Marie-Hélène Baylac

Notre chroniqueur a adoré la (remarquable) biographie de Louise Michel, signée Marie-Hélène Baylac. Retour sur une vie passionnée.
Lien : https://www.ouest-france.fr/..

Cette excellente biographie d’Agatha Christie est bien dosée entre les différentes périodes de la vie de l’autrice. L’écriture fluide permet une lecture très agréable.

J’ai beaucoup appris lors de cette lecture qui ne peut que confirmer qu’Agatha Christie est bien mon autrice préférée. Son enfance, sa vie d’autrice, ses maris, sa passion pour le théâtre, ses voyages : un vrai régal à lire et relire !
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Les Masse critique sur Babelio, tu le sais sans doute ami-lecteur, restent des occasions de découverte et de curiosité. De Louise Michelle, je ne savais que fort peu de choses : qu’elle était une militante anarchiste du dix-neuvième et que sa figure historique était si forte qu’elle fait partie des rares femmes qui donnent leurs noms à des écoles en France. Ouais, c’est fort peu. Voilà pourquoi, lorsque j’ai eu l’occasion de découvrir une biographie de Louise Michel, récente qui plus est, j’ai littéralement glapi de joie.



Bien que ma curiosité intellectuelle me pousse à lire des biographies de temps à autre, en faire la critique reste, pour moi, un exercice délicat et que je n’apprécie pas particulièrement. Car, ami-lecteur, je ne suis certes pas historienne et il me semble donc impossible de pouvoir donner mon avis sur la pertinence de la documentation utilisée, aspect ô combien primordial pour le genre. Quels sont dont les éléments pour lesquels je me sens apte à livrer mon sentiment ? Et bien je peux déjà dire que "Louise Michel" nous offre un récit complet, foisonnant et précis sur la vie de cette égérie de l’extrême-gauche. Contrairement à ce que je redoute toujours face à une biographie, je ne me suis pas ennuyée durant cette lecture. Il faut souligner que la vie épique et souvent tumultueuse de son sujet aide bien.



Reste mon rapport à la figure historique de Louise Michel. Par Aslan, quelle femme ! Fille naturelle d’une domestique et d’un châtelain, cette petite institutrice a connu un destin à la mesure de son intransigeance. Le travail de Marie-Hélène Baycal m’a permis de comprendre, en partie, la trajectoire de Louise Michel, son courage, ses limites et ses failles. Une rencontre marquante et passionnante.
Lien : http://altervorace.canalblog..

Lorsqu’elle décède le 09 janvier 1905, il n’est pas un journal, même parmi les plus hostiles, qui ne titre pas sur la mort de Louise Michel et n’évoque son récit de vie.

Cette citation journalistique m’a paru significative, qui la qualifie de : “révolutionnaire d’instinct et de sentiment plutôt que de calcul et de raison qui se laissait aller à rêver d'une société idéale”



Mais qui était donc cette Lorraine, comme Jeanne d’Arc, née à Vroncourt entre l’Aube et la Meuse, qui a inspiré cette nouvelle biographie de Marie-Hélène Baylac ?

Née d’un viol commis par le fils d’un hobereau local ou par son père : “Mon père soutenait que j’étais sa sœur et non sa fille.”

Elle sera élevée au sein de cette famille avec sa mère, servante.

Tout au long de ma lecture, j’ai regardé la photo de couverture pour essayer de percer le mystère de celle qui a “rassemblé des foules, donné à rêver un monde idéal aux misérables, fait trembler les possédants et les gouvernements” .

Je ne la trouve pas laide mais habitée, alors qu’elle est décrite ainsi : “L’adolescence n’a pas métamorphosé la “vilaine enfant”. Elle conserve un physique ingrat : un front large et fuyant, encadré de cheveux châtains plaqués en arrière, un nez très long qui s’élargit à la base, une bouche rendue démesurément grande par une lèvre inférieure saillante ; un menton rond et surtout de grands yeux de velours qui adoucissent cependant l’aspect viril de son visage.”

Mince ! s’il y a déjà des divergences sur son aspect physique, qu’en sera t-il sur ses engagements ?



