AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Marie Hélène Poitras (43)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Griffintown

J' ai énormément aimé cette histoire de cochers et de chevaux. Le personnage de Marie et de Billy nous permettent de comprendre l'amour des chevaux, les soins à leur prodiguer et leur entretien, rien de très lumineux entre les box, mais que d'affection.



Les cochers connaisseurs de l' histoire, de l'architecture et du développement de leur ville frôlent l'errance eux-mêmes. Pouvant s'accrocher aux chevaux et au Saloon pour le temps d'un été.



Paul, propriétaire du business disparaît et réapparaît noyé dans le ruisseau d'eaux croupies.

Que s'est-il passé? Billy tarde à réagir et doit tant bien que mal s'occuper à faire rouler l'entreprise, les cochers, les bêtes : pour l'instant c'est la priorité mais il se promet de découvrir le fin mot de l' histoire.



Griffintown, je t'avais abandonné à l' époque où comme toi, je côtoyais la beauté et la misère du vieux Montréal.

Aujourd'hui, le plaisir d'y retrouver cette atmosphère.



L'écriture est compacte et poétique, il faut s'y laisser prendre afin de savourer se western moderne Montréalais. Pour le plaisir de comprendre les chevaux et les personnages légendaires ayant parcouru la ville, cette lecture vaut de s'y engager
Commenter  J’apprécie          00
Galumpf

Marie-Hélène Poitras nous entraîne dans des histoires marquées par le défi de notre temps : comment combler l’envie d’être ensemble.
Lien : https://www.journaldequebec...
Commenter  J’apprécie          00
Griffintown

Une découverte. La dernière fois que j'ai passé par Griffintown, c’était en 2022, je n'ai pas reconnu le quartier. Quand j’étais gamin, un grand parti de Griffintown a été rase pour construire l'autoroute Bonaventure ainsi que l'autostade. C’était un coin oublie. Marie-Helene Poitras la ramener à la vie, vue par les yeux des cochers. Je fréquentais un parti du vieux à l’époque avec mon père qui achetait des harnais pour ses chevaux chez Hector Lamontagne, rue St-Paul. Griffintown m'a donné le cadeau des souvenirs oublies avec une bonne dose de passion dans le mix. J'ai trouvé ce bouquin dans le bibliothèque de l'Alliance Française de Johannesbourg - tout est possible!
Commenter  J’apprécie          00
L'épopée de Timothée

Au début, mes enfants et moi avons eu du mal à embarquer, on avait l'impression que l'épopée de Timothée allait dans tous les sens, mais rapidement, on a lâché prise et on s'est laissé guidé par son imagination. Mon fils s'est identifié à ce personnage et a reconnu dans la façon de raconter son histoire comment lui-même raconte ses histoires, parfois sans queue ni tête. Je crois que c'est la principale force de cet album, on a vraiment l'impression que c'est un véritable enfant qui raconte son voyage avec ses mots à lui. Les images sont douces et soutiennent bien l'épopée. Une belle lecture que nous avons partagée en famille. Merci Masse Critique et les Éditions Fonfon pour ce bel ajout à notre bibliothèque familiale.
Commenter  J’apprécie          00
Soudain le minotaure

Je ne connaissais pas l'auteure mais c'est après plusieurs bonnes critiques que j'ai décidé de me lancer.

Un livre qui dérange. La victime raconte le crime. Le criminel aussi mais à sa façon. On entre dans dans la psyché du violeur.

Un roman lumineux malgré la thématique de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          20
Soudain le minotaure

L'écrivaine québécoise Marie Hélène Poitras, dont les histoires oscillent entre beauté et cruauté, publie une surprenante nouvelle édition restructurée de son premier roman, qui raconte une violente agression selon deux points de vue.
Lien : https://lactualite.com/cultu..
Commenter  J’apprécie          00
Griffintown

Il était une fois au Far Ouest de Montréal un quartier nommé Griffintown.

C'est un vieux quartier maintenant livré aux promoteurs et jadis occupé par les premiers arrivants Irlandais.

L'intrigue nous raconte l'histoire de la dernière écurie où chaque été cochers et chevaux s'assemblaient. On accède à la culture singulière des cochers d'une autre époque et de leurs règles propres; dans ce milieu, on règle les problèmes soi-même.

Les hommes à chevaux sont des personnages intrigants et ont tous une vie secrète souvent assez glauque. Vous aimerez la cavalière Marie et le personnage John.

