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Citations de Louise Penny (911)


Il avait une belle voix ...... Elle était mélodieuse, riche, comme un café corsé ou un vieux cognac. Pleine de nuances et de profondeur...
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Le temps finissait par tout recouvrir de son grand manteau. Les événements, les gens, la mémoire...
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Les chants remplissaient des espaces que je ne savais pas vides. Ils ont apaisé une solitude dont je n'avais pas conscience. Ils m'ont apporté la joie. Et la liberté.
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C'était l'un des petits mystères de la vie : cette femme, pour laquelle elle n'avait absolument aucun respect, pouvait l'envoyer au tapis. Elle se croyait prête. Elle osait même entretenir l'espoir que, peut-être, cette fois, ce serait différent. Bien sûr, ce n'était pas le cas. Pendant des années, [elle] se rappellerait ce qu'elle avait éprouvé, là, debout. Elle s'était une nouvelle fois sentie comme la petite fille laide dans la cour de récréation. L'enfant mal-aimée, impossible à aimer. Maladroite, les pieds plats, lente et en proie aux moqueries. Celle qui riait aux mauvais moments et croyait des histoires à dormir debout, celle qui voulait désespérément que quelqu'un, n'importe qui, l'aime. L'idiote ! L'attention polie et le poing serré sous le pupitre.
(p. 152-153)
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- [...] Malheureusement, comme je l'ai dit, je suis souvent perdu dans mes pensées. Je n'ai jamais de pensées profondes ou importantes. Ça faisait rire ma mère : elle disait que certaines personnes essaient d'être à deux endroits en même temps, mais que moi, en général, je ne suis nulle part.
(p. 61)
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Les rideaux lui parurent soudain un peu étranges, puis il remarqua qu'elle avait placé le motif des deux côtés, de façon qu'il paraisse à l'extérieur autant qu'à l'intérieur. Il n'avait jamais rien vu de tel, mais n'en fut pas étonné. [Elle] n'existait vraiment que devant un public. Elle ressemblait à ces lampes gadgets qui s'allument lorsqu'on claque dans ses mains. Elle, elle s'animait à l'applaudissement ou au claquement vif du reproche. N'importe quelle réaction suffisait, pourvu qu'elle lui fût adressée. Le silence et la solitude la dépouillaient de toute vie.
(p. 313-314)
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Clara remarquait presque tout, se dit Myrna, et, surtout, elle avait la sagesse de ne mentionner que ce qui était bien.
(p. 144)
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Et toute personne qui se tient debout devient une cible. Vous devriez le savoir, inspecteur-chef, dit le frère Sébastien. (Flammarion Q, p. 404)
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Il n'était pas vieux, en fait, mais il se rendait bien compte que, à leurs yeux, il passerait pour âgé, voire antique.
Les jeunes hommes et femmes verraient en lui un type vers la fin de la cinquantaine.
Mesurant un peu plus d'un mètre quatre-vingts, il était plus substantiel que corpulent. C'est du moins ce qu'il se plaisait à croire.
Ses cheveux, plus gris que bruns désormais, bouclaient légèrement autour de ses oreilles.
S'il avait, à l'occasion, arboré la barbe ou la moustache, il était glabre à présent, les rides de son visage offertes à la vue de tous.
C'était un visage accablé de soucis. Mais la plupart de ces rides, si on les suivait à la façon d'un sentier, remontaient vers le bonheur. Vers les expressions d'un visage qui rit, sourit ou profite tranquillement de la journée.
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La statue au sommet représentait un homme regardant la ville qu'il avait fondée quatre cents ans auparavant.
Samuel de Champlain.
...
Et même Gamache, pourtant pas un fanatique du nationalisme, éprouvait du respect et de l'admiration pour cet homme qui, grâce à sa vision et à son inébranlable courage, avait accompli ce que d'autres avant lui avaient essayé de faire mais sans succès.
C'est-à-dire de ne pas se contenter de venir sur les berges du fleuve pour faire provision de fourrures, de poissons et de bois, mais de vivre ici.
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La conscience n’est pas nécessairement une bonne chose. Combien de gais sont battus, combien de cliniques d’avortement sont dynamitées, combien de Noirs sont lynchés et combien de Juifs sont assassinés par des personnes qui obéissent à leur conscience?

(Flammarion Québec, p.138)
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Toutes les peintures, les plus troublantes et les plus exquises, sont constituées de la même chose : de jeux d'ombre et de lumière.
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Louise Penny
La sérénité. C'est la capacité d'accepter et de passer à autre chose.
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- Le violoniste fait chanter l'instrument, le violoneux le fait danser.
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Le mal n'est jamais spectaculaire et toujours humain. Il dort dans nos lits et mange à notre table.
W. H. Aude

Cité par l'auteur
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— Pourquoi des jeunes gens bien deviennent-ils des tyrans? Pourquoi des soldats rêvent-ils d’être des héros, mais finissent par brutaliser des prisonniers et tuer des civils? Pourquoi des policiers rossent-ils des suspects et violent-ils les lois qu’ils sont censés faire respecter?

(Flammarion Québec, p. 29)
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Clara saisit son pinceau et contempla la toile vierge. Elle ferait le portrait de la personne qui lui avait fait du mal, un jour, causé des blessures profondes, irréparables.
Elle se mit à peindre, à grands traits assurés. Elle exprimerait la rage, le chagrin, le doute, la peur, la culpabilité, la joie, l'amour et enfin le pardon.
Ce serait le tableau le plus intime, le plus difficile de sa vie.
Ce serait un autoportrait.
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—. .. Du brie? demanda Clara.

— Juste un petit bout. Peut-être un peu plus.

— Quand est-ce qu’un petit bout devient un beau morceau?

— Dans le cas d’un beau morceau, la taille est sans importance.
(p.109)
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La vue s'étendait sur une telle distance qu'elle rejoignait le passé.
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Il est tellement facile de s’enliser dans la cruauté du monde. C’est naturel. Mais pour guérir, on doit aussi savoir reconnaître la bonté.

(Flammarion Q, p.435)
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