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Critiques de Malin Persson Giolito (108)
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Quicksand

Maja Norberg est au milieu d'un énorme scandale qui fait la une des journaux ; la jeune fille est accusée d'avoir eu un rôle important lors de la fusillade qui a eu lieu dans sa classe. L'autre accusé, Sebastian (son petit ami), a été tué par Maja qui est également coupable de la mort d'Amanda, sa meilleure amie.

Était-ce de l'autodéfense ? Maja a-t-elle atteint Amanda en essayant d'empêcher Sebastian de tirer une nouvelle fois ? La jeune fille savait-elle que, un peu plus tôt, son petit ami avait tué son père ? Maja est-elle coupable ?



Le livre nous fait voyager entre le procès de Maja, la maison d'arrêt où elle est placée en attendant de savoir quelle sera sa peine et l'année précédant la catastrophe. C'est la jeune fille qui nous raconte son histoire, en nous interpellant de manière régulière et en nous disant ce que nous pensons d'elle (même s'il lui arrive d'être à côté de la plaque avec mes pensées à moi, mais bon).

Quicksand est un roman très sombre et à l'ambiance assez lourde. Il nous plonge dans le monde de ces adolescents venant d'une école réputée pour instruire "les enfants de...". Ce livre nous tient en haleine jusqu'au bout, que l'on soit du côté de Maja (ça c'est moi) ou non (ça c'est je-sais-pas-qui).



Pour moi, cette histoire était une première. Parce que ça se passe en Suède, d'abord. Que je n'avais jamais rien lu ou vu comportant des scènes de tribunal (excepté Broadchurch durant la saison 2), ensuite. Et, enfin, même en cherchant bien dans ma mémoire, je ne me rappelle pas avoir déjà lu un roman aussi glauque, psychologique et terre-à-terre... Peut-être à quelques exceptions près.

Ce livre me laisse légèrement perplexe même si, après réflexion, je le trouve plutôt bien écrit ; Malin Persson Giolito arrive à nous mettre dans la tête de Maja, de nous faire comprendre ce que la jeune fille a vécu, pensé et pourquoi elle a agi comme ça.

La version que j'ai lu est une réédition du livre paru en 2018 sous le titre "Rien de plus grand" qui a été adapté en série sur Netflix.

Bien que j'aie apprécié ce livre, je le déconseille vivement aux moins de 15-16 ans (et encore)...
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Rien de plus grand

Je tiens avant tout à remercier les éditons Presse de la Cité ainsi que Netgalley pour cette surprenante découverte. C’était la première fois que je lisais un policier/thriller suédois et j’en ressors complètement satisfaite.



Rien de plus grand commence avec l’histoire de Maja. Cette adolescente est retrouvée vivante au milieu d’une pièce remplie de victimes. Suite à une violente attaque elle est la seule survivante. Ces victimes dont elle connaissait l'exacte identité. Ces victimes qu'elle a fréquenté. Elle est pourtant arrêtée quelques minutes plus tard, comme étant la seule suspecte de ce massacre. On suit alors son jugement, mais également son histoire. Qu’est-ce qui aurait bien pu la pousser à perpétrer un tel massacre ? Pourquoi aurait-elle également tué le garçon qu’elle aimait ? On en apprend de plus en plus sur elle au cours de son récit sur sa vie. Ses amours, ses amis, ses ennemis, ses déceptions. Du haut de ses 18 ans, elle n’a jamais été sûre de ce qu’elle voulait. Parce que Maja est encore une enfant. Une grande enfant qui ne sait rien de la vie. Complètement paumée dans cette vie remplie de fête, d’argent, de drogue et d’alcool coule à flot. Mais au final, est-elle réellement la coupable de tout ça ? N’est-elle pas une simple petite pièce dans cet immense puzzle ? N’est-elle pas plutôt une victime ? Pas physique, mais psychologique. Parce qu’on l’apprend au fil du roman, Maja est fragile. Elle fait parti de ceux qui, malgré tout l’argent du monde, sont détruits par la vie et ceux qui les entourent. Et sa relation avec le beau Sébastian est le début de toute ce massacre qui va rapidement viré à l'obsession. On assiste alors au début d’un récit qui fait froid dans le dos  Un récit où une bande d’adolescents se comportent comme des adultes. Où le pouvoir des mots est bien plus forts que tout.



Rien de plus grand est un policier qui nous enivre dès les premières lignes. On entre dans une histoire qui fait perdre pieds, qui accuse tout et nous fait douter. L’histoire de Maja m’a tenue en haleine tout le long. Et les alternances entre son récit sur sa vie d’avant et son jugement donne encore plus de réalité à l’histoire. C’était incroyablement bon ! J'ai rarement lu un policier/thriller aussi hypnotisant.
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Rien de plus grand

Tout d'abord je tiens à remercier Babelio et les Presses de la cité pour m'avoir offert l'opportunité de découvrir cette auteure suédoise. Ma dernière lecture dans ce genre littéraire nordique n'était pas vraiment concluant malgré le prix qui lui était attribué. Celui-ci est également primé, mais n'allais-je pas être à nouveau essuyer une nouvelle déception ?

