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Critiques de Lisa Wingate (128)
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Les chemins de la liberté

Abandon.



Je n’ai pas réussi à accrocher aux personnages et à cette plume. L’histoire est belle et prometteuse pourtant, j’avais envie de découvrir le parcours courageux d’Hannie, cette jeune esclave de 1875. En parallèle, l’histoire de cette jeune professeure qui débarque dans une ville inconnue aux secrets sombres et enfouis avait l’air tout aussi prometteuse. Mais voilà, impossible de ressentir la moindre empathie pour la professeure ni d’intérêt pour le périlleux exil d’Hannie. J’ai vraiment eu du mal avec la plume de l’autrice, trop explicite à mon goût. Quelques longueurs ont aussi terni ma lecture. Mon ressenti est complètement personnel, je pense simplement que ce roman ne me correspond pas.
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Les chemins de la liberté

Lorsque la Guerre de Sécession libera les esclaves, il leur restait un long chemin à parcourir avant de prendre leur place dans la société américaine. Et l'un de ces chemins passait par la reconnaissance de leurs droits sur les terres qui les avaient exploités pendant des générations.

Regrouper les familles dispersées dans tous les états du Sud, par les ventes successives sur les marchés aux esclaves, fut aussi un de ces chemins essentiels vers la reconstruction de la mémoire afro-américaine.

Hannie est née esclave sur le domaine de Gosswood Grove, à Augustine, Louisiane. En 1875, elle va avoir 18 ans lorsqu'elle se lance à la recherche de son ancien maître, parti pour le Texas. Elle est accompagnée par les deux très jeunes filles, légitime et illégitime, de ce riche propriétaire.

Au cours de ce périple, Hannie va découvrir la rubrique « Amis perdus » du journal Southwestern, un « ingénieux réseau social » avant l'heure qui permet aux anciens esclaves de publier les noms des membres perdus de leur famille.

Plus de 100 ans après, dans cette ville d'Augustine, Benny, une enseignante trentenaire, se lance dans la même quête avec ses élèves, pour reconstituer l'histoire des membres de cette communauté où se mêlent descendants d'esclaves et d'esclavagistes.

Deux histoires construites en parallèle qui s'alternent au fil des chapitres, reconstituant cette partie essentielle de la fin de l'esclavage.

J'ai été totalement séduite par la partie historique de l'après-Guerre de Sécession et l'aventure épique de ces trois jeunes filles déguisées en garçons, à travers La Louisiane et le Texas, est un régal, où se mêlent rencontres, découvertes et dangers.

La partie contemporaine m'a moins emballée et le passage d'une époque à l'autre, même si cette alternance reconstitue petit à petit l'Histoire, fut à chaque fois un déchirement, tant j'étais emportée dans l'épopée de ces trois femmes.

De son écriture imagée et vivante, Lisa Wingate raconte aussi bien les étendues sauvages que les villes surpeuplées, la fragilité des femmes que la rudesse des hommes dans ce Sud juste libéré, le poids du passé d'un peuple que la déchirure des blessures secrètes.

Ce beau roman d'aventure et d'histoire est d'une grande richesse et les réalités qu'il dévoile habitent toujours mes pensées, bien après l'avoir refermé.
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Les chemins de la liberté

Hannie Gossett (Louisiane, 1875) a été brutalement séparée de sa mère – et du reste de sa famille – douze ans plus tôt (elle avait alors six ans) par un vil voleur d’esclaves, qui tenait absolument à les déplacer, afin de les empêcher de recouvrer leur liberté (au beau milieu de la sanglante guerre de sécession …) Âgée à présent de dix-huit ans, elle fera tout ce qui sera en son pouvoir pour retrouver les siens, au cours d’un périple du Texas à la Louisiane, entrepris en compagnie des deux filles (légitime et illégitime) de son ancien « maître » … Unique et précieux souvenir, réparti entre chaque membre de cette famille dispersée : quelques perles enfilées en collier (ayant appartenu à une aïeule) et qui leur permettra – dans un avenir proche ou lointain – de se reconnaitre …



Benedetta « Benny » Silva (Augustine, Louisiane, 1987) débute dans l’enseignement et se sent complètement démunie devant le total désintérêt (voire l’agressivité) de ses élèves. Des adolescents issus pour la majorité de l’immigration et de nombreux descendants d’anciens esclaves, aux origines modestes (en grande difficulté scolaire, pour la plupart d’entre eux …) Il lui faut rapidement imaginer un moyen efficace d’aiguiser leur curiosité (ou leur motivation) dans le but de les valoriser et de leur redonner le goût du bonheur …



Lisa Wingate alterne les chapitres, d’un siècle à l’autre, en laissant la parole à nos deux héroïnes, accrochant ainsi l’attention de son lecteur qui – du coup – tient absolument à savoir de quelle façon – l’une et l’autre – vont bien pouvoir se tirer d’affaire … Un bon témoignage qui tend à rendre immortels les ancêtres de ces deux jeunes femmes, à travers le temps. Et surtout permettre aux nouvelles générations de se situer dans l’histoire, entre leurs « récentes » racines américaines et celles de leurs ancêtres africains … Avec un objectif précis : celui d’une renaissance dans la fierté et la résilience …



