Citations de Lucy Vincent (186)
... si on ne bouge pas, on coupe la conversation entre nos différents organes qui ne peuvent donc pas fonctionner correctement : il n'est donc pas étonnant que des maladies surviennent [...].
... nous n'avons pas une idée très précise des motivations d'un individu tant que l'on ne l'a pas vu danser, car nous sommes faits pour détecter des messages très subtils à partir de la façon de bouger de quelqu'un.
Détournement de danse du ventre
On associe la danse du ventre à la séduction et la lascivité, mais elle demande en réalité un entraînement très assidu, car il faut faire bouger ses abdominaux et ses muscles pelviens pour produire toutes ces ondulations sensuelles ! Certains chercheurs ont d'ailleurs eu l'idée de mettre à profit ce travail intense en rééducation contre l'incontinence urinaire [...] ! Preuve que la danse fait travailler les muscles très efficacement...
On ne peut pas faire du vélo sans avoir appris, mais beaucoup de personnes veulent savoir danser avant de commencer à pratiquer [...]
... il faut bien commencer quelque part et ce n'est pas en regardant qu'on apprend à danser.
Ainsi la nature de l'amour, qui est de rapprocher l'homme de la femme, mais pour une durée limitée, est-elle souvent mal comprise. L'amour provoque des sensations fortes et mène parfois au bonheur ; on voudrait qu'il dure toute la vie, qu'il soit un mode de vie, mais il ne peut pas l'être. L'état amoureux n'est qu'un accommodement temporaire en vue d'un objectif déterminé, la reproduction.
Comme toutes les interactions sociales, l'amour est une façon de manipuler l'autre pour s'assurer au mieux ses propres besoins.
L'amour ne résiste pas à tout, même s'il est « vrai», « profond » et « désintéressé ». C'est un drôle d'hybride, résultant de programmes génétiques ajustés, de compromis et de volontés croisées. Et c'est une créature délicate et fragile. qui demande des soins de tous les instants.
Beaucoup de couples « tiennent le coup» par des compromis de part et d'autre, mais avec l'arrière-pensée du regret que leur histoire n'est pas la source de bonheur qu'ils espéraient. Dans l'art d'accommoder les restes, si important en amour, cest le mot art qui doit donner le ton : on peut considérer son couple comme une œuvre d'art vivant qui nécessite régulièrement de nouveaux petits arrangements.
Le sentiment d'amour ne dépend ni des efforts que ferait le partenaire pour se conformer à notre idée d'un(e) époux(se) modèle, ni de dons de communication exceptionnels qui seraient partagés des deux côtés. Pour comprendre les raisons de l'amour ou du désamour, il faut se tourner vers soi- même, car ces phénomènes dépendent en premier lieu de ce qui se passe dans notre propre tête.
Il semble qu'il existe une cascade de quatre types de réactions indicatrices d'une progression vers la séparation et le divorce; Gottman les a appelées les « quatre chevaliers de l'apocalypse ». En premier lieu vient la critique, qui entraîne le mépris, suivi d'une mise sur la défensive et, pour finir, lenfermement dans le silence.
... les conclusions des études sont catégoriques : l'amour programmé vise des caractères bien spécifiques chez l'autre, ceux qui lui permettent de bien gagner sa vie ou faire de beaux enfants, y compris sa beauté physique. Voilà pour la première partie de l'histoire d'amour, mais la deuxième ? La conjonction heureuse de notre patrimoine génétique et de notre nouvel environnement se trouve dans cette période qui permet aux personnes jetées l'une contre l'autre de profiter de cette intimité "forcée" pour faire plus ample connaissance et construire un couple qui dure toute la vie. Cependant, l'absence de programmation génétique en ce qui concerne cette rencontre intellectuelle se fait sentir aussi par l'absence de présélection et explique que, environ une fois sur deux (selon la loi de la probabilité, la connaissance plus approfondie de l'autre ne débouche pas sur la formation d'un "Nous".
Nous n'avons plus besoin de l'autre pour survivre, et c'est d'une certaine façon une bonne nouvelle : l'amour est devenu un choix.
... j'espère au moins qu[e les lecteurs] auront acquis le sentiment qu'une meilleure compréhension des mécanismes neuronaux impliqués dans les sentiments aide à agir avec plus de recul, plus d'objectivité.
La dépendance est un phénomène complexe : elle est impliquée dans le processus amoureux, mais on n'est pas amoureux de quelqu'un parce qu'on en est dépendant.
Attention : fragile !
L'amour ne résiste pas à tout, même s'il est "vrai", "profond"" et "désintéressé". C'est un drôle d'hybride, résultant de programmes génétiques ajustés, de compromis et de volontés croisées. Et c'est un créature délicate et fragile, qui demande des soins de tous les instants.
Beaucoup de couples "tiennent le coup" par des compromis de part et d'autre, mais avec l'arrière-pensée du regret que leur histoire n'est pas la source de bonheur qu'ils espéraient. Dans l'art d'accommoder les restes, si important en amour, c'est le mot art qui doit tonner le ton : on peut considérer son couple comme une oeuvre d'art vivant qui nécessite régulièrement de nouveaux petits arrangements.
A priori, il n'y a rien dans l'amour de longue durée qui fournisse un avantage adaptatif.
... nous serions programmés pour avoir des relations sexuelles avec des personnes de sexe opposé, mais pas des liens d'amitié.
Ces données indiquent apparemment que les bases moléculaires des relations sociales en général sont les mêmes que pour l'"amour". Toutes nos relations sociales, qu'il s'agisse de notre partenaire sexuel, de nos enfants, nos parents, nos frères et soeurs et de nos amis, semblent résulter d'une programmation ad hoc du cerveau social.
Une des particularités du cerveau humain se trouve donc dans les moyens dont il dispose pour décoder des informations contenues dans les expressions d'un autre individu.