane et le Texas, est un régal, où se mêlent rencontres, découvertes et dangers.

La partie contemporaine m'a moins emballée et le passage d'une époque à l'autre, même si cette alternance reconstitue petit à petit l'Histoire, fut à chaque fois un déchirement, tant j'étais emportée dans l'épopée de ces trois femmes.

De son écriture imagée et vivante, Lisa Wingate raconte aussi bien les étendues sauvages que les villes surpeuplées, la fragilité des femmes que la rudesse des hommes dans ce Sud juste libéré, le poids du passé d'un peuple que la déchirure des blessures secrètes.

Ce beau roman d'aventure et d'histoire est d'une grande richesse et les réalités qu'il dévoile habitent toujours mes pensées, bien après l'avoir refermé.
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Les enfants du fleuve

Une histoire déchirante, inspirée de faits réels, qui dénonce les méthodes d’adoption inhumaines, de la funeste Société des Foyers d’Accueil du Tennessee. Une Société qui arrachait des enfants à des familles pauvres, falsifiait leurs papiers, monnayait leur adoption en les revendant comme de la marchandise à des célébrités et à des gens fortunés.



Memphis, Tennessee, 1939. Par une nuit orageuse, la petite RILL âgée de 12 ans, et ses 4 petits frère et sœurs sont kidnappés puis jetés dans un orphelinat. Leur destin vient de basculer à jamais.



Caroline du Sud, de nos jours. Avery, une jeune avocate épanouie, rencontre fortuitement May, une pensionnaire d'une maison de retraite. Ses propos étranges, une vieille photo qu’elle lui montre, intriguent Avery et ébranlent les certitudes qu’elle avait jusque-là sur sa propre famille.



L’histoire est magnifiquement racontée. Elle fait mal et garde le lecteur captivé jusqu'à la fin.

A lire absolument.

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Les enfants du fleuve

C'est la première fois que j'entends parler de ces histoires d'enlèvements d'enfants dans le Tennessee. Les enfants du fleuve de Lisa Wingate s'appuie sur une histoire vraie, celle de Georgia Tann qui travaillait dans un orphelinat et vendait des enfants. Mais les enfants présents à l'orphelinat n'étaient pas tous arrivés ici par la volonté de leurs parents biologiques. Georgia Tann n'hésitait pas à voler des enfants aux parents les plus pauvres, en leur faisant signer les papiers d'abandon sous prétexte de soins à donner en urgence. Elle profitait notamment de la vulnérabilité des mères qui venaient d'accoucher.



Dans ce roman, nous suivons de manière alternée l'histoire d'une fratrie enlevée par l'équipe de Georgia Tann et la vie de Avery, une jeune avocate d'aujourd'hui, appartenant à une famille de politiciens influents. Elle va peu à peu découvrir les secrets de sa grand-mère Judy. Tout commencera lors de sa rencontre avec May, une vieille femme qui va la pousser à enquêter. Ce qu'elle découvrira va bouleverser tout ce qu'elle croyait savoir sur sa famille. Ce fut une lecture passionnante !
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Les enfants du fleuve

Basé sur des faits réels, ce roman met en parallèle deux histoires.



La première est celle de Rill Foss, adolescente de douze ans, qui vit avec ses quatre frères et soeurs sur la péniche familiale L’Arcadie, amarrée sur les bords du Mississipi. En 1939, alors que leurs parents sont absents, les enfants sont enlevés en pleine nuit et « vendus » à un orphelinat : la Société des foyers d’accueil du Tennessee qui fournit, à un tarif très élevé, des enfants aux couples de la bonne société qui ne peuvent procréer.



Rill comprend très vite qu’ils ont basculé dans l’enfer et va tenter de protéger ses petites soeurs ainsi que son frère Gabbio qui n’est encore qu’un bambin. Elle garde pendant quelques mois l’espoir que leurs parents viendront les récupérer, mais la réalité sera tout autre et terriblement cruelle.



L’autre histoire est celle d’Avery Stafford, issue de la bonne société d’une ville de Caroline du Sud. Elle exerce de nos jours la profession d’avocat à New York mais son sénateur de père souffrant d’un cancer, elle est venue le soutenir et peut-être reprendre son poste. Avery se plie à toutes les contraintes qu’impose une carrière politique, notamment les visites dans les maisons de retraite.



