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Critiques de Marie Chaix (44)
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Les lauriers du lac de Constance : Chroniqu..

Comment réagir quand on apprend qu’on est la fille d’un collaborateur? Marie Chaix nous retrace ici, sans complaisance, le parcours politique et idéologique de son père sous l’Occupation. Un très beau livre.
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L'été du sureau

Marie Chaix n'en finit pas d'essayer de regarder son passé depuis 1974 et les lauriers du lac de Constance qui racontait son enfance, la honte, elle l'enfant de la collaboration née en 1942 d'un père haut responsable du PPF, le parti de Jacques Doriot. Ce récit est aussi un travail sur la mémoire, sur sa mémoire même si paru en 2005, il fait suite à quinze ans de silence. Anéantie par la mort brutale de son ami et éditeur Alain Oulman, elle ne peut plus écrire. Ce décès n'est que la longue suite des morts ou départs des hommes de sa vie : son père, ses frères, son premier mari (qu'elle a pourtant quitté) et son gendre que sa fille quitte à son tour. le divorce de sa fille la bouleverse, elle cherche à comprendre pourquoi. Il n'est que la continuité des séparations et déchirures de son existence. L'auteur revient avec pudeur sur son enfance, sa jeunesse, sa vie d'adulte et sur le début de sa vieillesse (relative puisqu'elle a soixante ans lorsqu'elle achève l'écriture de ce récit, sur le déclin inéluctable du corps tout au moins).
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Juliette, chemin des cerisiers

J'avais beaucoup aimé ce livre très touchant lu il y a quelques années. L'auteur y rend hommage à Juliette qui fut la domestique puis amie de la famille pendant des décennies. Elle est restée même après la ruine et la honte (le père de l'auteur fut un collaborateur proche de Jacques Doriot et a suivi les derniers fidèles du maréchal à Sigmaringen, elle le raconte dans "les lauriers du lac de Constance"). Juliette, une femme simple, humaine née au début du XXème siècle dans la campagne lyonnaise a consacré toute sa vie à la famille de Marie. L'auteur raconte combien sa mère, une femme soumise (c'est tout un monde féminin qui est décrit) a désiré sa naissance alors qu'elle avait déjà trois enfants, pendant la guerre, suscitant l'incompréhension de Juliette. "Chez nous, les enfants, on les subissait, on ne les attendait pas pas comme le Messie".
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L'été du sureau

Un copié collé de Zazimuth, tellement je me reconnais dans cette critique : "J'ai découvert il n'y a pas si longtemps qu'Anne Sylvestre avait une soeur écrivain et c'est ce qui m'a attirée, par curiosité, vers ce texte autobiographique. L'auteur y évoque à la fois son enfance et le secret de famille autour de son père, collaborateur pendant la seconde Guerre Mondiale et tout ce que cela a impliqué à la Libération, mais aussi le thème de la rupture. En effet, sa fille divorce et cela rappelle à Marie qu'elle a vécu la même chose lorsqu'elle avait le même âge.

C'est un livre sur l'amour filial et l'amour maternel, sur les secrets de famille, mais aussi sur l'écriture et la page blanche, sur le deuil." Un tout petit bémol : Marie Chaix, je l'apprécie depuis bien longtemps et n'oublierai pas la force de son "Juliette, chemin des cerisiers".

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L'été du sureau

A la suite des "Lauriers du lac de Constance" où elle faisait revivre la figure de son père, accusé de collaboration et emprisonné pendant sept ans, Marie Chaix revient sur sa vie alors qu'elle atteint aujourd'hui la soixantaine. Sa fille vient de se séparer de l'écrivain Richard Morgièvre et, à sa propre surprise, elle ressent une douleur démesurée quand elle apprend cette séparation. Depuis quelques années déjà, depuis la mort de son éditeur Alain Oulman, elle n'écrivait plus et sombrait dans une sorte de déprime constante.



