Marie Nimier

Je suis vraiment déçue par ce livre. Comme d'autres l'ont dit, le résumé est intriguant mais il ne tient absolument pas ses promesses. Les confidences semblent simplement retranscrites par l'auteur, elle n'en fait rien et je trouve cela très dérangeant. Elle ne perd pas non plus pied comme il est écrit, elle en a juste marre au bout d'un moment d'écouter les gens. Quant à sa confidence.. Elle est d'une banalité, comme toutes les autres d'ailleurs. Heureusement que le livre se lit vite, sinon j'aurai abandonné. Dommage, le concept était intéressant mais là cela me donne juste l'impression d'un écrivain qui publie un ouvrage juste pour publier quelque chose. Je pense que cela m'aurait moins dérangé s'il s'agissait d'un bouquin d'enquêtes sociales mais là on se fait en plus duper par la couverture qui donne l'impression d'un roman/fiction.

Marie Nimier a récolté des confidences en Tunisie, une moisson d'histoires, de rêves et d'anecdotes racontées avec générosité.
Lien : https://www.la-croix.com/cul..

J'ai vraiment accroché aux confidences racontées dans ce livre. Déjà, j'aime l'idée d'une écrivaine qui recueillerait des histoires (car après tout, que sont les écrivains sans l'inspiration que leur offrent leurs contemporains ?), mais ici il y a un cadre : Marie Nimier a passé des annonces, la ville met à sa disposition un appartement dans lequel les participants pourront s'installer face à elle pour lui raconter leur histoire. L'autrice aura les yeux bandés, elle ne verra jamais qui s'adresse à elle. Et puis, plus tard, elle écrira un livre avec toutes ces confidences.



J'ai bien aimé le récit qu'elle en fait. Non seulement elle écrit certaines confidences qui lui ont été faites d'après ses souvenirs, mais elle raconte aussi son expérience, la difficulté à supporter toutes ces histoires, plus ou moins tristes, atroces ou étranges, que les gens viennent lui confier.



Le style est simple, sans fioritures. Je me suis laissée porter par les mots et les images véhiculées par ces histoires.



J'ai bien aimé, mais je suis certainement bon public pour les textes qui s'apparentent à des nouvelles. Généralement j'en suis assez friande. J'ai donc passé un bon moment, même si ce livre n'est pas particulièrement mémorable.
Lien : https://telmalitteratures.bl..

Ce joli livre comprend une histoire sur deux mains, avec des gestes à faire avec un enfant à partir d'un an.

Un CD complète la lecture que l'on peut aussi écouter, accompagnée par de petites chansons.



Je trouve ce livre bien fait, il est mignon, les illustrations sont très jolies.

Cependant le nombre de 43 pages et les sonorités parfois originales de guitare ne me paraissent peut-être pas adaptés à un tout-petit.

Ou alors à écouter en plusieurs fois.

D'abord intriguée par le projet, j'ai vite été déçue par la forme de celui-ci. En effet, je n'ai pas trouvé ce fameux lien entre les humains. Je m'attendais à plus d'émotion, plus d'intimité. Alors, le projet est sympathique et atypique mais manque, à mes yeux, de poésie et de profondeur. Entendre des confidences c'est intense, d'ailleurs l'autrice le dit elle-même, pourtant je n'ai pas ressenti cette intensité dans sa plume. La lecture n'est pour autant pas désagréable, je conseille ce livre si vous souhaitez une petite lecture, pourquoi pas en transition après un gros ouvrage.

Les confidences ce sont ces petits moments vécus par des personnes - des anonymes - que Marie Nimer nous livre avec concision et style grâce à la finesse de son écriture.

Ces courts chapitres se succèdent, ils se lisent avec un soupçon de curiosité et ce désir - caché - de découvrir un secret bien gardé. On entre dans l’ intimité de ces inconnus le temps de quelques pages et on se dit que parfois, les mots blessent tout autant qu’ils peuvent apaiser. Se confier ça fait du bien tout de même et devenir à son tour un confident permet de se rendre compte que nous ne sommes que des humains, imparfaits mais perfectibles…peut-être.

Les Confidences est un recueil de confidences. Le résumé est vraiment tentant, voire mystérieux. Au final il ne s'agit que des quelques confidences sans réel intérêt, aucune ne pousse à la réflexion, rien ne trouble. La plupart de vos amis pourraient vous confier les mêmes ! Et finalement, il n'y a pas d'intérêt à ce roman. Dans le même genre, je conseillerai "Le secret" de Morgane Ortin.