Le résumé est prometteur, le titre surprenant et l’intérêt de Netfix intriguant et ma curiosité l'emporte et on ne refuse pas une masse critique privilège. Et cerise sur le gâteau ma binôme a aussi reçu ce livre Go pour une nouveau partenariat.

Une fois encore je suis étonnée de constater que Malin Persson Giolito est au départ avocate et que ce n'est pas son premier roman. Elle brosse le contexte politico- économique du pays comme bien d'autres auteures que j'ai pu lire, il semble que se soit un sujet de préoccupation et source de nombreux problèmes en Suède. Mais quel peut-être le rapport dans cette intrigue dans laquelle une jeune fille sort indemne d'une folie meurtrière dans un lycée ? Une jeune fille victime ou bourreau ?

Le lecteur ne sait que penser et 1000 questions se bousculent dans sa tête. Dans un premier temps nous nous comportons comme des jury de base et soumis à nos préjugés nous penchons pour la culpabilité de Maja. N'est-elle pas incarcérée suite à l'enquête ? Elle donc forcement coupable. Oui facile de se répéter cette maxime : innocente jusqu'à la preuve du contraire . Maintient-on un mineur innocent en prison ? Il semble que oui dans le système judiciaire suédois et l'argent ne peut rien y faire pas de libération sous caution comme aux USA.

C'est à travers le point de vue de l'accusé au cours du procès et de son incarcération que le lecteur découvre les événements qui ont précédés le drame. A travers le récit de Maja nous suivons ce thriller psychologique sociétal. Et nos certitudes s'envolent.

L'intrigue et les thèmes abordés sont très contemporains et effrayants avec cette tuerie, une de plus impliquant des ados. Mais quel malaise hante nos jeunes pour qu'ils en arrivent à de telles extrémités ?

Nous suivons donc Maja dans son quotidien, une jeune fille reconnue coupable par la société, complice, incitatrice de meurtre mais le lecteur se demande au fil des chapitres si elle n'est pas simplement une victime collatérale ?

Au fil du récit nous découvrons le passé de notre personnage principal, une jeune fille assez passive dans sa relation avec Sebastian ce fils à papa, ce petit ami que tout le monde lui envie,qui flatte son propre ego, une relation qui fait la satisfaction de ses parents que j'ai trouvé bien tolérants et eux même effacés. Mais personne ne voit donc rien ? L'auteure brosse ici un tableau très désolant des relations parents/enfants des interactions et des impacts sur la vie des uns et des autres.

Ainsi nous faisons la connaissance de Sebastian, un jeune homme qui peut tout se permettre sans aucun filtre ni aucune limite. Son pouvoir sur autrui est immense, c'est effrayant. Il est envié souvent, et détesté parfois. Mais l'argent ne fait pas le bonheur, cette maxime se confirme. Sebastian a beau s’étourdir de fêtes, de voyages au bout du monde sur un coup de tête, il est malheureux, rejeté par son père et semble s'accrocher à Maja comme à une bouée de sauvetage, mais le poids de ses chaines ne risque-t-il pas d’entraîner cette derrière dans sa noyade ? A moins que ce ne soit Maja qui le pousse à des décisions inéluctables ? N'est-elle pas responsable de ce chaos ? Tous les échanges semblent le prouver.

De rebondissements en rebondissements nous avançons vers le dénouement. Et le lecteur n'est sur de rien, comme Maja elle même. Nous découvrons les rôles de chacun, dont certains très déterminants, ceux de Samir, d' Amanda la meilleure amie, Dennis, les parents. J'avoue être restée sur les fesses devant la petite bombe de l'auteur. Et de m'interroger, la réalité est-elle telle que ce que nous l'imaginons ? Sommes nous influencés par le récit des autres et leurs points de vue ? J'ai conclu que surement. la démonstration de l'avocat de Maja est assez concluante. Et quand est-il de Rien de plus grand que l'amour ? La réponse est évidente. Et le titre prend tout son sens.

C'est durant le procès que nous découvrons les tenants et les aboutissants de ce drame, vivons les émotions de Maja qui dessine pour nous la personnalité de tous les protagonistes. L'auteure nous tient en haleine , nous interpelle, nous sommes jury, procureur, avocat de la défense, témoins. Le lecteur se pose sans cesse des questions.

Maja nous intrigue, qui est-elle vraiment ? Quel est la place de Samir dans cette histoire ? Comment tout ceci va-t-il se terminer ?

