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Critiques de Marie Laberge (498)
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Juillet

Un roman conseillé, prêté et donc lu ! Résultat surprenant...



Un peu déroutée au départ je dois dire. Surtout au niveau des dialogues dans lesquels on retrouve pas mal d'expressions québécoises (tout à fait compréhensibles cela dit mais en français on ne le dirait pas de la même manière), et puis on se demande un peu ce qu'on fait là, à observer cette famille et la fête qui se prépare. C'est un peu lent mais bien écrit, on sent la langueur de ce chaud mois de juillet...

Et puis les choses s'affinent, les masques tombent, les faiblesses se révèlent avec pour apogée l'arrivée de la femme du jour, celle pour laquelle tous sont réunis.



J'ai beaucoup aimé le personnage de la belle-fille, mal à l'aise dans son couple et qui a des difficultés à se positionner entre son rôle de mère et sa féminité, son désir. J'ai aimé Simon, si bienveillant et tout en retenue. Tout comme j'ai peu apprécié son fils, en quête permanente d'approbation, hésitant et même cruel, et comme j'ai détesté le mère sans aucune nuance !

Pourtant ce roman n'est pas manichéen, tous ont une face cachée peu reluisante.



Je me suis donc laissée porter par cette ambiance d'une journée d'été à la campagne, où un petit enfant nu à l'exception de sa couche poursuit le chat dans les allées du potager, où l'on fait la sieste à l'ombre d'un arbre, où plane l'odeur d'une grillade...

Jusqu'à ce que la pression contenue de toute part déborde finalement et que la tension monte, que les uns et les autres craquent, cèdent ou crachent leur venin. Jusqu'à cette fin terrible et choquante sur laquelle on referme le livre le souffle coupé.



En résumé c'est une sacrée lecture. Pas LA lecture mais une bonne, une de celles qui ne promettent rien mais offrent beaucoup et dont on se souvient longtemps...
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Revenir de loin

Yolande, la cinquantaine, émerge lentement du coma dans lequel elle était plongée à la suite d'un grave accident de voiture. Amnésique, elle ne reconnaît aucun de ceux qui se présentent comme ses "proches" et refuse de revenir dans cette vie qui lui parait complètement étrangère: son mari la répugne, celle qui se dit sa fille la laisse de marbre...Seul l'émeut le monologue murmuré par son voisin de chambre, jeune homme blessé dans son corps et son âme. Elle tente alors de reprendre le cours de sa vie, vierge de tout passé. Malgré elle, celui-ci s'imposera et refera surface inexorablement.



J'ai toujours bien aimé lire Marie Laberge.

Mais j'ai été surprise de trouver ça assez mal écrit: j'ai trouvé le style vraiment lourd.

Trop de longueurs, de redites, comme si elle n'était pas sûre qu'on ait compris...

Cependant, l'histoire est originale et la construction intéressante. Les personnages sont attachants, et les liens émouvants qu'ils tissent peuvent faire penser à "Ensemble c'est tout" d'Anna Gavalda.

J'avais tout de même très envie, comme elle, de faire la lumière sur sa vie et les drames l'ayant construite. Bon moment de lecture, sans plus.
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Annabelle

Lu à 15 ans : adoré

Lu à 29 ans (en prévision de le faire lire à mes élèves) : aimé encore, quoique je j'aie été plus consciente de la manie de l'auteur à plonger dans le mélo à la tragédie grecque (personnages qui meurent de façon tragique) et ses thèmes récurrents comme l'attirance entre personnes d'âge différent. Mais somme toute, une Annabelle attachante, symbole de l'adolescente plus mature que son âge, et un Étienne attirant, symbole de l'adolescent différent qui a, derrière sa cuirasse, une douceur infinie. Bref, un Edward et une Bella du monde réel.
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Le Goût du bonheur, Tome 3 : Florent

Me voilà au bout de cette saga . J’ai plus à dire sur ce tome que les autres. Je suis divisée, fortement divisée.

Si certains passages m’ont plu et que j’étais contente de retrouver des personnages j’ai trouvé le livre bien trop long et surtout le langage et le style d’écriture me semble différent.

J’ai été choqué par certaines scènes et détails sordide de viol qui ne me semble pas apporter à l’histoire, et qui semble bien en trop quand il y a 1000 pages.

J’ai eu l’impression qu’on passait de scène en scène en observateur voire en voyeuriste, sur les scènes crues particulièrement alors que d’autres importante ne sont que des ellipses.