Ce roman est une histoire d'amour inattendue. Une famille ont une exploitation agricole autour de l'ortie... une plante si écolo , tellement dans l'air du temps. Oui mais voilà ils ont besoin de faire appel au bénévolat pour en vivre et dans ce cadre il reçoive la pétillante Fred, une woofeuse dynamique et solaire. La femme de la maison commence par avoir peur de la place que prend cette jeune fille puis ... puis ...



Une histoire que se dévore rapidement . Le style est clair et précis. Mais je trouve qu'il n'y a rien de croustillant ....

L'idée de base était alléchante mais n'a pas tenu ces promesses.

Mon horizon d'attente était peut-être trop éloigné et différent du but visé par l'auteure. Je m'attendais à plonger dans la psyché d'humain ordinaire. Le côté banal de l'humain est bien là mais sans réel parti pris ni réflexion autour de ces confidences. J'ai eu l'impression de lire une succession d'anecdotes qui m'a laisser de marbre. Ne m'intéressant ni au confesseur ni aux confessés. Je suis restée à la surface de ce roman qui lui même, j'ai eu l'impression, reste volontairement à la surface de son thème pour laisser son lecteur libre de ces choix et interprétations.

Pièce de théâtre articulée autour de 12 monologues féminins et une seule thématique, le corps de femme. Et de suite, je me contredis, parler uniquement du corps serait bien trop réducteur. Ici, c'est la corporalité qui prend toute la place. Le corps ne se résume pas sa forme « objet », ils est plus que lui-même, à la fois essence et créature.



L'émotionnel, fort présent dans le début du texte laisse peu à peu sa place au sexe (lui aussi partie d'un tout et puissance organique). Sexualité qui passe de purement affective à un outil de plaisir sensuel et d'émancipation.



Les monologues courts et percutants donnent une voix vibrante aux femmes de toutes les générations et de toutes les audaces.

Alice, sœur aînée de Mika, a toujours vécu dans l’ombre de son frère cadet, qui, dans un mouvement de tendresse, aimait l’appeler « petite sœur », car elle était plus fragile que lui. Au fil des pages, on découvre une réalité difficile pour la « petite » Alice qui a du mal à s’émanciper des souvenirs de son frère récemment disparu. Sa grand-mère l’aidera dans cette quête sur les traces d’elle-même, ainsi que le peintre Tiago qu’elle rencontre lors d’une de ses promenades en ville... Pour mener à bien son projet, qui passe aussi par l’écriture, elle décide de s’évader dans un nouvel environnement : la maison d’un inconnu qui lui laisse son logement en échange de la garde de son chat, et de Vanessa, une réconfortante plante carnivore.

C’est un beau roman, poignant et surprenant, que nous livre Marie Nimier, autrice, entre autres, de « La Reine du silence », prix Médicis 2004. Dans cette oeuvre, elle aborde le thème de l’absence : absence du frère due à sa mort prématurée, absence d’un hôte qui demeure lointain et dont on entendra que la voix, absence également de Virgile, un chat qui préfère mener sa vie en dehors du regard d’Alice. Le roman traite aussi du sujet la féminité, envisagée sous ses divers aspects. Un livre délicat et bouleversant à la fois, à lire avec précaution.

J'avoue j'ai commencé à le lire et puis je ne voyais pas ou elle voulait en venir avec son histoire et du coup j'ai lu beaucoup plus en travers qu'autre chose.

Je n'ai pas du tout aimé le style, pour moi une histoire sans intérêt !

Très décevant, même les scènes érotiques ne sont pas à la hauteur.

Une très belle histoire d'amour. Une écriture cash, directe, comme je les aime. J'ai vite été prise dans l'histoire. La 1ère moitié du roman est prenante, la 2ème moitié s'essouffle un peu... J'ai aimé cette lecture et découvrir cette auteure. Une très belle lecture contemporaine.

S'il y a quelque-chose qui saute aux yeux dès le début de ce roman, c'est une écriture précise, affûtée et qui va droit au but. Pas de longues phrases inutiles. L'idée est assez originale, puisque l'histoire débute lors d'une séance photo-portraits de l'auteur elle-même chez Karl Lagerfeld pour Paris-Match. Ce dernier, au cours de la séance, lui indique connaître son sosie à Baden-Baden, une prénommée Frédérika, masseuse. 

A la suite de quoi, plusieurs situations vont s'enchaîner, s'imbriquer pour construire le fil du roman. 

Il y a des anecdotes, une sorte d'autoportrait en plusieurs volets, c'est intelligent et drôle.