L’auteure a également « agrémenté » son récit en y ajoutant un grand nombre d’avis de recherche (publiés à l’époque, sous la rubrique : « Amis perdus ») Un roman plutôt intéressant et bien documenté. Toutefois, je dois honnêtement reconnaitre, que la narration – un petit peu trop « factuelle » à mon goût – ne m’a pas permis d’éprouver un véritable coup de coeur pour cette intrigue. Ni la juste compassion qu’auraient légitimement mérité les principaux protagonistes, si le style avait été un tantinet moins « journalistique » et un tout petit peu plus empathique … Avis mitigé, donc …
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Les enfants du fleuve

J’ai mis 122 pages à entrer dans l’histoire mais je ne regrette pas d’avoir persévéré. l’autrice, a traçâtes l’histoire de 5 enfants enlevés à leurs parents, nous raconte le scandale de la Société des foyers d’accueil du Tenessee et de sa fondatrice Georgia Tann. Écrit comme un policier, ce roman nous tient en haleine jusqu’à la fin.
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Les enfants du fleuve

Ce roman est basé sur des faits réels : Georgia Tann a dirigé la « Tennessee Children's Home Society » de 1924 à 1950. Ce foyer d’accueil était en fait un business qui lui rapportait beaucoup d’argent. Elle a volé et kidnappé plus de 5000 nourrissons à des mamans relativement pauvres (manipulation, contrainte, paiement des frais d’hôpital...) et les a vendus à des familles américaines en mal d’enfants. Le marché illégal a été découvert vers 1950, et Georgia Tann est décédée la même année, sans avoir été condamnée.



Le roman comporte 2 histoires en alternance : le récit de Rill 12 ans, kidnappée avec ses frères et sœurs en 1939 et le récit d’une avocate en vacances dans sa région natale. Un concours de circonstance va la conduire à enquêter sur le passé de sa famille.



Ce roman est mené comme un polar, chaque fin de chapitre promet des rebondissements. Le traitement des enfants est révoltant et tient le lecteur en haleine. Le 2ème volet, la vie et investigation de l’avocate captive nettement moins.



C'est un bon moment de lecture !
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Les enfants du fleuve

Ce roman a été élu le meilleur livre de l'année 2017 par "The New York Times". C'est rare que je me jette sur les best-sellers car j'ai remarqué que je suis souvent déçue par les livres trop médiatisés. Mais je voulais lire celui-ci depuis longtemps, car il est écrit à partir d'une histoire vraie qui s'est réellement déroulée, des années 20 aux années 50.

L'histoire se passe de nos jours et dans les années 30.

De nos jours, en Caroline du Sud, Avery Stafford est revenue auprès de sa famille pour soutenir son père, sénateur de la région, très diminué par son cancer, en vue des prochaines élections sénatoriales. Il désire la mettre en avant pour lui laisser sa place, si le pire devait arriver. De plus, un scandale vient d'entacher sa réputation, en dévoilant les conditions de vie dans certaines des maisons de retraite de la région.

Alors que tous deux sont en train de visiter l'une d'entre elles, une des résidentes s'approche d'Avery et la retient un instant par le poignet, tout en lui tenant des propos mystérieux et très troublants.

Avery, qui est une brillante avocate, comprend tout de suite que May Weathers, cette vieille femme n'est pas folle, simplement un peu perdue et qu'apparemment elle lui a rappelé quelqu'un. Cependant personne dans la famille ne semble la connaître de nom, et sa propre grand-mère, Judy est atteinte de la maladie d'Alzheimer et ne se souvient de rien.

C'est alors qu'elle découvre que la vielle femme, May, lui a volé son bracelet. Elle décide d'aller le récupérer elle-même, et de la remercier en direct. En fait elle pense que la vieille femme est peut-être maltraitée mais au fond, elle veut surtout en apprendre davantage sur elle et sur sa vie. Près du lit, Avery découvre une photo ancienne de deux jeunes mariés, et bizarrement, la femme ressemble comme deux gouttes d'eau à Judy.

En parallèle, dans les années 30, à Memphis, les cinq enfants Foss sont enlevés alors que le père est parti conduire la mère à l'hôpital. Celle-ci va au plus mal car la naissance des petits derniers, des jumeaux, se passe mal et la femme venue pour aider les enfants à naître, a peur de la voir mourir sous ses yeux.

Rill, l'aînée âgée de 12 ans, a la charge de ses trois sœurs, Camellia,10 ans, Lark, 6 ans, et Fern, 4 ans ainsi que du petit Gabion qui marche à peine.

