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Critiques de Marie de Hennezel (140)
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Comment accepter de vieillir ?

Comment faire le deuil du temps et accepter sa finitude sans s'empêcher de savourer le présent ?



Un psychanalyste, un écrivain et un psychologue répondent et débattent.
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Croire aux forces de l'esprit

François Mitterrand était un homme mystique. C'est cet aspect de sa personnalité qu nous et présentée ici, à travers le récit des entretiens avec Marie de Hennezel. Ils se sont vus régulièrement pendant douze ans pour évoquer cette passion commune autour de la spiritualité. On trouvera dans ce livre des réflexions sur Dieu, les religions, les différentes manières de croire en quelque chose qui nous dépasse. C'est une véritable amitié qui s'est instaurée entre eux à travers ce thème. Peu à peu, en suivant l'évolution du cancer du président, on se dirigera de plus en plus sur le thème de la mort et de l'au-delà, qui deviendra l'objet principal de ces entretiens. C'est Mitterrand qui offrira à l'auteure la responsabilité du premier centre de soins palliatifs d'Europe.

Ces discussions sur le thème de la spiritualité m'ont particulièrement ému tant je m'y suis retrouvé. C'est que j'ai le sentiment que la spiritualité révèle l'Homme, donne un sens à notre vie. Parfois, je ressens comme un appel si prégnant de ce monde invisible, au-delà des dogmes religieux, que je me sens emporté par des forces qui me dépassent. Enfin c'est assez difficile à exprimer et surtout très intime. Une sensation de bonheur indicible, un état de grâce comme si j'étais en parfaite communion avec l'univers, le sentiment océanique cher à Romain Rolland. Marie de Hennezel parle de corps subtil, d'énergie que nous émettons et recevons. Bon, on aura compris que ce livre ne me laisse pas indifférent. Je remercie vivement la personne qui me l'a prêté. Un livre que je recommande à tous ceux que le sujet intéresse.
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Croire aux forces de l'esprit

Marie de Hennezel révèle tardivement les entretiens privés qu'elle a eus avec le président Mitterand pendant douze années, c'est-à-dire pendant qu'il était malade (ce que la France ignorait). On savait que François Mitterand était un homme extrêmement complexe: politique ambitieux et souvent sans scrupule, laïc et marqué à gauche, homme à femmes, grand lecteur devant l'Eternel, maîtrisant une culture large et profonde. Mais presque personne ne se doutait qu'il était aussi, secrètement, un chercheur spirituel. Le seul indice qu'il a donné, c'est cette phrase « Je crois aux forces de l'esprit » qu'il a prononcée à l'occasion de ses derniers voeux adressés à la nation, au début de 1995.

Dès qu'il se sentait motivé et disponible, il convoquait à l'Elysée Marie de Hennezel. Ses échanges avec elle font clairement apparaître sa finesse d'esprit et une vraie sincérité dans sa quête spirituelle. Au début, il évoque sa mère qui, juste avant sa mort, a dit: « J'offre mes souffrances pour l'âme de François » et on sent bien que, adulte, il n'a jamais oublié cette "offre". Mais surtout, il réfléchit à haute voix sur ses nombreuses lectures, par exemple celle de Maurice Zundel ou d'Etty Hillesum. A ce propos, il relève cette petite phrase « Si Dieu ne m'aide pas, c'est moi qui vais l'aider », qui donne beaucoup à méditer. Ailleurs, le président compare intelligemment la religion « qui divise » et la spiritualité « qui rassemble ». Le mysticisme est une expérience physique (« Dieu se respire ») qu'on peut rencontrer dans toutes les religions. François Mitterand énonce aussi ce jugement hardi: « La France n'est pas prête pour la laïcité, parce qu'elle n'a pas encore fait le chemin de l'intériorité ».

Mais il n'est pas question pour moi de développer tous les aspects de ce livre particulièrement riche. Il mériterait notre attention, même si le principal personnage n'avait pas été chef de l'Etat. Quant à Marie de Hennezel, pionnière des soins palliatifs en France et auteure du livre "La mort intime" (paru en 1995 et préfacé par… Mitterand), elle a joué un rôle pour permettre au président d'exprimer discrètement ses préoccupations spirituelles pendant douze ans.

