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Critiques de Marie de Palet (132)
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Amandine

A l'aube de la première guerre mondiale, Amandine a marié Jean, un bon à rien. De cette union, naît le petit Bernard .

Jean ne revient pas de la guerre et en attendant la pension de veuve de guerre, Amandine se réfugie chez sa belle-mère, Marie. Elle n'y est pas bien accueillie.

Des lettres menaçantes arrivent, signalant à la veuve que son mari est vivant.

A-t-elle seulement envie de le retrouver ?

Le récit est très agréable à lire, bien écrit, bien construit.

Le cadre se déroule dans les années 1920, 1930 avec une petite parenthèse intéressante sur l'installation de l'électricité dans les villages du Causse, sur les hauteurs de Mende.

L'auteure, Amandine de Palet a commencé à écrire après sa retraite en tant qu'institutrice. Par solidarité, je ne pouvais pas manquer le livre et c'est une belle rencontre littéraire, humaine aussi.
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Lettres d'un inconnu

Premier roman terroir de Marie de Palet que je lis.

Le début est prometteur, un jeune garçon lozérien découvre dans un grenier des lettres d'un inconnu adressées à une certaine Marie.

Le mystère plane et on s'attend à une histoire comportant du suspense et du mystère dans une campagne lozérienne fort bien décrite, qui donne des envies de balades.

La suite s'étiole, le héros, son frère et ses amis grandissent et il ne se passe rien de bien extraordinaire par la suite.

Les lettres du fameux inconnu ne sont évoquées que de manière sporadique et l'histoire est diluée dans les autres événements familiaux beaucoup plus banals,.

Un livre qui s'étale en longueur, trouvé dans une boite à livre, je vais m'empresser de le restituer, il fera peut-être le bonheur d'une autre personne.



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Le souvenir de Samuel

Mon premier ebook, ça marque ! Un bon petit roman ou l'intrigue tient la route. On y découvre la vie paysanne au tournant des grands bouleversements des années 70. Une famille soudée et attachante qui gère avec brio les drames de l'adolescence. Une communauté villageoise qui reflète une France que nous n'avons pas connue. Un voyage en Lozère et dans le temps .
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Les brumes du Causse

Je voulais voir surtout si j’étais guérie de cette région. Ces paysages parcourus de long en large ont laissé de bons souvenirs dans ma mémoire mais tout le reste était un cauchemar. Alors quand j’ai vu le livre de l’Auteure dans les rayonnages de la médiathèque de mon village, je n’ai pu m’empêcher de le prendre. Les villageois ne voient aucun inconvénient dans l’adoption de cet enfant trouvé par Marie. Frédéric grandit, est loué à des paysans avant ses dix ans, part à la guerre, revient et devient facteur à la petite ville la plus proche. Jusqu’ici tout va bien ou presque. Frédéric a acquis une certaine personnalité à la guerre, a du caractère tout en restant agréable et Paulin, qui se croit le plus riche et qui commande à peu près tout le monde dans le village ne prend pas très bien l’opposition de Frédéric de redevenir le serviteur qu’il était enfant, corvéable à merci. Frédéric cherche également le secret de sa naissance et sera bien surpris de connaître ses véritables parents et ce qu’il s’est passé le jour de son abandon. IL tombe amoureux d’une fille de son village mais personne ne veut de lui, il est l’enfant trouvé, le moins que rien. En fond de l’histoire de Frédéric, la guerre des terres ne se tarit pas bien au contraire. Et je peux vous dire que cette histoire est toujours d’actualité en Lozère. Les commérages, la guerre des terres mais aussi la guerre des nerfs. Les habitants se suivent, s’épient, se surveillent tout en formant un bloc contre les étrangers. Leur guerre (des terres) leur appartient, ils vivent de cette manière depuis tellement longtemps que la modernité ne leur a rien apporté bien au contraire. Cette histoire a une morale, la méchanceté et l’appât du gain, enfin des terres, se payent un jour ou l’autre.
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Le sentier aride