Ils sont emmenés dans un orphelinat de la région tenue par la terrible et machiavélique Georgia Tann. Les voilà bien loin de "l'Arcadie", la péniche familiale, et du Mississipi, leur fleuve adoré. Rill comprend très vite que la fratrie va être séparée et que leurs parents ne les retrouveront jamais.

Pour tout le monde, ils deviennent à présent May, Iris, Bonnie, Beth et Robby. Dans cet orphelinat, certains enfants sont adoptés, d'autres gênants ou pas assez parfaits, disparaissent mystérieusement. Tous sont malnutris, maltraités...et terrifiés.

Vous vous en doutez, les deux histoires se rejoignent, et il est fort possible qu'Avery découvre des éléments de son passé dont elle ne se serait pas doutée un seul instant, et qui vont influencer désormais son avenir.

Le lecteur le sait : il n'y a pas de véritable hasard dans la vie !



Je le reconnais, voilà un roman que j'ai lu encore une fois très vite tant j'ai voulu en savoir plus sur cette histoire inspirée de faits réels. L'écriture est simple sans fioriture, le lecteur devine assez vite le lien entre les principaux personnages sans en prévoir cependant les détails. Le fait que le récit alterne deux périodes différentes, crée un certain suspense et donne du rythme à la lecture.

Les détails sur la vie d'Avery, dans ce milieu aisé, ne font pas partie de ce qui m'a le plus intéressé, mais je reconnais m'être attachée au fur et à mesure de ma lecture, à cette jeune avocate plutôt superficielle, toujours en représentation vue que c'est la fille du sénateur, mais finalement intègre, curieuse de tout, et surtout très proche de sa grand-mère et toujours à la recherche de la vérité, y compris dans sa propre vie.

Par contre, le fait qu'elle soit complètement étouffée par sa famille et leurs ambitions me l'a rendu moins sympathique au début du roman. J'ai donc un avis mitigé sur elle. Les découvertes qu'elle va faire, vont cependant la faire évoluer en mieux, et comprendre qu'elle se trompe sur sa vie et doit suivre son instinct plutôt que les apparences, si elle veut un jour être heureuse. Elle découvre qu'elle ressemble beaucoup à sa propre grand-mère et que ce n'est pas pour rien qu'elle veut tant en savoir plus sur son passé.

C'est vrai aussi que j'aime bien lire de temps en temps des romans qui abordent les secrets de famille, ou la quête d'identité. Je suis persuadée que toutes ont des choses à cacher de leur passé, et que les générations futures sont empreintes de ces secrets dont elles n'ont pas forcément connaissance.

La vie de Rill et de sa fratrie, enfin de ceux qu'on arrive à suivre, m'a par contre tout à fait passionnée. Les enfants, tous différents, sont très attachants et la pugnacité de la petite Rill, son combat quotidien pour éviter que la fratrie ne soit séparée, puis le récit de sa vie jusqu'à aujourd'hui m'a beaucoup touchée. D'ailleurs, j'aurai trouvé beaucoup plus intéressant que l'histoire soit racontée par Rill elle-même, donc de son point de vue à elle, car j'ai été très frustrée de ne pas en apprendre davantage sur sa vie entre ses années d'orphelinat et le temps présent, l'histoire s'arrêtant en effet à son adoption.



La Société des foyers d'accueil du Tennessee a réellement existé. Georgia Tann dont on parle dans le roman a été responsable, des années 20 jusque dans les années 50, de l'enlèvement de milliers d'enfants, dont certains en effet étaient orphelins, mais d'autres avaient des parents qui les aimaient et s'en occupaient. Elle a aussi subtilisé grâce à son réseau des nourrissons à peine nés, qui ont été déclarés morts-nés à leurs familles, profitant ainsi du désarroi des jeunes parents.

Le drame est qu'elle était soutenue par des gens haut-placés, des juges, des avocats, des médecins, des politiques, persuadés qu'elle avait beaucoup de mérite de s'occuper de ces enfants "abandonnés". Ils étaient les premiers à faciliter les procédures d'adoption.

Tous ces gens qui avaient besoin de fonder une famille et ne le pouvaient pas, savaient ou se doutaient qu'il s'agissait d'un véritable trafic d'enfants puisqu'ils payaient des sommes considérables pour en profiter. Les enfants étaient en effet vendus très chers toujours aux plus fortunés d'entre eux. Ce trafic qui a duré près de 30 ans, était donc cautionné par les élites du pays. Un scandale dont je n'avais jamais entendu parler, et qui a détruit de nombreuses familles.

Ce roman, à découvrir donc, nous donne beaucoup de détails sur les rouages de l'opération.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Les enfants du fleuve

Comme beaucoup de lecteurs/lectrices j'ai beaucoup aimé ce livre qui raconte l'histoire d'une fratrie enlevée par des "bien pensants" dans un orphelinat géré par une matrone.



Rill, 12 ans, va tout faire pour éviter que cette fratrie ne soit pas séparée... Mais je ne vais pas en dire plus sinon je vais en dire trop 😁



Bref c'est un livre à 2 voix l'une au présent l'autre au passé dans les années 40.