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Croire aux forces de l'esprit

Livre agréable à lire malgré la "gravité " du thème abordé. Témoignage qui peut, à mon avis, aider dans l'accompagnement des mourants. Mais c'est aussi un livre d'espoir, notre mort nous appartient et la force de l'esprit peut nous permettre de choisir le comment vivre notre vie et surtout la fin de celle-ci. Merci
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Croire aux forces de l'esprit

Ce livre m'a appelé aujourd'hui et je l'ai lu d'une traite dans l'après midi.



C'est magnifique témoignage à la fois sur la vie, sur le rapport au spirituelle avec en note de fond de tout cela qui est la mort.

J'ai fort aimé le passage sur l'amité et sur les rapports aux relations humaines.

Ce témoignage est rempli de profondeur et aussi d'une immense ouverture d'esprit.



Marie de Hennezel nous indique pourquoi François Mitterrand était contre

euthanasie



C'est un magnifique témoignage.
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Croire aux forces de l'esprit

« Croire aux forces de l’esprit » ote le doute : François Mitterand est croyant, il le prononcera lors de son dernier discours affaibli par la maladie.



Marie de Hennezel, psychologue, conférencière s’accorde le droit à posteriori de nous parler de spiritualité, croyances, d’expériences mystiques, partagées, réalisées avec François Mitterrand.



Amitié, tendresse, sollicitude, témoin privilégié, l’auteur accompagnera, le Président durant douze années de sa vie dans la plus grande discrétion. Convoquée à l’Elysée, elle s’y présente quelle que soit l’heure ;



François Mitterand distingue très clairement la religion parfois radicale, façonnée par les hommes, de la quête spirituelle qui ouvre tous les champs du possible.

Marie de Hennezel tente de nous éclairer sur l’homme intérieur, mystique qui cherche à élever sa pensée à travers elle faisant du lien sur les différents ancrages spirituels qu’elle connait .



Un récit écrit avec le recul des jours sur le conseil de Sœur Emmanuelle « vous devez écrire, Marie, il le faut, car vous avez connu l’homme profond, intérieur, mystique.



L’homme vulnérable. Cet homme là, l’histoire doit le connaître aussi. »

Au cours de ces échanges Marie de Hennezel a demandé au Président de préfacer un de ses livres « La mort intime ».

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Et si vieillir libérait la tendresse…

Un livre à deux voix qui parlent séparément.

Deux paroles complémentaires, l'une affective, l'autre assez distante, thérapeute oblige. En tout cas, un essai original, où l'humain côtoie l'analyse, en toute décontraction et simplicité.

L'ouvrage a disparu de ma bibliothèque. Je rédige de mémoire. J'ai un faible pour Marie de Hennezel. Je ne connaissais pas Philippe Gutton.

Quatre lecteurs seulement et aucune notice m'incite à laisser une trace, car la tendresse s'avère précieuse au crépuscule de l'existence.







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J'ai choisi de me battre, j'ai choisi de guérir

Je n'aime personnellement pas trop les livres sous formes d'entretien (je trouve la forme trop journalistique). Il en ressort un ouvrage très condensé, auquel il reste la sensation d'un manque de développement. Pour en savoir plus, il faudrait plutôt lire "Le syndrome du bocal".

Quoiqu'il en soit, j'ai trouvé le témoignage de Claude Pinault d'une grande force. Il raconte son parcours tout en nuançant: chaque cas est différent. Le cerveau a toute sa place dans ce parcours "de sauts de haies". Pour surmonter, Claude Pinault a visualisé son corps, s'aidant intuitivement de techniques proposées par la méditation ou la sophrologie. Il avoue qu'il faut une certaine connaissance de soi et peut-être un passé de combattant pour pouvoir y arriver.

En relativisant, en nuançant, il nous offre la plus belle leçon de vie possible.
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J'ai choisi de me battre, j'ai choisi de guérir

C'est un entretien ou Claude Pinault raconte son vécu du syndrome de Ghislain Barrée ou plutôt il y revient car il l'a déjà fait dans un précédant livre et il décrit les phase de la maladie la façon dont il à voulu qu'on l'accompagne après le service de neurologie dans un centre de rééducation. l’intérêt c'est surtout appréhender sa façon de s'en sortir de luter contre la douleur tenaillante de la maladie.