A partir de cette mort et de cette séparation, Marie Chaix revit par l'écriture les séparations qui ont jalonné sa vie (son père, emprisonné ; son premier mari), les morts aussi (ses deux frères, ses parents) de manière sensible et délicate.
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Les lauriers du lac de Constance : Chroniqu..

Publié en 1974, ce livre retrace la vie politique de son père de 1936, alors qu'il rejoint Doriot et le PPF, jusqu'à son emprisonnement pendant sept ans, puis sa libération.

Ecrit à partir des carnets tenus en prison par Albert B., le père de Marie Chaix (et de Anne Sylvestre), c'est un récit de la vie quotidienne pendant la guerre vue par un "collaborateur" et une famille de collaborateur.



Marie Chaix a écrit ce livre avec suffisamment de recul pour qu'il soit sans haine et sans admiration.

Trop jeune (elle est née en 1942) pour se souvenir de la guerre, elle ne garde en elle que l'image d'un père dans un parloir, chaque samedi pendant sept ans, et son difficile retour à la maison.



Dans "L'été du sureau", elle raconte qu'elle a été contactée, à la suite de son premier livre, par un homme dont une amie proche avait été la maîtresse d'un certain Albert B., marié avec trois enfants, cadre dirigeant du PPF, et avait eu un enfant de lui en 1942.

Cette révélation (confirmée par la nourrice de Marie Chaix) donne de l'homme une image encore plus négative que celle montrée dans "Les lauriers".

Non seulement il avait choisi le camp des collaborateurs, mais il n'était pas l'époux et le père admiré par sa femme et ses enfants !

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Juliette, chemin des cerisiers

La vie de Juliette, jeune fille qui part comme domestique, sans trop d'éducation mais une envie de bien faire dans sa vie. Elle va rencontrer la famille avec laquelle elle traversera les aléas de la vie.
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L'été du sureau

J'ai découvert il n'y a pas si longtemps qu'Anne Sylvestre avait une soeur écrivain et c'est ce qui m'a attirée, par curiosité, vers ce texte autobiographique. L'auteur y évoque à la fois son enfance et le secret de famille autour de son père, collaborateur pendant la seconde Guerre Mondiale et tout ce que cela a impliqué à la Libération, mais aussi le thème de la rupture. En effet, sa fille divorce et cela rappelle à Marie qu'elle a vécu la même chose lorsqu'elle avait le même âge.

C'est un livre sur l'amour filial et l'amour maternel, sur les secrets de famille, mais aussi sur l'écriture et la page blanche, sur le deuil.
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Les silences ou la vie d'une femme

Tantôt intéressant, tantôt long avec de l'ennui au fil des pages, ce roman n'est ni bien ni nul... Alors, je ne sais pas trop quoi en penser.
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Le salon des anges

Gabrielle épouse Julien, jeune écrivain amoureux de Venise. Leur mariage, comme le furent leurs premiers instants, est entrecoupé des errances, des mensonges et des absences de Julien, jusqu’au jour où il disparaît vraiment.

Deux ans plus tard, Gabrielle se remet à peine de la dépression causée par ce départ, lorsqu’elle reçoit une lettre d’une certaine Leonora, demandant à la rencontrer, parce que Julien, avec lequel elle vivait a disparu.

Gabrielle se rend à Venise, et, dans le palais Zanigo,, où vit Leonora, commence une mystérieuse et troublante aventure.



C’est envoutant, comme l’est Venise, même dans cette saison hivernale qui la rend pesante et angoissante.

Des personnages beaux, passionnés, énigmatiques.

Une ambiance baroque

Des amours improbables

Une ville magique,

Un palais ensorceleur

Une musique : « La dona e mobile »

Le tout servi par une écriture riche et souvent poétique pour nous régaler d’une bien belle et originale histoire.

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Barbara

Qui de mieux que son amie Marie Chaix pouvait décrire Barbara ? C'est un pari réussi d'autant que la dame-amie n'en est pas à son premier opus et qu'elle a du style !
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Les lauriers du lac de Constance : Chroniqu..