Adélaïde m’a particulièrement énervé, à la limite du despotisme elle veut décider de tout pour tout le monde, et surtout elle règle tout par l’argent. C’est souvent la réponse qu’elle apporte l’argent.

Pourquoi ce titre puisque nous ne suivons pas Florent mais Adélaïde encore une fois.

Beaucoup de personnages oubliés qui auraient mérité une fin.

Me voici donc un peu en colère sur ce tome comme s’il avait été plus important de remplir des feuilles et des feuilles.

Une lecture longue parfois intense et parfois énervante. Dommage.



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Le Goût du bonheur, Tome 1 : Gabrielle

Ce premier tome de la trilogie “Le goût du bonheur” m'a énormément plu par certains aspects et un peu agacé par d'autres. La plume de l'auteure est remarquable, tout coule de source, l'écriture est soignée mais sans effets de toge, les mots justes, le ton toujours approprié aux situations. J'aime les histoires de famille et celle-ci en est toute une; autant la douce tranquillité du banal quotidien que la tension des crises sont captivantes tellement elles sont bien racontées. L'aspect historique de l'époque est aussi fascinant avec la pression tentaculaire des religions, l'oppression des canadiens français par les anglophones, la soumission attendue des femmes qui n'ont pas encore le droit de vote etc. Une grande attention est aussi portée au cheminement psychologique des principaux personnages et on parvient sans peine à bien saisir leurs états d'âme.



Par contre j'ai eu un peu de misère à compatir aux petites misères de ces riches bourgeois. Leurs motivations à “faire la charité” m'a aussi plus d'une fois paru suspecte. Et lorsque les situations se corsent, le jupon dépasse et ils reviennent vite à leurs privilèges de classe dominante. Et certains comportements me paraissent carrément impossibles: la supposée innocence de Gabrielle qui ne voit pas l'évidence et l'abnégation de Nic n'en sont que deux exemples. En somme je crois que c'est un excellent roman mais que je ne suis pas le public idéal pour lui. Je ne crois pas lire la suite mais sait-on jamais . . .
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Le Goût du bonheur, Tome 2 : Adélaïde

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé la famille Miller, malgré la tragédie qui a frappé à la fin du premier volume.



Comme j'ai un peu traîné avant de poursuivre la série, les retrouvailles ont été légèrement laborieuses au début. Beaucoup de personnages dont il a fallu se remémorer, des faits à se rappeler le tout en essayant de les bien raccrocher de manière chronologique… Tous les détails ne me sont pas revenus, malheureusement, et j'aurais aimé que l'autrice nous fasse davantage de rappels (c'est qu'une bricasse de 900 pages, on en oublie forcément quelques morceaux, et ça même quand tu n'attends pas un an et demi avant de poursuivre…)



L'écriture est toujours aussi prenante, soignée, fluide et percutante. Une mine de citations (que je n'ai que partiellement relevées, car flemme d'interrompre systématiquement ma lecture).



Les personnages sont toujours aussi complexes, ni tous blancs ou tous noirs, et surtout ils grandissent et évoluent du fait de leurs interactions, de leurs choix ou encore d'événements extérieurs. Ils se démènent avec leurs tourments, leurs hontes secrètes, touchent du doigt le bonheur ou au contraire sombrent dans la sécheresse émotionnelle et se laissent aller à leur malheur. C'est un aspect déterminant dans le plaisir que j'éprouve à la lecture d'un roman.



A plusieurs reprises j'ai eu envie de gifler tel ou tel personnage, pour ses opinions arriérées et ses propos ridicules (qui ne faisaient que refléter les convictions de l'époque). A contrario j'ai été touchée par la justesse des émotions et des états d'âme de certains.



