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Critiques de Marie Nimier (282)
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Charivari à Cot-Cot-City

La ville de Cot-Cot-City doit sa prospérité et son bonheur au poulailler industriel dont son shérif, Fricatout, est l'heureux propriétaire. Mais l'envers du décor nous est révélé par l'intrusion d'un petit oiseau derrière les murs de cette merveilleuse et lucrative réussite. Nous y découvrons des poules entassées, nourries des déchets de la ville, qui entrent là sous la forme de poussins et en ressortent emballées et congelées dans du plastique. L'intrus joue les éveilleurs de consciences et les encourage à le révolte contre cette intolérable exploitation. La détermination succédant aux hésitations, les poulettes verront leur sort s'améliorer grâce à l'intervention d'une généreuse fermière et pourront enfin partager le bonheur des autres habitants de Cot-Cot-City.



La portée politique de cette décapante bande dessinée transparaît nettement à travers la description des conditions d'élevage des poules à peine caricaturées, dont la population de la ville est soigneusement maintenue dans l'ignorance à grand renfort de propagande. Le pseudo discours écologique du shérif à vocation productiviste est joyeusement moqué, tandis que les enjeux de la liberté, le prix de la révolte et les ressorts psychologiques des différents protagonistes se glissent dans des allusions au discours de la lutte sociale. Ce parallèle faussement innocent entre conditions humaine et animale en dit long sur l'état de nos civilisations consumméristes et nous renvoie à cette fameuse remarque de Gandhi : « On reconnaît la grandeur d'une nation à la façon dont elle traite ses animaux. »


Lien : http://libr.animo.over-blog...
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Je suis un homme

Avec ce récit fracassant, elle gagne son pari : plonger dans la schizophrénie et dresser l'inventaire des faiblesses de son héros sans le rendre antipathique
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Les inséparables

En général, quand je n'aime pas les personnages, je ne peux pas continuer le livre. Ici, je l'ai pourtant fait. J'avais envie de savoir si la narratrice finirait par être moins effacée, si elle cesserait de magnifier son amie, et jusqu'où Léa irait. L'histoire ne m'a pas vraiment déçue. L'auteur a su la raconter de telle sorte qu'on ne s'ennuie pas, et qu'on veuille savoir la suite. Quant à la fin, elle me convient.



J'ai apprécié que l'auteur évoque l'enfance de ces deux héroïnes de manière colorée et exotique. Elle montre bien que l'enfance est le pays de l'insouciance, des croyances idiotes, des souffrances muettes, de l'amour absolu. Cette partie du récit faite d'un ton joyeux et un peu tapageur, m'a beaucoup plu.

J'ai également apprécié le style de l'auteur qui, tout en nimbant Léa de mystère, la détaille, l'explique, tout cela grâce à des images précises.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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La Reine du silence

Dans ce récit autobiographique, Marie Nimier explore sa relation à son père, Roger Nimier, écrivain réputé mais décédé lorsqu'elle était enfant. Ses souvenirs étant flous, contradictoires, entre amour et déceptions amères, on la suit pas à pas dans sa quête: comprendre celui qu'elle ne connaît pas et que tant d'autres ont connu. Empreint d'une certaine tristesse, ce livre reflète bien la difficulté de se construire quand "l'avant-soi" est flou, quand on doit tenter de reconstituer un puzzle afin d'essayer de vivre avec, même si les pièces ont du mal à tenir ensemble.
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La caresse

J'ai choisi ce livre dans une liste d'auteurs français contemporains dont je devais lire des oeuvres au hasard, pour mes études. Je l'ai trouvé d'occasion, j'ai lu le résumé et je l'ai acheté...





Mon avis :



"Un livre écrit du point de vue d'un chien? Bizarre... Mais ça peut être concept! Essayons pour voir!".

Ca a été ma première réaction quand j'ai trouvé ce livre en librairie. Je ne dirais pas que j'aurais mieux fait de me casser une jambe ce jour-là, mais tout de même...