Ce roman autobiographique témoigne du parcours d'un père, collaborateur membre éminent du PPF, le parti fasciste français.Pour toute la période qui précède la guerre de 39-45, pendant l'occupation allemande et enfin dans les années d'après guerre, l'auteur s'appuie sur des documents d'époque, c'est presque un documentaire. Quand elle redevient la toute petite fille et témoigne de sa vie, de celle de sa pieuse maman et de l'incroyable fidélité de Juliette, la bonne, c'est émouvant aux larmes.
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Juliette, chemin des cerisiers

Critique de Valérie Lehoux (Télérama) : "Pour écrire, Marie Chaix a toujours puisé à la source d'une mémoire intime. Elle raconta d'abord son père, aveuglé par les feux de la collaboration, dans Les Lauriers du lac de Cons­tance (1974). Puis sa mère, brisée et pourtant droite, dans Les Silences ou la Vie d'une femme (1976). En contrechamp se dessinaient la figure de deux frères disparus très jeunes, d'une grande soeur (qui allait devenir Anne Sylvestre), et d'une autre femme, discrète mais essentielle : Juliette, la domestique, entrée avant guerre au service d'un foyer aisé, qui lui resta ­fidèle après guerre en dépit de la honte, des deuils, de l'em­prisonnement du père et du manque d'argent.



En 1985, Marie Chaix lui consacra ce livre, hommage à celle qui avait protégé son enfance, mais aussi à toutes ces femmes d'ombre et de dévouement qui offrirent leur vie aux bourgeois qui les employaient. Récit sobre et poignant. L'ouvrage ressort aujourd'hui, enrichi d'une pré­face nouvelle où la reconnaissance de l'auteur pour sa Juliette semble plus vive que jamais."

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Les silences ou la vie d'une femme



Cette biographie romancée de la vie de la mère de Marie Chaix est une succession d' allers et retours entre passé et présent.

Un passé fait de petits et grands bonheurs, d'espoir et de désespoir.

Un présent dans l'absence au monde, dans la lutte d'un corps pour une vie qui s'amoindrit.

Tant d'émotion et tant d'amour autour de cette jolie femme aux yeux d'argile verte.
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Barbara

Biographie de la femme autant que de la chanteuse, cet ouvrage se décline en plusieurs chapitres qui ne suivent pas véritablement un ordre chronologique, mais davantage la "logique" de la vie de Barbara à travers ses choix, ses exigences, ses engagements, ses combats... De St Marcellin à Précy, on découvre ou redécouvre ses rencontres importantes, celles qui ont jalonné sa vie et inspiré son oeuvre. Des extraits de chansons illustrent le récit de Marie Chaix, elle en emprunte d'ailleurs parfois des bribes dans le corps de son texte, et offrent un éclairage sur le contexte d'écriture des chansons citées. A la différence d'un autre ouvrage que j'ai lu il y a quelques temps déjà et qui dévoilait la chanteuse sur certains points plus intimes, le récit de Marie Chaix reste davantage axé sur le déroulement de sa carrière, tout en le romançant davantage. Si l'auteure semble parfois toucher à l'intimité de celle qu'elle a accompagnée durant quatre année, c'est parce que cette intimité donne des pistes sur la carrière de la chanteuse, et parce que la vie de Barbara en tant que chanteuse est indissociable de celle de la femme, l'une inspirant constamment l'autre. Pour Barbara la chanson n'était pas une simple réponse à une aspiration professionnelle mais une vocation, un sacerdoce autour duquel s'organisait toute sa vie.

Un ouvrage intéressant donc, pour qui voudrait découvrir cette femme que l'on semble oublier (un peu vite à mon goût), et qui, pour les plus avertis, offre un berceau à des chansons dont on ne connaît pas forcément le contexte.
Lien : http://tracey.skyrock.com/38..
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Barbara

[Livre reçu dans le cadre de Masse Critique, encore merci !]