Louise Lubin vit heureuse auprès de ses parents et de ses frères. La famille est pauvre, mais travailleuse. Adrien Laget, lui, est le fils cadet d’une famille paysanne aisée. Alors que sa mère ne cesse de lui vanter les qualités d’Eugénie, une riche héritière à qui elle veut le marier, il est, secrètement, amoureux de Louise. Cette dernière refuse, également, une demande d’un garçon de la ville, ne rêvant que d’Adrien. Cette attirance que chacun ressentait, dans son cœur, devient une histoire d’amour, lorsque le jeune homme se déclare. Même si sa mère s’oppose à cette union, Adrien désire épouser Louise. Mais en août 1914, le tocsin retentit : les amoureux sont obligés de retarder leurs projets et sont séparés par la guerre. Les jeunes hommes du village partent combattre les Allemands, persuadés qu’ils seront revenus dans quelques mois. Plusieurs garçons des familles Lubin et Laget font partie des soldats. Les femmes, les vieillards et les adolescents les remplacent dans les champs.





Quatre années terribles pour ceux qui sont au front et pour ceux qui vivent avec l’angoisse d’une visite du maire, porteur de nouvelles funestes. Rares sont les familles qui n’ont pas un proche au front. Les combats emportent un fils, un père, un frère, un amoureux, etc. Ceux qui reviennent ne sont plus les mêmes. Parfois, ils sont venus mourir chez eux. Souvent, ils ne peuvent supporter ce qu’ils ont vécu et sont mutilés.





« La Grande Guerre…

A mon oncle Joseph qui y mourut

A mon oncle François qui en mourut

A mon oncle Louis qui en revint

et dont j’ai puisé dans les souvenirs »

Épigraphe





Marie de Palet décrit ces vies brisées. Elle dépeint la difficile reconstruction de ceux qui ont perdu un être cher, ainsi que les souffrances de ceux qui ont connu l’enfer et n’en parlent pas, mais pensent, continuellement, à ceux qui ne sont pas revenus. Les familles Lubin et Laget sont transpercées par plusieurs deuils. Cela ne rapproche pas les parents, mais les destins des enfants semblent reliés. Une attraction unit les jeunes femmes et les jeunes hommes de ces deux fratries. Alice Laget, ainsi que son fils aîné, Albert, n’acceptent pas que leur nom soit assimilé à celui des Lubin. Les plus jeunes parviendront-ils à surmonter les obstacles ?





Le destin est cruel avec Louise. Cependant, cette femme forte ne capitule pas, malgré les médisances et les chagrins. Elle est extrêmement attachante et admirable de courage. Elle est, également, entourée de personnes qui l’aiment énormément. Le vieux Bancel lui apporte de l’affection, le jeune François est prêt à prendre soin d’elle, Louis Lagrange veille sur elle à distance et ses frères ne la jugent pas. Elle aussi, elle est là pour ceux qui souffrent. J’ai énormément aimé cette jeune fille et ceux qui l’aiment. J’ai été très attristée par les drames qui les ont touchés. J’ai été très émue par le cœur pur de Louise, qui guide tous ses actes, en dépit de ce que les méchantes langues laissent entendre. Malgré les épreuves, elle fait preuve de dignité.





J’ai adoré ce roman émouvant qui retranscrit les conséquences de la guerre, qu’elles soient physiques ou psychologiques, qu’elles concernent ceux qui se battent ou ceux qui sont à l’arrière. Le Sentier aride traite, aussi, de l’amour plus fort que les convenances et les douleurs que peuvent engendrer les mariages arrangés, ainsi que le mal engendré par le refus des parents d’accepter les désirs de leurs enfants.





Je remercie sincèrement Virginie des Éditions de Borée pour ce service presse.




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La tondue

J'ai été très déçue par ce livre. A aucun moment je n'ai pu rentrer dedans.

Malgré que toute l'action se déroule en Lozère (région de prédilection de l'auteure), je n'ai ressenti que platitude à la lecture. L'histoire est plate, les personnages sont plats, pas ou très peu d'action et l'écriture est plate. le sujet traité était pourtant prometteur. Les personnages ne sont pas approfondis et on reste au dessus d'eux au lieu d'avoir envie de leur tenir la main.

L'écriture est sans surprise. Sauf lors des descriptions de ce beau pays, si cher au coeur de l'auteur.

Bref, je ne vais pas m'attarder et je passe à ma lecture suivante.