L'histoire de ces enfants m'a beaucoup ému mais la quête au present m'a gêné... J'ai trouvé qu'elle était trop stéréotypée : jeune, belle, riche, papa sénateur, avocate brillante... La parfaite américaine !!!



C'est dommage !
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Les chemins de la liberté

Il s'agit de l'histoire de 2 jeunes femmes, vivant à 2 époques différentes:



Hannie en 1875 ancienne esclave, qui va se retrouvé lancé à travers le pays aider la jeune maîtresse qui la traumatisée dans son enfance, ainsi que sa demie sœur a rechercher leur père, dans l'espoir de retrouver les documents qui lui permettrons de devenir propriétaire de la terre qu'ils cultivent en tant que métayers.



Benny, jeune institutrice fraîchement séparée, ayant eu une enfance difficile et qui vient enseigner à des jeunes en difficulté dans une ville perdu de Lousiane, là où se situe la plantation dans laquelle travaillait Hannie évidemment pour le lien entre les 2 héroïnes.



Alors je n'ai pas du tout accroché à ce roman.



Autant Hannie était plutôt attachante, on imagine la vie d'esclave, la séparation avec sa famille, son histoire est plutôt bien décrite, même si elle tire en longueur et est parfois un peu tirée par les cheveux..



Mais alors j'ai détesté le personnage de Benny, qui arrive en sauveuse et donneuse de leçons, condescendante à souhait avec les enfants dont elle a la charge.. le climax étant pour moi le moment où elle se permet des commentaires sur 2 jeunes de sa classe qui entretiennent une relation amoureuse, ce qu'elle qualifie d'irresponsable et dangereux, surtout dans leur milieu.. une vision tellement rétrograde ! C'est vrai qu'on est en 1987, mais la contraception et la prévention existait déjà.. bref.. Je n'ai pas du tout aimé ni accroché au personnage.



Résultat: un livre terminé mais qui ne me laissera pas un grand souvenir. Si vous hésitez vous pouvez passer votre chemin..









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Les enfants du fleuve

J'ai adoré, roman bien écrit. Histoire touchante basée sur des faits réels où l'amour fraternel prend tout son sens. On découvre les magouilles d'une femme sans scrupule et manipulatrice. Ce roman m'a donné envie de faire des recherches supplémentaires sur cette terrible affaire.
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Les enfants du fleuve

C'est la première fois que j'entends parler de ces histoires d'enlèvements d'enfants dans le Tennessee. Les enfants du fleuve de Lisa Wingate s'appuie sur une histoire vraie, celle de Georgia Tann qui travaillait dans un orphelinat et vendait des enfants. Mais les enfants présents à l'orphelinat n'étaient pas tous arrivés ici par la volonté de leurs parents biologiques. Georgia Tann n'hésitait pas à voler des enfants aux parents les plus pauvres, en leur faisant signer les papiers d'abandon sous prétexte de soins à donner en urgence. Elle profitait notamment de la vulnérabilité des mères qui venaient d'accoucher.



Dans ce roman, nous suivons de manière alternée l'histoire d'une fratrie enlevée par l'équipe de Georgia Tann et la vie de Avery, une jeune avocate d'aujourd'hui, appartenant à une famille de politiciens influents. Elle va peu à peu découvrir les secrets de sa grand-mère Judy. Tout commencera lors de sa rencontre avec May, une vieille femme qui va la pousser à enquêter. Ce qu'elle découvrira va bouleverser tout ce qu'elle croyait savoir sur sa famille. Ce fut une lecture passionnante !
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Les enfants du fleuve

Cette lecture m'a fait découvrir des faits abjects dont je n'avais jamais eu connaissance auparavant.

Ce roman est construit sur l'histoire vraie d'une femme ignoble et cupide qui institua un trafic d'enfant au sein d'un orphelinat dans le Tennessee, de 1929 à 1950. Georgia Tann s'enrichit considérablement dans cet immonde marché d'"adoption" d'enfants. Quand il n'y avait pas assez d'enfants pour alimenter les ventes, elle en achetait aux familles les plus pauvres, elle en faisait enlever dans les rues ou faisait croire à des enfants mort-nés par des infirmières corrompues. De nombreuses personnes étaient impliquées… travailleurs sociaux, policiers, juges, etc.. Souvent les adoptants n'étaient pas ignorants de l'illégalité du système. Ces derniers pouvaient vouloir créer une famille quelque en soit le prix ou avoir des intentions moins nobles, puisque Georgia Tann ne se préoccupait aucunement de l'avenir des enfants qui pouvaient devenir de la main d'œuvre dans des fermes ou être vendus à des pédophiles en connaissance de cause.



