AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Maria Ernestam (308)


Découvrir la fragilité de l'existence renforça peut-être sa confiance en lui, mais cela lui ouvrit très tôt les yeux sur une réalité que j'aurais préféré qu'il comprenne beaucoup plus tard : à savoir qu'en fin de compte, nous sommes absolument seuls.
Commenter  J’apprécie          240
Maria Ernestam
Une chose est sûre en tout cas : je ne vieillirai pas pendant l'été. Je me débrouillerai pour le faire en dehors des périodes de vacances. En Octobre, par exemple, avant la frénésie de Noël. (" Les oreilles de Buster",p. 308)
Commenter  J’apprécie          240
Maria Ernestam
Voilà. Il s'est rabattu sur une femme plus âgée. Il dit qu'elle, au moins, elle a le courage de ses opinions. Elle ose se disputer. Elle n'est pas parfaite, et elle l'assume. D'après lui, c'est un grand soulagement. Mon mari m'a donc quittée parce que je ne savais pas me disputer avec lui, maman, et c'est toi qui m'as ôté cette faculté. (" Les oreilles de Buster", p. 177)
Commenter  J’apprécie          240
Le but de toute rencontre est de faire coïncider deux mosaïques humaines. Des fragments chatoyants de caractères, d’opinions et de rêves entrent dans un jeu de miroir, les couleurs s’intensifient et le résultat dépasse la somme des deux.
Commenter  J’apprécie          230
Ce qui blesse à l'intérieur ne disparaît pas. Au contraire, cela empire. Oui. C'est ça. L'oubli et le quotidien font leur oeuvre, bien sûr, mais il est faux que le temps guérisse toutes les blessures. Il subsiste d'horribles cicatrices sur lesquelles la peau est si fine que le moindre effleurement suffit à les faire saigner de nouveau. Le traumatisme s'inscrit dans tout notre être, nous oblige à surveiller nos paroles et nos actions.
Commenter  J’apprécie          230
Conserver des lettres. C'est si pathétique, si douloureux...Comme si elles avaient le pouvoir de me consoler. (p. 282)
Commenter  J’apprécie          230
[Elle] avait dit qu'[il] était mort. Qu'est ce que ça signifiait ? Exister dans les souvenirs de quelqu'un, dans ses pensées, n'était-ce pas une forme de vie suffisante ? Fallait-il à tout prix s'affirmer parmi les vivants ?
Commenter  J’apprécie          230
Les gens sont tous tellement différents. Il y a ceux qui donnent et ceux qui prennent. Ceux qui parlent et ceux qui se taisent. Ceux qui se mentent à eux-mêmes et mentent aux autres, et ceux qui essaient d'être sincères même lorsque c'est impossible. Ceux qui classent les individus en bons ou mauvais sans comprendre que tout le monde peut être à la fois l'un et l'autre, que chacun fait de son mieux.
Commenter  J’apprécie          220
Les blessures intérieures ne s'effacent pas. Au contraire, elles s'aggravent.
Commenter  J’apprécie          220
Je me dis que nous étions vraiment très démunis devant la douleur. Nous sentons le coup venir, nous faisons face à l'assaillant, et pourtant nous sommes pris au dépourvu et ne lui opposons qu'une défense dérisoire. À croire que nos corps ne sont jamais capables d'anticiper la portée réelle de l'attaque. Peut-être est-ce une question de survie. Anticiper l'infiniment effroyable, c'est perdre l'envie de vivre.
Commenter  J’apprécie          220
Le temps nous est compté, il dépend de chacun de faire en sorte que vivre en vaille la peine, ne serait-ce que dans l'instant.
Commenter  J’apprécie          220
Je passe mon temps seule, à réfléchir. Cela me pèse. Le silence est plus bruyant que le pire des vacarmes. (...)
On tente de me convaincre d'aller en salle de repos écouter de la mauvaise musique. Personne ne comprend que les personnes âgées, malades et silencieuses, ont besoin de revivre leur vie, ne serait-ce qu'en pensée ou en rêve. (p. 51, collection Babel, 2014)
Commenter  J’apprécie          220
Ses doigts longs et fins ne se laissaient tacher que par du stylo à bille - l'outil le plus approprié pour résoudre des problèmes de mathématiques.
Commenter  J’apprécie          220
A quoi cela sert d'avoir des désirs trop éloignés de la réalité ?
Commenter  J’apprécie          210
- Je n'ai jamais été aussi mal de ma vie, papa. Je ne sais pas si je vais m'en sortir. Je vis au jour le jour. Combien de temps je vais tenir ? Aucune idée. Tu me manques. Tout ce qu'on faisait ensemble , ton rire, tes blagues, ta guitare, la fierté dans ta voix quand je t'appelais pour te raconter mes expos. Même si tu essayais de la cacher. Et il y a l'absence de Marten. J'en souffre à un point inimaginable. J'ai l'impression de me briser à l'intérieur. Je n'ai jamais été aussi seule de ma vie. Maintenant, j'ai besoin d'en savoir plus sur ma famille.
(Collection Babel, 2014, p. 311)
Commenter  J’apprécie          210
Parfois on s'imagine que l'on peut tromper les gens. Mais ce ne sont pas des imbéciles, même ceux qui n'y connaissent rien. Lorsque l'on ne ressent rien soi-même en faisant quelque chose, les autres ne ressentent rien non plus.
Commenter  J’apprécie          200
Je ne pouvais penser à rien d'autre qu'à ce qu'il m'avait fait subir, et je me suis rendue compte que l'imparfait était un temps merveilleux pour parler d'un mari comme le mien.
Commenter  J’apprécie          200
Ne pas pleurer sur du lait renversé, une de perdue dix de retrouvées, qui ne tente rien n'a rien. Oui, il y avait pléthore d'adages pour dire qu'on pouvait se relever, s'ébrouer et continuer.
Commenter  J’apprécie          190
Il y avait un médecin, finit-il par dire, même plusieurs. Des professeurs. Un juriste, quelques hommes d'affaires. Des musiciens et des écrivains, et même des hommes politiques. Un électricien, un orfèvre. Certains étaient mariés, ça aussi c'est un métier.
Commenter  J’apprécie          190
Aujourd'hui, j'ai pris conscience que je n'y échapperai pas. si je ne te contacte pas, je traînerai toujours un sentiment de manque, alors même que ma vie est en réalité satisfaisante telle qu'elle est. Mais les blessures intérieures ne s'effacent pas. Au contraire elles s'aggravent.
Depuis notre voyage, je réfléchis à ce qui fait de nous les êtres que nous sommes. les gens sont tous tellement différents. Il y a ceux qui donnent et ceux qui prennent. ceux qui parlent et ceux qui se taisent. Ceux qui se mentent à eux-mêmes et mentent aux autres, et ceux qui essaient d'être sincères même lorsque c'est impossible. Ceux qui classent les individus en bons ou mauvais sans comprendre que tout le monde peut être à la fois l'un et l'autre, que chacun fait de son mieux.
Je me demande quel genre de personne je suis. Probablement un mélange de tout cela. (p. 9)
Commenter  J’apprécie          190



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Maria Ernestam (1836)Voir plus

Quiz Voir plus

Les écrivains homosexuels

Romancier et dramaturge, cet écrivain d'origine irlandaise a été condamné pour ses moeurs au XIXème siècle à deux ans de travaux forcés.

Alexandre le Grand
Oscar Wilde
Beaumarchais

10 questions
613 lecteurs ont répondu
Thèmes : homosexualité , masculin , challenge , littérature , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}