Pioche de décembre 2020 choisie par Fuyating
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Le destin de Marie

Marie Palet nous narre dans ce très beau livre l'histoire de son homonyme, Marie, une jeune femme laissé aux soins de l'assistance publique, pensant avoir trouvé le bonheur auprès de la famille chez qui elle a été placé, le destin de Marie va être bouleversé.
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Rose et Virginie

Marie de PALET Rose et Virginie.



Un petit roman régional qui se déroule en province, à Blachères, en lLozère, près de Mende, au 19ème siècle. Rose et Virginie sont deux jeunes filles issues du monde rural. Les parents possèdent de tout petits biens et survivent tant bien que mal dans cette campagne. Rose abandonne Pierre-Louis, de condition trop modeste. Elle est très ambitieuse, elle épouse Abel Gervais, un ancien général de la grande Armée de Napoléon. Il est riche et elle se hisse, par son mariage dans la bourgeoisie. Dès lors, elle ne fréquente plus son ancienne compagne de jeu… Pierre-Louis unira son destin à Virginie . Malheureusement le couple ne vivra que quelques années de bonheur. Pierre-Louis, décédera lors d’un hiver rigoureux. Devenue veuve, Virginie sera employée par Abel et son épouse en temps de bonne à tout faire pour l’entretien, la cuisine, le ménage de l’immense demeure qu’Abel a fait bâtir sur la commune. Il demeure à la campagne tandis que son épouse, la volage Rose réside en partie à Paris. Quel sera le devenir de ce couple ?



A travers l’existence de ces deux jeunes femmes, Marie de PALET nous dresse un état de lieux des conditions de vie en zone rurale, les changements politiques, l’introduction du suffrage universel mais réservé aux hommes, l’évolution générale. Ce roman du terroir se lit très facilement. La grande Histoire pose ses jalons dans ce récit. Les personnages sont bien dépeints mais l’intrigue me fait penser aux romans de DELLY, romans dont nos grands-mères ont fait les beaux jours. Un petit livre pour un voyage en train… Cette dernière publication de l’autrice n’est pas de très bonne facture. J’ai lu de précédents ouvrages mieux construits et plus riches. Je l’oublierai vite. Bonne journée.

( 08/04/2024).
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Le Temps des aubépines

Rendez-vous manqué pour moi avec ce roman alors que j'aime les romans du terroir, les histoires de famille et les secrets. Malgré une écriture fluide, j'ai trouvé le rythme bien trop lent ; on tourne en rond autour de l'intrigue dont on devine très vite ce qu'il en est et qui n'est révélée qu'à la fin. Dommage !
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Le Pré d'Anna

La mort de Marcel, le patriarche, laisse ses enfants désemparés. Son fils voit une partie de l'héritage aller vers un voisin et Anna apprend qu'elle n'aura jamais de dot pour épouser Emile son prétendant. Celui-ci plus cupide qu'amoureux la quitte pour une fille plus fortunée. Mortifiée, Anna se jette à la tête du premier garçon qui passe et c'est sur Maurice qu'elle jette son dévolu.



Elle donne le change au début de son mariage à son époux et peu à peu s'attache à lui. La guerre éclate et tous les hommes partent laissant les femmes seules avec les travaux à faire . Anna comme sa belle-soeur se dépatouille du mieux qu'elle peut et apprécie les permissions où elle retrouve son conjoint.



Mais lors de sa dernière permission Maurice change d'attitude avec son épouse, il devient distant , froid et c'est le coeur lourd qu'Anna le voit repartir en se demandant ce qui justifie un tel changement...



C'est un bon petit roman, paisible, agréable où se jouent les secrets et les haines des gens de terre . La vie difficile des paysans sur fond de paysages de Lozère est bousculée par la première guerre mondiale qui va apporter des changements de vie pour tous.
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Le Temps des aubépines

Le père de Sylvie est mort, peu après sa naissance, d’un accident de cheval ; sa mère est décédée quelques années après. L’enfant a été recueillie par la cousine de sa mère Amélie Verneuil (Mélie). Celle-ci répète qu’elle l’a fait par charité, cependant, la petite a été traitée différemment des enfants du couple. Dès l’âge de sept ans, elle a été chargée des tâches les plus rebutantes : traite des vaches et des brebis, récurage de l’étable, épandage du fumier… Les belles tenues étaient pour ses cousines, pas pour elle. Malgré les réflexions des voisins au sujet des véritables intentions de Mélie, elle pensait avoir trouvé une famille.