Les thèmes abordés sont très voire trop vastes, certains sont à peine évoqués, et auraient pourtant gagnés à être plus approfondis (somme la pédophilie chez les curés…). L'autrice aborde les thématiques de la famille, de la place de la femme dans la société (c'en est (presque) fini de la femme au foyer enchaînée à sa cuisine, à ses mômes et à son mari. Les femmes, qui n'avaient d'autre choix que de se débrouiller sans les hommes lors de la Seconde Guerre mondiale (même au Canada, chose que j'ignorais. Les cours d'Histoire ne mentionnent pas l'effort de guerre canadien, et c'est bien regrettable), ne se sont pas laissé enfermer à nouveau dans la prison de leur foyer), la perception de l'homosexualité vers le milieu du XXème siècle, la foi et les religions, l'enjeu de la communication dans un couple, les libertés prises par les psychiatres de l'époque sur leur « patientes », l'emprise du qu'en dira-t-on sur les personnages, des réflexions sur la pauvreté, etc…



Grosse ombre qui vient obscurcir le tableau et qui porte atteinte à mon plaisir de lecture : la fin, que je juge WTF, out of nowhere, bref incohérente et factice. J'ai l'impression que l'autrice s'est obstinée à reproduire voire à surpasser le drame du premier opus, mais en s'y prenant de manière précipitée. Dans les quatre-vingts ou cent dernières pages, (ce qui ne représente rien du tout sur les 941 pages de la brique…), un personnage refait surface, tel un cheveu sur la soupe, et ravage les vies de nos héros en un claquement de doigts. Ca a été amené de manière tellement grossière qu'on sait, qu'on voit le drame se dessiner. On le sait que ça va se finir par un fleurissement de macchabées, et on se doute bien de l'identité des cibles. Je comprends bien l'idée du retour de karma, que tout se passait beaucoup trop bien pour les personnages principaux, et je reconnais que leur bonheur bisounours arc-en-ciel commençait à me courir sur le haricot. Mais de là à leur infliger un retour de bâton incohérent…



Donc plutôt déçue par la fin, qui ne m'a pas du tout convaincue. Tellement que je ne suis pas pressée de connaître la suite. Toujours est-il que les 800 premières pages du roman sont véritablement agréables.



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Affaires privées

Premier thriller que je lis de Marie Laberge. Difficile à trouver en Belgique d'aiileurs impossible d'avoir les deux autres... ( Sans rien ne personne, et Mauvaise foi)



Malgré quelques longueurs au milieu; cette intrigue est bien ficelée et ce mélange Québécois- Français ne m'a pas sauté aux yeux. J'avoue c'est mon quotidien.



J'ai beaucoup la façon dont c'est construit; on suit au fil des pages les réflexions des enquêteurs. C'est à travers leurs échanges et leurs discussions avec tous les acteurs qu'on avance. Ça ferait un bon film...



A lire, plus pour les amateurs de thriller que de Laberge version saga familiale ou roman dramatique...





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Le Goût du bonheur, Tome 2 : Adélaïde

Le deuxième tome de la saga du Goût du bonheur prend un nouveau ton. Ici, l'ambiance est triste et tendue, puisque la famille Miller se déchire... Et on suit désormais Adélaïde, la fille de Gabrielle et d'Edward. Même si cette dernière présente pleins d'atouts, elle n'a pas le même attrait et tempérament que sa mère. J'étais pour ma part plus attachée à Gabrielle.



La vie d'Adélaïde, ses doutes et ses péripéties sont tout de même intéressants à suivre. Même si j'ai trouvé tout ça un peu trop romancé, j'ai même trouvé ces passages longs, ennuyeux mais surtout répétitifs... Même si la vie amoureuse d'Adélaïde demeure essentielle à l'histoire, je me serais satisfaite de moins de détails. Mais j'ai trouvé les tourments de la jeune femme prenants. Ses questionnements rythment bien le récit et on prend plaisir à la voir murir. La position de la femme est toujours autant mise en avant. L'auteure sait encore une fois nous immiscer totalement dans la vie de ces personnages, c'est plaisant ! Toutefois, la suite s'annonce déchirante...
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Oublier

C'est l'histoire de quatre sœurs qui, au cours de la tempête « du siècle », à trois jours de Noël, se réunissent dans la maison de leur mère, Juliette, pour y tenir un conseil de famille. Le problème est que leur mère (qui est autant haïe qu'aimée, est atteinte de la maladie d'Alzheimer à un stade très avancé. Les quatre sœurs (qui ont entre 30 et 47 ans) ne se sont pas vues depuis quinze ans. Au cours de cette nuit, vont évidemment ressortir les démons du passé: rancunes, regrets, griefs, sentiments qu'elles ont toutes éprouvée envers leur mère distante et froide.