Elle fut d’abord institutrice, mais pas une institutrice classique, une qui pratiquait “l’éducation intégrale”, c’est-à-dire un enseignement “actif et concret, soucieux de développer toutes les aptitudes intellectuelles, physiques, affectives de l’enfant“.

Mais dans son procès pour sa participation à la Commune, on lui reprochera de faire “chanter la Marseillaise à ses enfants auxquels elle n’apprenait pas la moindre prière.”!



Elle sera l'égérie de la Commune, tirant au fusil au milieu des hommes.

Elle projeta d’assassiner Thiers à Versailles.

Elle sera condamnée à la déportation dans une enceinte fortifiée.

C’est durant le long voyage vers la Nouvelle-Calédonie qu’elle se convertit à l'anarchisme de Pierre-Joseph Proudhon et du russe Bakounine.



Tout n’est pas rose dans cette personnalité exacerbée, intransigeante, implacable, d'ailleurs elle se définit ainsi : “Je suis maintenant d’une sensibilité pareille à la sauvagerie du sanglier longtemps chassé.”

Louise Michel était aussi une poétesse, une écrivaine et ce livre fait la part belle à des citations de ses contes, romans et poèmes…

22 titres paraissent à son retour de Nouvelle-Calédonie.

Elle écrit pour les enfants “Des légendes et chants de gestes Canaques”, des contes qui révèlent une sensibilité à l’opposé de son image d’épouvantail politique.



Sur sa vie affective, la biographie de Marie-Hélène Baylac ne peut faire l’impasse, même si elle est cependant réduite… à deux pages. Théophile Ferré, “martyr” de la Commune fut l’amour platonique de sa vie…

Cette relation lui vaudra le surnom de “vierge de la Commune”.

Certains lui prêtent des relations lesbiennes, beaucoup la considèrent comme ”unsexed”.

Méchamment, un journaliste dira : “Elle n’est pas jolie et on dit qu’elle est vierge. Mauvaise affaire pour la raison ! Virginité est mère de démence. Comme dans nos ménages, nous faisons tourner une barrique de vin avec un verre de vinaigre, la virginité fait tourner la vertu en aigreur.”

A l'inverse, ses partisans affirmaient : “Elle aime en général et non en particulier.”



Dans une biographie, je suis toujours à la recherche de ce qui est à l'origine de ce destin, quels sont les ressorts, psychologiques, sociologiques, psychanalytiques… Ici, je reste un peu sur ma faim : comment expliquer une telle abnégation, un tel dévouement, une telle générosité, une telle constance dans la radicalité de “la sainte de l’anarchie”, qui refusait les grâces qui lui paraissaient infâmes mais qui l’auraient sortie de prison, ne sollicitant des sorties que pour aller au chevet de sa mère malade ?

L’époque qui a vu l’apogée du mouvement anarchiste n’explique pas tout.



Quelle détermination, quel engagement à “se révolter ou mourir”, l’historienne ne dresse pas pour autant un panégyrique, elle montre quelques dérives dans ses discours qui prêtent le flanc au diagnostic d’aliénation mentale.

La peur d'être “enfermée” l’incite d’ailleurs à rejoindre Londres, ville des exilés politiques d’Europe par excellence.

Elle continue ses conférences enflammées et ouvre une école à “l’éducation à la fois physique et intellectuelle, polyglotte, s’intéressant aux avancées scientifiques et techniques de l’époque, qui diffusera les principes d’humanité et de justice chers aux anarchistes.”



Jusqu'à la fin de sa vie, elle encouragea la recherche du bonheur de l’humanité dans la révolution anarchiste.

“Dans notre histoire, faite et dominée par les hommes, elle apparaît parmi les très rares figures politiques féminines célèbres” remarque l’autrice.

A sa mort, on dira : “Ç'a été non un enterrement mais une apothéose”.



Elle ne cesse aujourd’hui d’inspirer théâtre et cinéma, et l'œuvre de celle qui avait la “névrose de la générosité" est constamment rééditée.