Dans le roman, nous accompagnons une fratrie qui a été enlevée sur la péniche familiale en l'absence des parents. En cette année 1939, les cinq enfants se retrouvent dans l'orphelinat si peu accueillant en gardant un petit espoir de revoir leurs parents. L'ainée, Rill 12 ans, essaie de rassurer et protéger ses frère et sœurs, tout en cherchant une solution pour sortir de là où tant de brimades et de dangers rôdent.

Alternativement, nous suivons Avery Stafford de nos jours. La jeune avocate va dérouler la pelote d'un secret de famille à partir de la confusion d'une personne âgée qui lui dérobe un bracelet lors d'une visite dans une maison de retraite.



Je me suis laissée prendre par cette lecture et j'ai aussitôt recherché sur internet la part du vrai et du faux… la réalité est pire que la fiction !

"Ils sont nombreux ceux qui, par maltraitance, négligence, maladie ou mauvais suivi médical, n'ont pas survécu pour raconter leurs histoires" p 569
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Les chemins de la liberté

Un roman en deux temps, des chapitres qui se passent à la fin du 19e siècle, après la Guerre de Sécession et d’autres un peu plus d’un siècle plus tard.



En 1875, Hattie est une jeune esclave franchie dont la famille a été dispersée au Texas à la fin de la guerre, sa mère et ses sœurs vendues tour à tour. Il n’y a qu’elle qui a réussi à revenir à la plantation où elle travaille maintenant sur une terre en métayage qui pourrait devenir la leur. Afin de s’assurer d’obtenir les papiers officiels qui confirment la propriété, elle suit les filles de « Old Missus », le vieux maître du domaine, qui cherchent aussi un testament après la disparition de leur père. La détermination de Hattie va l’entraîner dans un périlleux voyage à travers le pays tout en transportant un « Livre des amis » avec les noms de personnes qui cherchent leurs familles.



En 1987, une jeune enseignante arrive dans une petite ville de Louisiane où elle a bien du mal à s’intégrer et à intéresser ses élèves. Il faut dire qu’elle travaille dans un quartier défavorisé où l’école dispose de peu de ressources. Ses classes sont constituées d’un mélange de populations pauvres. Elle travaillera fort pour les intéresser à la lecture et à l’histoire de leurs familles et de leur ville, malgré le racisme et le pouvoir des classes sociales supérieures.



L’alternance des époques d’un chapitre à l’autre n’est pas toujours évidente. Parfois, ça fait du bien de couper la tension émotionnelle de certaines situations, mais souvent, j’ai eu envie de sauter un chapitre pour avoir plus vite la suite du récit.



Un roman qui raconte un peu de l’histoire de l’esclavage et des Noirs des États-Unis pour qui les mauvais traitements n’ont pas cessé avec la fin de la guerre. Cent ans plus tard, on retrouve la mémoire occultée des grandes familles qui refusent qu’on parle des cruautés de leurs ancêtres. (On préfère se donner le beau rôle, comme en Allemagne, personne n’a eu un grand-père nazi…)



Un magnifique roman où on se demande parfois comment des personnes pouvaient traiter aussi cruellement d’autres êtres humains, mais où on trouve aussi des espoirs de réconciliation.

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Les chemins de la liberté

Si vous ne connaissez pas encore cette autrice, je vous invite à la découvrir rapidement. Ses romans partent toujours d’un fait réel oublié ou volontairement occulté. Fort bien construits et écrits, ses livres nous emportent toujours dans l’histoire tout en nous faisant découvrir des pans de l’Histoire des Etats-Unis.



Dans « Les chemins de la liberté », Lisa Wingate nous entraîne en Louisiane.



Pendant la Guerre de Sécession, alors que les troupes nordistes gagnaient du terrain dans les états du Sud, les riches propriétaires de plantation envoyaient leurs esclaves au Texas afin qu’ils ne soient pas affranchis et dans l’espoir de les récupérer une fois la guerre terminée.



Or, bien souvent, ceux qui les convoyaient les vendaient au fur et à mesure du voyage pour leur propre profit. Des milliers de famille ont ainsi été séparées, sans le moindre espoir de se revoir un jour.



C’est ce qui arrive à la jeune Hannie, qui eut quand même la chance d’être « rendue » à son maître en Louisiane. Des années plus tard, âgée de 16 ans et affranchie, elle va entreprendre un périlleux voyage avec Lavinia, fille de son ancien maître disparu, et Juneau Jane, fille illégitime de ce dernier.



Au cours de ce dangereux périple, Hannie va découvrir les petites annonces « Amis perdus » publiées gratuitement dans le journal Southwestern par d’anciens esclaves à la recherche de leurs proches.



Cent ans plus tard, en 1987, dans la même petite ville de Louisiane, Benedetta Silva, jeune enseignante, est nommée dans l’école pour y enseigner l’anglais. Elle sera très vite confrontée à la pauvreté de ses élèves qui, le ventre vide, ne peuvent s’intéresser à ses cours, ni se concentrer sur les études.