Et c’est là qu’elle va faire rencontrer une vieille femme, parfaite inconnue, qui semble pourtant bien connaître sa grand-mère. Intriguée, Avery va essayer d’en savoir plus par ses propres moyens, son aïeule souffrant de troubles de la mémoire.



Vous l’avez deviné, les deux histoires n’en formeront plus qu’une.



Ce roman m’a passionnée. La découverte de cet horrible trafic d’enfants pauvres arrachés à leurs parents m’a stupéfiée car il a duré en toute impunité jusqu’en 1950. Son instigatrice, Georgia Tann « aimait à présenter ses pupilles comme des produits, des objets ou des ardoises vierges ; or ce sont des êtres humains, avec leur propre histoire, leurs propres besoins, leurs propres espoirs et leurs propres rêves. »



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Les chemins de la liberté

Coup de cœur pour ce magnifique roman historique. C’est simple: c’est celui qui a eu mon vote final dans le cadre du prix des lecteurs Pocket 2022. Lisa Wingate a su raconter une très belle histoire qui m’a émue aux larmes.



1875 en Louisiane: Hannie est une jeune femme noire. Elle est libre depuis peu et espère pouvoir acquérir un petit lopin de terre. Malgré elle, elle va suivre la route de Lavinia son ancienne maîtresse et de Juneau Jane. Les trois jeunes femmes vont se retrouver embarquées à travers les États-Unis, jusqu’au Texas, dans une aventure dangereuse.



1987, au même endroit: Benny est prof d’anglais dans un lycée difficile. Pour intéresser ses élèves issus d’un milieu pauvre, elle leur fait mener un travail sur leurs ancêtres. Cette amoureuse des mots et des livres veut montrer que la littérature peut nous réconcilier avec notre passé…



J’ai aimé cette histoire d’un bout à l’autre que ce soit l’intrigue autour d’Hannie ou celle qui nous présente Benny. C’est d’abord un épisode des USA que je connais mal que j’ai apprécié. Ce moment de l’Histoire qui a rendu libre les anciens esclaves sans pour autant leur donner l’égalité. J’ai adoré suivre Hannie, cette jeune femme courageuse qui fait le choix de la loyauté et de la moralité plutôt que de la facilité.



J’ai aussi beaucoup apprécié l’histoire de Benny, cette prof complètement dépassée. Elle nous conte l’amour des mots et de la littérature. C’est par un stratagème intelligent qu’elle va réussir à enfin intéresser ses élèves. Descendant d’esclave ou d’esclavagiste? Il n’est jamais facile d’assumer son passé.



L’autrice a fait beaucoup de recherches pour étayer ses propos et s’est fondée notamment sur la rubrique des « Amis perdus », petites annonces passée après l’abolition de l’esclavage afin que les familles séparées puissent se retrouver. Elle nous offre avec ce roman un tourbillon d’émotions. Ce livre m’a frappée et m’a même arrachée quelques larmes. C’était fort et beau tout simplement.



Lisa Wingate livre ici un roman époustouflant et magnifique, à lire de toute urgence!
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Les chemins de la liberté

Hannie Gossett (Louisiane, 1875) a été brutalement séparée de sa mère – et du reste de sa famille – douze ans plus tôt (elle avait alors six ans) par un vil voleur d’esclaves, qui tenait absolument à les déplacer, afin de les empêcher de recouvrer leur liberté (au beau milieu de la sanglante guerre de sécession …) Âgée à présent de dix-huit ans, elle fera tout ce qui sera en son pouvoir pour retrouver les siens, au cours d’un périple du Texas à la Louisiane, entrepris en compagnie des deux filles (légitime et illégitime) de son ancien « maître » … Unique et précieux souvenir, réparti entre chaque membre de cette famille dispersée : quelques perles enfilées en collier (ayant appartenu à une aïeule) et qui leur permettra – dans un avenir proche ou lointain – de se reconnaitre …



Benedetta « Benny » Silva (Augustine, Louisiane, 1987) débute dans l’enseignement et se sent complètement démunie devant le total désintérêt (voire l’agressivité) de ses élèves. Des adolescents issus pour la majorité de l’immigration et de nombreux descendants d’anciens esclaves, aux origines modestes (en grande difficulté scolaire, pour la plupart d’entre eux …) Il lui faut rapidement imaginer un moyen efficace d’aiguiser leur curiosité (ou leur motivation) dans le but de les valoriser et de leur redonner le goût du bonheur …