Marie-Hélène Baylac consacre une biographie à la célèbre héroïne de la Commune de Paris et de tous les combats d’extrême gauche jusqu’en 1905.
Lien : https://www.tdg.ch/livre-lou..

Merci à Babelio et aux Éditions Perrin pour ce livre.

Une biographie sur Louise Michel qui nous emmène dans sa vie et ses combats. Une femme hors du commun qui a fait de l’hombre à certains hommes. L’époque ne se prêtait pas à ce qu’une femme mette en avant que c’est par l’éducation des jeunes filles que la société évoluera.

Sa déportation en Nouvelle Calédonie lui fera découvrir une autre population, une autre forme de vie et de combat, mais l’affirmera dans sa prise de position contre tout gouvernement.

On peut se poser la question si nous avons évolué vers un monde meilleur suite aux combats de Louise Michel ?

Une combattante comme il n’en existe que peu.

L’historienne retrace une existence épique, sans oublier de scruter les images contrastées qu’elle a engendrées.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..

Dans cette biographie, l’auteur cherche à exonérer au maximum Louise Michel. Elle y parvient partiellement.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..

Une bonne biographie de la "reine du crime" qui montre le lien étroit entre la vie d'Agatha Christie et son oeuvre (romans policiers et romans plus personnels). Son enfance, l'échec de son 1er mariage, l'apaisement apporté par sa 2de union (probablement en "fermant les yeux), sa fille, son soutien financier total à sa famille, sa vieillesse un peu naufrage, tout est dit sans voyeurisme, ni mise sous le tapis.

A l'heure où le politiquement correct et la protection des sensibilités fait réécrire ses livres (et on voit bien le mercantilisme de ses lointains héritiers qui comptent bien vivre longtemps sur les droits de leur aieule), on ne pourra que penser qu'ils sont quelque peu incultes ceux qui s'horrifient devant ce qui reflète une époque (que l'on peut bien évidemment voir avec un regard critique) et qu'ils feraient mieux de comprendre le temps d'hier et d'avant hier et les auteurs qui y ont vécu.

Je ne vous fait pas de résumé puisque ce n'est pas un roman comme je vous le disais, mais je peux vous dire dans les grandes lignes qu'on va suivre toute la vie d'Agatha Christie de son enfance dans la bonne société anglaise à ses nombreux voyages à travers le monde, notamment sur des sites de fouilles archéologiques au Moyen-Orient. On s'intéresse à sa vie familiale, ses parents, ses deux maris (l'échec de son premier mariage l'ayant beaucoup marquée), de sa fille Rosalind avec qui elle a appris le rôle de mère qui lui faisait si peur, mais aussi de ses rares amis, dont faisait partie son agent Edmund (la seule personne qu'elle autorisait à la conseiller). Les coulisses d'écriture de ses romans sont également mis en avant et cela m'a passionnée de découvrir dans quelle condition, quel pays et à quel moment de sa vie tel ou tel roman avait été écrit ! Elle a d'ailleurs écrit des centaines de textes (nouvelles, pièces de théâtre, poèmes, autobiographie ...) en plus de ses romans, parfois sous le pseudonyme de Mary Westmacott, pour des raisons que je vous laisserai découvrir en lisant !







J'ai découvert Agatha Christie sous une nouvelle facette, sensible, le coeur sur la main, éternelle optimiste mais conscience de la dure réalité de la vie, soucieuse de ne jamais laisser ses proches dans le besoin (elle a tout fait pour que son immense fortune leur profite aussi), créative et curieuse. J'ai appris qu'elle considérait l'écriture comme un gagne-pain avant même que ce ne soit une passion, mais aussi qu'elle adorait le surf et la photographie. 







L'autrice est historienne et a fait un travail de recherche formidable, rendant cette biographie aussi captivante qu'un roman d'aventures ! Si vous pensiez tout savoir sur la femme qui a révolutionné la littérature policière avec sa plume et son style inimitable, je vous promets que vous allez découvrir encore plein de choses au travers de cette lecture.