C’est en découvrant que le terrain qui jouxte sa maison est en fait un cimetière où des centaines d’esclaves ont été enterrés, sans aucun respect ni pierre tombale, qu’elle va exhumer l’histoire des trois jeunes femmes.



Le projet pédagogique qu’elle met alors en place enthousiasme ses élèves car il leur permet de retrouver leurs origines et de s’inscrire dans une lignée.



Mais remuer le passé, surtout quand de nombreux maîtres ont eu des enfants avec des esclaves de leurs plantations, va créer des tensions. La communauté blanche de la petite ville d’Augustine voyant d’un très mauvais oeil que la vérité soit étalée au grand jour.



« Les chemins de la liberté » est un roman passionnant et émouvant.
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Les enfants du fleuve

Ce livre parle d’Avery qui découvre les secrets de sa grand-mère et de l’autre Rill (May) qui raconte son histoire.

J’ai adoré les chapitres de Rill son récit, ses souffrances et cette tribu du fleuve hors du commun ma conquise.

De l’autre la partie d’Avery m’a totalement ennuyé, ce côté bonne famille, politicienne et cette obligation de tenir la réputation du clan m’a profondément agacé.

Je reste tout de même avec un goût amer après ce recueil, le pouvoir et l’argent ressortent toujours vainqueurs et vous découvrirez pourquoi en lisant cet ouvrage.

Je ne vous en dirai pas plus sinon mes poings vont se lever et s’abattre sur ces infâmes êtres « humains ».



Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Les chemins de la liberté

mitigé sur ce livre ! C'est une belle double histoire mais je sais pas , j'ai trouvé que cela aurait mérité d'être plus condensé par momet ; il y a pour moi de grosses longueurs qui font un peu décrochées et des fois , on a du mal à rentrer dedans ; enfin, pour ma part ...
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Les enfants du fleuve



Cette histoire est à deux voix, à environ 70 années d’intervalle. La première dans les années 40 est celle de Rill Foss/May Weather, la seconde est celle d’Avery Stafford de nos jours.

Elle parle de l’enlèvement d’enfants pauvres, de préférence blonds pour les faire adopter par de riches familles après un passage dans une maison, qui peut être considérée comme la maison des horreurs. Si les autres personnages sont fictionnels, la responsable Georgia Tann a bien existé.



Rill vit sur un bateau sur le fleuve avec ses parents Briny et Queenie, ses trois sœurs, Camellia, Lark, Fern et son petit frère Gabion. Sa mère enceinte de jumeaux doit être emmenée à l’hôpital par son père. Pendant cette absence, ils sont enlevés par des policiers, emmenés dans la maison de Mme Murphy et renommés. La nourriture est insuffisante, les punitions nombreuses et violentes, et le risque d’être violés constant. En tant qu’ aînée, Rill se sent obligée de veiller sur ses frères et sœurs, pourtant tous lui seront enlevés.



Avery Stafford, avocate, appartient à une famille de politiciens. Elle est revenue auprès de son père atteint d’un cancer pour l’aider et être à son tour élue sénatrice. Ce qui m’a frappée, c’est que bien qu'adulte elle n'est pas libre de son temps, ni bien sûr de ses paroles. Sa vie est régie par la conseillère de son père et elle s’y conforme. Je ne suis plus très sûre d’envier les riches !

Lors d’une visite officielle de maison de retraite, elle est intriguée par une pensionnaire et retourne la voir. Une photo dans la chambre l’intrigue, elle croit y reconnaître sa grand-mère. C’est le point de départ d’une enquête difficile, sa propre grand-mère ayant un début d'alzheimer et la plupart des gens ne pouvant ou ne voulant pas parler.



Je ne connaissais pas cet odieux trafic qui a enrichi Georgia Tann, pourtant considérée par tous et consultée par Eleanore Roosevelt pour les questions d’adoption. Je ne regrette pas ma lecture. Malheureusement les autres ouvrages qui en parlent sont en Anglais.





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Les chemins de la liberté

Les chemins de la liberté est un énième livre sur l’esclavage mais pas seulement puisque l’histoire est composée de deux parties : l’une en 1875, l’autre en 1987. Deux héroïnes différentes, des points communs et une fin qui connecte les deux histoires.



J’ignorais tout de cette histoire d’esclaves déplacés pour éviter de les affranchir ainsi que celle du Livre des amis où tant de familles dispersées se sont cherchées. C’est un sujet intéressant, émouvant. Ensuite, on y découvre toutes les combines des maîtres qui ne voulait pas du changement et tentaient de garder le pouvoir. Il y est aussi question de départs pour le Brésil afin de recommencer ailleurs.



D'un côté, il y a l’histoire d’Hannie Gosset qui par peur de perdre ce qui lui revient, va se retrouver embarquée dans une incroyable histoire. Elle va sauver la vie des filles légitime et illégitime, une octavonne, de son maître. Toutes trois déguisées en homme vont partir pour le Texas, faisant de bonnes et moins bonnes rencontres. Un périple tragique qui permettra à Hannie de découvrir le livre des amis, d’aider beaucoup de monde, d’apprendre à lire.