Lisa Wingate alterne les chapitres, d’un siècle à l’autre, en laissant la parole à nos deux héroïnes, accrochant ainsi l’attention de son lecteur qui – du coup – tient absolument à savoir de quelle façon – l’une et l’autre – vont bien pouvoir se tirer d’affaire … Un bon témoignage qui tend à rendre immortels les ancêtres de ces deux jeunes femmes, à travers le temps. Et surtout permettre aux nouvelles générations de se situer dans l’histoire, entre leurs « récentes » racines américaines et celles de leurs ancêtres africains … Avec un objectif précis : celui d’une renaissance dans la fierté et la résilience …



L’auteure a également « agrémenté » son récit en y ajoutant un grand nombre d’avis de recherche (publiés à l’époque, sous la rubrique : « Amis perdus ») Un roman plutôt intéressant et bien documenté. Toutefois, je dois honnêtement reconnaitre, que la narration – un petit peu trop « factuelle » à mon goût – ne m’a pas permis d’éprouver un véritable coup de coeur pour cette intrigue. Ni la juste compassion qu’auraient légitimement mérité les principaux protagonistes, si le style avait été un tantinet moins « journalistique » et un tout petit peu plus empathique … Avis mitigé, donc …
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Les enfants du fleuve

Comme beaucoup de lecteurs/lectrices j'ai beaucoup aimé ce livre qui raconte l'histoire d'une fratrie enlevée par des "bien pensants" dans un orphelinat géré par une matrone.



Rill, 12 ans, va tout faire pour éviter que cette fratrie ne soit pas séparée... Mais je ne vais pas en dire plus sinon je vais en dire trop 😁



Bref c'est un livre à 2 voix l'une au présent l'autre au passé dans les années 40.



L'histoire de ces enfants m'a beaucoup ému mais la quête au present m'a gêné... J'ai trouvé qu'elle était trop stéréotypée : jeune, belle, riche, papa sénateur, avocate brillante... La parfaite américaine !!!



C'est dommage !
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Les enfants du fleuve

Sujet très intéressant, le vol d'enfants, l'exploitation des pauvres et démunies... par une femme. Quelle horreur ! L'histoire des enfants Ross est touchante, le lien fraternel si fort, leur quête pour retrouver la vie d'avant ! J'ai beaucoup aimé ces enfants du fleuve.



Mais oh là là, quelle déception par tout cet aspect roman à l'eau de rose entourant la famille Stafford. Dommage, car ce style d'écriture m'a fatiguée et a atténué mon intérêt pour cette histoire.
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Les enfants du fleuve

Oh ce livre !

Une histoire, tirée faits réels, qui vous embarque.

On y suit Avery et Rill à deux périodes différentes, la première cherche à découvrir le passé, l'autre l'a vécu.

Une roman à couper le souffle, aussi dur que tendre, dans lequel l'on voyage, l'on navigue.

J'adore le style d'écriture de Lisa Wingate et en la découvrant à travers ce récit je me dis qu'il faut que j'en lise d'autres qu'elle a écrit.

Je vous le conseille vivement.
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Les enfants du fleuve

Un récit sur les enfants volés, l'enfance volée, et les secrets de famille. Toujours ces secrets de famille…



Une lecture pénible. Une écriture ennuyeuse, avec de longs passages et dialogues dont une bonne moitié sont sans grand intérêt pour l'histoire. Une fin courue d'avance. Bref un roman qui aurait gagné à être plus court, pour ne pas être lu en diagonale. Suis déçue.
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Les chemins de la liberté

Dans « Les chemins de la liberté » nous suivons le destin de deux personnages que rien ne semble, a priori, relier.



Hannie, d’une part, dont l’histoire se déroule en 1875. Ancienne esclave, elle a malheureusement été séparée de tous les membres de sa famille (vendus sur d’autres plantations) alors qu’elle n’était encore qu’une enfant.