Du côté des spoils il y en a (on révèle le tueur d'un roman, une plante qui a tué un personnage dans un autre roman ...), mais c'était prévisible. Sautez quelques lignes quand vous sentez qu'on commence à parler de tel ou tel roman dans le cadre d'une anecdote de sa vie et ça devrait aller promis. Et puis avec toutes les informations que contient cette biographie vous aurez certainement déjà oublié les spoils en la refermant 😌

La II° République française dure à peine quatre ans et pourtant! Ce nouveau régime, brève parenthèse dans la longue histoire du pays, me fait venir à l'esprit la citation de Lénine: " Il y a des décennies où rien ne se passe et des semaines où des décennies se produisent."

Dans cette très bonne étude de M.H. Baylac, ce sont tous les espoirs, toutes les aspirations de liberté, de démocratie authentique et de traitement de la question sociale, bien vite tués dans l'œuf pour la plupart, qui sont expliqués avec clarté et un talent d'écriture certain. L'arrivée sur le devant de la scène politique du fossoyeur de ces idéaux et la bascule dans la supposée nécessité absolue de faire de la présidence de la République un césarisme dans lequel la France d'aujourd'hui est encore et toujours pitoyablement empêtrée sont tout autant parfaitement bien analysées.

De la très bonne ouvrage donc qui ravit à la fois l'amateur d'histoire et le citoyen qui se demande comment on a pu en arriver là aujourd'hui où presque deux siècles plus tard "l'absolutisme inefficace ", dont parlait Jean-François Revel dans un essai éponyme sur la V° République, étale jour après jour ses vices et ses travers.

Hortense de Beauharnais, la femme aux multiples facettes. Belle-fille et belle-soeur de Napoléon Ier, Princesse Louis, Reine de Hollande, Duchesse de Saint-Leu, puis interdite de séjour en France, Hortense a une vie bien remplie. Mère de famille pouvant être tant étouffante qu'absente, organisatrice de réceptions de la haute-société autant que de moments en petit comité avec ses amis de toujours, pilier du clan bonapartiste tout en se sentant exclue de la famille de l'Empereur, femme de voyages, d'intrigues, de devoir... Hortense de Beauharnais mérite une attention de tous les instants, quoiqu'elle en pense.



Cette biographie de Marie-Hélène Baylac est foisonnante. Les sources sont innombrables, recoupées, analysées pour brosser un portrait le plus fidèle possible de cette femme au destin hors du commun, mère du futur Napoléon III.

Une biographie d'Hortense de Beauharnais parue en 2016, largement inspirée des mémoires d'Hortense et de ses contemporains.



Fille de Rose dite Joséphine de Beauharnais et belle-fille de Napoléon Bonaparte.

Mariée au frère de celui-ci, Louis, avec lequel les relations sont compliquées...



Elle est la mère de Louis-Napoléon Bonaparte, le futur Napoléon III ainsi que de Charles (1811-1865), futur duc de Morny.



Son rôle est d'être une figure de seconde zone, mais elle ne se contente pas de ce rôle.



Cette biographie se présente après une introduction en 27 chapitres qui retracent la vie d'Hortense de Beauharnais chronologiquement.



Le style de Marie-Hélène Baylac est simple, vif, mais présente un peu trop de disgressions et d'assertions non vérifiées comme Philippe le Bas royaliste un temps ! Certainement pas, fils de Philippe le Bas qui se suicide le soir du 9 thermidor an II et d'Elisabeth Duplay, il a été élevé par sa mère dans l'amour de la République. J'aurais, d'ailleurs voulu en connaître plus sur les relations entre Hortense et ce jeune précepteur de son fils et la raison de son renvoi.



Au final, une biographie rare de cette femme douce, secrète, dont Napoléon disait :

« Hortense, si bonne, si généreuse, si dévouée, n'est pas sans avoir quelques torts avec son mari ; j'en dois convenir, en dehors de toute l'affection que je lui porte et du véritable attachement que je sais qu'elle a pour moi. »



J'aurais aimé une biographie plus pointue et plus impartiale.

La République trahie.



Un excellent essai sur la deuxième République, un peu oubliée, mais combien passionnante de 1848 à 1851.



Après la lecture du roman de Sylvie Yvert "Au moins le souvenir", une biographie romancée De Lamartine, j'avais envie d'en connaître plus sur cette page de l'histoire de France.