Aujourd'hui Griffintown est livré aux « bobo ». Ne cherchez plus les cochers et les chevaux. Terminé le pèlerinage des touristes voulant découvrir en calèche le Vieux-Montréal.

L'argent s'en fout et les promoteurs aussi. Dommage.

Ce livre est assez court et se lit d'une traite.
Commenter  J’apprécie          50
La désidérata

La désidérata, mais quel récit singulier!! Un conte étrange ou le lieu et l'époque sont inconnus, un mélange d'ancien et d'actuel. Conte un brin magique quoique assez lourd ou il est question d'une génération de pères entretenant des liaisons qui se finissent mal avec les femmes travaillant au domaine. J'ai particulièrement apprécié le choix du vocabulaire et la tournure des phrases qui m'ont fait penser au vieux français 16e-17e siècle. Et que dire des passages chantants de nos vieilles comptines, miroitant un côté sombre, c'était tout simplement exquis! J'ai adoré!
Commenter  J’apprécie          40
La désidérata

« Celui qui nous observe d’en haut et nous tient en joue jusqu’au dernier moment sans jamais relâcher sa surveillance. » Les personnages de La Désidérata, dernier roman de Marie-Hélène Poitras, évoluent sous le poids de regards tapis dans l’ombre. Au domaine de la Malmaison, le père Berthoumieux et son fils Jeanty chérissent le souvenir de Pampelune, épouse et mère bien-aimée, morte il y a fort longtemps dans des circonstances obscures. Appréciés et respectés des villageois de Noirax, les deux hommes récemment réunis, s’évertuent à redonner vie et prospérité à leur domaine ainsi qu’à leur communauté. Mais Victoire la bougresse, servante de la famille, pressent que ce bonheur tranquille tire à sa fin avec l’arrivée prochaine d’une femme aux desseins mystérieux et inquiétants.

Il plane sur le récit une aura fantastique rappelant les contes anciens que les comptines enfantines et les chansons aux origines médiévales complètent à merveille. Marie-Hélène Poitras déploie sa plume agile et imaginative au service d’une histoire qui m’a beaucoup plu dès les premières phrases. Cependant, les personnages une fois installés dans un décor champêtre des plus invitants, l’intrigue s’est dispersée dans plusieurs directions, n’offrant plus de fil conducteur, pourtant présent dans la première moitié du livre. À ce titre, légère déception mais qui n’altère en rien le plaisir ressenti à la lecture.

Je remercie Masse Critique de Babelio pour m’avoir donné l’opportunité de renouer avec l’écriture sublime de cette autrice, découverte avec le roman Griffintown.

Commenter  J’apprécie          150
La désidérata

Ce n'est pas seulement un roman, c'est une œuvre d'art en soi.

L'auteur y réinvente la manière d'écrire d'une plume très personnelle, sensuelle, poétique, dans un univers qui mêle les âmes et la nature de manière indistincte.

Parfois délicat comme le parfum d'une rose, parfois brutal comme une proie qui tombe sous les dents du prédateur, ce roman nous plonge dans le mystère d'un village et de ses désidérata, femmes énigmatiques tant adorées que haïes.



Une très belle découverte !
Commenter  J’apprécie          30
La désidérata

Difficile de décrire ce roman de Marie-Hélène Poitras. La désidérata raconte l'histoire de divers personnages qui vivent des difficultés. Je ne peux pas vraiment être plus précise pour ce qui est d'un résumé car je referme ce roman en n'ayant rien compris. Même les phrases (pas toutes mais plusieurs) n'ont ni queue ni tête autant dans leurs structure que dans leurs sens. Mais moi qui aimes les phrase qui font rire par leur absurdité, je me suis régalée. Mais malheureusement, je ne crois pas que c'était l'effet recherché par l'auteur.