Cependant, en grandissant, elle a compris que la générosité de sa tutrice était intéressée. Ses soupçons se sont confirmés quand elle a surpris une conversation. Elle a compris que sa cousine voulait la marier et espérait, ainsi, posséder la maison de l’orpheline. Pour la première fois, Sylvie s’est opposée à Mélie.





L’héroïne est confrontée à des secrets familiaux. Partagée entre sa reconnaissance et son sentiment d’injustice, elle hésite à affronter les mystères du passé. Sa conduite oscille entre docilité et rébellion. Pourtant, elle bénéficie de soutien, mais elle a peur que la vérité meurtrisse ceux qui l’aiment. J’ai été attendrie par ses scrupules et je l’ai encouragée à se protéger.





Mélie est une femme intéressée et hypocrite. Elle est détestable et j’ai aimé attendre sa prochaine trahison. Son attitude mielleuse cache un caractère revanchard et avide. Elle est habituée à diriger sa maisonnée. Même avec ses propres enfants, elle est très autoritaire et veut décider pour eux. Ces derniers rusent pour imposer leurs choix. Elle manie l’art de la culpabilisation. C’est la raison pour laquelle Sylvie, bien que consciente d’avoir été exploitée, éprouve énormément de reconnaissance envers Mélie et son époux qui lui ont évité l’orphelinat. Sa gratitude étouffe sa lucidité et son désir d’émancipation. Déterminée à ne pas céder aux volontés de sa cousine, elle est, pourtant, freinée par son manque d’assurance. Parvient-elle à se dégager de l’emprise de sa parente ?





J’ai beaucoup aimé ce joli roman de terroir.




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Le destin de Marie

Marie est une enfant de l'Assistance publique. Durant son enfance, elle est passée d'une famille d'accueil à une autre. Elle n'avait pas le temps de s'attacher et était considérée comme de la main-d'oeuvre peu onéreuse. A douze ans, elle est recueillie par Eugénie et Casimir Massin. le couple âgé vit avec leur fils et leur bru, à qui la vie n'a pas offert l'enfant tant espéré. Marie est heureuse à la ferme. Mais, à dix-sept ans, son destin bascule. Jolie et naïve, elle est séduite par Étienne, le fils de la maison. L'adultère est découvert par l'épouse trompée, qui exige le renvoi de la jeune fille. Elle est alors placée chez le frère de Casimir. C'est alors qu'elle apprend qu'elle est enceinte. Eugénie et Casimir savent que si l'Assistante publique est informée des faits, Marie, à qui ils sont très attachés, est condamnée à une vie d'errance et de mendicité. Pour garder son enfant, elle est contrainte d'épouser Basile. En échange du silence de ce dernier au sujet de la conception de l'enfant, une belle dot lui est proposée.





Hélas, Basile se révèle violent et colérique et, sous ses vêtements, Marie porte de nombreuses traces de coups. Un soir, son mari ne rentre pas. Il a été victime d'un mystérieux accident auquel il n'a pas survécu. Désormais seule avec sa fille, Marie tente d'exploiter ses terres, malgré la convoitise malveillante de sa belle-soeur. Cependant, une nouvelle vie s'offre à elle, lorsqu'une ancienne couturière lui apprend le métier. Hélas, pour beaucoup, Marie reste une fille de l'Assistance publique et le destin n'est pas tendre avec elle.





L'histoire de Marie montre les terribles injustices de la condition féminine. Tout le poids de sa relation avec Étienne pèse sur ses épaules. Elle était amoureuse et son amant, qui avait l'âge d'être son père, en a profité. Pourtant, elle est la seule à supporter les conséquences, ainsi que l'opprobre de la famille et du voisinage. Mais sa gentillesse dépasse les épreuves et elle bénéficie d'une solidarité féminine rare, mais essentielle, qui lui permet de prendre les rênes de sa vie en main. Cependant, marquée par le jugement des gens au sujet de sa naissance, elle s'efface, souvent, face à l'autorité naturelle des autres : elle est une fille de l'Assistance publique et elle ressent qu'elle est marquée de ce sceau. Pourtant, quand il s'agit de sa fille, Marianne, la louve s'éveille en elle. Elle se bat pour que son enfant ne subisse pas les mêmes difficultés qu'elle et qu'elle ne soit pas victime du même rejet. C'est une mère courageuse et aimante. Elle est aussi une amie reconnaissante, disponible et serviable. J'ai beaucoup aimé cette femme forte, sensible, digne et pudique. Ce roman est empreint d'une authenticité dans la gamme des sentiments qui m'a beaucoup touchée. Je l'ai adoré.