Plan de l'ouvrage :

- Première partie l'instauration de la république

- Deuxième partie : la grande déception des socialistes

- Troisième partie : le triomphe du droit sur la rue

- Quatrième partie : la mainmise du parti de l'ordre sur la république

- Cinquième partie : Qui tuera la république ?

- Sixième partie : Fin de partie : la restauration de l'empire



Le style est clair, cet essai est facile à lire.

Il décrit très bien la situation en 1847, avant la Révolution.

Les idées des idéologues sont très bien étudiées.



Marie-Hélène Bayle décrit la situation chronologiquement et on comprend mieux, les différentes phases des émeutes en février puis en juin 1848.



Quelle est belle cette seconde République, fille de la première, elle essaie d'éviter les faiblesses de la Première en abolissant la peine de mort pour crime politique, puis tout de suite l'esclavage et rétablit le suffrage universel (masculin) !



Mais elle est une révolution bourgeoise, elle, qui exclut rapidement le peuple...



Les idées foisonnent, les hommes s'affrontent...



Par contre, l'analyse des différents courants politiques, leurs idées, leurs meneurs est assez complexe et demande une nécessaire connaissance antérieure des idéaux (ce que je ne possédais pas...) ; comme la sainte-guillotine n'est plus là pour régler les problèmes (! ;)), cela argumente, s'affronte, discute et manipule, et c'est beaucoup moins intéressant !



L'accès au pouvoir et le coup d'Etat de Napoléon III, est trop didactique, trop compliqué, sans explications ; j'ai ressenti moins d'entrain dans l'écriture de l'auteure de cette partie (trop ?) longue ...



Un essai brillant sur une République peu étudiée...

Ne connaissant que l’Oeuvre (et encore, une infime partie!) de la « Queen of Crime », cette biographie d’Agatha Christie m’a éclairé sur sa longue vie, sur la genèse de ses romans, sa vie personnelle et familiale,…





Une vie intéressante peuplée de rencontres, de nombreux voyages, de hauts et de bas,de succès et d’échecs, relatés de manière claire et simple par la biographe Marie-Hélène Baylac.





Attention toutefois ! Certains passages-clefs de ses livres sont divulgués !





Une biographie qui remplit bien son rôle, ni plus ni moins.

Elle était l’une des romancières le plus prolifiques du Royaume-Uni. Les seuls livrent qui se vendaient mieux que ses romans étaient la Bible et les pièces de Shakespeare. Elle a créé un genre de polar qui a toujours énormément de succès aujourd’hui. Au fil de leurs aventures Miss Marple et Hercule Poirot nous ont conquis par leur sens de l’observation. Leur finesse et leur intelligence. Il lui a fallu un art particulier d’écrire et un talent immense pour faire d’une vieille dame et d’un détective belge moustachu les héros récurrents les plus célébrés au monde. Douée d’une imagination fertile, elle est parvenue a tisser des énigmes ingénieuses pour les résoudre en compagnie des lecteurs. A côté d’une soixantaine de thrillers, de sa plume prolifique ont jailli également six romans classiques, plus de 150 nouvelles et une vingtaine de pièces de théâtre.

-"Épousez un archéologue. C'est le seul homme qui vous regardera avec de plus en plus d'intérêt, à mesure que vous vieillirez." Agatha Christie.





La maman d'Agatha ne voulait pas que sa fille sache lire. Pourtant à 5 ans, Agatha démontre son intelligence en prouvant qu'elle savait lire.





Enfant, Agatha inventait des histoires pour ses chatons et aimait les maisons de poupées. (Elle achètera 8 demeures, avec la célébrité.)





Timide, attirée par le chant, Agatha ne put se produire en public et le monde y gagna un grand écrivain...

Elle lança la mode des voyages au Moyen Orient, avec "Le crime de l'Orient Express" et "Mort sur le Nil"...





C'est pendant ces excursions, qu'Agatha découvrit Mallowan, son archéologue, qui l'épousa (après le divorce avec Archibald Christie)...





