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Critiques de Marie Laberge (498)
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Le Goût du bonheur, Tome 1 : Gabrielle

Dans le Québec des années trente... je suis entrée dans la vie des Miller, Gabrielle et Edward et leurs enfants... mais aussi les soeurs de Gabrielle : Georgina et Germaine empreintes de religiosité, ainsi que leur frère Cyril... curé de son état.

Si Georgina et Germaine ont leurs principes de cette époque... Gabrielle est le frémissement de la femme moderne, la mère mais aussi l' amante de son mari Edward et non pas la femme soumise.

J' ai aimé le charisme de Gabrielle, la vie de cette famille m' a passionnée... la petite Adélaïde au caractère bien trempé, sa tendresse indéfectible pour son ami Florent si inventif et créatif malgrè son très jeune âge.

Et puis, Nic McNally, ami de la famille... magnifique Irlandais et merveilleux de coeur...

Ha quelle belle saga ! merci Marie Laberge pour tous ces personnages hauts en couleurs... Votre roman " Gabrielle " est tout simplement Magnifique.
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Le Goût du bonheur, Tome 1 : Gabrielle

Ce livre est super! Il raconte l'histoire d'une famille avant la Guerre. Nous découvrons les moeurs de l'époque, les habitudes et les difficultés d'y vivre (pour les femmes par exemple). Derrière cette simplicité, on assiste aux hauts et aux bas d'une famille. Le lecteur est le témoin d'un nid d'amour entre la belle Gabrielle et son époux Edward, entre leurs enfants, oncles,... Ce livre vous emmène dans une atmosphère particulière et vous partagez la vie de ces magnifiques héros.

Le premier tome se concentre sur Gabrielle, sa relation avec son époux et leur entente sexuelle déplacée pour les moeurs de l'époque, sa relation privilégiée avec Adélaïde (qui a également une relation particulière avec son père), l'entente entre Florent (l'enfant de l'île) et Ada...

Gabrielle est une femme d'une rare beauté et gentillesse. Très en avance sur son époque, elle se met au service des plus démunis quitte à se mettre en danger. La fin du premier tome clôture se bonheur parfait qu'était la vie de Gabrielle d'une manière brusque et extrémement triste...
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Le Goût du bonheur, Tome 1 : Gabrielle

J’ai démarré cette saga pour un challenge mais aussi parce qu’une amie québécoise m’en avait parlé il y a un certain temps. C’était l’occasion de la démarrer.



J’ai beaucoup aimé entrer dans cet univers du début du 20eme siècle au Canada. Il y a tout un contexte politique jusqu’à la guerre que l’on connaît peu. On nous apprend plus la guerre du point de vue européen (en France en tout cas).



On suit Gabrielle, femme éduquée dans des principes religieux et souvent rétrogrades sur le statut de la femme, elle, moderne élève ses cinq enfants dans l’écoute et le respect que ce soit un garçon ou une fille.

Très amoureuse d’Edward son mari, on suit leur vie pendant une quinzaine d’année pour ce tome.



On se laisse prendre au jeu, on aime les personnages parfois on n’est pas d’accord avec eux mais Gabrielle avec toute la candeur qui l’accompagne manœuvre bien cette famille, certes aisée, mais fort attachante.



Après il y a quelques passages délicats, les mœurs ont évoluées et certains passages peuvent sembler complètement déplacés pour notre époque.



Une lecture fleuve de 700 ou 800 pages avec de belles expressions québécoises, beaucoup d’émotion, de sentiments, d’injustices parfois dont on se relève par la force de caractère et de la transmission.





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Mauvaise foi

J’avais lu plusieurs autres livres de Marie Laberge, mais je n’avais pas encore tenté ma chance avec ses polars.

Je dois dire deux choses : de un j’ai été très surprise du côté gore du récit et de deux j’ai bien apprécié autant l’enquêtrice, que l’intrigue du roman.