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L'adieu interdit

Marie de Hennezel est une grande autrice française, psychologue clinicienne, psychothérapeute.



Elle a oeuvré notamment dans les soins palliatifs, le SIDA. En 2002, le ministre de la santé et de la famille et des personnes handicapées, Jean François Mattei, lui confie une mission et un rapport à rédiger sur la fin de vie.

Sa préoccupation principale est d'aider à bien vieillir, bien mourir.



L'Adieu interdit est son dernier opus, « il y a urgence de préserver notre humanité ».



Face à cette crise sanitaire, la dignité de mourir est compromise. le confinement strict a basculé les personnes vulnérables dans une rupture brutale des liens affectifs, avec l'interdiction formelle des visites. Elles n'ont pas compris les raisons et ont perdu le goût de vivre.



Enfermés dans leur chambre sans pouvoir aller et venir, elle n'ont rien compris de cette privation de liberté.

Beaucoup de personnes se sont repliées sur elles-mêmes, pour les plus fragiles psychologiquement, « elles se sont enfoncées un peu plus dans leur solitude intérieure ».



Parmi les morts, il est impossible de savoir ceux atteints du COVID et ceux morts de solitude et de chagrin.



Les médecins, soignants, familles se sont retrouvées face à une absence d'éthique confrontés à des mesures prises qui ont généré de l'inhumanité et de l'indignité.



Cela a engendré beaucoup de chagrin pour les familles, l'impuissance des soignants, face à un interdit de pouvoir dire au revoir.



Dans certains EPHAD, le personnel soignant s'est autorisé à oeuvrer pour qu'un dernier signe de vie puisse s'établir entre le mourant et sa famille afin de se dire au revoir une dernière fois.



Les morts du COVID sont mis en bière nus dans une housse sans leur famille, avec un nombre de personnes limitées aux funérailles…



« Boris Cyrulnik n'a pas peur de dire que le prix de cette pandémie et des décisions politiques prises pour protéger - sera élevé pour nos sociétés-



J'ai hésité à acheter ce livre, mais cela aurait été bien dommage car cette autrice fait avancer la pensée de tous avec humilité et pertinence.

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L'adieu interdit

A mettre entre toutes les mains



#mariedehennezel nous révèle l'envers du décor de cette crise sanitaire en toute honnêteté, sans épargner les détails et la gravité de la situation dans laquelle nous avons plongée il y a un an. Sans lire, sans s'intéresser au multiples témoignages, sans l'avoir vécu nous ne pouvons pas nous imaginer l'ampleur des dégâts que toutes ces restrictions ont générées. Dans cet ouvrage l'auteure psychologue clinicienne et humaniste a mené une enquête auprès de services de soins palliatifs, d'ehpad, de personnels soignants qu'elle a pu elle même voir en consultation et le verdict est cinglant et bien plus horrible que ce que l'on peut s'imaginer. Manque de matériel, un isolement meurtrier et pour la première fois dans notre humanité l'impossibilité de dire aurevoir à un proche et ne pas pouvoir assister à ses funérailles entrainant des conséquences psychologiques devastatrices, absence de soins de thanatopraxie. L'auteure dénonce l'éthique mise à mal après des années de travail pour certains protocoles d'accompagnement de fin de vie notamment en soins palliatifs. Elle offre aussi un hommage à toutes ces personnes qui ont été présentes quoiqu'il en coûte, qui se sont adaptées aux moyens du bord, mettant en place des systèmes alternatifs pour compenser les besoins materiels ou humains. Mais elle parle aussi de ces responsables d'établissements qui ont transgressés les règles par humanité et qui ont de ce fait sauver des vies. Ouvrage indispensable pour notre humanité !

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L'Âge, le désir et l'amour

Anciennement SEX & SIXTY ,cf ma critique .
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L'Âge, le désir et l'amour

Marie de Hennezel est surtout connue pour son long combat pour introduire la culture des soins palliatifs en France. Mais, en vieillissant elle-même, elle a commencé à s’intéresser à la condition des seniors. C’est ainsi qu’elle a co-écrit "Une vie pour se mettre au monde", un petit livre qui évoque le virage que les personnes peuvent faire pour trouver un épanouissement au seuil du troisième âge.