Si les premières pages du roman peuvent séduire, les choses se dégradent très vite. En effet, au début, on se prend au jeu, l'auteur mime une reflexion animale à la première personne, on découvre doucement la petite chienne et ses maîtres, on peut s'amuser un moment de ce prologue assez frais. Mais une fois dépassés les quelques amusements que peut provoquer ce jeu de rôle et bien... Il ne reste plus grand chose. On tourne en rond comme un chien cherchant à se mordre la queue. Notre narrateur-canin ne comprend pas grand chose à ce qui l'entoure, il regarde et c'est tout. Alors imaginez qu'on vous montre juste une vie de famille relativement "normale", sans apporter la moindre réflexion ou profondeur là dessus.



L'histoire est plutôt mince, même si on sent une volonté de s'évader du banale, une tentative de rebondissement qui n'apporte pas grand chose au final:

La petite chienne vit donc avec un couple et leur fils. La petite chienne comprend un jour que la femme a une aventure. La petite chienne voit le fils de la maison se faire arrêter car c'est un petit délinquant. La petite chienne voit donc par la même occasion la petite copine du fils disparaître de sa vie, alors qu'elle l'aimait bien. [Attention, passage hot]: La petite chienne se retrouve dans la cave des voisins avec deux chiens en manque et... passons les détails. La petite chienne décide de s'enfuir pour retrouver la petite copine disparue. Et la petite chienne fait une nouvelle rencontre un peu étrange.



Je n'en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir (ironie inside).



Pour vous dire deux mots sur le style de Marie Nimier dans ce livre: les phrases sont simples, la lecture fluide, il y a quelques petites trouvailles sympathiques. Mais rien de transcendant. L'écriture de l'auteur est très loin de pouvoir compenser la faiblesse de son histoire, d'après moi.



Au moins, grâce à ce livre, j'ai compris une chose: ça doit être vachement chiant, d'être un chien.





Ma note : 1/5



Je le conseillerais à... : Des gens qui veulent lire un livre très vite (il s'avale tout rond). Des gens qui se demandent ce que ça fait d'être une chienne en chaleur et plus si affinités.



Je le déconseillerais à... : Des gens qui veulent une vraie histoire, qui cherchent un livre qui va quelque part, avec un intérêt.
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Celui qui court derrière l'oiseau

"voici un livre qui commence comme un roman d'amour et finit comme un polar" dit la quatrième de couverture... Une fois n'est pas coutume, c'est exactement ça ! Il y a un climat étrange dans cette sorte de roman d'apprentissage, qui a un air de science-fiction réaliste. Quelque chose qui surprend et que j'ai lu avec plaisir.
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Les inséparables

Une magnifique histoire d'amitié , deux portraits de femmes aussi différentes que complémentaires...
Lien : http://armande22.over-blog.com
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Un enfant disparaît

Une nouvelle qui se lit rapidement mais que j'oublierai, je pense, tout aussi rapidement.



Tout d'abord, j'ai trouvé l'écriture un peu trop simpliste et peu travaillée. Vu le thème, j'aurais aimé un peu plus de profondeur.



Cependant, je ne m'attendais pas à la fin ce qui est plutôt bien pour une petite lecture de ce genre. En outre, un message est transmis à la fin, cela peut amorcer une réflexion ou ouvrir une conversation notamment avec un jeune public.



Cette lecture reste agréable bien que simple et peut se lire rapidement entre deux autres livres.
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Petite soeur

Une femme écrivain décide de s’isoler dans un appartement prêté, pour vivre son deuil et écrire sur son petit frère récemment décédé

Son récit va révéler pourquoi elle n’avait pas vu son frère depuis plusieurs années et raconter sa vie et ses rencontres durant ces 9 semaines. Un secret qui aborde un thème un peu trop traité dans les romans, en tout cas la façon dont il est traité ne m'a pas émue.

plaisant à lire, sobre, une écriture un peu « rude » mais une histoire qui ne m’a pas emportée.