Je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus « cosy » vu les autres livres de Laberge que j’avais lu. Les aspects du viol et du meurtre à la hache m’ont un peu déstabilisée, je m’y serais attendu dans un livre de Patrick Senécal ou dans un polars scandinave, mais vraiment pas de celle qui a écrit la trilogie Le Goût du bonheur…



Une fois la surprise passée, j’ai bien apprécié les personnages élaborés par Laberge. Son enquêtrice des «cold case» à la SQ, Vicky Barbeau est intéressante et il fallait une femme avec son caractère pour tenir tête au commissaire français Patrice Durand (qui me tapait royalement sur les nerfs par moments).



Pour les petits bémols, j’ai trouvé que certains personnages ne s’exprimaient pas d’une façon convaincante pour l’âge qu’ils étaient censés avoir (Corinne et Yvan devraient avoir dans les 70 ans) … Mais bon, peut-être est-ce pour favoriser la publication du roman en France? Peut-être ai-je des préjugés sur la façon dont les gens des campagnes québécoises s’expriment quand ils ont plus de 75 ans?



Et il faut aussi mentionner que l’intrigue démarre trèèès lentement, les témoins se bornant tous à cacher une partie de la vérité au départ. Un brin plus de vigueur dans le rythme ne m’aurais pas été pour me déplaire.



Bref, j’ai été bien divertie et je vais essayer de trouver les deux autres romans policiers que Laberge à écrit avec ces deux enquêteurs, pour continuer ma lecture.

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Le Goût du bonheur, Tome 1 : Gabrielle

Comme je l’ai répété mainte fois ici, ami-lecteur, ma passion de la lecture date de ma prime jeunesse, une passion en fil rouge au fil des années, en dépit de la vie et des responsabilités toujours plus intrusives. Cette constance n’a pourtant rien de linéaire et je suis sans cesse entre deux relations amoureuses. Ainsi j’ai passé des années accro aux fresques historiques puis au fantastique avant d’être happée par la Bit-lit. Bien entendu le tout ponctués de nombres de coup d’un soir en science-fiction ou de liaison discrète mais brûlante pour la littérature de telle ou telle période, de tel ou tel pays. Il m’arrive aussi de me lasser un tantinet. Ce fut le cas pour la fresque historique que, après m’avoir occupée une grande partie de mon adolescence, j’ai évité le plus souvent ces dernières années. Est-ce l’âge qui apporte son flot de nostalgie ? Peut-être car j’ai récemment eu envie de retrouver ce premier amour. Pour ce faire j’ai jeté mon dévolu sur une grande saga familiale venue tout droit du Québec...



Note avant toute chose, ami-lecteur, que le Québec était une destination livresque encore inconnue pour moi. Aussi, je dois bien avouer que je ne connais presque rien de la culture québécoise et de l’histoire de cette belle province, du moins rien de sérieux. Je crois que c’est ce qui m’a d’abord attirée dans Le Goût du Bonheur : la possibilité d’explorer une autre culture et une langue riche de nos différences. Et ce pour un pavé de pas moins de 868 pages – les deux opus suivants étant aussi épais - ! Mais qu’en est-il au terme de ma lecture ?



Le récit commence en 1930 avec la famille Miller et surtout Gabrielle, mère de déjà cinq enfants qui en attend un autre. Et je suis tombée amoureuse. Follement… Parce que Marie Laberge a su trouver un bel équilibre. La société qu’elle nous dépeint tourne autours d’une Eglise intransigeante et puissante qui dicte la place de chacun, particulièrement celle des femmes. Tout au long de récit Gabrielle vit des déchirements entre ce qu’on lui a inculqué et ses révoltes contre les injustices. Dès les premiers paragraphes on sent que la condition de la femme sera au centre du roman. Avec des scènes parfois difficiles. Ainsi lors d’une fausse-couche c’est la fille aînée des Miller qui s’occupe de nettoyer les draps et, alors qu’elle n’a que sept ans, voilà ce que sa mère remarque :



« Oui, sa fille sait que la honte sèche à la cave, que le secret se garde. »



Dans ce monde enchaîné par la Religion, le couple de Gabriel et Edward fait figure d’exception et j’ai adoré leur relation. Le talent de madame Laberge est de ne pas tomber dans un extrême, oui Gabrielle se rebelle mais sans tomber dans la caricature, elle ne va pas complètement à l’encontre de qu’on lui a inculqué.