"L’âge, le désir et l’amour" va dans le même sens, mais en abordant sans détour les questions les plus intimes de la vie. Il arrive que la sexualité des seniors suscite des ricanements, chez les plus jeunes: ce n’est ni charitable, ni (surtout) intelligent. Certes, il arrive souvent qu’à partir d’un certain âge des couples cessent complètement de faire l’amour, par fatigue ou lassitude. Mais, en général, rien n’empêche a priori de poursuivre une activité sexuelle jusqu’à un âge assez avancé. Toutefois, à ce sujet il y a un point essentiel qu’il faut admettre et garder en tête: le "sexe performance", l’immédiateté du désir, la recherche systématique de l’orgasme ne correspondent ni aux possibilités, ni au vécu des seniors. Ils doivent absolument réinventer leur pratique de l’amour physique et découvrir la sensualité douce, la lenteur, la tendresse... C’est tout un apprentissage que les "vieux" peuvent choisir de faire, sinon ce sera pour eux l’hiver sexuel.



Marie de Hennezel évoque toutes ces questions avec empathie, précision et chaleur. Elle s’implique dans le questionnement. Elle donne la parole (peut-être trop longuement ?) à des sexagénaires et des septuagénaires qui témoignent avec franchise de la réussite de leur nouvelle vie sexuelle. Ce petit livre est à méditer Evidemment, il concerne surtout les seniors, leur vie intime et l’image qu’ils ont d’eux-mêmes. Les plus jeunes pourraient aussi le lire utilement (mais ils n’en auront pas envie !).

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L'art de mourir

Plus qu’un essai, un entretien complet sur le vaste sujet qu’est la mort. Tous concernés, toutes professions et malheureusement tous âges aussi. Clair et accessible, les réponses de Marie De Hennezel et Jean-Yves Leloup se complètent. J’ai aimé qu’il n’y ai pas de prosélytisme pour une religion ou un mouvement de science abstraite.

Cette phrase de la quatrième de couverture résume bien le livre « Quels que soient notre confession, notre bagage philosophique ou notre absence de croyance, ils nous proposent d’accéder à une spiritualité adaptée à notre temps et à notre monde laïc. »

Le découpage permet de facilement trouver un thème, l’écriture « parlée » ne me dérange pas. Un bon tour d’horizon de la dernière heure, moins triste qu’il en a l’air.
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L'art de mourir

J'ai bien apprécié ce livre. Pourtant le titre et surtout l'aspect proprement dit du bouquin me rebutait. Cliché. Rose, girly comme style... Un peu antinomique, ceci dit. Bref, j'ai mis un peu de temps à m'y mettre, j'ai bien fait !



C'est qui : « Le présent ouvrage est une réflexion à deux voies, offertes à ceux qui veulent approfondir, aller plus loin dans leur propre pensée, face aux questions spirituelles soulevées par la mort. La première vient d'une psychologue de terrain qui interroge l'expérience quotidienne du soin donné à ceux qui vont mourir, la seconde est celle d'un prêtre orthodoxe, docteur en psychologie et en philosophie qui interroge les grands textes spirituels de l'humanité et tente d'établir un pont entre eux et la modernité dans un esprit d'ouverture. »





Marie de Hennezel plaide clairement pour sa paroisse des soins palliatifs. Et elle a raison. La mort, l'agonie est un moment ultime, extraordinaire, qu'il convient de vivre pleinement, il est source de résolution, de dissolution de tout. Les suicides assistés ou la fuite de la mort que pronent la société est une erreur, un chemin pauvre. L'accompagnement des mourants montre et démontre, selon les auteurs, de tellement de choses riches, intenses...