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Mimine et Momo

Vous l'avez deviné Mimine et Momo sont 2 menottes , elles sont les héroïnes de ce livre-cd (un incontournable de l'éditeur Benjaminsmedia). A écouter, à regarder, à fredonner, à copier et bien sûr à mimer tant le le trio d'artistes Marie Nimier, Thomas Baas et Elise Caron ont su imaginer un univers autour des p'tites paluches . Un conseil : écoutez jusqu'à la fin pour adorer la petite voix du générique ! Public concerné : dès 1 an certes mais pour les plus grands aussi ne serais-ce que pour réviser le nom des doigts .
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La plage

On semble assis sur cette plage et observer les personnages évoluer. Nous sommes dans cette carte postale, partageant les moments avec l'inconnue, la petite et le colosse.

Une ambiance très ''Marguerite Duras''. Ne cherchez pas l'action, la vie s'écoule, l'observation et les pensées passent comme les nuages. Les émotions nous traversent, les projections nous interrogent sur nos peurs ou nos désirs. Vraiment à découvrir ! Une écriture calme. Apaisante.
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Petite soeur

La mort de son frère paraît comme un drame mais en fait cela lui permettra une renaissance.

Car tout au.long du roman on découvre la relation perverse que son frère a toujours eu avec elle sous la complicité passive des parents...



La seule qui ait compris cette relation incestueuse est sa grand-mère et confidente chez laquelle elle s'était réfugiée après la rupture avec son frère il y a quelques années. Elle lui a aussi permis, par le soutien dans l'écriture, de tuer enfin le frère



Belle écriture et humour

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Les confidences

Et si le pouvoir des auteurs n’était pas finalement de retranscrire la réalité des existences de leurs propres lecteurs ?



C’est le défi de Marie Nimier s’est donné dans ce roman où, assise sur une chaise, yeux bandés, au centre d’un local avec comme seul compagnon un philodendron peu bavard, elle va écouter tour à tour les confidences d’anonymes venus se délivrer.

Le pari semble fou pourtant, nombre sont ceux qui vont se présenter devant l’autrice pour raconter les méandres de leurs vies ou simplement leurs pensées les plus absurdes.



Tout cela compilé et retranscrit brillamment par la plume de l’autrice offre un récit inédit et aussi addictif qu’un bon recueil de nouvelles.

Les chapitres varient entre des confidences plus ou moins longues mais aussi avec les pensées de l’autrice elle-même décrivant ce qu’elle ressent durant cette expérience pour le moins étrange.



C’est intelligent, ça se lit aisément et on passe un très bon moment de lecture ! Le seul petit bémol selon moi est l’attente que je m’étais faite de la « confession » de l’autrice elle-même. Peut-être avais-je mal compris l’intention inscrite à la 4ème de couverture…
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Petite soeur

La quatrième de couverture dit :

"Insolite et bouleversant, ce roman explore l'ambiguïté des relations fraternelles et le pouvoir des mots"

Tout est dit là.

Mais il n'y a pas que le pouvoir des mots. Il y a pour le lecteur le plaisir de l'écriture et du jeu des mots.
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Le Palais des orties

Résumé éditeur :

« Une jeune fille se tient au milieu du chemin. Blouson et short en jean, sans ourlet le short, un peu court pour la saison, découvrant des jambes nues que le chien flaire avec insistance. Sa voix est grave, légèrement poudrée. - Je cherche, dit-elle, le Palais des Orties. »

Quelque part en France, une campagne modeste, un peu défigurée. Au fond d'une vallée, à quelques kilomètres d'un village, des hangars recouverts de tôles mangées par la rouille, une ferme où tout serait à reconstruire. Autour, des champs d'orties. Nora et Simon vivent là avec leurs deux enfants. Ce n'est au départ ni un choix ni un rêve. Ils gagnent leur vie avec une plante que tout le monde arrache. L'ambiance est gaie, plutôt. On se serre les coudes. On est loin du bon vieux temps, avec sa trayeuse, ses odeurs de corne roussie et son hachoir à manivelle. Loin des exploitations à grande échelle, loin de l'agriculture bio et raisonnée. C'est la débrouille. Et puis, un jour, arrive une jeune fille avec son sac à dos. Frederica. Fred fait du woofing. Contre le gîte et le couvert, elle offre ses bras.