Pour ne pas dévoiler la trame du roman, je vais me contenter de dire que la galerie de personnages que nous offre ce premier tome du Goût du Bonheur est varié. Qui plus est, sont abordés nombre de thème passionnants : féminisme, racisme, la difficulté de sortir de son milieu, la foi,… Une vraie fresque familiale avec tout ce que j’aime : romance et drame sur fond d’Histoire. Bref vivement le deuxième tome !


Lien : http://altervorace.canalblog..
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Le Goût du bonheur, Tome 1 : Gabrielle

J'ai adoré cette saga familiale qui se déroule au Québec, au début du XX e siècle puis sur plusieurs décennies. J'ai aimé le style d'écriture, le regard historique et la place des femmes, son évolution à cette époque. Trois pavés de 800 pages....Nous sommes à Québec, au début des années 30, juste après le krach boursier de 1929. La pauvreté vient frapper durement les habitants de Québec.

Grâce à un mariage d'amour, contrairement aux mariages arrangés de l'époque, Gabrielle et d'Edward ont construit une famille tant désirée.

Ce couple différent pour l'époque est très moderne, ose les sujets tabous de l'émancipation féminine mais aussi cette chape de plomb religieuse de l'époque… car là est la vraie quête de Gabrielle…Véritable pilier familial, Gabrielle illumine ce premier tome de sa gentillesse, de son intégrité et de son intelligence.

Elle se lance dans un subtil jeu au coeur de la famille autour d'idées différentes, et son opposition subtile avec les mentalités traditionnelles de ses soeurs est tout simplement exquise.

Adélaïde, la fille aînée de Gabrielle et Edward, enfant précoce, indépendante et volontaire m'a beaucoup plu.

Nic, ami de Gabrielle, également personnage très moderne car à l'époque c'était inconvenant d'avoir des échanges épistolaires avec quelqu'un hors mariage. On sent avec beaucoup de réalisme, la montée de l'antisémitisme, les prémices de la guerre...

On entrevoie beaucoup de réalisme sur le climat de l'époque, avec notamment l'antisémitisme croissant et les prémices d'une guerre.

L'écriture est belle, on se laisse bercer par le destin de tous ces personnages, leurs évolutions et destins à travers de nombreux questionnements sur la société.
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Le Goût du bonheur, Tome 3 : Florent

Des larmes dans les yeux. La douleur d’une rupture, d’une fin. J’ai fini Florent pendant des mois, lisant quelques pages au compte-goutte pour ne pas quitter cet univers, pour ne pas avoir fini, pour rester avec ses personnages si vivants, si vrais, si profondément humains. Est un chef d’œuvre, le roman que l’on ressent comme tel et tel est le cas de la trilogie de Marie Laberge. Si québécois en apparence, si universel en réalité. A aucun moment, l’auteure ne perd son souffle. Elle fait de l’intime, le terreau de tous les combats : combat contre l’obscurantisme religieux, combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes, combat contre l’homophobie, combat congre les conventions sociales… Vivre, survivre, croire dans le rebond de la vie quand elle se dilue. Chacun a deux naissances et doit vivre deux accouchements. Le premier naturel dont il est témoin plus qu’acteur puis l’accouchement de soi-même, dont on est seul responsable, un accouchement qui est un cheminement vers sa propre liberté… Car le gout du bonheur est avant tout le courage intime de sa propre liberté. Merci Madame Laberge pour ces longs moments passés avec vous et pour ce cadeau que vous avez offert à nombre de vos lecteurs, et à moi assurément, se sentir chez soi, chez vous
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Le Goût du bonheur, Tome 2 : Adélaïde

La fin du premier tome était explosive, celle-ci est encore meilleure ! Plus le choix que de lire le 3 !
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Le Goût du bonheur, Tome 3 : Florent