Les auteurs incitent clairement à se connaître, à s'accepter, à s'aimer soi pour parvenir à accompagner les mourants :



« La connaissance de soi ouvre ainsi à la tolérance. Cela nous semble être un préalable à toute démarche d'accompagnement. Comment, en effet, peut-on prétendre écouter la souffrance spirituelle d'un mourant si l'on n'a pas commencé par écouter la sienne ? Comment une équipe hospitalière peut-elle assumer cette dimension spirituelle si elle ne se donne pas les moyens de réfléchir à sa propre conception de la mort ? »





La thématique de la spiritualité, de la religion, de tout ce qui touche au mystérieux est suspect voire tabou dans notre société, selon les auteurs :



« ... il faut au préalable lever un tabou tout aussi pesant que celui de la mort : le tabou de la spiritualité.



Dans une société laïque comme la nôtre, le spirituel n'est pas reconnu. Pire, il est suspect, parce que confondu avec le religieux. »





Les auteurs s'expliquent sur le recours aux anciennes traditions dans leur recherche et discours et pratiques actuelles :



« Nous souhaitons interroger les traditions à partir de notre proximité avec la souffrance et la mort. Car nos valeurs ne s'enracinent plus dans les dogmes et les croyances. Elles s'enracinent dans l'expérience, et notamment dans celle de la solidarité, de la présence, de l'attention à l'autre, dans la découverte de l'enrichissement réciproque de toute rencontre. C'est là que le sens de nos existences et de nos actes trouve sa source. »





Pour eux, même si les dogmes, les Eglises, les structures peuvent être criticables :



« Il n'en demeure pas moins que les réponses élaborées par les traditions émanent d'intuitions profondes qui continuent à faire leur chemin dans l'homme. C'est pourquoi nous avons voulu rappeler la pensée et les croyances de ceux qui nous ont précédés. Non pour nous couler dans leur moule, mais pour trouver ce qu'il y a de vivant en elles. »





Donner de la valeur à la personne, donner de la valeur à cette expérience ultime, donner de la vie à ce moment de mort, d'agonie est un leitmotiv des auteurs. Et toute la plus-value des soins palliatifs. Pour autant qu'on conserve toujours l'idée et le sentiment que l'être devant nous, la personne est plus qu'un corps, et même plus qu'un humain, que l'humain est, au fond, divin et que l'expérience de la mort peut-doit-va lui ouvrir cette porte.



Si tout est rite, si le rite est important, il ne doit pas non plus être dogmatique, objectif, il doit au contraire être idiosyncratique, unique, propre à chacun :



« Pour inciter à inventer, à créer du nouveau. c'est à cette création de sens, à cette créativité spirituelle, dans le quotidien du soin, que nous avons souhait inviter les lecteurs, et plus précisément ceux que la vie ou la profession mettent en contact avec la souffrance et la mort. Sortir de la sclérose répétitive des réponses toutes faites et des rites vidés de leurs contenu. Mais oser puiser dans la richesse et la profondeur de notre nature humaine pour devenir pleinement humain et redonner à notre humanité sa véritable dimension. »





Bon, a priori les soins palliatifs très peu pour moi, toutefois, les arguments très intéressants, très évocateurs, très parlants, les références, la profondeur de la réflexion de ces deux auteurs-personnes font réfléchir, ils pointent ce qu'il faut comme il faut. C'est une gageure. Elle est assez réussie.



Je recommande donc !



(Mais, allez pourquoi donc cet emballage repoussant dans la version poche chez Pocket?)



(Détail un brin énervant aussi : la naïveté dans le ton et dans certaines questions de la « personne » qui est censée « interviewer » les deux auteurs... Moindre mal.)
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L'aventure de vieillir

Un livre qui se lit facilement et apportera certainement de la sérénité aux personnes anxieuses à l'idée de vieillir.

Un livre basé sur une série de lectures ou de témoignages récoltés par l'auteur lors de séminaires qu'elle a animés.

Les passages qui m'ont touchée sont ceux sur la tendresse, reçue bébé, mise sur le côté après et retrouvée ensuite, en dernière partie de vie pour la sensualité et la douceur qu'elle dégage.

Ce passage aussi sur la fin de vie et en particulier l'importance de laisser les personnes qui souhaitent partir ne plus manger, ne plus boire et préfèrent remplacer la nourriture du corps par la nourriture de l'âme que sont la présence, le toucher d'une main tendre, le regard .
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L'aventure de vieillir

Ce livre atteint son objectif, il nous amène à réfléchir :" Et si avancer en âge était un voyage?"