De l’autre côté, nous avons Benedetta Silva, jeune institutrice à Augustine Louisiane. Elle culpabilise à cause de ses origines italiennes et d’histoires anciennes. Elle a fuit sa mère et porte un bien lourd secret. Voyons ses élèves peu investis dans leur scolarité, elle décide de les intéresser à l’histoire de leur famille et de leur ville. En se faisant donner les livres de la bibliothèque Gosset, elle va trouver un plan de cimetière qui permettra aux enfants de découvrir leur histoire et ce sombre passé.



Bien qu’elle ait une plume fluide et agréable à lire, Lisa Wingate ne pas conquise par ses personnages, malgré leurs mésaventures. Après le contexte historique, les secrets de la famille Gosset et leur persistance à rester ce qu’ils étaient, ce déni d’un passé peu glorieux, où cette fuite loin des lieux des membres gênés par ce même passé dont ils sont innocents prête à réflexion.

Je suis passée à côté de ce livre, tout comme je suis passée à côté de La couleur des sentiments, il y a quelques années et pourtant ce sont deux livres à succès.



Mon conseil : lisez-le et voyez ce que vous en pensez.



Merci aux éditions Les Escales

#Les chemins de la liberté#NetGalleyFrance

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Les enfants du fleuve

Ce roman sentimental empli de bons sentiments, d'enfants maltraités et de stéréotypes a le mérite de faire découvrir aux lecteurs européens l'odieux traffic d'enfants aux États-Unis dans les années 20-50.

L'histoire fictive de ces 5 enfants vivant avec leurs parents sur le Mississippi, dans la pauvreté et dans l'amour, permet de focaliser l'attention sur les milliers d'enfants enlevés et placés dans les foyers de Georgia Tann avant d'être vendus à de riches familles ou livrés à la maltraitance.



L'histoire aurait, à mon avis, gagné à être racontée par l'une des enfants de la famille mais l'auteure a choisi de la développer à partir de la recherche d'une descendante, jeune femme avocate et fille de sénateur à la personnalité hyper lisse, qui doit se marier prochainement mais qui rencontre le Blond aux Yeux Bleus qui fera un mari idéal.

Bref un scénario d'une grande pauvreté.
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Les chemins de la liberté

On se souvient du précédent roman de Lisa Wingate, "les enfants du fleuve", une histoire de trafic d'enfants qui a réellement existé raconté avec un classisime et une élégance évidente..



Elle revient avec Les chemins de la liberté, un nouveau roman tiré de faits réels



Ce roman raconte en parallèle l'histoire en 1875 d'Hannie, jeune affranchie originaire de Louisiane qui nourrit l'espoir de retrouver sa famille dispersée après avoir été vendu , et celle de Benny, jeune professeur qui arrive en 1987 à Augustine, petite ville de Caroline du Nord., qui va exhumer du passé des secrets impliquant toute la communauté.



La construction du roman sur deux temporalités permet de mieux dévoiler ces évenements historiques méconnus et les rendre universels et intemporels : à travers les époques ce sont les courages et la détermination de femmes fortes qui ressort.



Ce récit possède également une valeur historique indéniable : on apprend ainsi comment après la guerre de Secession, les anciens esclaves ont pu faire paraitre des avis de recherche dans les journaux pour retrouver les membres de leur famille .



La quête difficile d'Hannie en vue d'un avenir meilleur pour elle et ses proches, avec les obstacles et les dangers qui se dressent sur sa route, apparait ainsi plus évident à la lumière du combat de Benedetta.



Ces femmes proviennent certes de deux époques radicalement différentes; mais elles ont un point commun qui les rassemble : le même désir de s'affirmer et montrer de quoi elles sont capables, en ne reniant rien de ce qu'elles sont; la détermination de ces femmes à retrouver leurs libertés coute que coute, malgré les difficultés et les dangers, restera longtemps en mémoire du lecteur.



On pense notamment en pendant littéraire; au très beau et puissant The Nightingale de Jennifer Kent mais en moins apre et plus romanesque. Une belle lecture !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Les chemins de la liberté

Les Chemins de la liberté dévoile des événements historiques méconnus : après la guerre de Sécession, les anciens esclaves ont fait paraître des avis de recherche dans les journaux des États du Sud pour retrouver les membres de leur famille.



Les planteurs et propriétaires d’esclave ont fui la Louisiane depuis que les canonnières yankees ont dépassé La Nouvelle-Orléans.

Ils ont emmené leurs esclaves à l’ouest pour qu’on ne puisse pas leurs reprendre, et les libérer.

Ils ont trouvé refuge au Texas.



Chaque fois qu’elle le peut, sa maman lui répète qui les a enlevés, le nom des acheteurs qui les ont pris aux enchères et où ils sont allés.

Tu commences par ta tante Jenny, ses trois grandes filles.