Le 3è volet de la saga s'achève et je quitte à regrets cette famille. Le début de ce tome comportait pour moi quelques longueurs et le caractère un peu borné d'Adélaïde avait tendance à m'agacer . Mais la narration est montée en puissance, notamment avec les personnages principaux que sont pour moi Léa et Leah, deux personnalités fortes et intéressantes. Certains passages sont intenses, par exemple l'histoire de Bérénice, victime d'inceste, enceinte et rejetée par la société ainsi que celle de Marcel Tessier, sportif homosexuel agressé par ses coéquipiers, histoires qui entraînent non seulement l'écoeurement et la révolte de Leah, mais aussi celui de la lectrice que je suis. Ce volet aurait pu s'appeler Léa et Leah.
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Le Goût du bonheur, Tome 2 : Adélaïde

Après la très belle entrée en matière du premier tome, l’intensité du récit ne faiblit pas dans ce deuxième tome de la trilogie Le goût du bonheur, consacré cette fois à Adélaïde, la fille aînée de Gabrielle et Edward. Gabrielle est décédée accidentellement et la famille va devoir continuer à vivre malgré cette perte et malgré la guerre qui fait rage en Europe et au cours de laquelle les Canadiens paieront un large tribut. Les personnages sont toujours aussi profonds et variés, et les sujets de société abordés sont extrêmement intéressants. La libération de la femme, l’émancipation par rapport à la religion, accélérées par la guerre qui voit les hommes partir et pas toujours revenir, le désir, le plaisir, l’éducation, l’esthétique, la mode, la culture…on n’a pas le temps de s’ennuyer dans ce roman. Et à peine la dernière page tournée, on se plonge bien sûr immédiatement dans le troisième tome !
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Le Goût du bonheur, Tome 1 : Gabrielle

Un roman qui peut effrayer pars le nombre de pages et cela ne va pas en s'améliorant avec les tomes suivants qui sont encore plus volumineux. 939 pages pour le deuxième tome et 1091 pages pour le troisième. Mais ne vous laissez pas distraire, perturber ou effrayer par le nombre de pages ou le récit un peu lent des premières pages et plongez tête baissée dans cette saga familiale qui je l'avoue après un petit temps d'adaptation dû au vocabulaire (quelques thermes Canadiens) et un peu de lenteur (le temps de mettre en place les personnages, la période, le contexte), la lecture deviendra fluide et agréable.



Puis-je parler ici d'un roman féministe, je crois que oui en partie tout du moins. Ce premier tome est principalement consacré à Gabrielle. Mère de cinq enfants et épouse heureuse, follement amoureuse de son mari qu'elle a épousé par amour envers et contre tout malgré le désaccord de son père. Ce qui fait d'elle d'entrée de jeu, une héroïne qui se bat pour ses convictions et à l'époque ce n'est pas rien car l'histoire se déroule entre deux guerres. Une période difficile, une fois la première guerre mondiale terminée, quand la vague se retire, reste la misère et le chagrin qui restent.



Un roman qui nous conte par exemple à travers ses personnages, l'émancipation de la femme ainsi que le sujet plus que délicat de la contraception en désaccord avec l'église. On voit grandir les enfants et vieillir les adultes. Peu à peu d'autres personnages viennent habilement se greffer au récit pour l'assaisonner et doucement certains d'entre eux prennent une place importante pour en devenir les personnages principaux des tomes suivants.



Un roman habile et intelligent, historique, familiale, féministe, doux et fort à la fois. Il est dosé à merveille et les pages se tournent toutes seules jusqu'à la fin. Marie Laberge clôture ce premier tome de manière incroyable où la seule option possible est de se jeter sur le deuxième tome pour poursuivre la lecture.



En conclusion, un coup de cœur pour ce premier tome qui m'a captivée. Ne vous laissez pas impressionner par le nombre de pages ce n'est qu'un détail, le voyage en vaut la peine. Et un conseil, ayez le deuxième tome à porté de main.
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Mauvaise foi

Vingt deux ans après le meurtre d'Emilienne, une femme aimée et respectée de tous, le commissaire français Patrice Durand et la détective québécoise Vicky Barbeau rouvrent l'enquête. A l'époque un coupable avait été identifié et il est toujours sous les verrous.