Quelle fin possible pour ce polar psychologique angoissant ? Existe-t-il une chance que Maja soit libérée ? Existe-t-il un doute raisonnable sur sa part de responsabilité dans les meurtres de Dennis, Sebastian, Amanda, Samir, le professeur victime collatérale de cette folie ?

Pour cela il faut aller jusqu'au bout pour le savoir.

La plume de l'auteure ainsi que son style narratif est plaisant, original, additif. Malin Persson Giolito nous plonge dans les méandres du monde judiciaire et carcéral Suedois. L'argent n'offre pas à notre héroïne des conditions de vie plus souples, et l'auteure nous attache davantage à cette jeune fille touchante pour qui on éprouve beaucoup d'empathie.

Pour moi une auteure à suivre et une interprétation ciné à voir.
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Rien de plus grand

Maja, 18 ans, comparait pour meurtres. Elle, la petite lycéenne bourgeoise, intelligente et friquée, on l'accuse d'avoir joué un rôle déterminant dans le massacre de plusieurs de ses camarades et d'un de ses professeurs. La presse se déchaîne, les gens en voient elle que le monstre. Maja, elle, semble étrangère a elle-même, étrangère au procès qui va déterminer son avenir. Ou son non avenir.

Du massacre et de ses motivations on sait peu de chose au début du roman. L'auteur nous perd dans des pages bavardes sur le début du procès, sur son rapport avec les maîtres du barreau. J'avoue que j'ai eu du mal à me laisser toucher par cette héroïne au début de ma lecture, que j'aurais facilement pu planter là, dans sa cellule de la maison d'arrêt. Puis elle revient petit à petit sur les événements, sur sa relation avec le toxique Sébastien et avec Amanda sa meilleure amie, morts tous les deux de sa main. On sait que Maja est coupable. Elle a tué. Mais pourquoi ? On remonte le fil au fur et à mesure des pages, et soudain Maja nous apparait au travers de ses relations avec les autres, montrant que la vie n'est pas blanche ou noir, qu'on n'est pas coupable ou non-coupable. Je remercie les éditions presse de la citée et l'opération masse critique pour l'envoi de ce roman, qui malgré les méandres de la narration, va me hanter encore quelques temps après sa lecture.

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Délits mineurs

Un polar social qui dresse le portrait d’une jeunesse livrée à elle-même. C’est aussi celui d’une société qui est pointée du doigt : incapacité de l’État à protéger ses enfants, autorité absente, police en sous-effectif, faire justice soi-même et j’en passe !

Une enquête policière reflétant assez bien la situation en France.

Tenue en haleine du début à la fin. Réussi.



http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2024/01/26/40183158.html
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Délits mineurs

Délits Mineurs" de Malin Persson Giolito nous plonge au cœur d'une Suède méconnue, dévoilant une réalité sociale en déclin et met à mal le modèle sociétal nordique idyllique que nous avons tous en tête.

À travers une écriture nette et précise, l'auteure explore des thèmes puissants tels que le racisme, l'emprise des gangs sur la jeunesse, et la culture du silence qui alimente une escalade de violence. Les chapitres courts ajoutent au dynamisme du récit, même si quelques longueurs sont à noter. Mais rien de grave, rassurez-vous !

L’ambiance noire y est particulièrement bien retranscrite et on a parfois un besoin pressant de revoir la lumière et de remonter à la surface tellement cette atmosphère et ce sentiment d’obscurité sont présents.

J’ai aimé ce thriller psychologique noir qui nous plonge dans deux quartiers de Stockholm, opposés sur le papier, de par leur population, leurs couleurs, leurs origines, où Dogge et Billy, deux adolescents à peine sortis de l'enfance, sont engloutis par l'emprise des gangs dirigés par Mehdi. Dans cette Suède méconnue, l'inspecteur Farid Ayad, originaire du même quartier populaire que Billy, tente de prévenir la délinquance tout en étant confronté à ces jeunes en dérive.



Le pouvoir corrompu des gangs devient une force de destruction, mettant en lumière les défaillances de la société à protéger ses jeunes. L'auteure soulève des questions difficiles sur la responsabilité collective face à l'escalade de la délinquance de ces jeunes paumés et désœuvrés et comment les communautés peuvent être complices ou combattantes dans cette bataille.

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Délits mineurs

Je découvre cette auteure et waouh que c'était bien !

2 gamins aux opposés socialement deviennent copains au plus jeune âge. Douglas vient d'une banlieue chique, les parents ont des moyens et Billy, lui, d'une banlieue pauvre enfant de l'immigration.