Le Palais des Orties est un roman d'amour et de métamorphoses, le récit d'une passion brûlante entre deux femmes.



Un beau roman, de beaux personnages tellement humains.
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Petite soeur

Alice apprend le décès de son frère très jeune encore. Elle refuse de se rendre à ses funérailles, elle a rompu depuis longtemps avec lui. C’est une fille solitaire, qui travaille à domicile. Elle s’installe dans un appartement sur la proposition du propriétaire qui doit s’absenter quelques semaines et là se met à consigner les souvenirs de sa vie avec son frère à qui elle a voué un amour sans bornes pendant son enfance. La rédaction de ces souvenirs constitue l’essentiel du roman dont l’auteur tient au courant au fur et à mesure sa grand-mère. Ce procédé donne l’impression au lecteur d’assister lui aussi au jour le jour au travail difficile de la romancière. L’explication de la rupture d’Alice avec son frère est d’une rare dignité dans la littérature actuelle. Je salue donc les qualités de Mme Marie Nimier, même si je dois avouer que les péripéties de son enfance familiale m’ont un peu lassé.
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La Reine du silence

LA REINE DU SILENCE de MARIE NIMIER

La reine du silence, c’est Marie NIMIER elle même, c’est le surnom que lui donnait son père, écrivain lui aussi, Roger NIMIER. Ce père, qui s’est tué au volant de son Aston Martin, à 36 ans, avec à ses côtés sa maîtresse, elle ne l’a presque pas connu, elle avait 5 ans. Des quelques bribes qu’elle a gardé enfant, des courriers qu’elle a retrouvé, des discussions avec sa fratrie, elle va tenter de reconstruire ce père quasi inconnu. Le père écrivain était célèbre, mais le père de famille était un mystère, seuls des cris et de la violence surnagent dans ce vide mémoriel.

Ce n’est pas le genre de livre qui me passionne en général, je l’avais trouvé sur un marché à Marseille, plus rien à lire, et à ma grande surprise j’ai avalé cette enquête de cette femme qui cherche, qui s’interroge sur ce père volage, violent. Une écriture simple, aucun racolage vulgaire, au contraire une grande pudeur qui m’a touché et m’a donné envie de lire ce Roger NIMIER!
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Le Palais des orties

Dans un petit village en France, Nora, Simon et leurs deux enfants cultivent les orties. Un jour, ils ont l’idée de publier une annonce sur un site de woofing : offrir le gîte et le couvert en échange de travaux à la ferme. Frédérica répond à l’annonce et va bousculer l’équilibre de la famille.



Ce fut une lecture laborieuse, j’ai même failli abandonner ma lecture… L’intrigue met du temps à se mettre en place nous apprenant beaucoup de choses sur la culture de l’ortie… mais pas grand chose sur les protagonistes…



Il se passe enfin quelque chose, une intrigue amoureuse, à la deuxième moitié du roman. Une histoire d’amour qui remet en question la vision de l’amour et de la vie de Nora. C’est compliqué l’amour…



Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages et me suis même un peu ennuyée…
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Petite soeur

Son dernier ouvrage paru chez Gallimard, est un livre insolite et poignant qui explore l’ambiguïté des relations fraternelles – ici Alice et Mika – tout autant que le pouvoir des mots.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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Le Palais des orties

L'histoire d'une production d'orties, le fond de l'histoire peut paraître attirant et original; ce livre se veut raconter une histoire d'amour passionnée entre femmes... Mais je n'ai pas été passionné, la passion ne s'est pas traduite par l'émotion de la lecture.. Dommage on aurait aimé plus de romance, moins de sexe, on s'y ennuie un peu en attendant la fin qui n'est que banale et trop conventionnelle.
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