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Le Pré d'Anna

Marie de PALET. LE pré d’Anna.





Un roman régional se déroule à quelques encablures de Mende, en Lozère, au début du XXème siècle, entre 1910 et 1930 ; Marcel Rolland vient de décéder. Ses obsèques célébrées, le notaire convoque son fils ainé. La propriété lui revient de droit, charge à lui de doter sa sœur cadette Anna. Une surprise de taille attend le jeune homme, père de famille : son père lui lègue tous ses biens, sauf le pré du bas ! Une parcelle, bien située et de bon rapport. Celle-ci est dévolue à son proche voisin, Maurice Robert, qui convoqué par le notaire assiste à la lecture du testament et s'étonne de ce don. De plus Anna ne doit pas épouser Émile Vidal sous peine de déshérence. C’est la surprise. Quels liens unissaient Marcel à Justin, le père de Maurice ? Pourquoi cette donation et surtout pourquoi cette parcelle, la plus belle du domaine, la plus productive….

Anna, blessée, désappointée, renonce à son mariage et de dépit épouse Maurice. Ainsi, le pré du bas revient dans son escarcelle, fera partie de sa dot. La guerre éclate. Les jeunes hommes sont tous partis au combat. Ce sont les femmes, les enfants et les personnes âgées qui font valoir les biens. A l’époque peu de mécanisation. Les travaux des champs sont durs et les corps souffrent. Les permissions ne sont accordées qu’au compte-gouttes. Les moissons, les labours, les fenaisons se feront tant bien que mal au cours de ces cinq années de guerre.



Gravement blessé, Maurice demeurera de longs mois en convalescence à l’hôpital du Puy ; Anna lui rendra visite et elle s’apercevra qu’elle aime vraiment son époux. Elle va donc écrire à son époux et lui avouer son amour. Cette déclaration tardive ne ne parviendra à son destinataire qu’après sa démobilisation. Pauline, leur petite fille, née avant le départ à la guerre de Maurice est un véritable rayon de soleil. Mais le secret, enfoui dans les mémoires des défunts hante les vivants. Maurice, Anna, son frère Antoine et son épouse, la douce Juliette perceront-ils l’origine de la dette du père ?



Un roman régional sur le patrimoine familial, la propriété et la transmission des biens sont transcrits avec brio. Il ne faut pas partager, même écorner les parcelles. Toujours, dans le monde paysan, agrandir son domaine, c’est la quête des chefs de famille, la mentalité de gens de la terre. Cette moralité a été à l’origine de scissions, de querelles sans fin dans des familles terriennes. Marie de PALET connaît ce milieu et elle nous entraîne dans ce roman pastoral plein de rebondissements. Un secret qu’il ne faut surtout pas porter à la connaissance de la population communale, au détriment de réveiller d’anciennes querelles. Nous n’aurons la réponse à l’énigme qu’à la fin du livre. Un roman qui fleure bon la nature. Nous vivons à son rythme et les enfants mènent la danse. Une explosion de joie, de bonheur, d’amour mais un terrible secret ! ( 26/04/2022).
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Amandine

Amandine petite femme attachante aux amours contrariés. L'écrite est légère, très agréable à lire. Les personnages sont attachants - Ce monde paysan attaché à sa terre est prenant on y retrouve le respect des valeurs et des traditions, pas toujours justifiés et souvent lourdes à porter. Les personnages nous entraînent dans leur vie simple mais pour laquelle nous avons le plus grand respect.
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Les brumes du Causse

Nostalgie d'un monde paysan, celui de nos grands parents. Le point faible des romans de terroir est que les histoires finissent par se ressembler, mais la, je découvre cet auteur et j'ai vraiment été transporté sur ce causse solitaire.

J'ai apprécié l'histoire de ce jeune, recueilli par une brave femme du Causse.

Son courage pendant la Grande Guerre, son retour dans ses montagnes où, il a fondé une famille. La fin heureuse pour cet "enfant" abandonné.