Ils vont grandir ensemble, chacun évoluant dans un milieu singulier mais s'invitant l'un chez l'autre. L'enfant de bonne famille aux parents fêtards et peu regardants sur ce qu'il fait et l'autre, plus désœuvré, aîné d'une fratrie nombreuse et élevée par une mère courage seule.



Quand une nuit, Billy est retrouvé mort dans le parc qui l'a vu grandir c'est son meilleur copain qui prévient les secours et s'enfuit. On l'a obligé à faire ça, ils frequentaient un caïd de la drogue qui les menaçait...



Farid est un flic de quartier, Douglas et Billy il les connaît par cœur il les a déjà arrêté et ramené à leurs familles. C'est pour lui un échec que ce drame. Il va donc être intégré à l'équipe d'enquêteur pour dénouer cette affaire et faire tomber le responsable.



L'auteure nous offre un passé /présent. Comment ces 2 destins se sont croisés et ont dérivé du mauvais côté dans une société où la violence est omniprésente et les moyens de la police si faibles en comparaison. Le débat qui fait aussi rage en France en 2023 est celui de nombreux pays occidentaux: comment répondre à la violence d'une jeunesse sans repères, comment remettre de l'ordre dans une société où tout est bouleversé ?



J'ai adoré ! Les 450 pages sont un régal je le recommande à tous les amateurs de policiers à suspens.
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Rien de plus grand

Stockholm, quartier chic. Dans une salle de classe d'un lycée, cinq personnes sont au sol, touchées par un déluge de balles. A côté d'elles, Maja Norberg : elle vient d'avoir dix-huit ans, une bonne élève, populaire, une fille de bonne famille. Parmi les victimes figurent son petit ami, Sebastian Fagerman, le fils de l'homme d'affaires le plus riche de Suède, et sa meilleure amie, Amanda. Neuf mois plus tard, le procès est sur le point de commencer. Maja est accusée du massacre et est restée longtemps en détention provisoire. Les journaux ne lui ont pas laissé de répit, personne ne croit à son innocence.

Peder Sander, l'avocat de la défense, a la tâche difficile de remettre en question ce qui semble désormais évident pour tout le monde : la culpabilité de la jeune fille - et de faire éclater la vérité sur Maja. Qu'est ce qu'elle a fait? Ou peut-être est-ce ce qu'elle n'a pas fait pour en arriver là?

A travers la voix irrévérencieuse, dure et unique de Maja, nous retraçons les faits jusqu'à cette terrible journée. La rencontre avec Sébastien, un amour malade et englobant, des fêtes, des trahisons. Et, au fur et à mesure que l'histoire avance, la façade rassurante d'une communauté confortable s'effondre, cette communauté dans laquelle les adultes se détournent pour ne pas voir leurs enfants qui - entre violences, tensions raciales et problèmes de drogue - s'enfoncent de plus en plus dans les sables mouvants.



Une belle métaphore de la société moderne : une société dans laquelle la valeur des choses se perd jour après jour et dans laquelle l'importance est accordée aux choses momentanées, aux drogues, aux produits technologiques, beaucoup moins aux principes fondamentaux, aux choses vraiment importantes.



Un voyage à travers les difficultés des adolescents et des parents, un voyage dans un Stockholm différent et blessé.

Long, mais intéressant.
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Rien de plus grand

Juste un détail mais ? quel est le rapport du titre et de la couverture avec le livre ? bon, c'est un détail. Sinon, voici un livre où la narratrice de 19 ans raconte son procès et donc bien sûr, ce qui lui est arrivé pour s'être retrouvée une arme à la main dans une salle de classe où son petit ami Sébastien a tué 4 de ses camarades et lui ordonne de le tuer lui. Massacre dans un lycée avec forcément une opinion publique atterrée et jugeant coupable cette adolescente. Or, bien sûr, la réalité est complexe. Comment des faits peuvent s'enchainer pour en arriver à un tel déferlement de violence gratuite. Gratuite ? à voir... Car nous sommes dans les classes très aisées de Scandinavie puisque Sébastien est même le fils d'une des plus grosses fortunes du pays. Je ne dirais rien de plus. Mais l'avocat de Maja, Sander est un des meilleurs et il va le prouver. J'ai trouvé des longueurs dans ce livre, même s'il se lit très bien et la dérive d'ados "pleins aux as" est malheureusement bien connue. Ce qui est intéressant ici, c'est la construction du roman et le personnage attachant d'écorchée de Maja qui se retrouve embringuée sans comprendre dans une spirale de mal être. En gros, l'argent ne fait pas le bonheur, pour ceux qui ne le savaient pas encore.
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Rien de plus grand

Merci aux éditions Presses de la Cité pour ce thriller complètement addictif et original. Je n’avais jamais rien lu de semblable jusqu’à présent et je sors de ma lecture assez déboussolée. Malin Persson Giolito entraîne son lecteur dans une histoire dans laquelle toutes les cartes sont brouillées. Du grand art.