Voici l'intitulé de certains chapitres qui vous donneront le ton : " Aimer son âge ; Et si vieillir était une chance; voyager vers son intériorité."

L'auteur dénonce le jeunisme et l'âgisme.

Ce que je n'ai pas aimé : le trop plein de citations et expériences avec beaucoup de références et aussi les contradictions et les affirmations sans résultats d'études scientifiques. Je pense notamment au fait qu'il n'est pas bon de boire de l'alcool et deux pages plus loin des bienfaits d'un verre de vin rouge, ou encore des bienfaits de la diète.

Bref, je n'ai pas trouvé ce livre très convaincant. Peut-être en attendais je trop!
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L'aventure de vieillir

Le choix d’une lecture, quelle qu'elle soit se fait à l’envie, soit en suivant un conseil, soit parce que le sujet m’intéresse.

C’est le cas pour cet ouvrage.

J’ai été déçu par ma lecture pendant presque les 3/4 de l’ouvrage.

Mais heureusement, la dernière partie, elle m’a plu.



Cet ouvrage fait la part belle aux témoignages et aux références.

Mon désintérêt des premières parties vient sûrement du fait que je connaissais déjà la plupart des éléments qui y sont décrits.

Par contre la dernière fait la part belle à l’ouverture sur mes propres réflexions.



Je pense que ce livre est typique de ce que chacun peut y trouver : beaucoup pour certain, peu pour d’autres.

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L'aventure de vieillir

Marie de Hennezel appelle un vieux un vieux : pas de périphrase emphatique. Ça me plaît. Sa présentation du vieillissement et de la fin de vie sent l’expérience et l’authenticité. Elle n’invente rien, elle compile des observations de ce qu’elle a rencontré. Ce n’est pas un reproche.

Il y a un an, j’avais fait deux colonnes dans mon journal : ce qui est bien quand on vieillit à gauche et à droite, ce qui est mauvais. Malgré mes efforts, la colonne de gauche était bien pauvre à côté de la longue liste qui s’accumulait à droite . Marie de Hennezel m’a permis de prendre conscience que j’avais méprisé - oublié - beaucoup d’avantages à mon vieillissement. Du coup, ma liste ´c’est bien de vieillir’ est devenue très riche.

J’ai conseillé la lecture de ce livre à plusieurs personnes, même des jeunes, qui commencent à se crisper sur leurs premières rides .

Mais, oui, il y a un MAIS, ce livre aurait mérité une relecture plus attentive : j’aurais aimé un plan plus clair et précis. D’autre part, elle cite une phrase qu’elle attribue à une participante lors de ses séminaires, et dans un autre chapitre, on retrouve la même phrase mais c’est elle qui en est l’autrice. C’est brouillon. Ne pensez pas trouver là des nouveautés, il n’y a rien que vous ne connaissiez déjà.



Si vous voulez changer un peu votre point de vue sur la vieillesse, si vous n’avez pas envie d’être nold mais d’assumer joyeusement votre âge quand il devient vertigineux, ce livre est pour vous.
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L'aventure de vieillir

Un sujet qui nous concerne tous car c'est une des activités que nous faisons tous en même temps : vieillir ! Mais nous n'en avons pas conscience une partie de notre vie et l'éveil à cette "aventure" se fait souvent quand nous y sommes arrivés et que l'échéance finale dévient plus concrète.



Dans cet essai qui est une compilation des travaux et rencontres de l'auteure, celle-ci donne ce qui lui semble être les bonnes recettes du bien vieillir sans oublier la confrontation et les conditions de la fin de vie. Des recettes et constats que nous connaissons tous, sans réelle révélation pour moi mais qui permettent de recadrer certaines situations vécues ou ressenties



J'ai trouvé un peu trop présentes les références de ses propres travaux non qu'elles soient inutiles mais cela finit par devenir pesant et un argument aux teintes commerciales et sur la certitude de ses jugements.



Intéressant pour ceux et celles qui appréhendent le vieillissement, qui n'y ont pas pensé et qui pourtant est une chance quand la santé et les conditions de vie sont en adéquation. Oui c'est une "nouvelle" aventure !
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