J'aime quand les noms des lieux sont réels, on a envie de les découvrir.

On quitte les personnages avec regrets.
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La Demoiselle

Après quatre années de pensionnat religieux, Claire est de retour à la ferme de Chaumettes, dans le Causse. Âgée de dix-huit ans, elle est la fille de paysans aisés, qui emploient des servantes, des valets et des journaliers. Son frère est fiancé à sa meilleure amie, alors qu’elle, elle attend « le mari que [voudront] bien lui présenter ses parents », même si elle espère bien choisir elle-même son époux. Le soir du Carnaval, elle est attirée par un jeune homme inconnu. Elle se confie à son amie, Émilie, qui lui apprend qu’il s’appelle Louis. Elle le revoit et commence à rêver d’amour. Cependant, la vie de la famille Caumes est bouleversée par une lettre : la tante de Claire, qu’elle n’a jamais connue, est décédée dans un accident, laissant une fille de son âge. Delphine, la belle cousine, s’installe alors aux Chaumettes. Hélas, son arrivée sème la zizanie, en raison de sa personnalité.





Marie de Palet décrit la vie dans les campagnes, à la fin du XIXe siècle, à travers le destin de fermiers aisés. Ils sont courageux, ils ne ménagent pas leur peine et sont des patrons appréciés. J’ai aimé l’angle choisi par l’auteure pour parler du travail de la terre. Claire est très attachée aux paysages de son enfance, mais elle est, également, attirée par l’animation de la ville, où elle a fait ses études. Elle est devenue « La Demoiselle ».





Claire accueille sa cousine, avec générosité. Elle est la première à lui ouvrir les bras, elle ne la juge pas à travers le passé de sa mère. Malheureusement, elle déchante vite, face au comportement manipulateur de l’orpheline. Sa souffrance la pousse à des décisions hâtives. J’ai été touchée par sa candeur et par sa gentillesse. J’ai regretté que sa naïveté l’oblige à des choix malheureux, j’ai espéré qu’elle se révolte et qu’elle s’affirme. J’ai aimé sa sincérité et j’ai souhaité que la vie lui sourie. Le récit est doux, cependant, il est émaillé de péripéties et de rebondissements. J’ai adoré ce roman consacré aux relations familiales, amoureuses, amicales, toxiques ou harmonieuses.




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Céline, une vie toute simple

Un livre magnifique très bien écrit qui retrace une vie de belle manière avec une grande sensibilité et aussi de la vraisemblance à tel point qu'on pourrait se dire que c'est le journal d'une famille ayant existé.

Récit exempt de misérabilisme par l'ajout d'une multitude d'événements tristes destinés dans d'autre publications à entretenir l’intérêt, ici celui ci est maintenu tout au long par la simplicité et l'authenticité qui rendent cette famille attachante et digne jusqu'à la dernière lettre.

Les romans de Marie de Palet ont toujours cette caractéristique qui les rendent touchants et agréables
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Le Pré d'Anna

Un roman de terroir se situant au debut vers les annees 1910 jusqu'en 1926 ,qui me repose de mes lectures dures(Zeniter, Spitzer, Norek,Dieudonné, voir mes critiques).

Après la mort du patriarche Marcel Rolland,cultivateur aisé ,homme de caractère, l'ouverture du testament va créer quelques surprises mais très désagréables.

le pré d'en bas,la plus belle parcelle du domaine est légué à Maurice le fils du voisin,quant à Anna,la cadette ,si elle s'obstine à vouloir épouser le bel Émile, elle n'aura pas de dot!!Consternation générale chez les Rolland,quels terribles secrets se cachent sous cet étonnant testament?

Vous le saurez en lisant cette histoire bien écrite, où après bien des péripéties ,tout finit par s'arranger,un bon roman de terroir en même temps Marie de Palet n'en est pas à son coup d'essai ,elle maîtrise parfaitement son sujet..🌟🌟🌟
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Jeanne courage

Marie de PALET. Jeanne Courage.