Le roman démarre rapidement. Maja est au tribunal. Elle a dix-huit ans, est issue d’une famille riche de Stockholm, elle est brillante à l’école. Et pourtant, elle est accusée de meurtre: elle a participé à une tuerie dans son lycée avec son petit ami Sébastian qui fait partie des victimes.



Dès le départ, on déteste Maja. C’est un monstre de cruauté qui juge la société du haut des ses dix-huit ans et qui semble se foutre complètement de son geste. Elle déteste ses avocats, semble tout autant détester ses parents. C’est une sale gosse et on se dit qu’elle mérite bien la prison à vie pour ce qu’elle a fait. D’ailleurs la procureure du tribunal ne lui laisse que peu d’espoir dès le début du procès.



Et puis, au fur et à mesure du roman, Maja va expliquer son geste, pourquoi il a y eu tous ces morts. On remonte alors le temps à ses côtés et on explore sa vie: sa rencontre avec Sébastian; l’amour fou, fusionnel de ces deux êtres; le mal-être de Sébastian qui rejaillit sur Maja.



L’auteur met son lecteur à la place du juré du tribunal. La vie de Maja est étalée devant nos yeux: elle y est disséquée. Maja est-elle la coupable? N’est-elle pas la victime de ce procès?



Peu à peu les éléments se mettent en place et on commence à comprendre les raisons et les conséquences de la tuerie. Jusqu’au bout, l’auteur tient son lecteur en haleine. Elle nous donne des éléments pour nous forger notre opinion puis brouille les cartes de manière à voir les choses sous un autre angle. C’est haletant d’un bout à l’autre.



Avec Rien de plus grand, Malin Persson Giolito signe un thriller déroutant, obsédant, déstabilisant. On doute de tout avec ce roman hypnotisant.
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Rien de plus grand

Un roman qui pousse à réfléchir sur la jeunesse et sur la posture de parents... L'argent et le pouvoir peuvent-ils se substituer à l'amour et à l'attention ? Dans ce thriller sociétal raconté du point de vue de l'accusée on a un vrai conflit entre la représentation que l'héroïne a d'elle-même ( elle se sent coupable d'avoir détesté... ) et la manière dont elle est jugée par la société. Au delà cet enjeu : Maja est-elle coupable ? Ou est-ce une victime collatérale ? , nous avons aussi le récit d'une impuissance paralysante et d'une solitude. Personne n'aide Sebastian, personne n'aide Maja. Et au fil du récit, on découvre une Maja qui subit, qui suit le courant et qui fait ce que la société, ses parents ou ses amis attendent d'elle. Personne ne lui demande jamais ce qu'elle veut faire : a-t-elle vraiment envie d'être avec Sebastian ? Personne ne se le demande, il est riche, il est le fils d'un homme puissant donc ils doivent être ensemble ... Maja suit le mouvement, c'est une jeune fille obéissante. On espère une petite éclaircie avec le personnage de Samir qui tranche avec les nantis, mais peu à peu, le vernis s'écaille et on est au final déçu par le personnage... Je ne vais rentrer dans les détails, je ne vais surtout pas vous dire si Maja est coupable ...





Ce que j'aime : le personnage de Maja, la manière dont elle est intégrée et mangée par la société et les attentes de ceux qui l'entourent, son impuissance et sa solitude qui sont parfaitement exprimés (mention spéciale pour la scène de la salle de bain avec Sebastian sur la fin du livre qui résume à elle seule le personnage de Maja et la manière dont elle appréhende l'existence)





Ce que j'aime moins : Samir et la reconstitution des faits, j'aurais aimé que ce soit un peu plus détaillé, par rapport aux motivations profondes de Sebastian





En bref : Un roman de l'impuissance et de la manière dont la société et ses attentes peuvent broyer un jeune





Ma note





8,5/10
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Délits mineurs

Dogge est un enfant unique qui vit dans les beaux quartiers de Stockholm.

La mère de Billy élève seule ses cinq enfants, dans un minuscule appartement à Varinge, quartier populaire de Stockholm.

Tout oppose Billy et Dogge et pourtant, les deux garçons vont devenir inséparables et forment un duo turbulent, qui tombe petit à petit dans la délinquance. C'est ainsi qu'un soir, Billy se fait tirer dessus : tout accuse Dogge. Mais celui-ci prétend qu'il a agi sous les ordres du caïd local... C'est Farid, un policier qui connait bien Varinge et sa communauté, qui va tenter de reconstituer ce qu'il s'est réellement passé cette nuit-là...