C'est un drame bien ficelé, intrigant, criant de vérité, comme Marie Laberge sait bien les écrire.
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Annabelle

C'est l'histoire d'Annabelle, 13 ans, dont la vie a éclaté il y a un an lors du divorce de ses parents auquel elle ne s'attendait pas. Depuis le divorce, elle voit très peu son père qui n'a plus trop de temps pour elle. Malgré tout, elle préfère être avec lui qu'avec sa mère, car cette dernière passe son temps à accuser son ex-mari de les avoir abandonnées toutes les deux. Tombant lentement dans la dépression, Annabelle, pianiste virtuose, abandonne la musique et se réfugie dans l'isolement et le repli sur soi.



C'est une histoire triste, réaliste, touchante racontée simplement sans surdose de drame, avec une écriture tout en finesse.
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Le Goût du bonheur, Tome 1 : Gabrielle

Le premier livre d'une trilogie qui se déroule au Canada des années 1930 aux premières années de la guerre de 39, raconte l'histoire d'une famille bourgeoise, sans oublier les quartiers pauvres de Québec. Ce livre est plein de choses intéressantes, de personnes attachantes, on apprend beaucoup sur la vie dans ce pays à cette époque. Je ne peux qu'encourager les personnes intéressées par ce genre de roman à le lire, quant à moi ce n'est plus ce que je préfère. J'aurais sans doute apprécié davantage quand j'avais 20 ou 30 ans.
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Le Goût du bonheur, Tome 2 : Adélaïde

Comme pour Gabrielle, j'ai adoré vivre ces plus de 900 pages avec Adélaïde. Mais ce deuxième livre est bien plus fougueux et plus difficile. J'ai partagé les questionnements d'Adélaïde, je l'ai encouragé, mais je m'y suis aussi opposée. La seconde guerre mondiale tient aussi une place importante dans ce livre, mais du côté de ceux qui restent, et c'était très bien traité. J'ai bien senti aussi le basculement vers Florent, ce qui annonce à merveille le troisième livre.

Cependant, la fin m'a laissé sous le choc. Aucun spoile bien sûr, mais j'ai été incapable de dormir, les larmes ont coulé et je me suis demandée comment Marie Laberge avait pu appeler cette trilogie "Le goût du bonheur". Mais après 2 jours, le dégoût de la scène s'est dissipé, et je pense pouvoir aller vers Florent le cœur léger, mais en imaginant parfaitement les tourments qui l'attendent.
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Ceux qui restent

Dans ce roman choral, Marie Laberge donne vie à Ceux qui restent quand ceux qu'ils aimaient sont partis, et que leur départ n'est gouffre d'incompréhension, ouvrant un abime de culpabilité.

Ceux qui restent donc, quand leur enfant, amant, mari s'est suicidé. Tout au long de leurs témoignage apparait le personnage principal, l'absent, Sylvain. Il avait tout pour être heureux, un mariage ni heureux ni trop malheureux avec Mélanie-Lyne, comme tant d'autres finalement, et surtout un fils, Stéphane. Mais voilà, il a décidé de se suicider sans laisser aucune explication et tous en souffrent chacun à sa façon, essayant tant bien que mal de continuer à vivre, même si certains veulent comprendre, malgré les années qui passent.

L'auteur montre combien il est difficile de savoir comment réagir lorsqu'un proche se suicide. Impossible d'expliquer, et souvent de se pardonner, difficile de ne pas culpabiliser et d'accepter. Sujet délicat abordé de telle façon que chacun peut se l'approprier.

Si ce roman parle de la mort, il parle aussi de la vie, de l'amour, et du sexe, intense, comme une échappatoire à l'inconcevable et au mal de vivre. Laissez-vous emporter par l'écriture, ne vous bloquez pas face aux expressions de cette savoureuses langue de nos cousins, au contraire, elle apporte une sorte de légèreté au thème abordé.
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Le Goût du bonheur, Tome 2 : Adélaïde

J'ai retrouvé avec délice mes nouveaux amis.

Au départ j'ai été un peu surprise par le raccourci délicatesse -amour de la couture-homosexualite de Florent, je l'avais vu venir ! Mes parents étaient dans le milieu de la mode et de la couture et je trouve l'association rapide. Mais j'avoue que c'est traité avec talent et j'ai entendu le crayon gras sur la feuille de croquis et le bruisse des taffetas.

Très bien développé également la lutte féministe.

Aucun monothéisme n'a de leçon à donner à son voisin en matière de droit des femmes. Bravo messieurs !

Très vite le plaisir de la lecture m'a rivé au livre,uniquement muée par le plaisir que procure les beaux sentiments.