Employée comme bonne à tout faire dans une ferme de Mr Mauduit, Jeanne est sauvée d’une tentative de viol par Julien, un jeune laboureur, travaillant pour le même patron. Ces deux jeunes gens sont licenciés sur le champ. Que vont-ils faire ? Pour fuir tous les quolibets Jeanne décide d’accompagner Julien qui part dans le Sud. La jeune fille a une tante, la sœur de sa mère qui vit à Uzès. Elle va traverser le causse en compagnie de jeunes garçons dont Julien, fuyant la misère et désirant trouver de meilleures situations plus au sud du pays dans des territoires plus riches, soit en travaillant dans des fermes vigneronnes, maraichères, de polycultures ou dans les mines de charbon. Jeanne, bien accueillie par sa tante Marthe, va obtenir un emploi de domestique dans la famille d’un notaire et devenir amie intime avec la fille de ce dernier. Lorsque sa tante décède, il lui faut trouver un nouvel emploi. les temps sont durs pour tous. Elle revient s’installer dans son pays natal. Sa mère, veuve se remarie. Ne trouvant aucun travail elle tente de survivre dans la petite ferme de sa mère, allant à la journée chez les uns et les autres.... Et u soir d’hiver elle a la surprise de recevoir la visite de Julien. Ce dernier la demande en mariage. Il a trouvé un fermage dans les environs. Ces deux êtres vont-ils enfin trouver le bonheur? Jeanne est une maîtresse femme et Julien un grand travailleur. Quelles sont donc les épreuves qui attendent ce jeune couple?



Nous sommes en présence de deux fortes personnalités. Jeanne à un grand cœur et celui qui devient son époux est un bon exploitant agricole, consciencieux, courageux, de bon voisinage. Ce couple se fait honneur. Mais le chemin est semé d’embûches ; Julien , Jeanne et leur petit André pourront-ils enfin, vivre dans la sérénité, la quiétude ? Marie de PALET, nous dépeint des êtres humbles au grand cœur, probes, fiers, volontaires. La mentalité de la population rurale est bien cernée. La population des campagnes doit travailler durement à cette période. Il y a peu de mécanisation. Les journées sont fort longues, il n’y a pas d’horaires : les travaux, fenaison, moisson vendange bénéficient de la force animale et de celle de l’homme. Il faut être résistant, volontaire, obstiné, résolu pour vivre correctement de la terre.L’intrigue est bien menée. Je conseille la lecture de ce roman de terroir qui nous plonge dans nos racines paysannes. (02/05/2022).
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Le souvenir de Samuel

Marie de Palet. Le souvenir de Samuel.



Le roman de Marie de Palet débute en 1945, sur fond de la deuxième guerre mondiale. Nous sommes sur les plateaux de la Lozère.Trois jeunes gens, Augustin, Jean et Camille, ont été arrêtés et sont dans un train, pour gagner Marseille et ensuite, direction, l’Allemagne dans le cadre du STO? .Ils constituent une monnaie d’ échange afin de permettre à des prisonniers de guerre de rentrer en France. Mais, Augustin et Camille parviennent à sauter du train et à s’évanouir dans la nature. Seul Jean accomplira son temps dans le pays ennemi.



Vingt-cinq ans plus tard, Augustin et Camille désire remercier la personne qui leur a sauvé la vie. Ils recherchent son identité et vont lui faire une visite. C’est la stupeur, leur bienfaiteur a été assassiné. Qui en veut à cet homme qui a sauvé de nombreuses personne?



Une enquête longue et difficile permettra de découvrir la personnalité de Samuel. Martine, une fille d’Augustin tombera même éperdument amoureuse de cet homme. Quel sera le devenir de cette jeune fille, après la mort de son amoureux ? Comment a-t-elle fait la connaissance de cet homme, plus âgé que son propre père ? Reprendra-t-elle ses études et oubliera-t-elle ce premier émoi ?



Je suis un peu déçue par la trame de ce roman qui débutait de façon magistrale. A travers la désertification de nos campagnes, la mécanisation du monde rurale, le modernisme et tout les progrès qui envahissent la campagne, l’histoire s’enlise, perd de la saveur et de l’intérêt.



J’ai lu d’autres romans de cette auteure, Céline, une vie simple, Le vent dans la vallée, ou Le village retrouvé qui sont , à mon humble avis de bien meilleure facture. Je me suis même ennuyée à la lecture de ce livre. Trop long, pas assez d’action. Pourtant la première couverture me donnait une bonne impression,la quatrième aussi. Une déception. Mais je vais piocher dans ma plie de livres à lire; A bientôt pour de nouvelles aventures.
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