Au fil des pages, Marie Laberge nous invite à faire connaissance avec les différentes personnes en lien avec la victime et le meurtrier, les langues se délient, les souvenirs reviennent à la mémoire. L'intrigue sert de fil conducteur à une réflexion sur le pouvoir de la religion, le poids du silence, les conséquences du sadisme de certains hommes, notamment d'Eglise... Une fois encore j'ai beaucoup apprécié le style de Marie Laberge, ses expressions québécoises, le rythme du roman. J'ai également été très intéressée par sa manière de nous donner à voir les différences entre les façons de réagir en France et au Québec.
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Le Goût du bonheur, Tome 3 : Florent

Marie Laberge continue à explorer des thèmes qui lui semblent chers : l’amour, la famille, la religion, la folie, la vengeance, la justice, l’homosexualité, l’acceptation des différences, l’émancipation des femmes, le deuil, l’amitié, le pardon, le conformisme, l’étroitesse d’esprit, le poids des secrets, la douleur… J’ai aimé le rythme, les expressions québécoises, l’intensité des évènements vécus, les émotions des personnages, le style. Quel talent !

Avec cette trilogie de près de 2800 pages, dont plus de 1000 pour ce dernier volet, Marie Laberge nous invite à savourer notre vie comme elle vient, tout simplement. « La vie nous brise, Florent, elle nous abîme, nous malmène. Mais on fait pire : on l'ignore, on la laisse passer et on la déteste d'être aussi exigeante. La vie t'a fait mal, elle n'est pas juste, nous le savons. Mais il n'y a qu'une réponse et c'est vivre, porter ses bleus et ses bosses et vivre quand même. » p.1007 et 1008

Outre les différents membres de la famille Miller, McNally et Singer, toujours aussi attachants, c’est vraiment ce que j’ai envie de retenir du Goût du bonheur : cette incroyable force de vie en dépit de tout.

Que vais-je bien pouvoir lire après ça ? De peur que tout me paraisse fade après ça, j'ai emprunté à la médiathèque deux autres livres de Marie Laberge. A suivre...
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Le Goût du bonheur, Tome 1 : Gabrielle

Une saga découverte par hasard. J'avais lu et apprécié la saga de Sara Lark sur la Nouvelle Zélande.

Le gout du bonheur se situe à partir des années 1930 au Québec dans une famille catholique mais avec des forts caractères en avance sur son temps. Gabrielle est le prénom de la mère de famille, épouse aimante et dévouée à ses enfants mais aussi source de désir de son entourage. La situation du Canada est bien décrite et les personnages sont réalistes et touchants. J'ai hâte de lire la suite des aventures des Miller et notamment des inséparables Adelaide et Florent.

Je laisse que 4 étoiles à ma critique notamment par l'aspect au premier abord rebutant du livre avec l'absence de chapitre ou de paragraphe, pouvant laisser un sentiment d'étouffement et l'écriture canadienne; j'ai du attendre le quart du roman pour vraiment m'en intéresser.
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Le Goût du bonheur, Tome 1 : Gabrielle

Comme beaucoup d’entre vous, j’ai entendu parler de la trilogie du Goût du bonheur de Marie Laberge grâce à Margaud Liseuse et il ne m’a pas fallu longtemps pour ajouter ces titres à ma wishlist. Je suis très friande de sagas familiales et il ne m’en fallait pas plus pour me séduire. C’est grâce à une amie qui avait glissé le premier volume dans un joli swap, que j’ai enfin pu me plonger dans l’univers de Gabrielle et de sa famille, au Québec dans les années 1930.



Dès le début du roman, j’ai découvert avec tendresse Gabrielle, entourée d’Edward, son mari aimant et de leurs cinq enfants (Adélaïde, Béatrice, Fabien, Rose et Guillaume). Au fil des pages, le lecteur assiste au quotidien à la fois paisible et animé de cette famille idéale. On y rencontre également toute une galerie de personnages secondaires plus attachants les uns que les autres, comme les sœurs et les nièces de Gabrielle, ou en encore Nic, l’ami intime de la famille. L’autrice réussit avec talent à nous passionner par les petites aventures de ces protagonistes, si bien que les pages se tournent à une vitesse folle, malgré la longueur du volume.