J'avais adoré l'adaptation Quicksand de Netflix, aussi, j'avais hâte de découvrir ce nouvel opus de Malin Giolito. On retrouve cette tension psychologique au fil du roman, teintée de noirceur, loin de l'image idyllique des pays nordiques : elle pose ici la question de la responsabilité, individuelle mais aussi sociétale. J'avais peur d'un jugement à l'emporte-pièces, mais j'ai trouvé que l'analyse est assez fine.
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Délits mineurs

Originaires de deux quartiers très différents de la banlieue de Stockholm, Billy et Dogge sont néanmoins amis depuis l’âge de six ans quand ils fréquentaient la même aire de jeux d’enfants. Ils avaient grandi accumulant les bêtises, de plus en plus grosses, de plus en plus dangereuses, jusqu’à intégrer un gang de délinquants dès leur quatorze ans. Mais, peu après avoir décidé de quitter le gang, Billy est froidement assassiné. Suspecté, Dogge implique le puissant caïd local au mépris de toute prudence. Pour l’inspecteur Farid Ayad qui connait les deux gamins depuis toujours, le choc est rude et un fort sentiment de culpabilité pèse sur son enquête. Plus il avance dans ses investigations plus il constate que cette affaire reste emblématique de la faillite d’un système incapable d’enrayer un processus de criminalisation favorisé par les préjugés sociaux et le racisme.

Malin Persson Giolito nous livre ici une puissante intrigue criminelle qui pose un vrai problème de société.
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Rien de plus grand

J'ai beaucoup apprécié ce roman qui tout à la fois, prend aux tripes et est bien écrit. La narratrice est Maja, la jeune fille de terminale arrêtée dans son lycée pour avoir participé à une fusillade dans une salle de classe. Une bonne partie du récit relate les faits par sa bouche, de façon brute, semble-t-il distanciée, sans affect (une écriture "blanche" comme on dit), ce qui a le don d'orienter le jugement du lecteur à son égard. le procès est détaillé étape par étape, ce que j'ai trouvé très intéressant également. Et peu à peu, on finira par comprendre, à la faveur de flash-back/analepses, pourquoi la fusillade a eu lieu, pourquoi un tel drame est survenu.



L'on découvrira qu'il ne faut pas toujours se fier aux apparences, que les avocats, même de criminels, sont bien nécessaires et ne font pas forcément un "sale boulot". Qu'il faut se défier de l'emballement médiatique, des on-dits et des jugements hâtifs sous le coup de l'émotion, sans recul possible -surtout quand à la colère de la foule vient se mêler le désir de voir des riches et des gosses de riches en baver eux aussi, que s'ajoute aux événements une sourde lutte des classes dans le commentaire de ceux-ci. L'on comprendra d'ailleurs que quel que soit le niveau social, si les uns peuvent souffrir de leur manque de moyens, l'argent des autres ne préserve pas non plus de toute forme de malheur, car non, le bonheur, ce n'est pas que l'argent (et j'ai déjà entendu -véridique !- une personne dire des filles de Johnny Hallyday, à sa mort, qu'avec ce qu'elles allaient hériter, elles n'avaient pas à se plaindre ! Comme si elles ne pouvaient souffrir de sa mort) et quand il n'y a pas l'amour des parents, tout peut s'écrouler derrière une façade de vie facile.

Et que les parents ne devraient jamais ni infantiliser leurs enfants et tout leur passer comme à des bébés incapables de compréhension mais ne doivent pas à l'inverse les juger comme des adultes en miniature prêts à affronter seuls des situations des plus difficiles, en ne vérifiant pas ce qu'ils font, en les laissant totalement libres et en se gargarisant auprès des autres parents d'avoir une ado "très mature pour son âge".

Un policier qui fait aussi la satire de certains travers de la société donc, et qui donne matière à réfléchir.
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Rien de plus grand

Coupable ou innocente ? Maja nous parle de cette tragédie, où elle s’est retrouvée piégé. Malin Persson Giolito construit son roman sur deux plans, le procès d’une tuerie et le passé de son personnage principal. Derrière le procès de ce carnage en salle de classe l’auteur critique une société où les inégalités sociales résident, où l’argent est plus désirable que le bonheur de sa famille. Pas à pas, l’auteur nous invite à rentrer dans la vie de Maja, découvrir sa personnalité, sa relation toxique avec Sebastian, son incarcération et bien sur sa confrontation au tribunal. Le lecteur est perdu et se retrouve face à un personnage qui se veut autant coupable qu’innocente. La vision neutre de l’auteur permet aux lecteurs de se faire son propre avis sur l’intrigue meurtrière. Le rythme assez lent permet de se sentir totalement impliqué et proche des personnages. On apprend à les connaitre, les détester, s’y attacher. Alors coupable ou innocente ? A vous de le découvrir.
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Rien de plus grand

Rien de plus grand de Malin Persson Giolito est un thriller psychologique qui nous plonge dans la tête d’une adolescente accusée d’être l’auteure d’une tuerie de masse dans son lycée en complicité avec son petit ami mort dans la fusillade. L’axe de traitement de l’histoire est vraiment original.