Ne mettons pas toute la faute sur les épaules de Poitras et de la désidérata. Comme je ne saisissais pas ce qui s'y passais et que j'ai été occupée dans les derniers jours, je ne me suis pas casser la tête a recommencer depuis le début pour lire plus lentement. J'y aurais peut être gagner mais comme j'avais aussi été déçue par Griffintown, j'en suis seulement venue a la conclusion que je n'étais pas la première fan de Marie Hélène Poitras.
Commenter  J’apprécie          40
La désidérata

Ce qui fait de grands écrivains, c’est la capacité d’envoûtement. La désidérata prouve que Marie Hélène Poitras est du nombre.
Lien : https://www.journaldequebec...
Commenter  J’apprécie          00
Griffintown

La récente parution du dernier roman de Marie-Hélène Poitras (Desiderata) m’a rappelé la sortie de son précédent, Griffintown, il y a déjà une bonne dizaine d’années. La critique avait été favorable, tout comme pour son premier (Soudain le minotaure). J’avais retenu les titres mais les avait délibérément ignorés à l’époque, préférant plutôt me concentrer sur la littérature étrangère. Mais je n’avais pas oublié et ayant plus de temps libre maintenant à consacrer à la lecture, je me suis donc empressée de rattraper Griffintown avant de commencer Desiderata.

L'action de Griffintown se déroule à l'ouest de la rue Berri à Montréal, au bord du canal Lachine, où se situe la dernière écurie de chevaux de calèches. Pressé de toutes parts par les promoteurs immobiliers, le propriétaire Paul Despatie résiste aux assauts jusqu'à ce que Billy, son vieux palefrenier, retrouve son corps criblé de balles dans le ruisseau d'à côté.

Marie-Hélène Poitras fait revivre avec chaleur et vivacité l'industrie des calèches touristiques, disparues depuis peu du Vieux-Montréal. On sent, dans les mots et qualificatifs choisis par l’auteure, un réel attachement pour ces bêtes en fin de carrière qui ont longtemps servi les humains aux siècles précédents, tout comme envers ses personnages de cochers bourrus à l’allure de cow-boy, pressentant la disparition imminente de leur petit monde enclavé dans la ville tentaculaire. Quelques apartés historiques s’insèrent avec justesse dans le récit, lui donnant du même coup un relief plus intéressant, car l’intrigue elle-même se révèle un peu mince.

Bref, une lecture franche et plaisante.

Commenter  J’apprécie          140
La désidérata

Un silence romanesque de presque dix ans a suivi Griffintown, son superbe western urbain de 2012, assez pour se demander si Marie Hélène Poitras avait voulu se faire désirer avec "La désidérata" qui arrive ce mardi en librairie.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
Commenter  J’apprécie          00
La désidérata

En racontant l’histoire des habitants d’un village fictif, Noirax, elle fait revivre les drames et les quêtes des uns et des autres, et montre à quel point le retour à la vie peut être lumineux après une période sombre.
Lien : https://www.journaldequebec...
Commenter  J’apprécie          00
Griffintown

Western urbain. Histoire d'amour. Histoire de meurtre. C'est pas complétement juste ça, mais ça l'est quand même... Une lecture atypique, du moins, pour moi... Je n'ai pas souvenir d'avoir lu un livre de ce genre. Poitras nous amène dans le monde des promeneurs de touristes assis confortablement dans une calèche ; univers qui devient fascinant par la plume de l'autrice. C'est également l'occasion pour elle de nous raconter un quartier, populiste, presque disparu, régit par ses codes, ses règles, ses bandes, sa pègre... Ce livre pourrait faire office de document historique... Mais c'est de la fiction, n'est ce pas ? J'ai passé un super moment de lecture, qui a passé trop vite, grâce à la plume saccadée, imagée, olfactive, vive, incisive, rythmée et sans complexe de Poitras... Je ne regrette absolument pas ma lecture...
Commenter  J’apprécie          140
Griffintown

Ce livre ne m'a pas convaincu du tout; une tentative de pseudo western urbain où tout est esquissé mais rien n'est achevé. À preuve, en refermant le livre, je me questionne encore sur l'intention de l'auteure. Nous présenter divers personnages dont les vies sont à la dérive pour différentes raisons? Élaborer une fable urbaine aux allures de far-west mythique? Nous mettre en garde contre les périls du développement urbain? Nous faire partager le microcosme du monde des calèches à Montréal? Nous instruire sur les chevaux? Il y a un peu de tout cela ici, mais 200 pages c'est trop peu pour tout cela. Et ce n'est pas en renommant de la bière en « pisse de cheval » ni les aspirants cochers en « pieds tendres » que l'on induit vraiment l'esprit du vieil Ouest... Bref le contexte est intéressant mais mal exploité; à vouloir tant en faire en si peu on bâcle inévitablement.
Commenter  J’apprécie          40
Griffintown

Ouvrir un livre québécois est toujours une aventure parce que le livre est écrit en français mais un français qui peut nous surpendre à tout moment, comme ça, au détour d’un paragraphe.