Je l'avoue : ma première réaction à la vue de ce livre fut quelque chose ressemblant à un "c'est un peu court, jeune homme !" - je m'attendais à quelque chose de plus conséquent, un bon gros pavé qui m'aurait tout appris de Barbara.



Après lecture, mon impression n'a pas changé : c'est trop court, le livre en dit trop peu. J'aurais aimé en savoir plus sur la chanteuse, l'enfant qu'elle a été, l'adulte qu'elle est devenue ...



Cela dit, la biographie de Marie Chaix (par ailleurs très joliment écrite), qui fut la secrétaire de Barbara, est une bonne introduction à la vie de l'artiste : elle suffit à vous donner un aperçu complet de sa vie, mais peut aussi vous donner envie de vous plonger dans un ouvrage plus détaillé.
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Barbara

bonjour,tout d'abord je tiens a remercier babelio de m'avoir permis de lire ce livre qui pour moi fut une découverte.

L'occasion de découvrir Monique Serf et son parcours exceptionnel.

je n'ai pas vraiment l'habitude de lire des biographies et je dois dire que je ne connaissais que vaguement cette artiste et son histoire.

l'auteure nous fait partager son admiration et toute la poésie qu'elle savait mettre dans sa vie.Tout en restant éternellement mystérieuse.

Je suis heureuse d'avoir put découvrir sa vie et ce fut l'occasion de découvrir ces chansons,autres que celles déjà connues.

De découvrir l'histoire qui se cache derrière certaines d'entre elles.

Une bonne surprise pour moi.
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L'âge du tendre

A la relecture cette autobiographie romancée m'a beaucoup émue, sans doute parce qu'à travers Marie je me revoyais, moi, dans les pages intitulées "Doux Jésus", "Paysage en rouge" ou encore "Esquisse d'une vie de famille" mais aussi "Les femmes en noir", (bonnes soeurs comprises?) évoquant sa rencontre avec la chanteuse Barbara.
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Barbara

Barbara est partie un certain soir de novembre, sans jamais nous quitter.... il a 15 ans déjà ! Je me suis replongée avec plaisir dans cette talentueuse biographie écrite par sa secrétaire. Marie Chaix a cheminé à ses côtés et a pu connaître toutes les facettes de sa personnalité complexe. Alors, qui pouvait mieux parler de Barbara ? Personne, ou alors seulement Barbara elle même...




Marie Chaix raconte la vie de " la femme qui chante" jusqu'à Lily passion en 1986. L'auteur s'est penchée sur La voix, L'enfance, La femme qui chante, La somnambule, La solitude, L'amoureuse, Lily passion en y consacrant à chaque fois un chapitre.
 Marie Chaix nous fait découvrir la femme aux humeurs changeantes, la femme généreuse, la femme joyeuse qui rit, tricote d'interminables écharpes. Elle raconte les intérieurs feutrés de Barbara, les pièces à l'abri de la lumière, son mal de vivre, ses insomnies et ses rocking-chairs. Barbara se fait humaine tellement proche, avec ses blessures.
 Avec pudeur et sensibilité, Marie Chaix fait revivre une Barbara, intime et vraie, souvent méconnue.



C’est donc le livre de référence tant pour les photos que pour le texte qu'il faut lire et regarder pour essayer de connaître et de comprendre Barbara, la femme et la chanteuse. Un album magnifique ! Un fois fini, on le reprend au début, comme une petite cantate qui n’en finit pas. Pour tous les admirateurs de la longue dame brune et les autres, pour la retrouver… ou la découvrir.

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Les silences ou la vie d'une femme

Ce roman, biographie romancée d'une mère qui a consacré sa vie à son homme et à ses enfants, m'a prise à la gorge. C'était cela être femme?

C'est comme cela vieillir, puis mourir à l'hôpital? Quelle colère éprouve la narratrice devant ce destin de femme!
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