Maja Norberg figure sur le banc des accusés dans un procès qui déchaîne les passions. Cette jeune fille qui avait tout pour elle, plutôt jolie, issue d’une famille aisée, bonne élève et entourée d’amis, a commis le pire. Qu’a-t-il bien pu se passer dans la tête de cette adolescente si convenable en apparence pour qu’elle devienne du jour au lendemain l’auteure d’une tuerie de masse avec son petit ami ?



Toute l’intrigue se concentre sur le personnage de Maja qui est d’ailleurs la narratrice de l’histoire. Le roman se déroule au rythme du procès et se découpe en journées. Nous suivons le fil des interrogations, les différentes prises de positions sur les faits et tout cela à travers le regard désabusé et cynique de Maja. Les passages du procès sont entrecoupés de passages où Maja, isolée dans sa cellule, nous raconte la façon dont elle a vécu les événements. J’ai trouvé l’intrigue prenante même si je déplore son rythme un peu lent. On a parfois l’impression que l’auteure rembobine la bande jusqu’à l’usure tant le schéma des faits racontés par Maja et ce qu’en disent les témoins en parallèle donne un effet un peu répétitif. J’ai trouvé les passages racontés par Maja tels qu’elle les a vécus bien plus intéressants et plus significatifs au niveau de l’avancée de l’intrigue. Le personnage de Maja est un personnage d’adolescente énigmatique, mi- ange mi- démon, qui ne provoque ni empathie ni antipathie. A travers ce personnage et la tuerie de masse au lycée, l’auteure aborde les clivages sociaux qui règnent en Suède mais également en Europe. Elle aborde le fossé entre les classes et la perception impitoyable de l’immigration au travers des personnages de Samir et Sebastian. Samir est un jeune homme ayant fui la Syrie avec sa famille, très bon élève au lycée il est pourtant stigmatisé par le fait d’être issu de l’immigration. A l’opposé de ses camarades qui ont un train de vie plutôt bourgeois, il vit en banlieue avec ses parents qui triment pour gagner leur vie. Ce fossé criant s’illustre dans la rivalité qui se développe au fil du récit entre Samir et Sebastian. Sebastian est une caricature de gosse de riche, son père étant la plus grosse fortune de Suède, il vit dans les quartiers chics et voyage aux quatre coins du globe, il semble tout avoir et est malgré tout en totale perdition. L’auteure crée une tension dans la confrontation de ces deux milieux par le biais de ces deux adolescents qui se détestent mais également à l’intérieur de chacun des milieux, l’un tente d’exister aux yeux de son père qui le méprise et l’autre a honte du milieu d’où il vient et espère sans sortir en intégrant les meilleures écoles.



Rien de plus grand est un thriller avec une part sociologique forte. L’auteure nous plonge dans l’ambiance d’un procès et nous fait entrer dans la tête d’une adolescente accusée d’un crime horrible. J’ai beaucoup aimé cette lecture très bien construite dans l’ensemble même si je déplore certaines longueurs qui cassaient un peu le rythme du récit.
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Rien de plus grand

Maja Norberg va voir aujourd’hui son procès s’ouvrir. Elle est accusée d’avoir participé à une fusillade dans son lycée, qui a tué plusieurs de ses camarades.



Assise sur le banc des accusés, Maja se tait, mais réfléchit et observe d’autant plus. Pendant que ses avocats tentent de la défendre et de prouver son innocence, et que la partie adverse tente de la condamner, elle revient sur ce qui s’est passé, bien avant le drame.



Au travers de ses réflexions, profondes et complexes, la jeune pose un regard acéré et lucide sur la société en général. Des pensées dérangeantes, et qu’elle garde pour elle…



J’ai littéralement dévoré ce roman en 2 jours. Absorbée par le récit, j’ai eu énormément de le lâcher, ne serait-ce que pour manger. Durant ces 48 heures, j’ai vécu dans la peau de Maja, littéralement.



La jeune fille de 18 ans démarre son récit alors que le premier jour du procès s’ouvre. Effrayée, désespérée et épuisée, elle a eu 9 mois d’enfermement pour penser à son avenir. Avenir qui pour l’instant ne s’annonce pas fameux.