" Je crois que l'on tue plus souvent les personnes que l'on aime que celles que l'on hait. Sans doute parce que les personnes que l'on aime peuvent vous rendre la vie intolérable." Agatha Christie.





"Agatha Christie: la femme à qui le crime a le plus rapporté depuis Lucrèce Borgia. "Winston Churchill

Une biographie passionnante qui se lit comme un roman!

Il faut dire que la vie d'Agatha Christie est plutôt romanesque entre l'épisode de sa disparition et ses voyages avec son second mari archéologue.

L'auteur écrit dans un style alerte et vif qui rend la lecture plaisante et jamais ennuyeuse. Elle arrive même à rendre intéressants ses démêlés avec le fisc, car elle fait toujours le lien entre les épisodes de la biographie d'Agatha Christie et sa production littéraire.

J'avais déjà lu beaucoup d'ouvrages sur Agatha Christie, mais j'ai encore appris des choses en lisant celui-ci, je suis donc ravie de cette découverte.

Lu dans le cadre de notre book club dont le thème du mois est "biographie -romancée ou non- et témoignage".

J'ai beaucoup apprécié cette lecture !

L'auteure a une écriture très fluide.

Le découpage en chapitres plus ou moins courts, globalement chronologiques, et un peu thématique, est adroit.

L'auteure ne m'a pas semblé avoir de complaisance vis-à-vis de son sujet : elle peint ses qualités et ses travers, raconte ses succès et ses déboires.

Son travail s'appuie sur des sources directes (les Mémoires d'Agatha et de ses proches), son oeuvre littéraire si abondante, la presse contemporaine ...

C'est documenté sans être barbant ni pontifiant.

Il faut dire que le sujet est passionnant : je n'ai pas lu tous les Agatha Christie (pour être honnête, j'apprécie Miss Marple mais j'ai beaucoup de mal vraiment avec Hercule Poirot !), mais j'ai aimé particulièrement @Le crime de l'Orient Express, @Ils étaient dix et surtout @La mort n'est pas une fin. La vie d'Agatha Christie est très riche, couvrant une époque de grands changements, de la fin de l'ère victorienne aux années 1970. J'ai été enchantée de suivre ses voyages ...

en bref : une lecture très agréable avec une belle écriture sur une personne passionnante !

Agatha Christie, toute mon adolescence, je suis une fan incontestée de Miss Marple (n’en déplaise à Poirot que je tolère et encore!) et adepte de ses ouvrages en général. Elle est La reine du crime par excellence, et inégalable selon moi.



Ce que je connaissais d’Agatha Christie, bah elle écrit des romans , voilà, pif paf pouf ça s’arrête là. Je me suis donc lancée dans sa biographie afin d’en apprendre un peu plus sur cette femme incroyable. Et elle a eu une vie incroyable. Bien sûr, je connaissais tout de même certains éléments, ainsi j’avais connaissance de sa disparition avant son divorce et de ses voyages au Moyen-Orient (je vous conseille d’ailleurs de lire La dame de l’Orient express de Lindsay Ashford qui, à partir de faits réels, romance le premier voyage d’Agatha au Moyen Orient), je savais aussi qu’elle avait épousé un archéologue. Tout le reste a été une réelle découverte, son enfance, ses peurs, ses ennuis avec le fisc… A certains moments, j’avoue que je me dis que j’aurais dû rester dans l’ignorance, conserver le mythe plutôt que de savoir. Très honnêtement, j’ai même peur que ça ne gâche quelque peu mes futures relectures.



Si le livre est bien écrit, très accessible, chronologique, j’ai regretté certaines révélations sur les livres. Si vous n’avez pas lu tous les livres d’Agatha Christie, sachez que cette biographie vous spoilera certains livres en faisant des révélations sur des personnages, ou en vous annonçant carrément qui a tué, c’est ahurissant mais c’est comme ça.



Il m’est difficile de vous en dire plus, si j’ai aimé découvrir la vie d’Agatha, j’ai regretté découvrir comment et pourquoi elle écrivait, mais bon, c’est comme ça, je ne pouvais pas le prévoir…
Lien : https://loeildesauron1900819..