Alors que l’esclavage a officiellement pris fin, elle réside toujours sur la plantation de son ancien maître (« Old Mister ») mais sous un contrat de métayage qui lui permettra après 10 ans d’exploitation de la terre d’en devenir la propriétaire. Elle apprend toutefois qu’Old Mister s’est embourbé dans de sombres histoires. Ce dernier semble ainsi avoir disparu sans qu’il ait pu lui remettre son contrat, sésame qui pourrait enfin lui offrir une liberté financière.



Les deux filles d’Old Mister, Lavinia (sa fille légitime) et Juneau Jane (une métisse qu’il a eu avec sa maîtresse mais qu’il a élevée comme son enfant) sont également désemparées car elles craignent, en son absence, d’être déshéritées, leur destin laissé entre les mains des hommes.



Alors que tout les sépare et que chacune a ses raisons de détester les deux autres, elles se lancent ensemble dans une quête dangereuse à la recherche d’Old Mister pour le meilleur et pour le pire !



En parallèle (un chapitre sur deux), c’est une toute autre histoire que l’on découvre : celle de Benedetta (Benny) Silva qui se déroule en 1987. Jeune institutrice pleine de bonne volonté et d’idéaux, elle est fraîchement débarquée dans l’une des écoles les plus pauvres d’Augustine (en Louisiane). Entre décrochage scolaire et insolence de la part de ses élèves, elle va vite perdre ses illusions. C’est pourtant une triste réalité sociale qui se cache derrière cette façade de désintérêt et de rébellion. Si la ville est marquée par une forte mixité, les inégalités sociales semblent, en effet, se perpétuer. La vie des habitants est fortement marquée par les séquelles de l’esclavage. Le sang et la sueur imbibent encore ces terres de Louisiane, laissant les plaies à vif.



Cette atmosphère oppressante semble raviver de douloureux souvenirs chez Benny, dont le lecteur cherche, tout au long du roman, à percer le secret.



C’est, en tout cas, grâce à cette grande Histoire et aux petites qui la composent que Benny va tenter de raccrocher ses élèves : en remontant leur généalogie pour leur rappeler d’où ils viennent et découvrir les témoignages du passé afin de pouvoir, enfin, aller de l’avant.



Cet exercice s’avérera salvateur pour de nombreux personnages et il permettra de relier les destins d’Hannie et de Benny.



Si j’ai, tout d’abord, particulièrement accrochée avec l’histoire contemporaine de Benny, je me suis finalement laissée rattraper par les aventures et le courage hors du commun d’Hannie. J’ai trouvé son histoire et sa quête à la recherche de sa famille – et de l’amour de sa mère qui lui a été si brutalement arrachée – très touchante.



C’est, en effet, une partie de l’Histoire qui nous est peu racontée : après l’abolition de l’esclavage, des milliers de personnes séparées des leurs ont tenté de retrouver leur famille. Beaucoup sont restés sans aucune nouvelle, horrible deuil que celui de ne pas savoir. Souvent illettrés, les anciens esclaves étaient privés de tous moyens de se renseigner et c’est, notamment, grâce à des annonces diffusées dans les paroisses méthodistes que certains ont pu retrouver un peu d’espoir. Il est appréciable que Lisa Wingate se concentre sur cet aspect et non sur les conditions de l’esclavage à proprement parler, lesquelles ont déjà été abordées dans de nombreux ouvrages.



Je me suis prise d’affection pour ces différents personnages féminins qui tentent de reprendre leur destin en main pour se sauver de l’emprise de la gente masculine et des attentes de la société.



De manière générale, j’ai trouvé « Les chemins de la liberté » bien écrit, rythmé, prenant et porté par une galerie de personnages attachants.



Vous l’aurez compris j’ai donc passé un très bon moment en leur compagnie.



En bref : Un livre historique porté par deux femmes au grand coeur et aux destins hors du commun. Une quête de liberté qui permettra aux personnages de se détacher de nombreuses entraves (qu’elles soient matérielles, sentimentales ou intellectuelles) et d’un passé douloureux dont il est toutefois essentiel de se souvenir pour avancer.
Lien : https://thecosmicsam.com
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Les chemins de la liberté

Dans Les Chemins de la liberté, Lisa Wingate qui signe ici son second roman, dévoile des événements historiques méconnus. Après la guerre de Sécession, beaucoup d’esclaves qui avaient été séparés de leurs familles, vendus, aux quatre coins des états sudistes, se sont mis à chercher les leurs.