Puis, viennent tes frères et sœurs. Hardy à Big Creek à un homme appelé LeBas de Woodville.

Het à Jatt emmené par un Palmer de Big Woods.

Pratt, Epheme, Addie, Easter, Ike et le bébé.

Du plus âgé aux jeunes.

Ta seule possession pour prouver que vous étiez une famille : 3 perles bleues du collier que ta mère a défait.

Elle a donné à chacun de vous ces perles, mimant le geste d’un fil et d’une aiguille, pour signifier qu’un jour, les perles de ce collier seraient réunies comme vous.

Vous êtes liés à jamais par ces billes colorées.

Un lien qu’on ne peut pas te prendre ni enlever de tes souvenirs.

Tu es la seule de tous que ton maître Gossett a récupérée.



Obéissante, mais bouillonnante d’espoir, tu attends le jour où vous serez réunis.

En attendant, tu veux découvrir ce que la fille de tes maîtres mijote.

Toi aussi tu as besoin de ces papiers qu’elle et sa demi-sœur recherchent.

C’est important pour vous, le maître vous a promis après des années de travail que la terre vous appartiendrait.

Or, sans papier, son épouse ne vous laissera jamais y vivre. Elle n’y consentira pas. Une seule solution te reste : la suivre.



On ne peut faire confiance à Goswood Grove.

Hannie, Juneau Jane la fille illégitime de son maître et Lavinia, la jeune maîtresse, partent toutes 3 sur les routes.

Elles n’ont que 16 ans, elles n’ont rien en commun.

Elles ne savent même pas que Hannie est une fille.

Elle s’est déguisée en garçon de ferme pour les suivre



De nos jours, dans un collège d’un secteur en difficulté tu rencontres Benny Sylva.

Son mantra : pense à toutes les choses qui pourraient être pire.



Un univers qu’elle ne connaît pas, elle a fait ses études dans un collège huppé.

Elle ne connaît aucune des difficultés des élèves, qui profitent de son innocence pour ne pas écouter ce professeur qui n’est pas des leurs.



Notre héroïne a des secrets, mais lesquels ?

Moitié italienne, moitié portugaise, elle ne se sent pas à sa place.



La rencontre avec Granny T et ce qu’elle lui dit : « c’est triste quand les histoires meurent parce qu’il n’y a personne pour les écouter » va lui donner une idée.



Elle connaît les grandes lignes de la guerre de Sécession, mais presque rien sur l’histoire de la Louisiane.

Elle veut comprendre cet endroit marécageux où elle va vivre ces 5 prochaines années



Les livres l’ont aidé quand tout le monde la rejetait à cause de son métissage.

Les livres lui ont montré qu’on peut s’en sortir.

Les livres ont forgé son identité et elle veut à son tour transmettre ça à sa classe.



Alors quand elle voit cette maison abandonnée avec tous ces livres et qu’elle peine à en rassembler assez pour sa classe elle se dit qu’elle doit y accéder.



Pourquoi Goswood Housr est laissé à l’abandon ?

Une telle propriété ?

Pourquoi laisser un héritage pareil se désagréger ?



Malgré l’histoire promettante ; mon intérêt pour les deux temporalités, je suis mitigée sur ce titre de Lisa Wingate.



Le rythme est très lent, j’ai éprouvé beaucoup de peine durant ma lecture et j’y ai trouvé de nombreuses longueurs.



Malgré tout, ce livre vaut vraiment la peine de s’accrocher.

C’est un roman qui possède beaucoup d’humanité et d’histoire.



Intéressant dans les deux temps ; j’ai aimé les deux héroïnes, mais j’ai trouvé un grand manque de fluidité.



J’avais adoré le précédent roman de l’auteure : les enfants du fleuve, mais celui-ci même si j’ai aimé je suis déçue.



Certains faits et rebondissements auraient mérité plus d’approfondissement tandis que d’autres avec moins d’intérêt étaient trop détaillés.



Un roman basé sur des faits historiques réels, mais qui n’a pas su m’emporter.

Pour une fois, c’est le présent qui m’a davantage intéressée alors que je le lisais pour la partie historique.



J’ai besoin, quand je lis, d’être loin, d’être avec les personnages.

Ici, je suis toujours restée en dehors, souvent déconcentrée.



Une lecture en demi-teinte, mais qui ne m’empêchera pas de relire l’auteure qui a un talent indéniable pour faire revivre les faits importants et méconnus de l’histoire américaine.



Mon avis sur son précédent roman est ici : Les enfants du fleuve

Ce roman parle de 30 ans d’adoption fictive, 30 ans de commerce d’enfants, car c’est bien de cela qu’il s’agit, des enfants étaient enlevés en allant à l’école, des nourrissons emmenés de la maternité, les parents naturels étant abusés et n’ayant aucun recours contre Geogina Tann.

Je te le conseille il m’avait bouleversé
Lien : https://unesourisetdeslivres..
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