Dès l’incipit de Griffintown on est ailleurs : "Le jour se lève sur Griffintown après le temps de survivance, les mois de neige et de dormance."



Quelques mots sur l’histoire : Billy le lad s’occupe toute l’année de l’écurie, Paul le patron est plus un gestionnaire. Cette écurie se trouve à quelques centaines de mètres du métro à Québec mais c’est déjà un autre monde : le monde des calèches et des cochers, dont le métier est de « promener les touristes » dans Québec (à mi-chemin donc entre des cow-boys et des attrape-nigauds). C’est un monde dur que décrit Marie-Hélène Poitras, un monde de laissé-pour-compte qui ne vivent et ne travaillent que six mois dans l’année, au contact de ces fameux chevaux et qui le reste du temps essayent de survivre à l’hiver.



Dans les premières pages on sait que le patron de l’écurie va mourir, assassiné. Par qui ? pourquoi ? c’est un peu le sujet du livre mais pas tant que ça, le sujet est surtout de décrire ce monde au bord de la disparition, un monde où il n’y a pas réellement de lois.



On a liquidé le patron. L’ordre des choses, jusque-là immuable, vient d’être renversé. Il y aura des questions d’honneur à soupeser, peut-être une vengeance à orchestrer et probablement un message à décoder. Les hommes de chevaux vont devoir rétablir la justice ou s’en fabriquer une et l’imposer. En règle générale, les policiers ne viennent pas au Far Ouest ; les autorités laissent les hommes de chevaux régler leurs affaires entre eux, en autant que leurs histoires ne débordent pas les frontières du territoire. Ce qui se passe à Griffintown reste à Griffintown ; il en a toujours été ainsi.



Le meurtre du patron n’est pas à l’avant de la scène, plutôt même un prétexte : on suit surtout les débuts professionnels de Marie, jeune femme naïve, qui veut vivre au contact des chevaux et de la nature. Elle se lance, pleine d’enthousiasme, dans sa première saison en tant que cochère.



En conclusion : frais et rude à la fois, dépaysant et plein d’humour, une réussite.
Commenter  J’apprécie          30
Griffintown

une peu déçue à la lecture de ce livre. Son grand intérêt réside dans le fait que l'auteur a été cochère et qu'on apprend beaucoup sur la difficulté de conduire une calèche en ville. L'histoire pseudo policière qui sert de fil conducteur est trompeuse et pas très intéressante; la description des transformations de ce quartier de Montréal en est presque oubliée.
Commenter  J’apprécie          30
Cherchez la femme

Sous la direction d’India Desjardins, ce sont une quinzaine d’écrivains et d’écrivaines qui se sont prêté(e)s au jeu d’écrire une nouvelle sous le thème de la FEMME. Bien que ces nouvelles soient plutôt inégales en termes de longueur et de qualité, j’ai somme toute passé un bon moment en compagnie de ces auteurs. Presque tous les sujets y passent : Eve dans son Jardin d’Éden éprise de liberté et d’indépendance, la maternité, l’amour décliné à toutes les sauces, les femmes carriéristes, les femmes au foyer… Mention toute particulière à Marie-Julie Gagnon, avec sa nouvelle d’une fille qui mène une double vie technologique. Je n'avais lu de Gagnon, et j'ai de suite accroché à son style. Dommage que sa nouvelle ait été si courte. À Marie Hélène Poitras aussi, avec une écriture sans censure sur deux destins tragiques et écorchés qui finissent par se trouver. Mais mon coup de cœur est sans surprise : la nouvelle signée par mon chouchou Patrick Senécal… un monde de femmes bouleversé par l’arrivée d’un homme. Un brin surréaliste, mais avec une signature propre : meurtre et sang, bien évidemment ! Un vrai petit bijou de nouvelle et je salue l’audace de Desjardins de l’avoir mise dans ce recueil.
Commenter  J’apprécie          140




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marie Hélène Poitras (217)Voir plus

Quiz Voir plus

Scarlett et Novak

Qu'est-ce qu'est Scarlett ?

un téléphone
un brightphone
un biphone
un sonephone

10 questions
22 lecteurs ont répondu
Thème : Scarlett et Novak de Alain DamasioCréer un quiz sur cet auteur

{* *}