Les anciens esclaves ont donc fait paraître des avis de recherche dans les journaux des États du Sud pour retrouver les membres de leur famille. Ces avis étaient lus par les pasteurs pendant les messes car bon nombre d’afro-américains ne savaient ni lire ni écrire. L’autrice va emprunter ces petites annonces pour ponctuer son récit.



Roman à deux voix et à double temporalité, nous suivons au 19è siècle Hannie à la recherche de son ancien maître et des papiers prouvant qu’elle a acheté une parcelle de terre.



Et au 20è, Benedetta qui nouvellement nommée à Augustine, va s’emparer de ces petites annonces pour monter un spectacle avec ses élèves.



C’est aussi la quête de trois jeunes femmes que tout sépare, Hannie et les filles de son ancien maître, la légitime et la mulâtre, née de ses amours avec une esclave, dans le sud des Etats-Unis ravagé par la guerre de Sécession.



Sur le papier, ce roman avait tout pour me plaire même si la thématique de la ségrégation raciale n’est pas ma préférée, elle m’intéresse beaucoup.



L’autrice a indéniablement fait des recherches pour nous proposer une toile de fond historique de grande qualité. J’ignorais tout de la vie des anciens esclaves, une fois libres, et de ce point de vue, j’ai appris une foule de choses, ce qui est un très bon point pour moi.



Le récit au présent est également intéressant, on voit qu’il n’est pas bien vu de ressasser ce passé ségrégationniste dans le sud des Etats-Unis à la fin du 20è siècle, Benedetta va vite se heurter à la bourgeoisie locale qui va vouloir la faire rentrer dans le rang.



Malgré ces atouts indéniables, je trouve à ce roman deux gros défauts : je ne me suis à aucun moment attachée aux héroïnes de ce roman, même si le début m’a serrée le coeur, j’avoue qu’ensuite j’ai eu du mal à me passionner pour le sort d’Hannie.



Et j’ai eu un vrai problème de rythme : trop de longueurs, de lenteurs, de longs passages qui, pour moi, n’apportaient rien. Vous le savez, j’abhorre les longueurs et lorsque j’ai dépassé la moitié, j’ai préféré le lire à petites doses, de peur de me lasser tout à fait.



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Les enfants du fleuve

Un bon livre à lire mais en période de confinement il y a des passages un peu sordides car c'est l'histoire d'enfants enlevés dans les années 1920 et 1950. Dans le sud des Etats Unis sur les fleuves Savannah et Mississipi il y avait de très pauvres gens qui vivaient sur des bateaux qui suivant la saison montaient ou descendaient les fleuves. Il y avait des familles entières avec de beaux enfants blonds aux yeux bleu. On faisait signer pratiquement de force aux parents des feuilles d'abandon et les enfants étaient emmenés dans les foyers sociaux du tennessee ou je peux vous que ils étaient maltraités et laissés pour compte, on ne s'occupait d'eux que quand la patronne décidait de les vendre à des gens riches qui ne pouvaient pas avoir des enfants et c'est l'histoire que une des descendante de ces enfants du fleuve découvre. Ce sera pour elle une remise en cause pour son travail et pour sa vie privée.
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Les enfants du fleuve

Impossible de rentrer dans une librairie sans acheter un livre. Mon petit tour à la ruche aux livres de Wavrin s'est soldé par l'achat de ce livre.



J'ai été attirée par les secrets de cette famille, par l'histoire de ces enfants volés à leurs parents. J'y ai découvert une histoire de femmes comme je les aime. Impossible de lâcher mon bouquin, Un coup de coeur.



Avery est une brillante avocate, lors d'une visite dans un EHPAD, une photo et une vieille femme vont l'interpeler, c'est le début de ses recherches.



Le chapitre suivant, on fait la connaissance de la famille Foss, ils ont cinq enfants et ces derniers seront enlevés lors d'une nuit d'orage pour être emmenés dans un orphelinat dirigé par une horrible personne. L'ainée s'appelle Rill et elle fera tout pour éviter que la fratrie soit séparée. Je me suis beaucoup attachée à ses enfants et à leur histoire. J'ai appris en fin de lecture que malgré que ce soit une fiction ces enlèvements et cet orphelinat ont bien existé, quelle tristesse, comment est-ce possible ?



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