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Ceux qui restent

Un très bon roman sur un sujet qui n'est pas facile.



Il s'agit d'une auteur québécoise, donc on trouvera dans le texte des expressions et tournures de phrases québécoises, cela peut surprendre au début puis on s'y fait.



Sylvain, la trentaine, est un informaticien marié et père d'un enfant, il a une maîtresse, Charlène, qui est barmaid.

Un soir, juste après avoir quitté Charlène, il se dirige vers la maison de campagne de ses parents et se pend, sans signe avant-coureur, sans laisser de lettre ni d'explications. Son entourage est sidéré et chacun à sa manière va essayer de comprendre, de faire son deuil et se reconstruire.

Il s'agit d'un roman choral, on a le point de vue de Charlène, celui de Marie-Lyne, sa femme, de Vincent, son père, de Muguette, sa mère.

Celui qui m'a le plus touchée, c'est Vincent, je trouve ses réflexions profondes et malgré son intense chagrin, il trouve encore la force d'aller vers les autres et de les aider.



Un petit bémol cependant, certains passages sont assez crus, enfin pour moi, et c'est juste mon avis !
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Mauvaise foi

Le premier texte que je lis de cette auteure, je ne connais malheureusement pas encore sa fameuse trilogie "le goût du bonheur".



Une enquête policière sur un fait passé une vingtaine d'année avant au Québec.

L'auteure m'a parfois perdue dans ses suppositions d'enquête et les nombreux personnages.

Je me suis quand même accroché et j'ai apprécié la fin.
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Le Goût du bonheur, Tome 1 : Gabrielle

J'ai découvert cette écrivaine par hasard et c'est avec bonheur

que j'ai dévoré les 3 tomes de cette saga familiale

(sur une plage crétoise) .

Emotions , joies et drames familiaux nous transportent au Québec

à partir des années 30 .

Un vrai régal !
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Le Goût du bonheur, Tome 2 : Adélaïde

J’ai retrouvé dans ce tome tous les personnages qui m’avaient plu (et des nouveaux) avec Adélaïde, la fille de Gabrielle, ses frères et soeurs, son Florent et bien entendu Nic.



L’action se passe dans les années 40 dans un Québec très marqué par la guerre mondiale : les jeunes gens partent au front en Europe un par un. Marie Laberge fait très bien ressentir les longs mois d’absence sans nouvelles de la part des jeunes gens, les femmes qui restent et s’occupent des enfants en travaillant et s’inquiétant pour leurs maris, frères, fils ou amants. Adélaïde est aussi forte que Gabrielle et fait face avec courage. Pour éviter le scandale, elle accepte la demande en mariage de Nic pour ne pas devenir fille-mère. Son père, effondré à la mort de Gabrielle, la renie en apprenant qu’elle est enceinte de Ted, un homme marié. Adélaïde, à 19 ans, fait le dur apprentissage de se retrouver seule ou presque, abandonnée par l’Eglise qui la condamne.



Le mariage d’Adélaïde avec Nic au départ a pour but de " masquer le scandale" et devient peu à peu un amour profond et sincère.

Léa, la fille d’Adélaïde et de Théodore, parti combattre en Angleterre, est charmante avec ses remarques enfantines et ses "pourquoi".



Florent est également présent auprès d’Adélaïde et devient un grand couturier, il résiste ou essaie de résister à ses "tendances" homosexuelles.



En conclusion : une histoire passionnante qui m’a également appris énormément d’évènements sur la seconde guerre mondiale.
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Le Goût du bonheur, Tome 3 : Florent

Avant de partir en voyage, le principal objectif de lecture de ma première semaine de vacances était de terminer la trilogie de Marie Laberge. Malheureusement, malgré tous mes efforts et le temps consacré à la lecture de Florent, j'ai été obligé de l'abandonner à mon départ parce qu'il était trop lourd et encombrant pour traîner dans mon sac pendant cinq semaines. Je l'ai donc laissé, à environ 300 pages de la fin, difficilement, il va sans dire.



Pendant le voyage, j'ai été forcée de lire d'autres livres et je suis entre autres tombée sur une autre trilogie qui m'a assez passionnée pour que je veuille la terminer avant Florent qui était, par la force du temps, rendu un peu trop loin dans ma mémoire. C'est donc seulement hier que je m'y suis remise, et je dois dire que c'était le remède parfait pour me remettre de Divergent. Comme le livre était déjà bien entamé, je n'ai eu aucun mal à entrer dedans. C'est plutôt le contraire, j'ai eu du mal à le laisser jusqu'à ce que je l'aie terminé.