Le bémol, pour ma part, c'est cette impression de lecture décousue qui revient souvent. On passe d'un lieu à un autre, d'un instant à l'autre, souvent sans passerelle logique. 

Ceci dit, c'est une lecture qui reste quand même agréable et anecdotique.

A tester !

J'ai fait un beau voyage avec ce livre. Oui, je l'ai dévoré. Comme un recueil de nouvelles du réel, une multitude de petites surprises. Marie Nimier se révèle en creux par sa perception des récits. j'aurais sans doute aimer qu'elle s'implique davantage, mais elle donne à lire ce qu'elle a entendu et ce mouvement littéraire est en soi déjà très joli. L'idée est simple : se bander les yeux et recevoir des confidences. Avoir un matériau inédit pour un livre. Il fallait y penser. Cela ne remplace par un grand roman, une belle fiction bien construite, mais c'est imaginairement nourrissant. En tout cas j'ai beaucoup aimé. Le livre a été dévoré.

Le problème récurrent des "filles/fils de", c'est qu'ils essaient par tous les moyens de sortir de l'ombre du parent qui a connu la gloire, et que cette tentative - salutaire pour eux - vire souvent au pathétique aux yeux du public. Je n'ai pu m'empêcher, en lisant ce livre, à ressentir un certain malaise devant les écrits intimes de Marie Nimier. On la sent écartelée entre l'admiration qu'elle aimerait ressentir pour son père et sa propre voie qu'elle essaye de tracer. Pour autant, à la fin du livre, je n'étais pas vraiment convaincu de son émancipation vis-à-vis de la figure tutélaire de son père. De ce point de vue, le livre me semble raté malgré une réelle personnalité de l'auteure qui ne ressort pas gagnante du combat.

Dans le premier chapitre de ce roman Marie Nimier (qui est sa propre protagoniste) se présente à une séance de photo de Karl Lagerfeld qui ne semble pas être tout-à-fait réelle. ("Karl prétendait qu'il ne voulait pas être un réalité dans la vie des gens, qu'il voulait être perçu comme une apparition." p. 211) Le rencontre est déclencher. Karl (le Kaiser) lui annonce qu'elle a une sosie (doppelgängerin) qui vit à Baden-Baden. Marie va passer le reste de son roman à la recherche de son identité et sa réalité.

Marie va trouver sa sosie à Baden-Baden où elle deviendrait son amante. Les autres choses vont beaucoup moins bien. Marie constate que Karl n'est pas le seule à préférer être une fiction. Tout le monde joue de la comédie pour ne pas faire face à ses démons. Dans le cas de Marie ses démons sont assez sérieux. Le glaucome menace sa vision. Son partenaire l'a quitté pour l'alcool. Son fils ne l'aime pas et sa belle-fille veut la mettre dans un résidence. Sa grande consolation c'est son métier d'écrivain qui lui donne lui donne le "privilège "d'accomplir ce tour de passe-passe: dire, ne pas dire à la fois, dire plus tard et dire rétrospectivement." (p. 208) La photographie donne le même privilège à son mentor et collègue Karl Lagerfeld. Les artistes sont finalement très chanceux.

Après avoir lu le livre de Camille Kouchner et plonger dans l' horreur j' ai eu un besoin urgent de lire un roman beau ,doux, léger.

Souvent ce sont mes romans qui attendent sagement dans ma bibliothèque qui me choisissent .Le palais des orties est venue à moi et il m' a soulagée.

C ' est une belle histoire d ' amour,une belle histoire de deux femmes, avec une douce mélodie qui m' a fait penser à la chanson de Michel Fugain:c ' est une belle histoire, c ' est un beau roman.

Le cadre apaisant de la campagne,la joie de vivre de cette famille, l' amour que porte Nora aux siens et à ses beaux-parents morts m' ont touché.

La description de la culture des orties m' a plu ,j' aime les plantes ,les herbes et les fleurs humbles et qui ne savent pas à quel point elles sont belles.

Et puis ,biensur il y a Fred qui bouscule cette quietude sans malveillance.

Si je n' ai pas mis 4 étoiles c ' est en mémoire des corneilles.

Je n ' aime pas la chasse et je ne comprends pas le plaisir qu' il y a à tuer .

Ce livre d'apparence très simple sur le woofing d'une jeune femme dans une ferme d'orties se révèle finalement plus complexe qu'il n'en a l'air. Entre amour interdit, tendresse et drame familial, l'autrice dépeint le portrait réel d'une famille de cultivateur d'orties.

Si l'homme ne peut contrôler ses envies il est donc un animal affamé de sexe