Derrière ce roman, assez léger en apparence, se cache également une fresque de la première moitié du XXe siècle au Québec et j’ai par exemple été très intéressée par la façon dont l’arrivée de la seconde guerre mondiale est appréhendée. La qualité de ce tome, outre l’efficacité de ses petits feuilletons, tient également au personnage de Gabrielle, femme forte et amoureuse, déterminée à vivre comme elle l’entend, malgré la morale rigoureuse imposée par l’Eglise. Modèle de l’émancipation féminine et proche du combat des suffragettes, l’héroïne est une vraie source d’inspiration.



On peut bien sûr trouver quelques défauts à ce début de trilogie, comme une intrigue qui allie quelques longueurs et un dénouement un peu rapide, ou bien un style littéraire discutable (il s’agit peut-être d’une déformation professionnelle, mais j’ai parfois un peu de mal avec la syntaxe québécoise). Dans l’ensemble, j’ai cependant été enchantée par cette lecture qui m’a accompagnée avec douceur pendant les fêtes de Noël.



Sans être un chef-d’œuvre littéraire, l’intrigue est une franche réussite. La fin du roman est même un véritable choc et me laisse si impatiente de découvrir la suite, que j’ai envie de me précipiter à la librairie pour acheter le deuxième tome !
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Le Goût du bonheur, Tome 2 : Adélaïde

’ai retrouvé avec un immense plaisir le style littéraire et la plume magique de Marie Laberge. Encore une fois, elle a su m’embarquer dans son monde. Je me suis une nouvelle fois plongée avec délice au sein du Canada de la Seconde Guerre Mondiale. Sur une base de saga familiale, l’on découvre les difficultés du quotidien auxquelles les canadiens anglais comme français ont du faire face sans jamais tomber dans la complainte de souffrance.



Nos protagonistes vont être à nouveau mal mené par la vie dans un tourbillon de sentiments et de révélations.



Je ne peux que vous conseiller de lire et de plonger dans ce monde du 20ème siècle bouleversé et bouleversant magnifiquement retranscrit par la plume de Marie Laberge.



Pour plus de détails ... rdv sur mon blog. De bonnes lectures
Lien : https://lavoleusedemarquepag..
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Ceux qui restent

Sylvain se suicide et ceux qui restent témoignent de la façon dont on vit l'après. Sa Maman, son Grand-Père, sa femme, ...



La vision de chacun au départ bien séparée va se rejoindre; liés tous qu'ils sont par la disparition d'un seul homme.



Un livre qui m'a prise aux tripes littéralement.

J'ai pleuré les premières pages, été très émue dès le début.

Les sentiments enfouis avec le départ des proches.

ça a continué tout le livre. Touchant, rageant, épatant, drôle et tellement vrai...



Merci Marie Laberge.

Ceux qui restent, un cadeau.

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Annabelle

Un roman psychologique permettant de comprendre que l'attitude de certains adultes est liée aux souffrances liées à l'enfance et qu'elles peuvent être transmises sur plusieurs générations si aucune d'elles n'a le courage de briser les chaînes. A lire absolument!!!!
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Le Goût du bonheur, Tome 3 : Florent

J'ai découvert cette écrivaine par hasard et c'est avec bonheur que j'ai dévoré les 3 tomes de cette saga familiale (sur une plage crétoise) .

Emotions , joies et drames familiaux nous transportent au Québec à partir des années 30 .Personnages attachants ; j'ai refermé le livre avec regret !

Un vrai régal !
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Le Goût du bonheur, Tome 1 : Gabrielle

J'ai lu ce gros livre en été 2013. Cela se passe à Québec dans une famille plus que bourgeoise.

Les personnages sont attachants et bien comme dans la vraie vie. Certains, comme Gabrielle déploient une grande énergie vitale et d'autres comme sa soeur sont plus fragiles, moins énergiques.

Les expressions canadiennes m'ont beaucoup amusée.

Bien qu'on soit dans les années 30, les femmes ont déjà dans ce milieu, un moyen contraceptif qu'est le diaphragme. On en était loin dans nos régions je crois.
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