Comme pour Gabrielle et Adélaïde, le destin des personnages principaux comme secondaires m'ont passionné. Je n'ai eu aucun temps mort, jusqu'à la dernière centaine de pages en fait, où la psychanalyse de Léa m'a si bien énervée que je devais soit me forcer pour lire, ou encore carrément les passer. Même si j'ai étudié en psychologie, j'ai toujours détesté cette branche du domaine qui m'a toujours parue peu crédible et peu basée sur des faits scientifiques.



Toutefois, mis à part cela, je n'ai eu aucun irritant dans ma lecture, et j'ai enchaîné page sur page sans aucun effort, comme pour les deux premiers tomes. Mon seul autre regret, comme certains l'ont souligné sur Babelio, c'est que la vie de Florent soit si peu abordée, alors même que le livre porte son nom. J'ai eu aussi une impression de non fini, tellement certains personnages ont été négligés dans la fin. Peut-être Marie Laberge voulait-elle se garder une porte ouverte pour une suite éventuelle. Mais je ne peux pas dire que cela m'a dérangée...



En bref, la trilogie Le goût du bonheur est une œuvre monumentale québécoise, respectant les contextes historiques et sociaux des époques décrites. L'écriture de l'auteure démontre sa compréhension extraordinaire de la psychologie humaine, et les personnages décrits sont aussi variés que touchants. C'est donc pour tout Québécois un must à avoir dans sa bibliothèque.
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Le Goût du bonheur, Tome 1 : Gabrielle

C'est en apprenant que Marie Laberge serait invitée au Salon du livre de Sept-Îles que j'ai finalement décidé de sortir des boules à mites mon exemplaire de la saga Le goût du bonheur. En effet, j'ai la trilogie complète depuis la parution de la deuxième édition chez Boréal en 2006. Pourquoi ai-je tant tardé à le lire, me direz-vous ? Ce sont trois gros livres à l'écriture petite et dense. Pas que cela me fasse peur. Mais je manque de temps et j'ai déjà assez de séries entamées sans avoir besoin d'en commencer une autre.



Au Salon du livre, je n'avais réussi qu'à lire une vingtaine de pages du premier tome, et déjà j'étais séduite. J'ai assisté à l'entrevue avec l'auteure en soirée et j'ai littéralement bu les paroles de Marie Laberge. Cette femme était tellement en contact avec ses personnages qu'elle en parlait comme s'ils étaient vivants. J'ai su dès lors que j'adorerais la saga.



Même si jusqu'à maintenant je n'ai lu que Gabrielle, le premier tome de la saga, je sais d'ores et déjà que je me rendrai sans peine jusqu'au bout. Oui, la mise en page est dense et le rythme ralentit parfois, mais cela ne fait qu'être le reflet de ce qu'est une famille normale. Toute famille a ses moments tragiques, ses moments de bonheur et des moments un peu moins mouvementés.



Les personnages sont aussi vivants et réels autant pour le lecteur que pour son auteur. Ils ont tous un charme qui leur est particulier, de belles qualités et de vilains défauts. Certains sont ouverts et en avance sur leur temps, entre autres Gabrielle, Adélaïde et Paulette, tandis que d'autres obéissent aveuglément aux règles de l'Église qui en ces années, contrôlaient tout, jusqu'aux moments intimes entre deux personnes mariées.



Encore plus que les personnages, je pense que ce qui m'a le plus plu de ce premier tome, c'est la façon de rendre ce que tout Québécois a appris dans les livres d'histoires beaucoup plus palpable. Nous savons tous que la société était contrôlée par l'Église et que la femme n'avait pas son mot à dire, que la société était divisée entre les anglais, le plus souvent riches et les français, le plus souvent pauvres, et que les femmes accouchaient d'un enfant par année et pouvaient à peine les nourrir, mais imaginer ce que cela signifiait pour une famille dans son quotidien est beaucoup plus difficile. Marie Laberge transpose à merveille la réalité des années 30 et 40 au Québec dans son roman.



La fin de Gabrielle est plutôt abrupte. Pour prévenir toute frustration, achetez tout de suite les trois tomes, vous survivrez mieux à l'attente !
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