Citations de Manu Larcenet (1012)
"Il faut avoir du chaos en soi pour enfanter une étoile qui danse."
Mais c'est ça ! C'est exactement ça ! Comment il est fort, ce Nietzsche. Il faut absolument que je lise ses bédés.
C'est seulement quand on est enfant qu'on peut être Zorro... Plus tard, on est seulement le sergent Garcia.
« …Et tu penses que ça pourrait ressembler à quoi l’apocalypse ?
– Bin j’imagine qu’une immense lumière baignera soudain le monde, qu’il pleuvra des météorites de feu et qu’on vomira tous nos péchés dans un flot continu de sang…
– En gros, rien de bien différent d’une fin de soirée LSD chez Jean-Jacques… »
« La fin du monde approche, bande de connards !
La fin du monde ! Préparez-vous à rencontrer votre créateur !
… Alors pensez à prendre une douche ! »
Selon Mona, [...] : C'est bien les hommes ça ! Toujours à maquiller vos trouilles en vertu.
Il m'aura fallu attendre que mon père meure pour ne plus me satisfaire de "Ma minute réglementaire". Aujourd'hui si j'ai besoin de plus de temps...Je le prends.
- Tu as été décoré ?!
- Bof...Tout le monde a été plus ou moins décoré durant cette guerre (l'Algérie)...
les médailles, ça coûte pas bien cher au contribuable et ça donne au soldat la sensation d'être important.
"Des souvenirs, j'en ai plein la tête, j'ai pas besoin d'en avoir plein mes tiroirs."
Et s’imbiber du matin au soir, tu vas me dire aussi que c’est le chemin de la sagesse ?
Si j’étais persifleur, je dirais qu’un policier qui donne des leçons sur l’alcool, c’est ce qu’on pourrait appeler un « beau paradoxe »
L'ennui est le pire des maux.
La valeur du temps change. Chaque minute dure une heure et je ne sais à quoi occuper ce surplus.
Attendre sagement que les chose se passent me rappelait douloureusement
ma vie d'avant le Blast.
Je me manquais
Durant notre enfance, notre père n'eut de cesse que de nous préparer à la dureté de l'existence...Rien ne serait jamais juste, gratuit, indolore ou permanent. Et il avait raison, bien sûr! Sa propre vie en fut l'étincelante démonstration!
- Alors dès que quelqu'un ouvre une bouteille , tu rappliques ! C'est ton super pouvoir , en somme...comme les x-men...
- Tu sais, moi, j'aime bien Picasso... Il confond toujours les yeux et la bouche...
- T'as bien raison ! Moi aussi, je l'aime bien.
- Parce qu'il confond les yeux et la bouche ?
- Aussi, oui...mais surtout parce que avant lui, ça rigolait pas beaucoup, dans la peinture !
- Et maintenant ? Ça rigole, dans la peinture ?
- MMH...Non...pas beaucoup plus...
"- J'ai envie de te voir autrement qu'on ait un peu de temps à nous, et tout ça... Tu n'as pas envie toi?
-Non."
J'ai souvent confondu l'artiste et son œuvre...
Ce n'est que grâce à la psychanalyse, par étapes successives, que j'ai vaguement pu dissocier les deux : on peut être un grand artiste et un sale con...
On peut faire des choses très belles en étant soi-même assez moche. On peut saisir toute la beauté du monde sur du papier mais n'en jamais faire partie...
C'est étrange : Comment peut-on être à ce point dépassé par ce qu'on fait ?
Mais si l'œuvre est meilleure que l'artiste, pourquoi ne l'améliore-t-elle pas ?
La main frôle le divin quand les pieds pataugent dans la médiocrité...
Que l'on préfère l'un ou l'autre, le messager et le message ne se fondent peut-être jamais...
Mon boucher est un bonhomme abominable, mais son jambon sec est un pur moment de bonheur... L'art et la charcuterie...
L'alcool, au même titre que n'importe quel produit qui modifie la perception, est un formidable outil d'expérimentation intellectuelle... Hypocrite époque qui exalte les modifications corporelles douloureuses... Souffrir pour maigrir, se muscler la viande ou s'affermir le croupion... Se tatouer, se percer, se gonfler de plastique, se faire drainer la graisse comme on vide une fosse septique, se faire charcuter le nez, les joues, les lèvres, les mamelles, les complexes... Mais dès qu'on exprime le désir de se modifier l'esprit, surtout au travers d'une délicieuse ivresse, on devient un méprisable déséquilibré... (p. 200)
Le cours d'une vie dépend de choses insignifiantes. Un sentier qu'on délaisse au profit d'un autre, un merle que l'on choisit de plomber ou d'épargne... un morceau de beurre...
Ne vous excusez pas, je sais que raconter peut être un remède sûr.
Oh, Polza ! Ecoute ça !
Mmh ?
"Maintenant, je ne peux plus me reposer. Les couleurs me poursuivent comme un souci. Elles me poursuivent dans mon sommeil. Non, c'est une grande souffrance et qu'est-ce que je veux ? Je poursuis un rêve, je veux l'impossible. Les autres peintres peignent un pont, une maison, un bateau et ils ont fini... Je veux peindre l'air dans lequel se trouvent le pont, la maison, le bateau. La beauté de l'air où ils sont n'est rien autre qu'impossible."
Claude Monet
Mon boucher est un bonhomme abominable, mais son jambon sec est un pur bonheur… l’art et la charcuterie…