Mais Maja est doté d’un esprit analytique impressionnant. Elle nous raconte ses points de vue sur les différents sujets qui lui passe par la tête. Sa manière de voir les choses est acérée, et elle regarde la société en général d’un œil neuf, dont on a pas l’habitude. J’avoue m’être pris plusieurs claques, en réalisant qu’elle avait raison sur de nombreux points. Un exemple en particulier m’a complètement chamboulé. En substance, elle rappelle que les gens disent toujours qu’une vie en vaut une autre. Mais alors, dans ce cas, pourquoi une belle femme blonde, ensevelie sous une avalanche, a droit à la première page des journaux, tandis qu’un homme, divorcé et sans enfants, rentrant chez lui après son travail en métro qui se fait poignarder, n’a droit qu’à un encart en page 3 ?



En lisant ce genre de constat, j’avoue avoir été vraiment bousculée. J’ai réalisé qu’elle avait raison, et qu’à travers son personnage principal, l’auteur nous soumet des idées que l’on a oublié d’avoir, des choses que l’on ne remarque plus et qui devraient pourtant nous choquer.



Au-delà de cet aspect-là, nous nous trouvons également devant un cas de conscience. L’histoire nous met face à des choix impossibles à faire. Maja s’est trouvée dans une situation où le temps de la réflexion n’était pas permis, et l’instinct de survie a pris le relai. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle est accusée : le fait d’avoir tiré fait-il d’elle une criminelle, ou une rescapée ?



J’ai été totalement happée par ce roman ! C’est mon gros coup de cœur d’avril !! Et je l’ai déjà recommandé à plusieurs personnes !
Lien : http://au-fil-des-pages.be
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Rien de plus grand

Maja, une « connasse de bourge » comme elle se définit, vient d'avoir 18 ans. Bien jeune pour être jugée pour meurtre. Par sa voix, nous assistons à son procès. Neuf mois après des faits terribles où l'on a retrouvé, dans le lycée que fréquente la jeune fille, les corps d'Amanda, de Dennis, de Christer et de Sebastian. Seul Samir survit au massacre.

Que s'est-il passé ? Sebastian et Maja ont pénétré dans l'établissement avec des armes et une bombe. Le garçon a tiré sur trois de ses « camarades ». Maja aurait occis par erreur sa meilleure amie et volontairement son amant. Parce qu'il le voulait. Parce qu'elle avait essayé de sauver cet être charismatique mais fragile psychologiquement qui plongeait dans la spirale infernale de la drogue, de l'alcool, du sexe et de la violence parce que son père, l'une des plus grosses fortunes de Suède, le haïssait et l'avilissait.

Alors que la réalité des événements est insoutenable, la confession de Maja et ses retours dans le passé nous font toucher la vérité. Celle d'une jeune fille qui a voulu se sacrifier.

Très habilement construit, « Rien de plus grand » dresse le portrait d'une société qui néglige ses adolescents alors qu'ils vivent l'une des périodes les plus délicates de leur existence où la frontière entre le bien et le mal est ténue.



EXTRAIT

Rien de plus grand que l'amour. (…) Que rien ne comptait plus pour moi que cet amour. Elle se trompe. L'amour n'est rien face à la peur de mourir.


Lien : http://papivore.net/litterat..
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Rien de plus grand

Maja est le personnage principal de ce roman. Sa description est approfondie, tant dans son caractère que dans ses actions. Pourtant, elle reste spectatrice de son procès. Le lecteur se sent à la place de Maja, pour mieux assister à son propre procès. Les propos énoncés au tribunal ou dans les ellipses temporelles, concrétisent les liens entre les différents protagonistes. Certaines conversations téléphoniques, créant des ambiguïtés, pointent un doigt coupable vers la jeune fille. Comme quoi un texto peut très vite être mal interprété ! C’est une partie de tennis, en fonction des arguments et des preuves avancés par l’accusation ou la défense. Comment Maja va-t’elle s’en sortir ?



C’est une très belle découverte ! La quatrième de couverture est séduisante dès le départ. L’ambiance ne comporte pas d’angoisse, d’oppression ou de sueurs froides. Et l’utilisation de la première personne permet une immersion totale. Je recommande cet ouvrage !
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
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Rien de plus grand

Hasard de calendrier : j'ai lu ce livre juste après "Il faut qu'on parle de Kevin", qui parle aussi d'une tuerie dans un lycée. Et je crains que "Rien de plus grand" ait souffert de cette comparaison, tellement "Il faut qu'on parle de Kevin" a été un coup de poing en pleine figure pour moi.

Car je dois dire que je suis plutôt déçue par ce roman. Je m'attendais à plus de tension, de suspense, d'impatience à connaître la fin. Et en fin de compte, le roman a un rythme assez monocorde, qui manque un peu de relief et de coups d'accélérateur. J'ai en revanche trouvé intéressantes les parties parlant de sa vie en détention et de sa relation avec son équipe d'avocats. Mais j'ai été moins emballée par ce qui fait finalement le cœur de ce roman : ce pourquoi le drame est arrivé.

Un roman pas désagréable, donc, mais pas inoubliable non plus.
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